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  • Ça devient étouffant

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    Après la crèche LGBT de la place Saint-Pierre, à Noël dernier, saluée comme telle par le lobby, voici le timbre que publie le Saint-Siège pour Pâques.

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  • 60 prêtres sodomites italiens...

    Un ancien prostitué résidant à Naples, Francesco Mangiacapra, a remis à l’archevêché de la ville un dossier de 1.200 pages qui donne les preuves (y compris par des dizaines de photos explicites) de relations homosexuelles de quelque 60 prêtres, religieux et séminaristes. Le Corriere della Serra a vu le dossier, et l’archidiocèse a reconnu le fait, en précisant qu’il n’y a aucun prêtre du diocèse mis en cause, et que l’Eglise va mener une enquête.

    Francesco Mangiacapra est l’homme qui avait déjà révélé les agissements d’un prêtre de ses clients, Don Luca Morini, dont le procès commence ces jours-ci. Don Luca Morini, curé de deux paroisses en Toscane, s’était présenté à Francesco Mangiacapra comme un juge. Lorsque le prostitué a découvert qu’en fait son client était un prêtre, il a cherché à savoir d’où venait l’argent qu’il dépensait sans compter, mangeant dans les meilleurs restaurants, ne descendant que dans les hôtels cinq étoiles, et lui faisant de somptueux cadeaux. A lui et aux autres prostitués avec lesquels il passait ses nuits, avec force cocaïne. Il réclamait sans cesse de l’argent à ses ouailles, allant jusqu’à dire à un pénitent en confession qu’il avait vu le Padre Pio dans l’hostie et que le Padre Pio lui avait donné son nom, celui de ce pénitent, et que pour quelques milliers d’euros il aurait la protection du saint.

    Lorsque le scandale fit surface, Don Luca Morini fut suspendu de ses fonctions pour « raison de santé », par son évêque, Giovanni Santucci, qui lui acheta alors une maison de 200.000 euros et lui fit un don de 4.500 € sur ses fonds propres et 1.000€ des fonds du diocèse. Parce que Don Morini menaçait de rendre publics « des faits déplaisants concernant plusieurs prêtres du diocèse ». Une enquête vise également l’évêque.

    Francesco Mangiacapra a décidé de dénoncer les prêtres invertis parce qu’il en avait assez de cette hypocrisie de prêtres qui vivent habituellement de façon contraire à ce qu’ils professent. « Mon but n’est pas de blesser les gens que je mentionne, mais de les aider à comprendre que leur double vie n’est pas bonne pour eux ni pour les gens qui comptent sur eux pour les diriger », dit-il.

  • Anka Kolesárová

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    Dans la liste des décrets de la congrégation pour les causes des saints, dont le pape autorisé la publication hier, on voit notamment la reconnaissance du martyre d’Anna Kolesárová.

    Une martyre in defensum castitatis, qui a préféré se faire tuer que de céder aux avances d’un soldat. Un exemple de pureté héroïque qui a une influence croissante sur les jeunes Slovaques depuis 1999 et qui devrait croître encore avec la béatification de celle que tout le monde appelle de son diminutif : Anka.

    En novembre 1944 Anka a 16 ans. Cela fait six ans que sa mère est morte et qu’elle est la femme de la maison, habillée de noir comme une adulte, s’occupant de son père et de son frère, et modèle de piété. Le 22, l’armée rouge arrive dans le village, Vysoká nad Uhom, à l’est de la Slovaquie. Les soldats soviétiques sont précédés de leur réputation, et tout le monde se réfugie dans les caves. Un soldat ivre entre dans la maison. Le père d’Anka demande à sa fille d’aller lui donner à manger. Celle-ci monte de la cave, donne à manger au soldat. Cela se passe bien jusqu’à ce que le soldat lui demande de coucher avec lui. Elle a le choix : elle accepte ou il la tue. Elle veut retourner dans la cave. Le soldat la suit et lui dit : « Dis au revoir à ton père ! ». Anka dit : « Papa, au revoir, Jésus, Marie, Joseph », et elle meurt fauchée par les balles soviétiques.

    Le curé, Anton Lukac, inscrit dans le registre des décès : « Hostia sanctae castitatis » : victime de la sainte chasteté. Puis il recueillera les témoignages écrits de cinq personnes sur la vie d’Anka, qui serviront pour son procès de béatification.

    En 1957 un autre prêtre, le père jésuite Michal Potocký, originaire du village, recueillera lui aussi des témoignages écrits.

