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  • Mercredi de la Passion

    L’Église nous met devant les yeux l’image liturgique du Bon Pasteur et nous dit, de lui, trois choses : « Mes brebis entendent ma voix... je leur donne la vie éternelle et personne ne les arrachera de mes mains. » Tel est le contenu de la messe d’aujourd’hui.

    a) Les jeunes brebis (les catéchumènes) ont reçu, voilà quinze jours, les commandements ; depuis, elles suivent le Bon Pasteur. Elles doivent, aujourd’hui, subir un examen sur les commandements de Dieu. C’est et ce sera toujours la condition préalable pour appartenir au troupeau du Christ ; c’est vrai aussi pour nous, les fidèles. Nous savons que, pour les chrétiens, les commandements ne sont pas un joug pénible ; ils sont le bâton de berger qui nous guide et nous écarte des mauvais chemins. Il nous est plus facile de « suivre » quand nous savons que le Bon Pasteur marche devant nous dans tous les sentiers rudes et escarpés et que nous n’avons qu’à mettre nos pieds dans l’empreinte de ses pas. Il a toujours fait la volonté de celui qui l’a envoyé et c’est pourquoi il est facile de le suivre. Et quel est le contenu principal de tous ses commandements ? C’est l’amour — l’amour de Dieu et du prochain. « Je t’aimerai, toi qui est ma force. » Faisons aujourd’hui un scrutin (un examen de conscience) au sujet de son « commandement. »

    b) Le Bon Pasteur ne se contente pas d’exiger ; lui aussi donne quelque chose : « la vie éternelle ». C’est là le grand don pascal. Le Christ est venu sur la terre, il est mort, il est ressuscité pour nous acquérir la vie éternelle. C’est aussi la vie éternelle que les catéchumènes attendent, que les fidèles renouvellent et développent ; dans le Baptême, on reçoit cette vie éternelle ; dans l’Eucharistie, on la nourrit et on la perfectionne. Les catéchumènes et les fidèles entendent donc le message du Christ dans l’Évangile : « Je leur donne la vie éternelle.

    c) Une troisième chose : Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis. Aujourd’hui encore, les Juifs hostiles l’entourent et lèvent la main pour le lapider ; mais lui, il déclare sa divinité. Sa Passion et sa Croix étaient le prix avec lequel il devait acquérir pour nous la vie éternelle : « personne ne peut les arracher de mes mains ».

    — Ces trois pensées se réalisent dans chaque messe ; dans le Saint Sacrifice, le Bon Pasteur rend actuel le don de lui-même pour ses brebis ; dans l’avant-messe, « ses brebis écoutent sa voix » ; dans la communion, « il leur donne la vie éternelle ».

    Dom Pius Parsch

  • En Pologne

    La proposition de loi issue de l’initiative citoyenne Stop à l’avortement (830.000 signatures) visant à interdire l’avortement de fœtus victimes d’une anomalie génétique a été approuvé hier par la commission des droits de l’homme de la Diète par 16 voix contre 9. Le texte, qui avait reçu le feu vert des députés le 10 janvier, doit encore passer devant une autre commission avant d’arriver en séance plénière.

    Le 14 mars, dans le communiqué final de leur réunion plénière, les évêques avaient appelé à « reprendre d’urgence les travaux législatifs sur le projet “Stop à l’avortement” ».

    Le président Andrzej Duda a déjà dit qu’il est prêt à signer cette loi qui permettra d’« abolir le droit de tuer les enfants trisomiques ».

    C’est en effet de quoi il s’agit. Presque tous les avortements pour anomalie génétique concernent des trisomiques, et ces avortements représentent 96% du millier d’avortements légaux annuels. En bref, si le texte passe, il n’y aura plus d’avortements en Pologne en dehors de quelques cas très particuliers.

