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médias

  • L’UE aussi, bien sûr

    Revoilà l’Egyptienne de Borrell, qui ne se rappelle pas sans doute que l’UE a interdit RT et Sputnik :

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    Réaction de Maria Zakharova, porte-parole du minstère russe des Affaires étrangères :

    Madame Massrali, nous sommes très heureux que vous ayez attiré l'attention sur l'état des médias et les droits des journalistes dans le monde. Il est vrai que le Niger ne fait pas partie de l'UE. Mais apparemment, vous avez une interprétation extensive de vos pouvoirs. Voyons ce qu'il en est dans votre domaine de compétence directe.

    Le ministère russe des Affaires étrangères tient des statistiques sur ces violations depuis plusieurs années. Il est dommage que vous ne le sachiez pas.

    Donc :

    - Sur décision du Conseil de l'UE, les chaînes de télévision russes Channel One, Russia 1, NTV et REN TV, ainsi que tout contenu des chaînes RT et Sputnik, et la licence de Tsargrad ont été suspendus.

    - Des sanctions personnelles ont été prises à l'encontre de journalistes et de directeurs de médias russes : Oleg Dobrodeyev, Pavel Gusev, Alexei Pimanov, Dmitry Kiselev, Margarita Simonyan, Boris Korchevnikov, Marina Kim, Kirill Vyshinsky, Kirill Kleimyonov, Marina Akhmedova et bien d'autres encore.

    Maintenant à propos des pays de l'UE :

    - L'Autriche inflige des amendes pour la rediffusion de documents de RT et de Sputnik.

    - En Bulgarie, les émissions de RT et de Sputnik sont restreintes.

    - En Allemagne, la Commission d'autorisation et de surveillance (ZAK) a interdit la diffusion de RT DE en RFA.

    - En Italie, les comptes de VGTRK ont été bloqués.

    - En Lettonie, Russia RTR, Russia 24, TV Centre, THT, CTC, RTVI, Peretz !, RBC, Moya Planeta, Domashny, NTV et 18 autres chaînes de Gazprom-Media Holding ont été interdites de rediffusion, l'accès à lenta.ru, ria.ru, vz.ru a été bloqué, et le rédacteur en chef de Sputnik Lituanie, Marat Kasem, a été placé en état d'arrestation.

    - Toutes les chaînes russes ont été interdites en Lituanie et tous les sites web permettant de les regarder en ligne ont été bloqués.

    - Au Luxembourg, la diffusion de RT et de Sputnik a été interrompue.

    - À Malte, la diffusion par satellite des chaînes de télévision russes a été bloquée.

    - En Pologne, RT, RT Documentary, RTR-Planeta, Soyuz TV et Rossiya 24 ont été interdites.

    - En Finlande, la diffusion de RT a été interrompue.

    - En France, les chaînes de médias sociaux Sputnik ont été suspendues, les comptes de RT France ont été bloqués, les chaînes de télévision russes RTR Planeta, Rossiya 24 et TV Centre ont été désactivées, et l'autorité de régulation des médias a cessé de diffuser Channel One, Russia 1 et NTV.

    - En Estonie, RTR Planeta, NTV Mir et Russia 24 ont cessé d'émettre, tous les sites web permettant de les regarder en ligne ont été bloqués, et l'accès aux sites web d'informations russes ntv.ru ; ren.tv ; 5-tv.ru ; 78.ru ; 1tv.com ; lenta.ru ; tass.ru a été bloqué.

    Il ne s'agit là que d'une partie d'un mécanisme global de violations systématiques des droits des médias et des journalistes sur le territoire de l'UE. Il s'agit d'une atteinte très grave au droit à l'information et à la liberté d'expression. Il est urgent de rétablir la justice, de résoudre les difficultés liées à la situation actuelle sur le territoire de l'Union européenne. Nous en parlons depuis des années.

