Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Dimanche de la Passion

    GR155_0_654_744_454.png

    Le texte de cette antienne de communion est, comme le dit un commentateur, la phrase la plus puissante qui ait été prononcée depuis la création du monde. La plus mystérieuse aussi. L’antienne est du 8e mode, donc avec dominante (teneur) en do. Mais pendant toute la première moitié le do ne tient rien et ne domine rien : il est absent. La mélodie est fixée sur la tonique et ne s’en écarte que par des tons pleins : il y a un seul demi-ton, et c’est le mi de « pro », qui décroche à peine des degrés les plus proches de la tonique mais se remarque par sa singularité (et par le saut la-mi) : le Corps qui descend chercher les hommes. Cette mélodie sans dominante et procédant par tons, avec trois tritons, deux ascendants, un descendant, est étrange. Même si le triton ne nous fait plus guère l’impression de la dissonance absolue qu’y voyaient les anciens, l’impression est d’une distance solennelle, et vraisemblablement à l’origine il y avait dans ces tritons une allusion à la douloureuse Passion. Quoi qu’il en soit l’aspect solennel explose sur « Faites ceci, chaque fois que vous prenez ». La dominante s’impose enfin, fait rayonner la mélodie, qui s’élève au-delà de la gamme. Le commentateur que j’évoquais tout à l’heure (dom Dominicus Johner) y voit non sans raison le commandement de bâtir les autels, les églises, les cathédrales où l’on célébrera le Saint Sacrifice. Puis l’antienne se conclut comme elle avait commencé.

    La voici dans une version peut-être idéale (rugueuse et solennelle) par les moines de Solesmes en 1930 :


    podcast
     

    • L’introït.

    La liturgie de la Passion commence par l’annonce de Pâques.

    La messe de ce jour, et spécialement l’évangile.

  • Ce que disait Benoît XVI

    Le Vatican a fini par publier l’intégralité de la lettre de Benoît XVI. En se défendant de toute censure. Ben voyons… Quand on voit ce qu’il y a dans le long paragraphe passé sous silence et caché par les brochures…

    9m8lefr8cdncok1okjt35x37fok1okjt35x3a.jpeg

     

    Soit dit en passant, je voudrais signaler ma surprise, concernant la présence parmi les auteurs du Professeur Hünermann, qui durant mon pontificat a été à l'origine d'initiatives opposées à la papauté. Il a joué un rôle de premier plan dans la publication de la “Kölner Erklärung” (la Déclaration de Cologne), qui, en relation avec l'encyclique “Veritatis splendor” a attaqué avec virulence l'autorité magistérielle du pape, spécialement sur des questions de théologie morale. De même le “Europaische Theologengesellschaft” qu'il a fondé, s'est initialement illustré comme une organisation en opposition au magistère pontifical. Par la suite, le sentiment ecclésial de nombreux théologiens a mis obstacle à cette orientation, transformant cette organisation en un instrument normal de rencontre entre théologiens.

    (traduction trouvée sur le Forum catholique)

    Et la dernière phrase aussi avait été censurée. Benoît XVI dit : "Je suis sûr que vous comprendrez mon refus."

    Addendum

    Selon Jean-Marie Guénois (Le Figaro), le texte de la lettre a été publié intégralement sur demande de Benoît XVI.

  • La lettre de Benoît XVI

    lettre.jpeg

    Sandro Magister constate que dans la mise en scène (avec judicieux floutage) de la lettre de Benoît XVI à Mgr Viganò, il y a encore autre chose qui nous a été caché. Il fait remarquer que les livrets d’apologie de la « théologie » de François cachent presque entièrement le second feuillet de la lettre. Or la signature de Benoît XVI est presque en bas du feuillet. Le texte qui a été publié est manifestement trop court. Sandro Magister donne l’explication selon une « source irréfutable », et qui de fait paraît crédible :

    La raison avancée par Benoît XVI dans les dernières lignes de sa lettre c’est la présence parmi les auteurs de ces onze fascicules de deux théologiens allemands, et surtout d’un en particulier, Peter Hünermann, qui a été un critique implacable aussi bien de Jean-Paul II que de Ratzinger lui-même comme théologien et comme Pape.

