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Liturgie

  • Saint Pierre Canisius

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    Fin de la longue citation de la notice biographique de Jean Dorigny, auteur d'une Vita Petri Canisii en 1710, en préambule de la traduction française du Grand Catéchisme de Canisius par l'abbé Peltier (1857).

  • Saints Clet et Marcellin

    Le martyrologe romain commence par deux papes dont on célèbre la fête, Clet, "le deuxième successeur de l'apôtre Pierre dans le gouvernement de l'Eglise", et Marcellin, "dont l'anniversaire est mentionné le 8 des calendes de novembre". Voir ici et .

    Le martyrologe de ce jour évoque aussi trois saints de France : saint Clarent, l'un des nombreux évêques de Vienne inscrits dans ce livre, saint Riquier, et sainte Exupérance:

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    (Extrait de "Vie des saints du diocèse de Troyes", par l'abbé E. Defer, 1865.)

  • Saint Marc

    Selon Coptipedia :

    Saint Marc l’Évangéliste, l'un des soixante-dix disciples de notre Seigneur Jésus Christ et rédacteur d’un des quatre Évangiles, naquit trois ans après la naissance du Christ, de parents juifs qui s’établirent plus tard en Palestine.

    La maison de Saint Marc était celle où Jésus se réunissait avec les Apôtres et où Il célébra avec eux la Pâque. C’est aussi dans sa maison que les Apôtres étaient réunis lorsque le Saint Esprit descendit le jour de la Pentecôte. Ainsi la maison de Saint Marc est bien connue dans toutes les Églises Apostoliques comme la première église du monde.

    Il est disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul et l'auteur de l'Évangile selon Marc du Nouveau Testament.

    Son Évangile est le second du Nouveau Testament et le premier des trois évangiles dits « synoptiques » avec l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Luc.

    Il devient le disciple de l'apôtre évangéliste Paul de Tarse qu'il suit avec son oncle Barnabé dans le premier voyage de Paul en Asie Mineure. Mais auparavant il part avec Paul et Barnabé évangéliser l'île de Chypre. Barnabé est en effet d'origine chypriote. A Paphos, alors capitale de l'île, ils convertissent le proconsul romain Sergius Paulus. Saul, qui prend désormais le nom de Paul, devient le chef de la mission à la place de Barnabé et décide de quitter Chypre pour la ville de Pergé en Asie mineure.

    Sur la route de Pergé, il s'oppose à Paul et repart pour Jérusalem. Cinq ans plus tard environ, au début des années 50, Marc retrouvera Paul et Barnabé à Antioche. A Barnabé qui voudrait reprendre son neveu dans la mission, Paul oppose un refus : cette fois Marc et Barnabé le quittent pour aller évangéliser Chypre, tandis que Paul repart pour l'Asie Mineure avec Silas. Ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard (vers l'an 62) que Marc retrouve Paul alors prisonnier à Rome. Marc est devenu le disciple, le secrétaire et le compagnon inséparable de l'apôtre Pierre avec qui il a évangélisé les juifs de Judée. Il dirige alors des communautés juives de Rome. Paul le nommera dès lors « son collaborateur ». Il est l'interprète en latin de Pierre et il participe aux travaux apostoliques de celui-ci. Il évangélise et convertit les païens de Rome, leur explique la culture juive, traduit les écrits bibliques araméen et hébraïque en latin et rédige le second évangile sous la dictée des souvenirs de Pierre aux alentours de l'an 65 durant la captivité puis le martyre de Paul par les autorités romaines.

    Il quitte l'Italie pour retourner évangéliser dans la Pentapole et en Égypte où il fonde l'Église d'Alexandrie, dont il devient le premier évêque.

    Il est capturé et martyrisé par les idolâtres irrités de ses nombreuses conversions et meurt en martyr de la chrétienté en 67 (29 Barmoudah). Ses reliques furent conservées dans une petite chapelle du petit port de pêche de Bucoles proche d'Alexandrie où il avait souffert le martyre.

    Près du tombeau de Saint Marc furent ensevelis tous les patriarches qui lui ont succédé jusqu’à Saint Pierre, le dernier des martyrs en 311.

    Entre 815 et 828, la ville de Venise en Italie se cherche un nouveau puissant protecteur céleste pour la protéger pour remplacer saint Théodore et rivaliser avec Rome et son saint patron saint Pierre. Deux marchands vénitiens se débrouillent pour aller voler ses reliques dans la petite chapelle où elle se trouve depuis sa mort. La basilique Saint-Marc de Venise est spécialement construite pour l'occasion et il devient ainsi le saint patron de la Sérénissime avec son lion comme symbole de la ville. Marc était venu évangéliser la région par bateau et avait fait naufrage dans la lagune qui allait donner naissance en 452 à la Cité des Doges. Un ange lui était apparu et lui avait alors dit ces mots : Paix sur toi Marc mon évangéliste, tu trouveras ici le repos.