    Mais sous le régime communiste il est strictement interdit d’évoquer publiquement la vie et la mort d’Anka Kolesárová.

    A partir de 1999 commenceront des pèlerinages.

    En 2003 une fondation a acheté la maison de Vysoká nad Uhom où était né le P. Potocký pour en faire la « maison Anka Kolesárová », un centre de jeunesse appelé Domček, la maisonnette. Il y a toujours un prêtre disponible, et depuis 2008 une communauté de jeunes qui organisent diverses activités.

    En 2002 a été inaugurée une statue d’Anka.

    Trois fois par an a lieu un rassemblement de jeunes, où l'on parle d'éducation à la pureté et de mariage chrétien, et toute l’année des jeunes viennent sur la tombe d’Anka faire le vœu de rester vierge jusqu’au mariage.

    On pourra remarquer que la Congrégation pour les causes des saints avait rendu son nihil obstat pour l’ouverture du procès diocésain le 3 juillet 2014. Un mois plus tôt, le 4 juin, le Parlement slovaque, par un vote des deux tiers, avait inscrit dans la Constitution la définition du mariage union entre un homme et une femme.

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  • Mercredi de la troisième semaine de carême

    Étonnante sottise des pharisiens et des scribes ! Ils reprochent au Fils de Dieu de ne pas garder les traditions et les préceptes des hommes : « Car ils ne se lavent pas les mains lorsqu’ils mangent du pain. » Ce ne sont pas les mains, c’est-à-dire les œuvres du corps qu’il faut laver, mais celles de l’âme afin qu’en elles se réalise la parole de Dieu. « Il leur répondit : Et vous, pourquoi violez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition ? » Par la vérité de sa réponse il réfute la fausseté de la calomnie. Alors que vous, vous négligez, dit-il, les préceptes du Seigneur à cause d’une tradition des hommes, comment pensez-vous que mes disciples méritent un blâme parce qu’ils font peu de cas des prescriptions des anciens pour garder les préceptes de Dieu ?

    « Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère, et aussi : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort. Mais vous, vous dites : Quiconque dit à son père ou à sa mère : ‘Les secours que tu aurais pu recevoir de moi, j’en ai fait une offrande sacrée’, celui-là n’aura pas à honorer son père ou sa mère. » Dans l’Écriture, l’honneur n’est pas tant dans les salutations et les marques de déférence que dans les aumônes et l’offrande de présents. « Honore les veuves, dit l’Apôtre, qui sont vraiment veuves. » Ici, l’honneur signifie un don. Et dans un autre passage : « Les presbytres qui exercent bien la présidence méritent un double honneur, surtout ceux qui peinent à la parole et à l’enseignement divin. » Par ce précepte nous est prescrit de ne pas museler le bœuf quand il foule le grain, et que l’ouvrier mérite son salaire.

    En considération des infirmités, du grand âge ou de l’indigence des parents, le Seigneur avait ordonné aux enfants d’honorer leurs parents même en subvenant aux besoins de leur existence. Voulant annuler cette loi de Dieu si pleine de sagesse, tout en s’efforçant de travestir leur impiété sous le nom de piété, les scribes et les pharisiens enseignèrent aux enfants pervers que s’ils voulaient vouer à Dieu, leur père véritable, ce qui devait être offert à leurs parents, l’offrande au Seigneur passait avant le don aux parents ; ou bien sans doute, par crainte d’être incriminés de sacrilège, les parents eux-mêmes refusaient les biens qu’ils voyaient consacrés à Dieu et sombraient dans la misère. Et l’offrande des enfants, sous prétexte de servir au Temple de Dieu, passait au profit des prêtres.

    Saint Jérôme (bréviaire)

  • Un endroit de Calais où il n’y a pas de migrants

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    Aujourd’hui avait lieu la première distribution de nourriture aux migrants de Calais par une association mandatée par l’Etat. Déjà à la télévision vers 13h45 je voyais qu’il n’y avait personne. Absolument personne. Je me disais que ce n’était pas encore le moment. Mais ce soir on constate qu’il y a eu… deux migrants. Et une trentaine de journalistes.

    L’essentiel est que Macron a tenu sa promesse, bien sûr…

  • Aux Pays-Bas

    Malgré le ferme avis contraire du ministre de l’Intérieur, une large majorité de députés néerlandais ont voté une résolution demandant au gouvernement de faire en sorte que soit supprimé le site de chasse aux « fausses nouvelles » « EU versus Disinformation ». Ce site officiel de l’UE a récemment dénoncé des articles de quatre publications néerlandaises qui en fait donnaient de vraies informations. Les publications ont porté plainte contre le site.