    L’autre théologien allemand, c’est Jürgen Werbick.  À propos de Hünermann, professeur émérite de l’université de Tübingen, on se rappellera qu’il est l’auteur d’un commentaire du Concile Vatican II aux antipodes de l’interprétation ratzingerienne. Les deux livrets sur la théologie du pape François qu’ils ont rédigés s’intitulent respectivement : « La faiblesse de Dieu pour l’homme » et « Hommes selon le Christ aujourd’hui ».

    Vu ce qu’écrit Benoît XVI dans la seconde moitié de la lettre, il est clair que même la première moitié acquiert une toute autre signification, très différente de celle que Viganò a voulu faire passer dans son communiqué de presse tronqué et tendancieux.

    Sandro Magister ajoute de façon pertinente :

    Et on comprendrait encore mieux ce qu’écrit Benoît XVI sur lui-même et sur le Pape François si on pouvait le confronter avec la lettre de Viganò à laquelle il a répondu.

  • Les évêques à plat ventre devant les imams et les rabbins

    Dans un communiqué véritablement ahurissant, les évêques d’Europe prennent fait et cause pour les juifs et les musulmans qui dénoncent le projet du Parlement islandais d’interdire spécifiquement la circoncision.

    C’est un communiqué commun du Conseil des conférences épiscopales d’Europe et de la « Conférence des Eglises européennes » (dont ne fait pas partie l’Eglise catholique).

    Le titre en est :

    Les chrétiens, les juifs et les musulmans inquiets par le projet islandais sur la circoncision.

    Le texte justifie la circoncision et prévient les Islandais que s’ils mettent leur menace à exécution ils donneront de leur pays une « image xénophobe », et que « dans un climat d'antisémitisme croissant et d'islamophobie, cela pourrait encourager de telles tendances ailleurs, augmentant ainsi la pression sur des communautés souvent déjà vulnérables »…

    Il y aurait bien des commentaires à faire de ce long texte, dont je donne la traduction ci-après (il n'est même pas publié en français), mais l’essentiel est qu’on n’y trouve pas un seul mot de doctrine chrétienne. Pas un seul mot sur l’enseignement de l’Eglise catholique (sinon un propos inepte du cardinal Bagnasco prétendant que selon l’Eglise les parents peuvent faire ce qu’ils veulent de leurs enfants selon leur religion…).

    Et l’on parle de la « circoncision légale », alors qu’elle ne l’est pas, et que c’est sous le couvert hypocrite d’une nécessité médicale inexistante que les juifs la pratiquent.

    Il n’y aura donc pas un seul évêque pour rappeler que le Christ a aboli la circoncision ?

    Il n’y aura donc pas un seul évêque pour rappeler que la circoncision est interdite par le droit français et international grâce aux bienfaits du christianisme parce que c’est une mutilation (avec la circonstance aggravante qu’elle blesse une personne qui ne peut pas donner son consentement) ?

    Pas un seul évêque ?

    Pas un seul ?

