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François (pape)

  • François et la Laure de Kiev

    François a dit mercredi à la fin de son audience générale :

    Penso alle suore ortodosse della Lavra di Kiev. Chiedo alle parti in guerra di rispettare i luoghi religiosi. Le suore consacrate, le persone consacrate alla preghiera di qualsiasi confessione sono sostegno del popolo di Dio.

    « Je pense aux religieuses orthodoxes de la Laure de Kiev. Je demande aux belligérants de respecter les lieux de culte. Les religieuses consacrées, les personnes consacrées à la prière, quelle que soit leur confession, sont le soutien du peuple de Dieu. »

    Pour rappel, voici les « suore » de la Laure de Kiev :

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  • La dictature bergogliesque

    Nouvelle étape de la persécution de la messe traditionnelle : les évêques qui avaient cru pouvoir accorder des dérogations pour que la messe traditionnelle puisse continuer à être célébrée dans telle ou telle paroisse avaient tort et doivent en référer à Rome, « qui évaluera les cas individuels ». C’est un coup d’arrêt aux tentatives de contournement de Traditionis custodes par quelques rares évêques qui invoquaient le canon 87. François s’assoit sur le canon 87. Il n’y a qu’un seul canon, c’est lui. Et c'est une interdiction de fait de la messe traditionnelle aux nouveaux prêtres. En attendant la suite de la destruction de ce qui reste de l’Eglise latine…

    Le Saint-Père, lors de l'audience accordée le 20 février au soussigné Cardinal Préfet du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a confirmé ce qui suit concernant la mise en œuvre de Son Motu Proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021.

    Les dispenses suivantes sont réservées de manière spéciale au Siège Apostolique (cf. C.I.C. can. 87 §1) :

    - l'utilisation d'une église paroissiale ou l'érection d'une paroisse personnelle pour la célébration de l'Eucharistie en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 3 §2) ;

    - l'octroi de la permission aux prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio Traditionis custodes de célébrer en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 4).

    Comme le prévoit l'art. 7 du Motu proprio Traditionis custodes, le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements exerce l'autorité du Saint-Siège dans les cas susmentionnés, en surveillant l'observation des dispositions.

    Si un évêque diocésain a accordé des dispenses dans les deux cas susmentionnés, il est tenu d'en informer le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, qui évaluera les cas individuels.

    En outre, le Saint-Père confirme - après avoir déjà exprimé son assentiment lors de l'audience du 18 novembre 2021 - ce qui a été établi dans les Responsa ad dubia avec les notes explicatives annexées du 4 décembre 2021.

    Le Saint-Père a également ordonné que le présent Rescrit soit publié dans L'Osservatore Romano et, par la suite, dans le commentaire officiel des Acta Apostolicae Sedis.

    Du Vatican, le 20 février 2023

    Arthur Card. Roche
    Préfet

  • Il s’enfonce

    François avait dit l’autre jour que les « actes homosexuels » ne sont pas un crime, mais qu’ils sont un péché : « Ce n'est pas un crime. Oui, mais c'est un péché. » Non sans ajouter aussitôt : « C'est aussi un péché de manquer de charité à l'égard d'autrui. »

    Le P. James Martin, du haut de son poste de porte-parole LGBT officieux de l’Eglise catholique, avait demandé à François de clarifier son propos. François s’est exécuté, par une lettre au P. James Martin.

    Il répète que « la criminalisation n’est ni bonne ni juste », que « celui qui veut criminaliser l'homosexualité a tort », et que lorsqu’il parle de péché il se « réfère simplement à l'enseignement moral catholique, qui dit que tout acte sexuel en dehors du mariage est un péché », étant entendu que l’on doit « toujours considérer les circonstances, qui peuvent diminuer ou éliminer une faute ». Et il insiste : « J'aurais dû dire : ''c'est un péché, comme tout acte sexuel en dehors du mariage''.»

    En bref, François renverse la morale catholique, et tout simplement la morale naturelle. Car les actes sexuels contre nature ne sont pas « comme tout acte sexuel en dehors du mariage ». C’est tout de même très clair dans la Bible, très explicite dans saint Paul, et ce l’est pour quiconque n’a pas encore sombré dans l’idéologie de la perversion contemporaine.

    (Preuve en est, s'il était besoin, que ces actes ne deviennent pas légitimes quand les protagonistes sont mariés, puisque précisément il leur est impossible d'être mariés.)

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  • De Charybde…

    Pour ceux qui peuvent encore regarder la descente aux enfers de l’Eglise de Rome, il y a la séquence François et les séminaristes espagnols.

