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Europe

  • Moldavie

    Le deuxième sommet de la “Communauté politique européenne » (CPE), un machin inventé par Macron (cocorico) se tiendra jeudi en Moldavie. Il y aura 47 chefs d’Etat et de gouvernement (en comptant Andorre, Monaco et Saint-Marin), et 48 si par hasard Zelensky vient en invité surprise.

    Le but de ce rassemblement (2.000 participants dont 700 journalistes) est de soutenir la Moldavie confrontée à des fantasmes de « déstabilisation » de la part de la Russie. Et de soutenir le gouvernement du pays le plus pauvre d’Europe dans sa volonté d’intégrer l’UE pour « sauver la démocratie ».

    Tel est le refrain des dictateurs. La Moldavie ne fait pas exception. Sa présidente Maia Sandu vient de déclarer : « En accord avec mes pouvoirs constitutionnels dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale, je vais proposer au Parlement d’établir un centre national d’information de sécurité et de contre-propagande intitulé “Patriote”. »

    Il s’agit de faire la chasse à tout ce que son gouvernement considérera comme de la désinformation russe. Les six chaînes de télévision en langue russe ont déjà été interdites, des dizaines d’opposants ont été arrêtés, et il y a déjà une « mission » de l’UE sur place pour « contrer les menaces de l’étranger », mais ce n’est pas suffisant. Il faut renforcer la dictature, avec le plein accord des parrains occidentaux qui accumulent les armes sur le territoire et multiplient les exercices militaires conjoints…

    Ce qui déstabilise la Moldavie, c’est la Moldavie elle-même. Le pays est divisé à peu près en deux fractions égales, l’une qui est orientée vers la Russie, l’autre vers l’UE, et l’on voit bien aux élections que c’est l’un ou l’autre camp qui gagne de justesse. Celui qui gagne devrait faire en sorte de ne pas mettre d’huile sur le feu. Mais le gouvernement actuel est constitué d’extrémistes anti-russes et euromaniaques, qui font passer leur idéologie bien avant le souci de tirer leur pays de la misère.

    Et la CPE de Macron vient encore aggraver les divisions en légitimant la dictature pro-UE.

  • Extralucide

    Le débris qui se croit ministre des Affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, a déclaré hier à Barcelone qu’il n’est « pas optimiste » à propos de ce qui peut se passer cet été en Ukraine, parce qu’il voit « la claire intention de la Russie de gagner la guerre ».

    Incroyable scoop : la Russie n’a pas l’intention de perdre la guerre… La nouvelle a fait le tour du monde.

    Et Borrell tire les conséquences de sa fascinante découverte : l’UE doit donc continuer à « développer son aide militaire à l’Ukraine ». Jusqu’à ce que la Russie se décide à perdre la guerre. Mais cela il ne l’a pas dit. Parce qu’il y a des limites à l’absurdité.

    Peu avant, alors qu’il était encore à Bruxelles, il avait dit qu’il ne se considérait plus comme « le plus haut diplomate de l'UE », mais comme « le ministre de la Défense de l'Union européenne ». Sic.

    Si l’UE fonctionnait selon les règles de la démocratie et de l’état de droit, Borrell devrait être immédiatement destitué. Non seulement il ne le sera pas, mais personne ne relèvera qu’il s’est exprimé contre les traités européens et qu’il a en outre fait de l’UE un belligérant contre la Russie…

  • Chiche !

    Twitter (donc Elon Musk) a décidé de sortir du soi-disant « code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne », désignation hypocrite de l’auto-censure à laquelle se soumettent les réseaux sociaux pour rester dans les bonnes grâces de la dictature de l’UE.

    C’est l’ineffable commissaire Thierry Breton qui a annoncé la chose samedi, suffoquant qu’on puisse se livrer à tel attentat de lèse-majesté contre l’eurocratie dont il est le fleuron en la matière. Et de rappeler que de toute façon Twitter restera soumis aux règles de l’UE…

    Aujourd’hui c’est notre ministricule Jean-Noël Barrot qui relaie la chose, tonnant que « Twitter, s'il ne se conforme pas à nos règles, sera banni, en cas de récidive, de l'Union européenne ».

    Parce que « nous ne pouvons pas prendre le risque (…) que notre démocratie soit affectée ».

    Car si l’on interdit Twitter ce sera au nom de la démocratie, selon les principes d’inversion du roman d’Orwell, désormais mis en œuvre à plein régime.

    Oseront-ils ? Peut-être pas, car ce serait une preuve spectaculaire que l’Union européenne est l’espace où la liberté d’expression est bannie. Il est vrai que l’interdiction des médias russes est passée sans problème. Mais c’est au prix de la diabolisation de la Russie et de la… défense de la démocratie en Ukraine.