    Lire la suite

  • Samedi de la quatrième semaine de carême

    Quel contraste entre le langage de Dieu qui invite les hommes à recevoir son Fils comme un libérateur, et la dureté de cœur avec laquelle les Juifs accueillent ce céleste envoyé. Jésus s’est dit le Fils de Dieu, et, en preuve de cette divine origine, il n’a cessé, durant trois années, d’opérer les prodiges les plus éclatants. Beaucoup de Juifs ont cru en lui, parce qu’ils ont pensé que Dieu ne pourrait autoriser l’erreur par des miracles ; et la doctrine de Jésus a été acceptée par eux comme venant du ciel. Les Pharisiens ont la haine de la lumière, l’amour des ténèbres ; leur orgueil ne veut pas s’abaisser devant l’évidence des faits. Tantôt ils nient la vérité des prodiges de Jésus, tantôt ils prétendent les expliquer par une intervention diabolique ; d’autres fois, ils voudraient par leurs questions captieuses amener un prétexte de traduire le Juste comme un blasphémateur ou un violateur de la loi. Aujourd’hui, ils ont l’audace d’objecter à Jésus qu’en se déclarant l’envoyé de Dieu, il se rend témoignage à lui-même. Le Sauveur, qui voit la perversité de leur cœur, daigne encore répondre à leur impie sarcasme ; mais il évite de leur donner une entière explication. On sent que la lumière s’éloigne peu à peu de Jérusalem, et qu’elle se prépare à visiter d’autres régions. Terrible abandon de l’âme qui a abusé de la vérité, qui l’a repoussée par un instinct de haine ! C’est le péché contre le Saint-Esprit, « qui ne sera pardonné, dit Jésus-Christ, ni en ce monde, ni en l’autre. » Heureux celui qui aime la vérité, quoiqu’elle combatte ses penchants et trouble ses idées ! car il rend hommage à la sagesse de Dieu ; et si la vérité ne le gouverne pas encore en tout, du moins elle ne l’a pas abandonné. Mais plus heureux est celui qui, s’étant rendu tout entier à la vérité, s’est mis à la suite de Jésus-Christ, comme son humble disciple ! « Celui-là, nous dit le Sauveur, ne marche point dans les ténèbres ; mais il possède la lumière de vie. » Hâtons-nous donc de nous placer dans cet heureux sentier frayé par celui qui est notre lumière et notre vie. Attachés à ses pas, nous avons gravi l’âpre montagne de la Quarantaine, et nous y avons été témoins des rigueurs de son jeûne ; désormais, en ces jours consacrés à sa Passion, il nous convie à le suivre sur une autre montagne, sur le Calvaire, où nous allons contempler ses douleurs et sa mort. Soyons fidèles au rendez-vous, et nous obtiendrons « la lumière de vie ».

    Dom Guéranger

  • Horst Seehofer

    Président de la CSU depuis 2008, et président de la Bavière, qui vient d’être nommé ministre de l’Intérieur dans la nouvelle grande coalition de Merkel, Horst Seehofer est connu pour son ancrage à droite (CSU oblige, quand même), et ses critiques virulentes de la politique de Merkel concernant les « migrants ».

    Il a accepté le poste de ministre de l’Intérieur à condition qu’on y ajoute « et de la Patrie ».

    Et comme on pouvait s’en douter il n’a pas attendu longtemps pour montrer sa différence : deux jours. Le quotidien Bild a publié une interview du ministre et en a retiré ce propos pour en faire son gros titre : « L'islam n'appartient pas à l'Allemagne ! »

    Seehofer répond à une question à propos de ce qu’avait dit en 2010 le président fédéral : « L’islam aujourd’hui fait partie de l’Allemagne », phrase reprise plusieurs fois par Angela Merkel :

    Non. L'islam n'appartient pas à l'Allemagne. L'Allemagne est marquée par le christianisme. Le dimanche chômé, les jours fériés chrétiens et les rituels comme Pâques, la Pentecôte ou Noël en font partie. Mais les musulmans qui vivent chez nous appartiennent évidemment à l'Allemagne. Cela ne signifie naturellement pas que nous abandonnions pour de fausses considérations nos traditions et des usages typiquement de chez nous.

    De quoi faire hurler dans les rangs du SPD, et même dans les rangs de la CDU fidèles à Angela Merkel.

    Celle-ci vient de réitérer sa position, via un porte-parole :

    Il y a aujourd'hui quatre millions de musulmans qui vivent en Allemagne et qui y pratiquent leur religion, ces musulmans appartiennent à l'Allemagne, tout comme leur religion, l'islam.

    L’aveuglement sur cette "religion" est donc toujours complet. Peut-être Horst Seehofer pourra-t-il lui ouvrir les yeux ?