  • "Cela a brisé le cœur du pape Benoît"

    Mgr Georg Gänswein a donné une longue interview à la Fondation Tagespost pour le journalisme catholique (créée par Benoît XVI en 2019) dont un extrait a été particulièrement remarqué : celui où on lui demande comment Benoît XVI a accueilli le motu proprio Traditionis custodes. Mgr Gänswein était depuis toujours le secrétaire personnel de Benoît XVI, mais il est également l’actuel préfet de la Maison pontificale. Son propos apparaît donc courageux, voire suicidaire…

    « Il en a été durement touché. Je crois que cela a brisé le cœur du pape Benoît de lire le nouveau motu proprio, parce que son intention avait été d’aider ceux qui voulaient simplement trouver un foyer dans l’ancienne messe pour trouver la paix intérieure, trouver la paix liturgique, afin de les écarter de Lefebvre. Et si vous pensez comment pendant tant de siècles l’ancienne messe a été la source de vie spirituelle et a nourri tant de gens, y compris beaucoup de saints, il est impossible d’imaginer qu’elle n’a plus rien à offrir. Et n’oublions pas que beaucoup de jeunes qui sont nés longtemps après Vatican II et qui n’ont pas compris toute cette émotion autour du concile, ces jeunes, connaissant la nouvelle messe, ont cependant trouvé un foyer spirituel, un trésor spirituel dans l’ancienne messe. Enlever ce trésor aux gens… eh bien, je peux dire que je ne suis pas à l’aise avec cela. »

  • La dernière de François

    Le Père Frank Pavone a été « réduit à l’état laïc » par François. L’affaire fait un bruit considérable aux Etats-Unis, parce que le P. Pavone, directeur national des Prêtres pour la Vie et président du Conseil religieux national pro-vie, est la personnalité catholique la plus connue dans le pays en ce qui concerne la défense de la vie. Norma McCorvey, la « Jane Roe » de l’arrêt de la Cour suprême imposant le droit à l’avortement, l'a appelé « le catalyseur qui m’a fait entrer dans l’Eglise catholique ».

    Le P. Pavone a appris sa destitution par une agence de presse qui lui demandait sa réaction…

    Elle a été annoncée aux évêques américains par une lettre du nonce apostolique indiquant que le prêtre était coupable de « communications blasphématoires sur les réseaux sociaux » et « désobéissance persistante aux instructions légitimes de son évêque diocésain ». Dans un autre courrier, le nonce précise que la décision concernant « monsieur Pavone » n’est pas susceptible d’appel.

    Pour ce qui concerne les communications blasphématoires, au pluriel, c’est une unique vidéo, qu’on peut certes juger choquante, mais qui était précisément faite pour provoquer un choc, à la manière des shows américains. C’était lors de l’élection présidentielle de 2016. Il y a donc six ans. Le P. Pavone avait mis un fœtus sur une table ornée comme un autel et il avait dit :

    « Septième jour de la neuvaine pour l’élection. Aujourd'hui je vous montre un enfant tué par avortement, il nous a été confié par un médecin afin qu'il soit inhumé. Nous avons célébré les funérailles de ce bébé... qui repose dans une chapelle mémorielle, mais aujourd'hui je vous le montre parce que par cette élection nous devons décider si, oui ou non, nous permettrons que continuent les meurtres d'enfants en Amérique ou non. Hillary Clinton et la plateforme démocrate disent oui, laissons les meurtres d’enfants continuer (et vous payez pour cela) ; Donald Trump et la plateforme républicaine disent non, l'enfant doit être protégé. »

    Quant à la désobéissance, de fait le P. Pavone a désobéi à son évêque en faisant campagne pour Donald Trump en 2016 et en 2020. Mais s’il fallait réduire à l’état laïc tous les prêtres et évêques (et pape) qui ont fait campagne contre Trump et pour Jobidon, et aussi, bien sûr, ceux qui blasphèment en permanence en célébrant des messes LGBT, ce serait une dépopulation…

    Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas (nommé par François) a réagi :

    « Le blasphème est que ce saint prêtre est "canceled” alors qu'un président malfaisant promeut la négation de la vérité et le meurtre de l'enfant à naître à chaque occasion, que des responsables du Vatican promeuvent l'immoralité et la négation du dépôt de la foi et que des prêtres promeuvent la confusion du genre et dévastent des vies. »

  • Scandale Paglia : le retour

    Le site The Pillar revient en détail sur l’affaire du détournement de fonds par le très LGBT Mgr Paglia, aujourd’hui président de l’Académie pontificale pour la vie et grand-chancelier de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille.

    On sait que Mgr Paglia avait reçu plus d’un million d’euros du Vatican pour des projets caritatifs, et qu’une grande partie de cet argent avait servi à la rénovation du siège du Conseil pontifical pour la famille que présidait alors Mgr Paglia (2012-2016), et à la rénovation de l’appartement personnel de Mgr Paglia pour environ 500.000 euros.

