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Le blog d'Yves Daoudal

  • A Valaam

    D'autres images de Poutine et Loukachenko hier au monastère de Valaam. A 1'08, une pancarte "Plantation Poutine Vladimir Vladimirovitch".

  • Précaution

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    Le bar-restaurant parisien Rouge Bis, juste en face du Moulin Rouge (d’où son nom), a mis cette annonce sur les tables à l’intention des visiteurs étrangers : « Chers hôtes, pendant les Jeux olympique il est interdit de discuter de politique et de crier des slogans politiques. Les contrevenants seront expulsés du bar. Les Jeux olympiques sont au-delà de la politique ! »

    L’avertissement est en anglais, et en dessous en… ukrainien.

  • Ceux qui peuvent crever

    Le « gouvernement ukrainien » a pris de nouvelles sanctions antirusses, dont la fermeture du pipeline de la firme russe Lukoil. Or ce pipeline approvisionne la Hongrie et la Slovaquie. Naturellement les Ukrainiens punissent ainsi les gouvernements qui ne sont pas ukrainomaniaques.

    La Hongrie et la Slovaquie ont porté l’affaire devant la Commission européenne, car le pétrole de Lukoil est vital pour les deux pays et la mesure ukrainienne est illégale.

    Résumé de la réponse du commissaire Dombrovskis : allez vous faire foutre. En termes polis : il nous faut du temps pour réunir les éléments permettant d’évaluer la situation légale…

    Car tous les Etats membres ne méritent pas que Bruxelles prenne leur défense…

  • Etat de droit

    Il faut oser, mais c’est à cela qu’on les reconnaît : la Commission européenne pourrie jusqu’à l’os continue de publier un rapport annuel sur « l’état de droit » dans les pays de l’UE.

    Naturellement il s’agit uniquement de dénoncer les méchants qui ne sont pas dans la ligne. C’est donc sans surprise : les méchants en chef sont les Hongrois. Non seulement ils n’ont fait aucun progrès, mais il a fallu ajouter une huitième « recommandation ». Un « record absolu », constate le commissaire politique Reynders, qui déclare : « Nous essayons d’être juste dans la manière dont nous analysons la situation. » Ils essayent, mais ils n’y arrivent pas, tellement les Hongrois sont odieux.

    Après la Hongrie vient bien sûr la Slovaquie, « dirigée par le Premier ministre eurosceptique Robert Fico ». Il n’est pas aussi affreux qu’Orban, qui s’est permis d’aller voir Poutine et Xi dans une « mission de paix autoproclamée » sévèrement dénoncée par Bruxelles, mais tout de même les résultats de la Slovaquie sont « médiocres ».

    Mais il y a du nouveau : l’Italie fait son entrée dans le classement des pays qui ne respectent pas l’état de droit. Ben oui : Meloni a osé voter contre Ursule qui aurait voulu sons soutien, et elle a osé le dire. Ça ne pardonne pas ; le rapport dit qu’elle persécute les journalistes.

    En revanche la Pologne ne fait plus partie des cibles de Bruxelles. Parce que le Premier ministre est un ancien président du Conseil européen, 100% dans la ligne européiste, et qu’il a fait une purge sévère dans les médias d’Etat afin d’y mettre des gens à sa botte (il persécute les mauvais journalistes, pas les bons journalistes comme en Italie, il ne faut pas confondre). Donc la Pologne, qui avait la plus lourde liste d’atteintes à l’état de droit, est subitement devenue blanche comme neige. C’est l’effet Tusk. C’est magique.

  • Le boss et son neuneu

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  • Les JO des freaks

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  • L’Eglise queer

    « Il faut comprendre ce que signifie, à mon avis, le mot « queer ». Une personne qui s'appelait Michela et dont le nom de famille était Murgia me l'a expliqué. Elle m'a parlé des enfants qu'elle avait, avec lesquels elle n'avait aucun lien du sang. Elle a épousé un homme parce qu'elle l'aimait et pour pouvoir continuer à avoir ce lien avec ces enfants. Je pense que nous devrions tous apprendre cela, qu'un lien peut exister sans qu'il y ait nécessairement une implication juridique. L'important, c'est de s'aimer. »

    Le propos est du cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne, président de la Conférence épiscopale italienne.