    Or cette Ukraine est le pays où précisément toute opposition est interdite et où l’organisme de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média quel qu’il soit sans procès…

    Donc si l’Ukraine est le modèle de la démocratie, on peut interdire Twitter.

    Chiche ?

    (Il suffira de passer par VPN pour contourner l’interdiction, comme on le fait pour RT ou Sputnik, contournement qui ne fera que souligner le côté totalitaire de la décision de la seule UE.)

  • La CEDH s’enfonce

    Jusqu’ici la Cour européenne des droits de l’Homme, quels que soient ses défauts, dont le premier est évidemment de ne reconnaître aucune loi naturelle, jugeait selon les lois des Etats ou les règlements légaux des institutions. Ainsi ne donnait-elle pas raison à des Polonaises qui se plaignaient de ne pas pouvoir avorter, où à des invertis militants qui se plaignaient d’avoir été licenciés par une organisation ecclésiale. Mais c’est terminé. La CEDH est désormais un soldat actif du pourrissement généralisé. Elle vient de donner raison à 21 « couples » roumains de même sexe qui se plaignaient de ne pouvoir contracter aucune union légalement reconnue et de n’avoir donc aucun moyen de protéger légalement leurs relations.

    Comme en Roumanie il n’y a pas de faux mariage ni aucune reconnaissance légale de faux couples, la CEDH n’avait aucun fondement légal pour se prononcer. Elle a néanmoins édicté, de façon totalement arbitraire, sans s’appuyer sur quelque texte ou principe juridique que ce soit, que la Roumanie avait l’obligation d’assurer une reconnaissance et une protection des relations entre personnes de même sexe, bien qu’elle dispose du « pouvoir discrétionnaire quant à la forme et aux protections accordées »…

    Excellente réaction du patriarcat de l’Eglise orthodoxe roumaine :

    Le Patriarcat roumain, à l'instar des autres Églises orthodoxes, désapprouve systématiquement la promotion de l'idée du partenariat civil, ainsi que sa législation, car il représente non seulement un chevauchement inutile avec l'institution valide du mariage, mais aussi une véritable atteinte à la pleine responsabilité des deux époux, ainsi qu'une source toxique (prouvée dans d'autres sociétés) de la désintégration de l'importance et de l'autorité moralement formatrice de la famille.

    En réalité, le partenariat civil légalise la cohabitation et, au fil du temps, déresponsabilise les deux partenaires au détriment de la mère et de l'enfant, ce qui ne sert pas l'intérêt supérieur de l'enfant. Le cadre juridique qui protège le mieux "l'éducation, l'instruction et la formation des enfants" est la famille naturelle (article 48, paragraphe 1, de la Constitution roumaine).

    D'un point de vue moral, le partenariat civil est un substitut du mariage et un élément destructeur de l'ordre spirituel et moral de la société. La légalisation des partenariats civils est devenue partout où elle a été acceptée le premier pas vers la légalisation du "mariage homosexuel", elle n'est que le moyen par lequel ce "mariage" peut être réalisé.

    Accorder un statut juridique aux "couples" de même sexe en légalisant les partenariats civils s'est avéré n'être rien d'autre qu'un mouvement sournois et politiquement opportun vers l'octroi du "droit" de se marier à des personnes qui, par la nature de leurs libres choix sexuels, sont néanmoins en dehors des logiques et des objectifs fondateurs de la famille naturelle basée sur le mariage.

    L'expérience des États qui ont légalisé le mariage homosexuel est révélatrice. Cependant, le domaine du droit de la famille étant "étroitement lié aux traditions culturelles et historiques de chaque société et à ses conceptions profondes", aucun texte européen ou international ne peut obliger les Etats à créer un statut particulier pour les couples cohabitants, qu'ils soient de sexe différent ou de même sexe.

  • Soins de santé

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    Ce titre d'Euractiv veut dire que des Ukrainiennes doivent retourner en Ukraine pour avorter parce qu’elles ne peuvent pas le faire en Pologne et que ce n’est pas facile en Hongrie, en Roumanie ou en Slovaquie.

    Mais l’article ne parle que de « soins de santé sexuelle et reproductive » ou de « soins sexuels et reproductifs », de pays qui sont « contre la liberté de la santé reproductive » ou de pays « où les droits reproductifs ne sont pas une priorité pour l’État ». Ainsi « les femmes à la recherche de soins reproductifs », « à la recherche de soins et de soutien essentiels », sont confrontées à de terribles problèmes.

    Sans compter que « les Roms et les réfugiés LGBTQ+ sont confrontés à une discrimination intersectionnelle et à des obstacles accrus ».