  • En Virginie-Occidentale

    Les députés de Virginie-Occidentale ont adopté hier par 75 voix contre 25 (dont 9 démocrates) un amendement constitutionnel intitulé « Pas de droit constitutionnel à l’avortement », ainsi libellé : « Rien dans cette Constitution ne garantit ou ne protège un droit à l'avortement ou ne requiert le financement de l'avortement. »

    Le texte a déjà été adopté par les sénateurs de l’Etat, le 9 février, par 25 voix contre 9.

    Voté par plus des deux tiers des élus, il n'a pas besoin de l'approbation du gouverneur, et sera soumis à référendum le 6 novembre, lors des élections de mi-mandat.

    Cette procédure va de pair avec un projet de loi qui a été déposé en même temps, qui vise à interdire le financement de l’avortement par fonds publics (Medicaid), dès que la mesure ne pourra plus être attaquée sur le plan constitutionnel. (Car en 1993 la Cour suprême de l’Etat avait annulé la loi interdisant le financement de l’avortement par Medicaid.)

    Depuis un an il n’y a plus qu’un seul avortoir en Virginie-Occidentale.

  • Mardi de la troisième semaine de carême

    La lecture biblique de cette semaine est l’histoire de Joseph, que les exégètes modernes osent appeler « le roman de Joseph », sans même voir l’incongruité de l’anachronisme.

    Les répons des matines sont donc tirés des derniers chapitres de la Genèse, sauf deux. L’un (Lamentabatur Jacob) dont le beau texte est inspiré du récit mais ne s’y trouve pas, l’autre qui cite deux psaumes.

    Le verset du répons cite le psaume 104, qui a la particularité d’être le seul texte de la Bible hébraïque en dehors de la Genèse à parler de Joseph. Comme si la signification de l’histoire de Joseph était tellement messianique qu’on ne pouvait rien en dire avant le Messie…

    Le psaume 104 résume donc l’histoire de Joseph en huit versets : Joseph vendu puis emprisonné puis devenant le maître de l’Egypte et y faisant entrer son père et ses frères. Le répons a gardé le seul verset de l’emprisonnement.

    Le texte du répons proprement dit (℟.) est une curieuse inversion et accommodation du psaume 80.

    Le psaume dit que Dieu a fait un commandement pour Joseph de célébrer la néoménie, quand il sortait de la terre d’Egypte, et que Joseph entendit alors une langue qu’il ne connaissait pas, et Dieu a déchargé ses épaules des fardeaux et ses mains qui portèrent la corbeille.

    Il est clair qu’ici Joseph désigne le peuple d’Israël, comme cela n’est pas rare dans l’Ecriture, plus souvent avec l’expression « maison de Joseph » (qui désigne alors le royaume du nord par opposition au royaume de Juda). Israël sortant d’Egypte a été déchargé des fardeaux et des corbeilles dans lesquelles on transportait la terre pour faire les briques. Le texte est ici inversé : Joseph entre en Egypte, il a entendu une langue qu’il ne connaissait pas, et ses mains (les mains du peuple hébreu qui se développera) ont été mises en servitude. Puis le répons ajoute une phrase qui fait plutôt penser au psaume 104 : « Et il parlait avec sagesse devant les princes » - et qui revient précisément après la citation du psaume 104.

    ℟. Joseph dum intráret in terram Ægýpti, linguam quam non nóverat, audívit : manus ejus in labóribus serviérunt : * Et lingua ejus inter príncipes loquebátur sapiéntiam.

    . Humiliavérunt in compédibus pedes ejus : ferrum petránsiit ánimam ejus, donec veníret verbum ejus.

    ℟. Et lingua ejus inter príncipes loquebátur sapiéntiam.

    Joseph, quand il entra dans la terre d’Egypte, entendit une langue qu’il ne connaissait pas ; ses mains furent asservies au travail : Et il parlait avec sagesse devant les princes. On humilia ses pieds dans des entraves, un fer transperça son âme, jusqu’à ce que s’accomplît sa parole. Et il parlait avec sagesse devant les princes.

  • En Inde

    Dans le village de Tangaguda, district de Malkangiri, en Orissa, vivent, aux côtés d 35.000 familles hindoues, trois familles chrétiennes.