    En attendant l’AfD proteste que Seehofer a repris textuellement un de ses slogans (ce qui est vrai: Der Islam gehört nicht zu Deutschland !), et certains pensent qu’il a parlé ainsi pour couper l’herbe sous le pied de l’AfD (aujourd’hui premier parti d’opposition), dans la perspective des élections en Bavière en octobre prochain.

    Après la provocation du SPD voici donc la provocation de Seehofer. Dans un gouvernement qui a trois jours d’existence…

    On s’intéressera surtout à ce que fera le Bavarois comme ministre de l’Intérieur, donc de l’immigration.

  • Façon de le dire…

    L’Eglise copte a publié un communiqué par lequel elle incite les fidèles et tous les citoyens à participer à l’élection présidentielle qui aura lieu du 26 au 28 mars. Mais elle ne donne aucune indication sur d’éventuelles préférences.

    Selon les observateurs, c’est parce qu’elle a été critiquée pour son appui public et constant au gouvernement du maréchal Sissi.

    Mais comme l’élection présidentielle ne sera guère qu’un plébiscite en faveur de Sissi, demander à voter c’est demander à accentuer le plébiscite…

    (Il n’y a qu’un seul autre candidat, un proche de Sissi, qui a déposé sa candidature un quart d’heure avant l’échéance, pour sauver les apparences face au Big Brother "démocratique"…)

  • En Grèce

     

    Amvrosios-1.jpeg

    Il y a encore des pays de l’Union européenne où la liberté d’expression n’est pas un vain mot. Par exemple la Grèce, où un évêque poursuivi pour homophobie par 8 militants LGBT a été relaxé.

    Mgr Ambroise, évêque de Kalavryta en Achaïe, en décembre 2015, avait écrit sur son blog à propos de la discussion de la loi sur le Pacs local :

    Crachez leur dessus ! Rabaissez-les ! Votez contre eux ! Ils ne sont pas humains ! Ce sont des monstres de la nature ! Mentalement et spirituellement malades ! Ce sont des malades mentaux !

    Le moins qu’on puisse dire est que le propos est violent, et, il faut le dire, pas très catholique… Chez nous la condamnation serait sévère.

    Au tribunal d’Aigion, Mgr Ambroise a été relaxé des charges d’incitation publique à la violence et abus de fonctions ecclésiastiques. Les juges ont suivi le procureur qui avait souligné que le propos s’adressait non aux invertis mais aux députés, et considéré qu’il n’y avait pas d’appel à la violence. L’évêque avait insisté sur le fait que son appel à cracher sur les invertis était « métaphorique » (en grec !) – il demandait aux députés de rejeter le texte - et que tout le monde l’avait compris puisque personne ne l’a pris au mot.

    D’autre part les maires de Kalavryta et de Aigion ont témoigné du travail social spectaculaire de l’évêque dans les deux villes, où l’aide est fournie sans aucune discrimination.

    Mgr Ambroise est coutumier de propos « incorrects ». L’année suivante, il avait dénoncé le blasphème d’une affiche de la « gay pride » de Thessalonique qui montrait un crucifix avec à la place de l’inscription « I.N.R.I. » le drapeau arc-en-ciel. Il disait :

    Les dévots et les adeptes du rapport intime rugueux, connu sous le nom de Gays, nous provoquent encore une fois ! Ils organisent encore une fête des homosexuels à Thessalonique, à savoir une fête de l’anormalité et du déshonneur, la 5e de ce type, annoncé comme un «fête de fierté» !!

    En d'autres termes, ce genre de gens éthiquement anormaux du point de vue du christianisme, qui sont dans le prolongement de ceux qui vivaient autrefois à Sodome et Gomorrhe, nous défient et s’exhibent devant nous avec fierté, et comme ils disent, ils vont célébrer leur passion ! Mais ce n’est pas de la fierté, comme ils le prétendent, c’est être impudique et scandaleux ! Malheureusement, l'impudeur est aujourd'hui “à la mode” !!!! Dans quelques années, à la façon dont les choses se passent, les gens normaux et physiologiques courront se cacher tandis que les anormaux nous doubleront et auront le contrôle, avec leur orgueil odieux.

