« Nous allons interdire dans l'UE la machine médiatique du Kremlin. Les médias d'État Russia Today (RT) et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre Union. »
Ainsi parlait hier Ursule, chef de l’Europe unie. Cette même Ursule qui n’a que « l’état de droit » à la bouche pour condamner en permanence la Pologne ou la Hongrie, donnait un exemple spectaculaire de violation de l’état de droit.
Car il n’entre absolument pas dans ses fonctions de présidente de la Commission européenne d’interdire quelque média que ce soit.
Et il va être intéressant de voir ce que Macron va sortir de sa manche pour interdire un média français qui emploie cent journalistes français titulaires de la carte de presse française et qui n’a jamais eu le moindre ennui judiciaire malgré les lois liberticides en vigueur.
On remarquera surtout les derniers mots de la sortie d’Ursule : « pour semer la division dans notre Union ».
Voilà un exemple particulièrement clair de la dictature de l’UE. L’information doit être à sens unique. Et strictement unitaire. Les médias n’ont pas le droit de donner des opinions divergentes. Les médias qui ne répercuteraient pas fidèlement la propagande de la pensée unique totalitaire dirigée de Bruxelles doivent être interdits.
En ce qui me concerne je regarde tous les jours le fil de RT. On y trouve comme sur les autres fils des dépêches de l’AFP, mais aussi des informations qu’on ne trouve pas ailleurs, et aussi des papiers qui reflètent l’opinion du Kremlin. Et c’est précisément ce qui est intéressant, même et surtout quand c’est quelque peu « asymétrique » par rapport à nos façons de raisonner.