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  • L’Ukraine prend une claque

    La Cour internationale de justice des Nations unies a rendu son verdict concernant les plaintes de l’Ukraine contre la Russie en 2017 concernant la soi-disant persécution des Tatars et des Ukrainiens de Crimée. La plupart des plaintes ont été rejetées.

    Maria Zakharova en dit plus, et ce n’est pas inintéressant. Une fois de plus, on voit où est la propagande.

    Le 31 janvier, la Cour internationale de justice des Nations unies a rendu son jugement final sur la procédure engagée par l'Ukraine en janvier 2017 contre la Russie au titre de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CIEDR). La Cour a rejeté la quasi-totalité des demandes de l'Ukraine et a reconnu que la politique de la Russie est conforme aux obligations qui lui incombent en vertu de la Convention. Il n'y a pas de discrimination à l'encontre des Tatars de Crimée et des Ukrainiens en Crimée.

    - Kiev a tenté de faire prendre les mesures répressives prises à l'encontre de membres de l'organisation terroriste Hizb ut-Tahrir et des organisations extrémistes Tablighi Jamaat et du Majlis du peuple tatar de Crimée, comme une persécution des Tatars de Crimée pour des raisons ethniques. La Cour internationale de justice n'est pas d'accord avec cette évaluation. Elle n'a pas trouvé d'éléments de discrimination dans les dispositions de la législation russe contre l'extrémisme, ni de signes de discrimination raciale dans l'application de ces dispositions par les forces de l'ordre russes.

    - La Cour n'a pas non plus constaté de violation de la Convention en ce qui concerne l'interdiction du "Mejlis", reconnu comme une organisation extrémiste en Russie. L'arrêt souligne que l'organe représentatif des Tatars de Crimée est le Kurultai, qui n'a pas été interdit et continue de remplir ses fonctions en Crimée.

    - Les accusations de l'Ukraine concernant l'implication présumée de la Russie dans des "assassinats" et des "enlèvements" ciblés de Tatars de Crimée et d'Ukrainiens en Crimée ont été rejetées.

    - La Cour a rejeté toutes les demandes de l'Ukraine concernant les questions de citoyenneté, estimant qu'il n'y avait pas de discrimination raciale dans le régime juridique russe d'octroi de la citoyenneté dans la péninsule depuis 2014.

    - Les accusations de l'Ukraine concernant la violation présumée des droits des Tatars de Crimée et des Ukrainiens de Crimée d'accéder aux médias nationaux, de se réunir et de se rassembler, et de préserver les sites du patrimoine culturel n'ont pas non plus été jugées fondées.

    - La restauration par la Russie du palais du Khan à Bakhtchissaraï s'est avérée ne pas être une "catastrophe culturelle", comme l'ont prétendu les représentants ukrainiens, mais une mesure nécessaire pour éliminer les conséquences de la négligence des autorités ukrainiennes, qui avaient réduit ce monument historique et culturel à un état de délabrement.

    - La Cour internationale de justice a reconnu que les habitants de Crimée ont accès à l'éducation dans les langues tatare et ukrainienne. Toutefois, la majorité a jugé que la réduction drastique du nombre d'écoles de langue ukrainienne à la suite du transfert en 2014 de la péninsule de Crimée sous la juridiction de la Fédération de Russie constituait une violation des obligations de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale concernant le droit à l'éducation.

    Il s'agit d'un arrêt assez discutable, surtout si l'on tient compte du fait que la Cour a conclu que le choix des habitants de la Crimée d'être éduqués en russe était purement volontaire. Les autorités russes devaient-elles "traîner" de force les enfants dans les écoles ukrainiennes ? D'une manière ou d'une autre, chacun continuera à avoir la possibilité d'être éduqué en langue ukrainienne conformément à la législation en vigueur.

    L'affaire est close, aucune action particulière n'est requise de la part de la Russie dans la mise en œuvre de ce jugement, et toutes les demandes d'indemnisation de l'Ukraine ont été rejetées.

  • Glinka

    Mikhaïl Glinka n’est pas du tout connu, en tout cas chez nous, pour sa musique religieuse. Et pourtant…

    L’hymne des chérubins, par le Chœur du monastère Sretenski de Moscou, mis en ligne hier.

  • A Iekaterinbourg

    La divine liturgie diffusée par Soyouz était ce matin celle de l’église de l’Ascension de Iekaterinbourg. L’iconostase, manifestement récente, est magnifiquement traditionnelle, comme on peut le voir par exemple pendant le Trisagion, à 10’30 (ou avant l’évangile, de haut en bas, à 16’36). Le contraste avec les peintures murales plus anciennes, d’un pitoyable occidentalisme décadent, est flagrant.