    Saint Marc l'Evangéliste est le premier Primat de l'Eglise Copte Orthodoxe d'Alexandrie. Ses reliques ont été restituées à l'Égypte à la demande du Pape Cyrille IV en 1975. Depuis, Saint Marc repose aujourd'hui sous l'autel de la Cathédrale portant son nom au Caire.

    Cette vidéo (en russe) est une remarquable galerie d’icônes de saint Marc.

  • Saint Fidèle de Sigmaringen

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    Effigie de saint Fidèle de Sigmaringen, trucidé par les hérétiques le 24 avril 1622 à "Brettigoia" (Seewis im Prättigau, Grisons). Gravure sur cuivre (7.9 cm x 4.8 cm), attribuée à Lucas ou Wolfgang Kilian, graveurs d'Augsbourg. Bibliothèque nationale d'Autriche. Lucas Killian est mort en 1637, Wolfgang en 1663.

  • Saint Georges

    Ce jour est une férie dans le calendrier romain, avec mémoire de saint Georges. En Orient c’est la fête de saint Georges. Voici le tropaire en slavon, par le Père Serge Chvydkov en l'église de la Transfiguration du monastère Saint-Jacques de Rostov-la-Grande.

    Яко пленных свободитель/ и нищих защититель,/ немощствующих врач,/ православных поборниче,/ победоносче, великомучениче Георгие,/ моли Христа Бога// спастися душам нашим.

    Libérateur des captifs, providence des pauvres, médecin des malades, champion des orthodoxes, ô victorieux et grand martyr Georges, prie le Christ Dieu de sauver nos âmes. 

  • Saints Soter et Caius

    Les saints Soter et Caius furent papes, et tous deux étaient originaires de la ville aujourd’hui nommée Split en Croatie. Le premier est mort vers 175, le deuxième le 22 avril 296.

    Avant l’invention d’un « commun des Souverains Pontifes », la messe était celle des martyrs au temps pascal. Les chants de cette messe chantent tous l’exultation de la Résurrection.

    Introit

    Sancti tui, Dómine, benedícent te : glóriam regni tui dicent, allelúia, allelúia.

    Vos saints, Seigneur, vous béniront ; ils diront la gloire de votre règne, alléluia, alléluia.

    Les deux Alléluias

    Allelúia, allelúia. Sancti tui, Dómine, florébunt sicut lílium : et sicut odor bálsami erunt ante te. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Vos saints, Seigneur, seront comme la fleur du lis et ils seront comme le parfum du baume en votre présence.

    Allelúia. Pretiósa in conspéctu Dómini mors Sanctórum ejus. Allelúia.

    La mort de ses saints est précieuse aux yeux du Seigneur. Alléluia.

    Offertoire

    Lætámini in Dómino et exsultáte, justi : et gloriámini, omnes recti corde, allelúia, allelúia.

    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, et soyez dans l’allégresse ; et glorifiez-vous en lui vous tous qui avez le cœur droit, alléluia, alléluia.

    Communion

    Gaudéte, justi, in Dómino, allelúia : rectos decet collaudátio, allelúia.

    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, alléluia ; c’est aux hommes droits que sied la louange, alléluia.

  • 3e dimanche après Pâques

    Durant ces jours consacrés à la résurrection du Seigneur, traitons, autant que nous le pourrons avec le secours de sa grâce, de la résurrection de la chair. Voici en effet notre croyance : la résurrection est un bienfait dont nous voyons la promesse et l’exemple dans la chair de Jésus-Christ notre Seigneur. Car il a voulu non seulement nous annoncer mais encore nous démontrer, en sa personne, l’accomplissement de ce qu’il nous a promis pour la fin des siècles. Ceux qui étaient alors avec lui l’ont contemplé, et comme ils étaient frappés de stupeur et croyaient voir un esprit, ils s’assurèrent en le touchant que c’était vraiment un corps matériel. Il parla non seulement à leurs oreilles, en s’entretenant avec eux ; mais encore à leurs yeux, en se manifestant à leurs regards ; et c’eût été peu pour lui de se faire voir, s’il n’eût aussi permis qu’on le touchât, qu’on le palpât.

    Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi ces pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? » Ils s’imaginaient voir un esprit. « Pourquoi êtes-vous troublés, leur dit-il, et pourquoi ces pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds ; touchez et voyez : un esprit n’a ni os ni chair, comme vous voyez que j’ai ». En hommes qu’ils étaient, ils raisonnaient contre une telle évidence. Que feraient d’ailleurs des hommes qui ont des pensées humaines, et le goût des choses de la terre, s’ils ne disputaient de la sorte contre Dieu au sujet de Dieu ? Car Jésus est Dieu, et eux sont des hommes. « Mais Dieu sait que les pensées de l’homme sont vaines ».