  • La fin du bébé médicament

    Selon La Croix, les hôpitaux Necker et Béclère étaient les seuls en France à fabriquer des bébés médicaments, et ils ont arrêté de le faire depuis 2014…

    La technique consistait à produire des embryons par PMA et à sélectionner par diagnostic préimplantatoire celui qui est exempt de la maladie dont souffre un frère ou une sœur, et de l‘implanter dans l’utérus de la mère afin de pouvoir ensuite injecter à l’enfant malade du sang de cordon du fœtus, comme greffe de cellules souches. Cela avait été salué comme une grande avancée de la médecine, et personne ne s’inquiétait de ce que deviendraient des enfants qui apprendraient qu’ils ont été conçus en laboratoire dans l’unique but de soigner un frère ou une sœur.

    Quelque 25 couples y ont eu recours, mais seulement 4 greffes ont été réalisées.

    Les deux hôpitaux ont renoncé à cette pratique « après le décès d’un enfant malade pour lequel aucun des embryons conçus par DPI ne s’était révélé compatible ».

    Et c’est pourquoi on n’avait plus entendu parler de ce spectaculaire progrès…

  • Au Mississippi

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    Le gouverneur du Mississippi, Phil Bryant, a signé hier la loi qui interdit l’avortement après 15 semaines de gestation, avec pour seules exceptions le cas d’un fœtus ayant des problèmes de santé « incompatibles avec la vie » à la naissance, ou si l’une des « fonctions corporelles majeures » de la femme est menacée. Ce qui fait de cet Etat celui qui a la législation la plus restrictive des Etats-Unis.

    Le texte avait été approuvé par 76 députés contre 34 et 35 sénateurs contre 14.

    En signant le texte, le gouverneur a dit : « Nous allons probablement être attaqués en justice dans une demi-heure environ. »

    De fait, dans l’heure qui a suivi, l’unique avortoir de l’Etat a annoncé qu’il lançait une procédure judiciaire pour faire annuler cette loi qui contrevient aux jugements fédéraux conformes à la jurisprudence de la Cour suprême (qui est qu’on ne peut pas restreindre l’avortement en dessous du seuil de viabilité du fœtus, à savoir 20 semaines environ).

  • Mardi de la Passion

    Désormais les graduels se rapportent tous au divin Patient de Jérusalem, lequel, contre le jugement des impies qui le condamnent à mort, en appelle au Père, afin qu’au jour de Pâques il lui rende la vie. Le graduel de ce jour provient du psaume 42. La lumière et la vérité que l’Opprimé invoque ici, proclament la mission spéciale du Paraclet, qui est, selon l’évangile, celle de convaincre le monde d’injustice et de malignité. Le Paraclet vint en effet, et par l’effusion de ses charismes sur les disciples du Crucifié, alors qu’il laissait au contraire dans l’abandon les Juifs obstinés, il démontra d’une façon authentique que la mission du Seigneur était vraiment divine. (…)

    Dans le verset ad offerendum, pris au psaume 9, est exprimée toute l’inébranlable espérance que Jésus nourrit en son Cœur, même au moment redoutable où la justice paternelle l’abandonne à la haine de ses ennemis : « Qu’ils se confient en Toi, dit-il, tous ceux qui connaissent ton nom, expression d’un ineffable amour. Tu n’abandonnes que celui qui t’abandonne, ou plutôt, tu n’abandonnes personne ; en effet, si le pécheur fuit loin de Toi, tu le poursuis pour l’exciter à la pénitence. Comment donc pourrais-tu manquer à celui qui te cherche ? » Le divin Crucifié sait en outre qu’il ressuscitera glorieux ; et en effet, il entonne déjà sur la Croix le chant pascal : « Chantez des hymnes au Seigneur, s’écrie-t-il, Lui qui, de Sion où Il habite n’a pas oublié le cri du pauvre. » De quel pauvre ? Du Christ, dont saint Paul écrit : Propter nos egenus factus est cum esset dives, ut nos illius inopia divites essemus. Et de quel cri parle ici le psalmiste ? De celui que nous rapportent les évangélistes : « Eloi, Eloi, lamma sabactani, mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? » (…)