    A mi-chemin des deux styles, sur le mur de gauche, une grande icône des martyrs de Iekaterinbourg, avec au centre la famille impériale (à 1’45).

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  • Saint Jean Bosco

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    Un médecin, fort estimé dans la pratique de son art, se présenta un jour à l'Oratoire de Saint-François de Sales, à Turin, et demanda à parler à Don Bosco.

    —— On dit que vous guérissez toutes sortes de maladies ?

    — Moi ! Pas du tout.

    — On me l'a assuré, me citant le nom des personnes et la nature des maladies.

    — Beaucoup de personnes viennent ici, demandant des grâces par l'intermédiaire de Notre-Dame Auxiliatrice. Si, après un triduum ou une neuvaine, il arrive qu'elles sont guéries, je n'y suis pour rien ; cette faveur est due uniquement à la Sainte Vierge.

    —— Eh bien ! Qu’elle me guérisse, moi aussi, et je croirai à ces miracles.

    —— Et quelle est votre maladie ?

    Le docteur raconta qu'il était atteint d'épilepsie et que, depuis un an surtout, les crises étaient devenues si fortes qu'il ne pouvait sortir sans être accompagné, de crainte d'un accident.

    Rien n'avait pu le soulager et, en désespoir de cause il était venu chercher la guérison en ce lieu, comme tant d'autres.

    —— Alors faites comme les autres : mettez-vous à genoux, récitez avec moi quelque prière, disposez-vous à purifier et réconforter votre âme par la confession et la communion, et la Sainte Vierge vous consolera.

    —— Ordonnez-moi autre chose, car cela je ne puis le faire.

    —— Et pourquoi ?

    —— Ce serait de ma part hypocrisie : je ne crois ni à Dieu, ni à la Sainte Vierge, ni à la prière, ni aux miracles.

    Don Bosco resta d'abord consterné ; mais avec l'aide de Dieu, il trouva des paroles si pénétrantes que le docteur se mit à genoux et fit le signe de la croix.

    — Je suis étonné de savoir encore le faire, dit-il ; car il y a quarante ans que cela ne m'était pas arrivé.

    Il pria, et finit par se confesser.

    Aussitôt après, il se sentit comme intérieurement guéri.

    Depuis il n'a jamais eu la moindre atteinte de son mal.

    Et il est venu souvent rendre grâce à Notre-Dame Auxiliatrice, qui avait guéri son corps et son âme

    Vie de Don Bosco, par le Docteur Charles d’Espiney

  • Culture de mort

    Les députés ont adopté, par 493 voix contre 30, le projet de loi visant à « constitutionnaliser le droit à l’avortement ».

    Cela en dit long sur la domination absolue de la culture de mort. Car a priori on peut être pour l’avortement mais ne pas souhaiter que cela figure dans la Constitution. Ce qui est sans doute le cas de la majorité des 30 récalcitrants. Combien parmi eux sont contre le meurtre de l’enfant à naître ? Qu’ils soient 10 ou 20, cela ne change rien à l’horreur de la situation.

    Le texte va maintenant aller au Sénat, puis le Congrès se réunira le 5 mars à Versailles pour faire de la Constitution de la République française une loque tachée du sang des innocents.

  • La présidentielle russe

    Plus de 3,5 millions de citoyens de la Fédération de Russie ont apporté leur signature à la candidature de Vladimir Poutine à la présidentielle. Comme un candidat indépendant doit réunir 300.000 signatures, on en a gardé 315.000 pour vérification. Conformément à la loi, 60.000 d’entre elles ont été vérifiées de façon aléatoire. 91 ont été jugées invalides. Vladimir Poutine a donc été enregistré comme candidat.

    Trois autres candidats ont déjà été enregistrés, parce qu’ils sont présentés par un parti représenté au Parlement : Leonid Sloutski du parti libéral démocratique de Russie, Vlasdislav Davankov du parti Nouvelles personnes (et vice-président du Parlement), Nicolaï Kharitonov du parti communiste.

    On parle beaucoup chez nous de Boris Nadejdine, « le candidat qui défie Vladimir Poutine », et l’on montre des gens qui font héroïquement la queue pour apporter leur signature au candidat anti-guerre. Membre d’un parti non représenté au Parlement, il lui faut 100.000 signatures. Il dit qu’il les a, ce qui est plausible, car les exilés aussi font la queue devant les consulats. Mais certains commencent à se demander si Nadejdine n’est pas plus ou moins téléguidé par le Kremlin…

  • L’Eglise orthodoxe russe et l’avortement

    Le site orthodoxie.com publie la traduction intégrale du document « Sur l’inviolabilité de la vie humaine dès l’instant de la conception d’après l’Église orthodoxe russe », élaboré depuis 2017 par l’ensemble des diocèses, et adopté officiellement par l’Église orthodoxe russe lors de la session du Saint-Synode du 27 décembre dernier.