    Michela Murgia s’est mariée en 2010 à un informaticien dont elle s’est séparée quatre ans plus tard : « Je n'ai jamais cru au couple, j'ai toujours considéré qu'il s'agissait d'une relation insuffisante. J'ai quitté un homme après qu'il m'a dit qu'il rêvait de vieillir avec moi en Suisse dans une villa au bord du lac. Une perspective affreuse. »

    Elle vit avec quatre enfants, qui ne sont pas les siens. L’un d’eux est en « enfant partagé », à savoir entre deux mères dont ni l’une ni l’autre ne l’est. « Comment se fait-il que nous soyons devenues mères ensemble ? Raphaël l'a fait à l'âge de neuf ans, en me prenant la main le soir même où je l'ai vu pour la première fois et en me disant : « Je ne veux pas que tu t'en ailles un jour (...). Au cours des douze années suivantes, j'ai divorcé, elle s'est mariée, nous avons vécu beaucoup de choses ensemble, mais une chose n'a jamais changé : nous sommes restées les mères de Raphaël. »

    « Dans la famille queer où je vis, il n'y a personne qui ait entendu, au fil des ans, les termes de mari/épouse. Dans cette famille, tout change, les rôles tournent. Dans la famille traditionnelle, ce n'est pas le cas, car c'est le sang qui les détermine. Un père est toujours un père. Et parfois, c'est une condamnation à vie. Tant pour le père que pour les enfants. »

    Puis Michela, qui allait mourir d’un cancer, s’est mariée avec un jeune acteur et metteur en scène pour des questions légales (concernant les enfants). « Nous l’avons fait à contrecœur : si nous avions eu un autre moyen de garantir les droits de l’autre, nous n’aurions jamais eu recours à un outil aussi patriarcal et limité. (…) Dans quelques jours dans le jardin de la maison toujours en mouvement nous donnerons vie à notre idée d’une fête de famille queer. Nos promesses ne seront pas ce que nous avons été forcés de faire l’autre jour. »

    Tel est le modèle queer qu’apprécie le cardinal Zuppi. Un modèle familial parmi d’autres. Car « l'important, c'est de s'aimer ». C’est pourquoi dans son diocèse a été célébrée dès juin 2022 une bénédiction de couple de même sexe, par le directeur de l'Office pastoral de la famille du diocèse, le P. Gabriele Davalli, dans l’église de Budrio, près de Bologne.

  • Sainte Anne

    *

    D'or Mamm Zantez Anna

    Intron Santez Anna

    O Mater patriæ, et la bannière de 1954

    Fœcunda radix Isaï

    Sic fingit tabernaculum Deo

    O Anna, bonorum radix omnium, et O Anna Mamm Mari

    Stichères des vêpres byzantines

    Sainte Anne byzantine en Sicile

    Dom Guéranger, sainte Anne et Vannes : Lucis beatæ gaudiis

  • La cathédrale de Tver

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    Le 21 juillet dernier, le patriarche Cyrille a procédé à la consécration de la cathédrale de la Transfiguration de Tver, reconstruite à l’identique.

    La cathédrale avait été dynamitée en avril 1935, et à sa place avait été aménagé un jardin public avec des statues de Lénine et Staline.

    En 1992 on effectua des fouilles qui permirent de retrouver les fondations et on réunit les documents permettant de reconstruire le bâtiment selon les plans originaux. Les travaux ont commencé en 2015.

    L'installation de l'iconostase, en novembre dernier :

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  • Généreux

    Le ministère ukrainien des Infrastructures fait savoir que la formation de conducteur de bus est désormais gratuite pour les femmes.

    La pénurie de conducteurs de bus est d’environ 30%, en raison de la mobilisation. Cela équivaut à environ 6.000 emplois.

    Ainsi, le pouvoir ukrainien kidnappe les chauffeurs de bus et les envoie au casse-pipe, puis il propose aux veuves d’apprendre gratuitement le métier de leurs défunts maris.

    Une belle générosité.

    *

    Mais l’agence Fitch, quant à elle, n’est pas du tout généreuse avec le pauvre gouvernement ukrainien. Elle considère que l’accord de restructuration de la dette du 22 juillet « marque le début d'un processus s'apparentant à un défaut ». En conséquence, et compte tenu de nombreux autres facteurs négatifs, l’agence fait passer la note de l’Ukraine de CC à C. Le dernier niveau avant le défaut de paiement.

    Heureusement que l’Occident ne compte plus les milliards qu’il déverse sur Kiev. Mais il va falloir faire plus…