    L’homme charnel n’a d’autre règle de son intelligence que le témoignage de ses yeux. Il croit ce qu’il a coutume de voir et refuse toute croyance à ce qu’il ne voit point. Dieu fait des miracles en dehors du cours ordinaire des choses, parce qu’il est Dieu. C’est un plus grand miracle, pourtant, de faire naître chaque jour un si grand nombre d’hommes qui ne possédaient pas l’existence, que d’en ressusciter quelques-uns qui déjà existaient ; et cependant ces faits merveilleux ne sont pas l’objet de notre attention, mais l’habitude de les voir les a dépréciés. Le Christ est ressuscité : c’est un fait incontestable. Il avait un corps, il était chair ; il a été suspendu à la croix, il a rendu le dernier soupir, son corps a été déposé dans le sépulcre. Celui qui vivait dans cette chair l’a ressuscitée et l’a montrée pleine de vie. Pourquoi nous en étonner ? Pourquoi ne pas croire ? Celui qui a fait ce prodige est Dieu.

    Saint Augustin, leçons des matines, deuxième nocturne.

    • L'introït 1, 2.

    Le second alléluia.

    L'offertoire.

    La communion.

    L'évangile.

    Les répons de l'Apocalypse.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Le ton solennel du Regina Caeli, par les moines de l’abbaye Saint-Maurice de Clervaux.

    Regina caeli, laetare, alleluia :
    Quia quem meruisti portare, alleluia :
    Resurrexit, sicut dixit, alleluia :
    Ora pro nobis Deum, alleluia.

    Réjouis-toi, Reine du ciel, alléluia,
    car celui que tu as mérité de porter, alléluia,
    est ressuscité comme il l'avait annoncé, alléluia ;
    prie Dieu pour nous, alléluia.

  • De la férie

    « Autrefois », mais toujours dans mon bréviaire, à la fin des laudes et des vêpres on dit la « commémoration de la Croix », qui remplace au temps pascal le « suffrage de tous les saints ». Seule l’antienne est différente aux laudes et aux vêpres.

    Aux laudes

    Ant. Crucifíxus surréxit a mórtuis, et redémit nos, allelúja, allelúja.

    Le Crucifié est ressuscité des morts, et il nous a rachetés, alléluia, alléluia.

    Aux vêpres

    Ant. Crucem sanctam súbiit, qui inférnum confrégit; accínctus est poténtia, surréxit die tértia, allelúja.

    Il a été attaché à une croix qu’Il a sanctifiée, Celui qui a vaincu l’enfer ; Il s’est revêtu de puissance, Il est ressuscité le troisième jour, alléluia.

    Puis on dit le verset et l'oraison.

    ℣. Dícite in natiónibus, allelúja.
    ℟. Quia Dóminus regnávit a ligno, allelúja.

    ℣. Dites parmi les nations, alléluia.
    ℟. Que le Seigneur règne par le bois, alléluia.

    Orémus.

    Deus qui pro nobis Fílium tuum Crucis patíbulum subíre voluísti, ut inimíci a nobis expélleres potestátem: concéde nobis fámulis tuis; ut resurrectiónis grátiam consequámur. Per eúmdem Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti, Deus, per ómnia sǽcula sæculórum.

    ℟. Amen.

    Ô Dieu, qui avez voulu que Votre Fils subisse, pour nous, le tourment de la Croix afin de nous soustraire au pouvoir de l'ennemi : accordez à Vos serviteurs que nous sommes, d'obtenir la grâce de la résurrection. Par le même Jésus Christ, Votre Fils, notre Seigneur, Lui qui vit et règne avec Vous et le Saint-Esprit, Dieu, maintenant et pour les siècles des siècles.

    ℟. Ainsi soit-il.

  • A propos du Donbass

    Le site Donbass orthodoxe a mis en ligne hier ce chant du lucernaire, versets du psaume 140 qui sont plus solennels pendant le grand carême à la divine liturgie des présanctifiés : les chantres se mettent au centre de l'église.

    C’est à la cathédrale de Donetsk, dans la version de Dmitri Bortnianski, « compositeur impérial russe d’origine cosaque ukrainienne », comme dit Wikipedia.

    Les solistes sont l'archiprêtre Vladimir Korjevitch, le prêtre Alexandre Rassadine, l'archidiacre Diodore Kopylov.

    Que ma prière soit droite comme un encensoir devant toi,
    L'élévation de mes mains est comme le sacrifice du soir.
    Seigneur, je t'appelle, écoute-moi !
    Entends la voix de ma prière quand je t'invoque.
    Garde, Seigneur, ma bouche, et protège les portes de mes lèvres.
    Ne laisse pas mon cœur dériver vers les paroles des méchants qui se justifient de leurs péchés.