    Naturellement l’article est d’abord une charge contre la Pologne, qui est le pays de l’UE où il y a le plus de réfugiées ukrainiennes : « Le fait que les réfugiées ukrainiennes en Pologne soient obligées de retourner en Ukraine pour obtenir des soins en matière d’avortement ou d’accéder à des soins dans d’autres parties de l’Europe est une mise en accusation de la loi et de la pratique polonaises. »

     « La Pologne est le pays où les conditions de vie des personnes LGBTQ+ sont les pires de toute l’UE. » Même les hommes ne peuvent pas y avorter.

  • L’Eglise orthodoxe russe s’agrandit

    Le diocèse de Berdiansk (entre Marioupol et Melitopol) de l’Eglise orthodoxe ukrainienne a été reçu hier dans l’Eglise orthodoxe russe, à la demande de son clergé (76 sur 86).

    C’est le cinquième diocèse « ukrainien » à faire le pas, après les trois diocèses de Crimée en juin de l’an dernier et le diocèse de Rovenki (République de Lougansk) en octobre.

  • Borrell dans le texte

    L’Union européenne n’a pas le choix : elle doit impérativement dépenser l’argent des citoyens, tout l’argent qui pourrait aider les citoyens, pour soutenir la guerre de Zelensky. Le slogan de l’UE, c’est l’Ukraine d’abord, et même l’Ukraine seule, dit le vieux débris qui se croit ministre des Affaires étrangères de l’UE :

    "If we don't support Ukraine, Ukraine will fall in a matter of days. So, yes, I would prefer to spend this money increasing the well-being of the people, hospitals, schools, cities, etc. But we don't have a choice."

    « Si nous ne soutenons pas l'Ukraine, l'Ukraine tombera en quelques jours. Alors, oui, je préférerais dépenser cet argent pour améliorer le bien-être de la population, les hôpitaux, les écoles, les villes, etc. Mais nous n'avons pas le choix. »

  • La dictature

    Vera Jourova, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire « chargée des valeurs et de la transparence » (sic et re-sic), dit qu’elle se sent « de plus en plus mal à l’aise sur Twitter » en raison de la « propagande russe » qui s’y exprime. Et elle s’inquiète de voir Twitter manquer de personnel dédié à la censure.  Twitter ne respecte pas « ses engagements à l’égard du code de lutte contre la désinformation », dit-elle.

    C’est un écho de ce que disait l’autre jour le triste pitre Thierry Breton : « À partir de septembre Elon Musk fera ce qu'on lui demandera de faire s'il veut continuer à opérer. »

    Ne craignant pas non plus le ridicule, la Jourova a hasardé :

    « Je comparerais la situation avec la conduite sur autoroute. Si vous dépassez la vitesse autorisée, vous êtes sanctionné et vous risquez un jour d’être privé de votre permis de conduire. »

    Bref, ce sont bien des flics.

    Mais il y a quelque chose d’étonnant : les censeurs de l’UE voient partout de la « propagande russe », et ils ne voient nulle part, jamais, de propagande ukrainienne.

    Ce seul fait les disqualifie et les discrédite.

  • Ocean pas très Viking

    L’équipe des trafiquants de migrants de l’Ocean Viking, qui drague les côtes libyennes à la recherche de clandestins désireux de venir en Europe, se plaint d’avoir « reçu des menaces par armes à feu des garde-côtes libyens, qui sont soutenus par l'UE » : « Le patrouilleur 656 s'est approché dangereusement de notre navire, menaçant l'équipage et tirant des coups de feu en l'air. L'Ocean Viking a quitté les lieux car la sécurité de l'équipage de SOS MedFrance était compromise. »

    Les garde-côtes libyens gardent les côtes de la Libye. C’est leur boulot. Mais pour l’UE il est insupportable de faire peur comme ça à nos chers trafiquants de clandestins, qui « sont encore en état de choc » (dixit Mediapart) parce que les garde-côtes ont tiré en l’air… Donc l’UE va s’adresser aux autorités libyennes (lesquelles ?) pour leur « demander des explications et des clarifications sur ce qui s'est passé, pourquoi cela s'est passé et quelle suite sera donnée », a dit le porte-parole de Josep Borrell, qui n’est pas content du tout, car, si le patrouilleur des garde-côtes a été payé par l’UE, c’est un double scandale…

  • Surréaliste

    Interview de Josep Borrell à l’Hindustan Times :

    « Nous savons que le marché pétrolier doit être équilibré et si tout le monde n’achète plus de pétrole russe, nous aurons des problèmes car le marché sera très déséquilibré. »

    Sic.

    Et encore :

    « L’UE n’est pas du tout préoccupée par le fait que l’Inde achète du pétrole russe. Ce n’est donc pas un problème pour nous et c’est une bonne chose pour l’Inde si elle peut acheter du pétrole russe à un meilleur prix. »

    Il n’a pas ajouté : Comme ça l’Inde peut nous revendre le pétrole russe et nous pouvons continuer à faire croire que nous respectons nos sanctions…

    Ç’aurait été parfait…