    Le 27 février, une fillette de deux ans, fille d’une famille chrétienne, est morte, et sa famille préparait les obsèques et l’enterrement sur un terrain de sa propriété. D’autres habitants du centre habité ont cependant bloqué les funérailles et cherché à imposer, au travers de menaces, le fait que la fillette soit enterrée hors du village, par pure idéologie antichrétienne.
    Le père de la fillette, Sukra, était fermement convaincu qu’en tant que père, il avait le droit d’ensevelir la fillette dans sa propriété mais il a dû verser une absurde « pénalité » de 5.000 roupies indiennes (soit environ 62€) pour pouvoir le faire.

    Au cours de la nuit, cependant, un groupe de 30 extrémistes hindous est entré sur sa propriété dans le but d’incendier sa maison. Son épouse est parvenue à s’enfuir alors que Sukra et son autre fille de 12 ans, Savitha, ont été brutalement frappés et abandonnés sans connaissance. Des voisins chrétiens, venus à leur secours, ont été arrêtés par la foule qui les a malmenés, les laissant à terre, inconscients. La maison de Sukra Markhami a été totalement incendiée et rasée.

    Six blessés sont à l’hôpital.

    (Fides)

  • "Vérité hébraïque"

    Le Vatican a publié le texte des additions au missel et à la « liturgie des heures » concernant la nouvelle fête de Marie Mère de l’Eglise fixée au lundi après la Pentecôte qui n’est plus le lundi de Pentecôte dans la néo-liturgie.

    Et on tombe tout de suite sur une énormité : la première des deux premières lectures au choix est le « protévangile » de la Genèse, quand Dieu annonce à la femme qu’elle écrasera la tête du serpent. Or il faut lire le texte dans une version qui ne dit pas cela…

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    « Le verset 15b doit être interprété selon la vérité hébraïque, comme dans la Néo-Vulgate ».

    Ça commence donc par une insulte à saint Jérôme. Il disait avoir traduit la Bible « selon la vérité hébraïque » (c’est son expression), mais il avait tort, c’est la Néo-Vulgate qui a traduit selon la véritable vérité hébraïque…

    Résultat : ce qui dans la Vulgate désigne l’Immaculée désigne désormais sa descendance, donc, peut-on éventuellement penser, le Christ. Pour une fête de la Sainte Vierge, on renie le texte de la Genèse qui désignait la Sainte Vierge…

    Ce qu’on appelle aujourd’hui la vérité hébraïque est le texte publié par les rabbins au Xe siècle (après Jésus-Christ).

    Dans ce texte il y a le pronom masculin : Dieu dit au serpent : « Il t’écrasera la tête ». Qui ça, il ? La descendance de la femme, qui en hébreu est un mot masculin.

    Puisqu’en latin c’est un mot neutre, la Néo-Vulgate a mis le pronom neutre.

    Saint Jérôme avait mis le pronom féminin : ipsa conteret caput tuum : « c'est elle, elle-même, qui t’écrasera la tête. »

    Ce n’est pas la « vérité hébraïque » ? Voilà qui l’aurait fait hurler. Car il avait manifestement le pronom féminin dans le texte dont il disposait. Il faut savoir qu’entre le pronom masculin (hi) et le pronom féminin (hou) la seule différence est la longueur de la hampe d’une lettre (ו et י).

    Or le prénom féminin n’est pas une invention de chrétien, il est nécessaire au parallélisme du texte : « elle t’écrasera la tête, et tu la guetteras au talon » (selon la traduction par saint Jérôme du verbe hébreu qui est le même dans les deux parties de la phrase et qui a les deux sens).

    Inimicitias ponam inter te et mulierem,
    et semen tuum et semen illius :
    ipsa conteret caput tuum,
    et tu insidiaberis calcaneo ejus.

    Je mets une inimitié entre toi et la femme
    entre ta descendance et sa descendance
    elle t'écrasera la tête
    et tu la guetteras son talon.

    Le second distique, avec le "tu", renvoie au "toi" du début. Donc le pronom qui commence le distique renvoie à la "femme" du début.

    La femme t’écrasera la tête, et toi le serpent tu chercheras à la mordre au talon. ("Entre ta descendance et sa descendance" indique que cela se fera beaucoup plus tard.)

    Tel est le sens du texte. « La femme », c’est la Femme par excellence, celle que Jésus appelle ainsi, sa Mère. Celle qui dans son Immaculée Conception donne la signification ultime de sa Virginité : elle a vaincu le diable.

    Et l’on fait une fête de la Sainte Vierge… pour nier la signification mariale de ce texte…