    Dans le verset pour la communion (Ps. 24) on entend à nouveau la voix du Christ accablé sous le poids de nos péchés et tout angoissé par la fureur de ses ennemis ; Il prie instamment son Père de le soustraire à la puissance de la mort, non pour Lui-même qui, source de vie, ne pouvait être retenu dans ses liens, mais pour nous qui avions un besoin absolu de la résurrection du Christ, afin que celle-ci fût pour toute l’humanité le principe et la cause exemplaire de notre propre résurrection. (…)

    Pour nous décrire les sentiments du Christ à l’approche de sa Passion, l’Église se sert du Psautier. Celui-ci est, en effet, le livre de la prière par excellence. Les saints Évangiles nous décrivent plus volontiers la vie et la doctrine de Jésus, tandis que le psautier nous initie à la connaissance de la psychologie de Jésus, nous révèle ses préférences, les sentiments de son Cœur, ses luttes, ses angoisses, les accents de suprême amour avec lesquels Il invoquait le Père. Durant toute sa vie, Jésus se plut à prier avec les paroles du psautier, sur la croix ce fut encore le psaume 21 qui réconforta son agonie. Nous pourrions même comparer le livre des psaumes à une sorte de livre sacerdotal, où le Pontife éternel récita ses prières tandis que, durant le cours de sa vie mortelle, Il immolait au Père son propre holocauste. C’est pour cela que les ascètes de l’antiquité chrétienne étudiaient assidûment le psautier et le récitaient en entier chaque jour. Maintenant encore, les nobles, chez les Coptes et les Abyssins, l’ont toujours entre les mains, à la maison, en voyage et dans leurs arrêts au désert ; cette tradition se rattache à celle des Juifs qui n’eurent, durant de longs siècles, d’autre livre de prière que le recueil des chants de David.

    La piété privée de nos contemporains gagnerait beaucoup si, s’inspirant de l’exemple de la commune Mère, la sainte Église, qui prescrit la récitation hebdomadaire du psautier aux ministres sacrés, elle puisait un peu plus ses inspirations dans ce livre de prière dont l’auteur est le Saint-Esprit et que notre Sauveur Jésus Lui-même voulut recommander par son exemple.

    Bienheureux cardinal Schuster (1929)

  • Padre Pio

    Couv-HS3031.jpegLe nouveau hors série de L’Homme nouveau est consacré au Padre Pio, pour le 50e anniversaire de sa bienheureuse mort. C’est un superbe album, dans une belle mise en pages, avec une iconographie somptueuse. Il y a certes des redites dans les textes, mais cela est dû au fait que plusieurs articles thématiques, fatalement, se recoupent. Les amateurs d’art regretteront qu’il manque des légendes indiquant ce qu’est tel ou tel tableau. Il aurait été bon surtout qu’il y ait la mention du Père Rupnik sur l’une ou l’autre des mosaïques reproduites, parce que la crypte de l’église de San Giovanni Rotundo et le couloir qui y conduit sont une gigantesque cascade de mosaïques du P. Rupnik, et parce qu’on a là un rare exemple de véritable art sacré contemporain (nonobstant le fait que le P Rupnik soit par ailleurs l’un des 11 appelés à la rescousse pour célébrer la théologie de François – c’est une autre question…)

    J’ai lu ce hors série avec d’autant plus d’intérêt que je ne connaissais à peu près rien de Padre Pio, hormis qu’il était stigmatisé et qu’il avait été lourdement persécuté par la hiérarchie ecclésiastique. Mais il ne figurait pas parmi mes priorités. Ce qui m’apparaît maintenant est qu’il a clôturé un temps qui avait commencé avec saint François d’Assise. Le temps du dolorisme dans l’Eglise latine, ouvert et fermé par les deux seuls hommes stigmatisés reconnus par l’Eglise, le second étant un disciple du premier.