    C’est un texte remarquable, qui commence non par des considérations éthiques ou médicales mais par un recours à la tradition : la Sainte Ecriture et les pères de l’Eglise. La première citation étant celle d’un psaume : c’est toujours la lex orandi qui prime et doit guider la réflexion.

  • Echec tchèque à la Convention d’Istanbul

    Malgré les exhortations du président Petr Pavel, le Sénat tchèque a rejeté (de peu) la ratification de la Convention d’Istanbul : 34 sénateurs ont voté pour, sur 71 présents. Le texte devait aller ensuite à la chambre des députés, il a été retiré de l’ordre du jour.

    La République tchèque (dernier pays à se prononcer) rejoint ainsi les autres pays dont les gouvernants ont signé la Convention du Conseil de l’Europe mais dont les parlements ne l’ont pas ratifiée : Arménie, Bulgarie, Hongrie, Lituanie, Slovaquie. (Et la Turquie s’en est retirée.)

    La Convention d’Istanbul vise soi-disant à lutter contre les violences faites aux femmes. En réalité il s’agit d’un document qui impose l’idéologie du genre (« le terme genre définit les rôles socialement construits », etc.), de façon générale dans la société, et dans son article 14 particulièrement à l’école.

  • Gags russophobes

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    France Info s’étonne : « En Russie, un film a échappé à la censure du Kremlin. Réalisé par un opposant à Poutine, "Le Maître et Marguerite" cartonne en salles. »

    Le roman de Boulgakov est très célèbre en Russie. Le projet de film était de 20 millions de dollars, ce qui ne passe pas inaperçu. Le réalisateur, Michael Lockshin, est un Américain qui a grandi en Russie et vit entre Moscou, Berlin et Los Angeles. Le film devait être produit par Universal. Mais après l’opération russe en Ukraine, Universal a quitté la Russie. Alors que s’est-il passé ? Les autorités russes ont remplacé Universal…

    C’est ce que France Info appelle « échapper à la censure »…

    *

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    Ce titre est du journal de Perpignan qui s’appelle « L’Indépendant ». Un « média d’investigation », dit le journal, a découvert « une résidence non répertoriée appartenant au patron du Kremlin », en Carélie. Le « média d’investigation » est en fait la chaîne YouTube « Khodorkovsky Live », l’une des chaînes du célèbre oligarque déchu qui vit à Londres, et qui publie cinq ou six vidéos par jour contre son ennemi juré Poutine. Dans la vidéo on peut voir en effet la cascade, qui fait… quatre mètres de haut (Ouest France croit pouvoir ajouter que « la cascade aurait été volée au parc national Ladoga Skerries »…), et les divers bâtiments de la propriété, dont « les journalistes avaient parlé en 2016 », dit le « média d’investigation », et aussi plus récemment puisque c’est là que Poutine et Loukachenko s’étaient rendus pas du tout secrètement après avoir visité le monastère de Valaam le 24 juillet dernier, sur le lac Ladoga : la résidence est sur la côte nord-ouest la plus proche de l’île. (Mais cela paraît expliquer cette étonnante confidence des moines disant que Poutine vient de temps en temps incognito au monastère.)

  • Sainte Martine

    Il y eut une messe de sainte Martine, le 1er janvier, jour de son martyre, vers le VIIIe siècle, mais elle ne pouvait pas concurrencer la Circoncision du Seigneur… Urbain VIII relança son culte au XVIIe siècle, plaçant sa fête au 30 janvier, après la découverte de ses reliques dans la basilique qui portait son nom.

    Le martyrologe de ce jour fait aussi mémoire de deux saintes franques. L’une est sainte Bathilde, femme de Clovis II, qu’on trouve au propre de France des bénédictins au 26 janvier. L’autre est sainte Aldegonde, « fondatrice et patronne de Maubeuge », comme dit la légende de sa statue à l’entrée de l’église Saints Pierre et Paul de cette ville.

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    Aldegonde était la fille du régent de Clotaire II (le grand-père de Clovis II). Alors qu’on voulait la marier à un prétendant digne de son rang, elle s’enfuit et se fit ermite au bord de la Sambre. D’autres jeunes filles vinrent se joindre à elle, et en 661 la communauté devint une abbaye dont la première abbesse fut Aldegonde. Tel fut le début de la ville qu'on appela ensuite Maubeuge.

    Le voile de sainte Aldegonde :

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