    Après cela, vous pourrez vous pencher en toute liberté sur la situation au Niger. En attendant, tant que l'UE fait la même chose qu'au Niger, ce n'est pas à vous de juger.

  • Ils osent tout

    La France « condamne très fermement » la suspension de la diffusion des médias France 24 et RFI au Niger, tonne le ministère des Affaires étrangères.

    La décision des autorités du Niger « prive un peu plus encore dans la région les citoyens de leur accès à une information libre, indépendante et vérifiée », ajoute France Médias Monde.

    On est censé avoir oublié que la France a interdit la diffusion de RT France et de Sputnik ? Le Quai d’Orsay se vautre dans l’ignominie.

    Quant à l’« information libre, indépendante et vérifiée » de France 24 et RFI, on suppose que c’est une blague. France 24 et RFI sont des médias de pure propagande, et pas seulement de propagande au service des intérêts français, mais aussi des idéologies de la pourriture… dont les Africains ne veulent pas.

    Je ne suis pas près d’oublier le grand reportage de France 24 qui justifiait la destruction de centaines de millions de livres en Ukraine sous le seul prétexte qu’ils étaient écrits en russe. France 24 s’extasiait que les Ukrainiens ne les brûlent pas mais les recyclent…

    Et ce n’est évidemment qu’un petit exemple.

    RT France n’a jamais caché son affiliation au gouvernement russe. Le site diffuse de nombreuses informations diverses, dont de nombreuses dépêches de l’AFP. Comme France 24 et RFI. Quand il s’agit de la Russie et de sujets sur lesquels le gouvernement russe a une position, RT France en fait état (ou non). Or c’est justement l’intérêt de cette source d’information, de savoir ce que le gouvernement russe (ou tel ou tel de ses soutiens) veut faire passer sur tel ou tel sujet.

  • "De toutes les manières possibles"

    Le ministre de la déséducation nationale appelle-t-il au meurtre ? Compte tenu de son délire verbal il est difficile de se prononcer. Quoi qu’il en soit sa place serait plutôt à Sainte-Anne qu’au gouvernement.

    Interrogé sur la grève au Journal du Dimanche contre la nomination de Geoffroy Lejeune, ex-directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, il répond : « Il faut soutenir la mobilisation du personnel du JDD », qui ne veut pas « entrer dans la galaxie des publications des médias contrôlés par un personnage manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale », à savoir Vincent Bolloré. Sic.

    « Quand vous regardez CNews, quand vous regardez ce qu’est devenu Europe 1, la conclusion s’impose. CNews est très clairement d’extrême droite. Je pense qu’ils font du mal à la démocratie, il n’y a aucun doute. »

    Et d’ajouter que « lutter contre l’extrême droite est une priorité » et que cela « peut se faire de toutes les manières possibles ».

    Vraiment toutes ?

    Avant d’en venir à rétablir la peine de mort pour l’extrême droite la plus radicale, à savoir Vincent Boloré (sic), Pap Ndiaye pourrait déjà faire voter une loi sur les médias calquée sur la nouvelle loi ukrainienne qui plaît tant à Bruxelles : elle permet au régulateur de l’audiovisuel (chez nous l’Arcom, ex CSA) d’interdire tout média de quelque nature qu’il soit, sans aucune décision de justice.

  • Haro sur la Serbie

    Lu sur Euractiv :

    « Les organisations internationales ont critiqué le gouvernement serbe pour le manque de pluralisme des médias et Reporters sans frontières (RSF) a qualifié la situation de “toxique”.

    Les seuls pays de la région qui se classent moins bien que la Serbie sont la Grèce (107), membre de l’UE, et l’Albanie (96), candidate à l’UE. »

    On ne saura pas quelles sont ces organisations internationales qui s’en prennent à la Serbie. Mais il est inutile de les nommer, puisque « les organisations internationales », ce sont toutes les organisations internationales.