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  • Encore Horst Seehofer

    Le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer a encore déclenché une polémique, dimanche, deux jours après la précédente, cinq jours après sa nomination…

    Il a déclaré dans une interview à l’édition du dimanche de Die Welt que les contrôles aux frontières de l’Allemagne doivent se poursuivre et même être renforcés, tant que l’UE ne sera pas en mesure de contrôler efficacement ses frontières extérieures. « Et je ne vois pas qu’elle y réussisse dans un avenir prévisible. »

    D’autre part il demande que soient nommés davantage de juges administratifs pour accélérer les expulsions des demandeurs d’asile déboutés. Et il veut identifier « tous les obstacles à l’expulsion ».

    Enfin, concernant les pays de l’est qui refusent d’accueillir des « réfugiés », il accuse la Commission européenne d’avoir une attitude contre-productive en leur « faisant la leçon ».

    Si le mépris affiché de Seehofer pour les règles de l’espace Schengen fait grincer ici ou là, c’est surtout sa mise en cause de la Commission européenne qui a fait réagir, car c’est un crime de lèse-majesté. On ne veut même pas entendre qu’il a ajouté : « Si nous continuons à négocier patiemment, nous gagnerons une bonne partie des pays pour la répartition des réfugiés. » Mais, s’apercevant sans doute qu’il s’avançait de façon quelque peu inconsidérée, il a poursuivi : « « Une autre partie des pays participera d’autres façons, par exemple par l’envoi d’agents aux frontières ou d’argent pour la sécurité des frontières communes »…

  • Corée

    Jeudi dernier le ministre des Affaires étrangères de Corée du Nord, Ri Yong-ho, s’est rendu en Suède où il a eu un entretien avec son homologue Margot Wallström. La chose n’est pas passée inaperçue et a fait naître aussitôt des spéculations sur la perspective que la Suède allait organiser la fameuse rencontre prévue entre Donald Trump et Kim Jong-un. D’autant que le Premier ministre suédois déclarait ensuite à une agence de presse : « Si les principaux acteurs veulent que la Suède joue un rôle, nous sommes prêts à le faire. »

    Aujourd’hui, un haut responsable de la diplomatie de Corée du Nord, Choe Kang-il, « vice-directeur général pour les Affaires nord-américaines », est à Helsinki, en Finlande. Il assiste à une réunion organisée à… l’ambassade du Japon avec d’anciens diplomates américains et sud-coréens.

    Pendant ce temps-là, nous dit-on, le président de Corée du sud Moon Jae-in se prépare à coordonner une stratégie avec l’empereur communiste chinois Xi Jinping et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, qui a déjà dit qu’il était prêt à rencontrer Kim Jong-un.

  • Résumé

    Pour ceux qui n’auraient pas tout suivi, voici le résumé de l’histoire de la lettre de Benoît XVI, parce que c’est un scandale majeur du pontificat de François, et parce qu’il montre que ces gens-là sont capables de tout.

    Le 12 janvier, Mgr Viganò, chef de la com du pape, écrit à Benoît XVI pour lui demander « une page théologique courte et dense » sur 11 petits volumes censés montrer à quel point François est un grand théologien.

    Le 7 février, Benoît XVI répond par une lettre dont l’enveloppe porte l’indication : « Personnelle - Réservée ».

    Le 12 mars, veille du 5e anniversaire du pontificat de François, Mgr Viganò fait une présentation à la presse des 11 volumes sur le grand théologien François, et lit la lettre de Benoît XVI par laquelle le pape émérite, souligne le Vatican, fait l’éloge de son successeur et souligne la continuité entre les deux pontificats. Comme si Benoît XVI avait écrit sa lettre pour l’anniversaire. La presse mondiale titrera le lendemain sur l’appui de Benoît XVI à François pour le 5e anniversaire.

    Mgr Viganò communique une photo de la lettre, soigneusement mise en scène, où les deux dernières lignes de la première page sont floutées, et où tout le texte de la deuxième page, hormis la signature, est caché par la pile des 11 volumes.