    En 2014 il avait dénoncé la loi dite antiraciste :

    Avec la nouvelle loi qui entre en application, ceux qui parleront de la patrie et de patriotisme risqueront la prison. Un prêtre qui parlerait en chaire contre les Témoins de Jéhovah ou d’autres religions peut être déclaré raciste et emprisonné. Bientôt nous deviendrons des étrangers dans notre patrie. Je ne sais pas si je vivrai assez pour voir cela, mais vos enfants seront sûrement esclaves des musulmans. La Grèce est en train de disparaître, la foi est en train de disparaître… Gardez la flamme de la patrie et de la foi.

    En octobre dernier, appuyé par son clergé unanime, il avait fait sonner les cloches de toutes les églises de son diocèse, à midi, pendant une semaine, pour protester contre une loi qui permet de changer de genre plus facilement. C’est un « fait satanique » qui conduira à « la destruction de la cohésion sociale et à la nécrose spirituelle de l’homme », avait-il dit, tandis que tous les prêtres signaient un texte disant:

    C'est une inspiration scandaleuse de changer de genre en quelques minutes, par une simple déclaration, si contraire au don de Dieu aux personnes. Qui a une « dysphorie de genre » est un malade mental.

  • Aux Philippines

    Le Parlement philippin espère boucler la loi sur le divorce « avant Pâques ». Sic. La conférence des évêques a publié une déclaration affirmant l’opposition résolue de l’Eglise, présentée par son président, Mgr Romulo Valles, archevêque de Davao, dont les propos, pour n’être que de bon sens, sont dans la situation actuelle très remarquables.

    « Dans un contexte où le divorce est présenté comme une option facile, les mariages et les familles sont voués à se dissoudre plus facilement », souligne-t-il. Les évêques demandent aux législateurs « qu'ils considèrent la possibilité que le divorce, bien qu'il puisse en effet fournir des recours juridiques rapides pour certains "mariages ratés", pourrait finir par détruire même les mariages qui auraient pu être sauvés par le dialogue ou l'intervention de la famille, des amis, de pasteurs et de conseillers. Même les couples dont le mariage est apparemment réussi regardent souvent en arrière et se rappellent les innombrables défis qui auraient presque amené leur relation à un point de rupture s'ils n'avaient pas appris à transcender les blessures personnelles par la compréhension et le pardon. » « Plus d'enfants grandiront désorientés et privés des soins de leurs deux parents», dit-il encore.

    L’une des grandes associations catholiques, Couples pour le Christ, a également publié une déclaration disant notamment : « Le mariage, bien que régi par les lois civiles et religieuses, ne provient ni de l'Église ni de l'État, mais de Dieu. Par conséquent, ni l'Église ni l'État ne peut modifier la définition intrinsèque du mariage, avec son indissolubilité. »

  • Priorité

    Marie-Ange de Montesquieu, de Radio Notre-Dame, parle des évêques dans une interview à Famille chrétienne :

    Je dirais que les évêques sont les premiers phares de l’Église localement. Il donne le « la ». À chacun ses priorités ! Pour les uns, ce sera la solidarité, pour d’autres, l’entre-aide (sic) des agriculteurs, etc.

    Dans le décret de Vatican II, le Catéchisme de l’Eglise catholique et le Code droit canonique, la priorité des évêques est l’annonce de l’Evangile du Christ, du « mystère intégral du Christ » (Christus Dominus), ils succèdent aux apôtres et sont « constitués Pasteurs dans l'Église pour être, eux-mêmes, maîtres de doctrine, prêtres du culte sacré et ministres de gouvernement (Code). Mais tout cela est changé. Désormais la priorité c’est la « solidarité » et « l’entraide des (?) agriculteurs »… A-t-on vraiment besoin d’eux pour cela ?

    Marie-Ange de Montesquieu dit aussi à propos des évêques que « tous sont brillants. C’est une évidence ». Sans doute sont-ils brillants dans la priorité sociale qu’ils ont choisie. C’est pour cela que je n’avais pas remarqué…