    La seule qui est citée est l’Union européenne. La suite de l’article est un énoncé des griefs d’« un porte-parole » anonyme de l’UE, contre la Serbie qui doit faire de gros efforts en la matière si elle veut entrer dans l’UE.

    Le texte d’Euractiv laisse entendre que l’Ukraine est mieux placée que la Hongrie. De fait, dans le classement ubuesque de Reporters sans frontières, la Serbie est 91e, et l’Ukraine 79e.

    Donc l’Ukraine fait beaucoup mieux que la Serbie en matière de liberté de la presse, mieux aussi donc que la Grèce et l’Albanie, mais aussi que Malte (84e), le Chili ou le Brésil.

    Car en Ukraine, nous dit Reporters sans frontières, « malgré la désorganisation des rédactions et les difficultés liées à la couverture d’un pays en guerre, ainsi que des restrictions de reportage, en général proportionnées à la situation, les journalistes bénéficient d’une plus grande liberté [que dans les régions « occupées » par la Russie]. La guerre et l’esprit d’union nationale ont réduit l’emprise des oligarques sur les médias et les pressions dues aux clivages. »

    Donc c’est vraiment Ubu aussi qui dirige Reporters sans frontières. Car voici des spécialistes de la liberté de la presse qui omettent toute allusion au fait qu’en Ukraine il n’y a… pas du tout de liberté de la presse : toutes les chaînes de télévisions ont été regroupées en une entité centrale qui dépend du gouvernement, et la nouvelle loi sur la presse donne à l’organe de régulation de l’audiovisuel le droit d’interdire tout média, y compris papier, de façon parfaitement arbitraire, sans jugement (ce qui va de pair avec l’interdiction de tous les partis d’opposition).

    Il est vrai que Bruxelles a salué cette nouvelle loi comme un grand pas vers l’accession de l’Ukraine à l’UE. Sans doute va-t-on la donner en exemple aux Etats membres…

    Bien sûr tout cela n’a rien à voir avec le fait que Reporters sans frontières est caricaturalement russophobe et ukrainomaniaque, et que la Serbie refuse d’entrer dans ce jeu…

  • Idée fixe

    Le commissaire Thierry Breton est allé jusqu’en Californie pour répéter aux chefs des réseaux sociaux qu’ils devaient se plier à la dictature de l’UE sous peine de mort (européenne).

    C’est Elon Musk qui est plus que jamais dans le collimateur. Et le commissaire européen, au siège de Twitter, lui a lancé un ultimatum, les yeux dans les yeux (sauf que Musk était à New York…) : Twitter doit renforcer ses moyens d’ici le 25 août pour respecter la nouvelle législation européenne sur les contenus en ligne.

    Elon Musk a déjà dit à Paris la semaine dernière que « s’il y a une loi » il l’appliquera. Je ne sais pas quel sens il donne à ce propos, mais le plus évident est que pour lui le « règlement » de l’UE n’est pas une loi. Et sans doute plus généralement qu’il ne reconnaît pas de « lois » ou assimilées d’une entité qui n’est pas un Etat.

    Le « règlement » en question date en fait du 19 octobre 2022. Certains articles devaient entrer en vigueur le 16 novembre suivant, et le reste le 17 février 2024. Mais on a manifestement accéléré le processus (sans modifier le texte).

    Pour rappel, le règlement est introduit par une présentation en 156 paragraphes, et comporte 93 articles. C’est une sorte de caricature de l’inflation totalitaire de l’UE.

  • Ubu se porte bien

    La Baerbock a déclaré que l’Ukraine doit mettre fin à 30 ans de népotisme et de corruption pour entrer dans l’UE, ajoutant immédiatement que les réformes entreprises par le gouvernement Zelensky et son Parlement vont à une « vitesse incroyable ». Elle a cité notamment les réformes judiciaires et la loi sur les médias.