    Face aux protestations, le Vatican publie le 13 mars le texte « intégral » de la lettre. Donc avec le paragraphe qui commence par les deux lignes floutées. Où Benoît XVI dit qu’il n’écrit que sur les livres qu’il a lus et qu’il a autre chose à faire que de lire ceux-là.

    Et le texte se termine ainsi : « Je suis sûr que vous comprendrez et je vous salue cordialement. »

    Mais le matin du 17 mars Sandro Magister fait remarquer que la position de la signature sur la seconde page laisse entendre que le texte au-dessus est bien plus long que ce qui a été communiqué, et que selon ses sources ce paragraphe serait une vive critique de certains auteurs des 11 volumes. Six heures plus tard le Vatican, sur demande de Benoît XVI selon Jean-Marie Guénois, publie enfin la vraie lettre intégrale.

    On s’aperçoit alors que le sens général de la lettre est l’inverse de ce que Mgr Viganò a fait croire, que Benoît XVI s’indigne qu’on lui demande de faire l’éloge d’un texte écrit par un théologien qui a violemment attaqué le magistère, et l’on s’aperçoit aussi que dans la dernière phrase on avait enlevé le mot « refus » : « Je suis sûr que vous comprendrez mon refus. »

    Non possumus.

    N.B. Et l'on n'a toujours pas la lettre de Mgr Viganò qui permettrait de savoir si certaines expressions du début de la réponse de Benoît XVI n'en sont pas des citations.

  • Saint Joseph

    Du Christ tu fus le serviteur bienheureux, du Christ notre Dieu qui a pris chair, du Christ tu fus le père adoptif ; grâce au crédit que tu possèdes auprès de lui demande-lui la paix, la délivrance de tout mal pour ceux qui te célèbrent.
    Tu fus, Joseph, obéissant aux divins oracles et serviteur des œuvres étonnantes de Dieu ; comme époux de la Vierge Marie en toutes choses juste et vrai, tu reposes dans les demeures des Saints.
    Tu méritas de voir le Christ enfant, semblable à nous par sa forme, et tu fus son père au moins de nom ; grande est ta gloire en vérité, tu es considéré plus que tous ; c'est pourquoi nous te célébrons.

    Avant les siècles, le Fils a resplendi ineffablement du Père et dans ces derniers temps, ô merveille, il a pris chair d'une Vierge, et tu devins, Joseph, son père de nom, le spectateur illustre et bienheureux du mystère terrifiant.
    Celui que les Anges tremblent de fixer dans le ciel comme Dieu que nul ne peut cerner, voici que la Vierge l'a enfanté et toi, Joseph, tu le tiens dans tes mains, sanctifié par son redoutable contact ; c'est pourquoi nous t'honorons.
    Le profond mystère non connu des âges de jadis, Joseph, te fut confié à cause de la pureté de ton cœur ; c'est ainsi que nous tous, nous avons été sauvés, nous qui glorifions dans la foi ta mémoire divine et porteuse de clarté.

    L'esprit soumis aux préceptes divins, bienheureux Joseph, en toute pureté tu pris comme épouse entre toutes les femmes la seule pure, immaculée, lui conservant sa parfaite virginité pour lui permettre d'accueillir le Créateur.
    A Gabriel seulement dans le ciel, à toi seul, très-digne de nos chants, avec la seule Inépousée fut confié, bienheureux Joseph, le seul mystère redoutable à l'excès, celui qui mit en fuite et renversa l'unique auteur de la corruption, le prince des ténèbres.
    Etant pour le Créateur, bienheureux Joseph, un temple vivant et lumineux, par le soin des œuvres de Dieu tu méritas de recevoir au sortir du Temple saint la demeure sanctifiée, la seule entre les femmes bénie.
    Dissipant avec clarté tous les doutes de ton esprit, l'Invisible s'approcha de toi, te disant : Joseph, ne crains pas d'accueillir la pure Vierge Marie, car elle porte dans son sein celui qui porte l'univers dans sa divine puissance.

    Matines byzantines du dimanche après Noël, extraits du canon, odes 1 à 4.