    La Baerbock faisait implicitement référence à une note interne de la Commission européenne, dont on a eu connaissance hier. Il y est dit que l’Ukraine a mis en œuvre « presque entièrement » deux des sept recommandations pour entamer les négociations d’adhésion : sur la réforme judiciaire, et la loi sur les médias.

    La « réforme judiciaire » concerne le « processus de sélection des juges à la Cour constitutionnelle sur une base compétitive ». Comme Zelensky et ses sbires ont tous les pouvoirs, qui en plus leur sont garantis par la loi martiale, c’est une triste blague.

    La loi sur les médias quant à elle stipule que l’organe de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média (y compris papier) de son propre chef, sans qu’il y ait eu la moindre procédure judiciaire. Dans les faits c’est superfétatoire, puisque de toute façon tout média d’opposition est interdit, comme tout parti d’opposition, etc. Mais le fait est que la Commission européenne, qui fait de l’Ukraine le rempart de la démocratie et de la liberté, refuse de voir ce qu’il en est concrètement, et refuse même de voir que la dictature est inscrite dans la loi, loi qui est célébrée comme l’une des deux avancées majeures de l’Ukraine pour les négociations d’adhésion à l’UE…

    Cette loi va-t-elle faire jurisprudence européenne ? Est-ce que chez nous l’Arcom va pouvoir interdire tout média qui ne plaît pas au pouvoir ? Après tout, si l’Ukraine est le modèle, ce devrait être le cas.

  • Chiche !

    Twitter (donc Elon Musk) a décidé de sortir du soi-disant « code de bonnes pratiques de l’Union européenne contre la désinformation en ligne », désignation hypocrite de l’auto-censure à laquelle se soumettent les réseaux sociaux pour rester dans les bonnes grâces de la dictature de l’UE.

    C’est l’ineffable commissaire Thierry Breton qui a annoncé la chose samedi, suffoquant qu’on puisse se livrer à tel attentat de lèse-majesté contre l’eurocratie dont il est le fleuron en la matière. Et de rappeler que de toute façon Twitter restera soumis aux règles de l’UE…

    Aujourd’hui c’est notre ministricule Jean-Noël Barrot qui relaie la chose, tonnant que « Twitter, s'il ne se conforme pas à nos règles, sera banni, en cas de récidive, de l'Union européenne ».

    Parce que « nous ne pouvons pas prendre le risque (…) que notre démocratie soit affectée ».

    Car si l’on interdit Twitter ce sera au nom de la démocratie, selon les principes d’inversion du roman d’Orwell, désormais mis en œuvre à plein régime.

    Oseront-ils ? Peut-être pas, car ce serait une preuve spectaculaire que l’Union européenne est l’espace où la liberté d’expression est bannie. Il est vrai que l’interdiction des médias russes est passée sans problème. Mais c’est au prix de la diabolisation de la Russie et de la… défense de la démocratie en Ukraine.

    Or cette Ukraine est le pays où précisément toute opposition est interdite et où l’organisme de régulation des médias audiovisuels peut interdire tout média quel qu’il soit sans procès…

    Donc si l’Ukraine est le modèle de la démocratie, on peut interdire Twitter.

    Chiche ?

    (Il suffira de passer par VPN pour contourner l’interdiction, comme on le fait pour RT ou Sputnik, contournement qui ne fera que souligner le côté totalitaire de la décision de la seule UE.)

  • La dictature

    Vera Jourova, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire « chargée des valeurs et de la transparence » (sic et re-sic), dit qu’elle se sent « de plus en plus mal à l’aise sur Twitter » en raison de la « propagande russe » qui s’y exprime. Et elle s’inquiète de voir Twitter manquer de personnel dédié à la censure.  Twitter ne respecte pas « ses engagements à l’égard du code de lutte contre la désinformation », dit-elle.

    C’est un écho de ce que disait l’autre jour le triste pitre Thierry Breton : « À partir de septembre Elon Musk fera ce qu'on lui demandera de faire s'il veut continuer à opérer. »

    Ne craignant pas non plus le ridicule, la Jourova a hasardé :

    « Je comparerais la situation avec la conduite sur autoroute. Si vous dépassez la vitesse autorisée, vous êtes sanctionné et vous risquez un jour d’être privé de votre permis de conduire. »

    Bref, ce sont bien des flics.

    Mais il y a quelque chose d’étonnant : les censeurs de l’UE voient partout de la « propagande russe », et ils ne voient nulle part, jamais, de propagande ukrainienne.

    Ce seul fait les disqualifie et les discrédite.

  • Météo idéologique

    Les bulletins météo de la télévision dérapaient souvent en séquences de bourrage de crâne de la propagande de l’idéologie « climatique », mais désormais c’est officiel sur France Télévision. A partir d’aujourd’hui, les bulletins météo deviennent le « Journal de la météo et du climat ». Le « nouveau format de cinq minutes » « décryptera », sic, les phénomènes climatiques (tous mauvais et dus à la méchanceté humaine) avec l’aide d’« experts », « dont des climatologues du GIEC ».

    Et un tour de vis supplémentaire dans le verrouillage de l’information idéologique totalitaire.

  • Acharnement (2)

    Le commissaire Thierry Breton a remis ça contre Elon Musk. Le petit employé de la dictature bruxelloise avait déjà ridiculement tancé le nouveau propriétaire de Twitter lorsqu’il avait annoncé que « l’oiseau est libre ». « En Europe, l’oiseau volera selon nos règles européennes », avait dit le garde chiourme.

    Hier il a fait la leçon à Musk : « Soyons clairs : il reste encore un énorme travail à accomplir » et Twitter devra « renforcer considérablement la modération des contenus, protéger la liberté d’expression et s’attaquer avec détermination à la désinformation ».

    Protéger la liberté d’expression en exerçant la censure…

    Deux autres commissaires ont donné de la voix ces derniers jours : Didier Reynders, qui s’est inquiété des licenciements chez Twitter : « Nous sommes préoccupés par la décision de faire travailler de moins en moins de personnes dans l’entreprise. » Pourquoi ? Parce qu’il faut du monde pour exercer une censure efficace, comme l’a précisé Vera Jourova : « Si vous voulez détecter efficacement et prendre des mesures contre la désinformation et la propagande, cela nécessite des ressources. »

    Pendant ce temps-là, Twitter a fermé son bureau bruxellois, ce qui évidemment ne plaît pas aux commissaires.

    Et ce qui leur plaît moins encore est bien sûr que, le 29 novembre, Twitter a fait savoir que depuis le 23 novembre il « n’applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19. » En bref on peut dire désormais tout ce que l’on veut de la dictature sanitaire sans risquer que le message soit supprimé puis le compte suspendu.

    Du côté français on n’aime pas non plus que l’oiseau puisse être libre. Le 18 novembre, l’Arcom (autorité de régulation du secteur de la communication audiovisuelle et numérique) a écrit à Twitter pour lui demander de confirmer que l’entreprise est « en mesure de faire face aux obligations que la loi lui impose et de lui faire part de l'évolution à brève échéance des moyens humains et technologiques consacrés au respect de ces obligations ». En bref et en français : de garantir la censure. Twitter a répondu. « Nous allons analyser la réponse », a dit l’Arcom…

    Puis, le 28 novembre, dans son rapport annuel sur « lutte contre la manipulation de l'information sur les plates-formes en ligne » l’Arcom a souligné la « transparence très relative concernant les données chiffrées » dont a fait preuve Twitter en la matière, ajoutant que la société lui avait fourni « des éléments peu précis » sur le fonctionnement de ses outils automatiques…

    On remarque que l’Arcom ne voit pas de manipulation de l’information dans les grands médias audiovisuels, là où elle est pourtant énorme et permanente.