    Lorsque l’affaire est arrivée sur le bureau de l’auditeur général, Libero Milone, qui devait faire un rapport pour le pape, Mgr Paglia a affirmé qu’il avait déjà remplacé l’argent détourné. De fait, mais il semble qu’il l’avait remplacé par de l’argent prélevé sur d’autres dons…

    Libero Milone a alors été chassé de son poste par le cardinal Becciu, alors substitut à la Secrétairie d’Etat, le menaçant de poursuites judiciaires pour « espionnage » des affaires financières de hauts responsables de la curie. Lequel Becciu, dépouillé de ses droits et prérogatives de cardinal, est aujourd’hui poursuivi devant la justice du Saint-Siège pour corruption.

    Libero Milone a tenu une conférence de presse le 8 novembre dernier. Il a rappelé qu’il avait été contraint de quitter son poste parce qu’il avait découvert des faits de corruption parmi plusieurs hauts responsables du Vatican et qu’il avait des documents faisant état de cas de détournement de fonds, d’utilisation abusive de fonds, de blanchiment d’argent et d’autres irrégularités financières.

    En ce qui concerne l’affaire Paglia, il a précisé que les paiements pour les travaux demandés avaient été approuvés par l'administration du patrimoine du siège apostolique (APSA) mais que dans certains cas, les montants soumis à l’approbation étaient nettement plus élevés, parfois le double, du montant effectivement payé à l’entrepreneur, car Paglia avait apparemment négocié des tarifs réduits après l’approbation des dépenses.

    Mais c’est le fait que ce Paglia soit à la tête des institutions pour la vie et la famille qui reste le principal scandale. Ses affaires financières ne sont qu’une conséquence annexe de son absence de sens moral.

  • Leur Eglise en Chine

    Mgr Johannes Peng Weizhao est devenu mercredi évêque auxiliaire de Jiangxi. De l’Eglise officielle. Ainsi se poursuit la normalisation étatiste communiste de l’Eglise de Chine, dans le cadre de l’accord secret entre François et Pékin.

    Johannes Peng Weizhao avait été sacré évêque de Yujiang en 2014. Evêque clandestin, il avait été arrêté quelques semaines plus tard, puis relâché en novembre, et ensuite constamment surveillé et soumis aux pressions habituelles.

    Le voilà évêque auxiliaire d’un diocèse qui n’existe pas pour Rome, membre de l’Eglise dénommée « association patriotique » non reconnue par Rome, auxiliaire d’un évêque qui est vice-président de la Conférence des évêques catholiques chinois non reconnue par Rome. (Une fois de plus, on constate l’humiliation infligée à un évêque qui était pleinement évêque d’un diocèse et qui devient auxiliaire d’un dignitaire du régime.)

    Le 22 septembre, il avait annoncé à son clergé qu’il renonçait à son diocèse et acceptait la décision du gouvernement d’intégrer tous les diocèses suffragants de Nanchang en un seul, celui de Jiangxi. Le 11 octobre il avait participé à la pose de la première pierre du nouvel évêché de Jiangxi.

    Le site gouvernemental Chine catholique fait savoir que l'évêque a juré de « prêcher fidèlement l'évangile, de diriger les prêtres et les catholiques du diocèse de Jiangxi, de respecter la Constitution nationale, de sauvegarder l'unité de la patrie et l'harmonie sociale, d'aimer le pays et la religion, d’adhérer au principe d'indépendance et d'autogestion de l'Église, d’adhérer à la direction de la sinisation du catholicisme dans notre pays, de guider activement le catholicisme pour qu'il s'adapte à la société socialiste, et de contribuer à la réalisation du rêve chinois du grand rajeunissement de la nation chinoise. »

    Rome est muette. Pourtant la chose n’a pas pu se faire sans son accord. Secret, donc, aussi, celui-là…

    Addendum.

    Réaction laconique du Saint-Siège, deux jours après (et donc c'était sans son accord...):

    Le Saint-Siège a pris connaissance avec surprise et regret de la nouvelle de la "cérémonie d'installation", qui a eu lieu le 24 de ce mois à Nanchang, par S.E. Mgr Johannes Peng Weizhao, évêque de Yujiang (province du Jiangxi), comme « évêque auxiliaire de Jiangxi », diocèse non reconnu par le Saint-Siège. Cet événement, en effet, ne s'est pas déroulé conformément à l'esprit de dialogue existant entre le Vatican et la partie chinoise et aux dispositions stipulées dans l'Accord provisoire sur la nomination des évêques, le 22 septembre 2018. De plus, la reconnaissance civile de Mgr Peng a été précédée, selon les rapports reçus, par de longues et fortes pressions des autorités locales. Le Saint-Siège espère que des épisodes similaires ne se reproduiront pas, attend des communications appropriées à ce sujet de la part des Autorités et réaffirme son entière disponibilité à poursuivre le dialogue respectueux sur toutes les questions d'intérêt commun.

  • Dans le New York Times

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    L'ancienne messe en latin trouve un nouveau public
    américain, malgré la désapprobation du pape

    Une ancienne forme de culte catholique attire de jeunes traditionalistes et conservateurs. Mais elle est le signe d'un clivage au sein de l'Église.

    L'article.

  • Les immondes

    Le 10 novembre, François a reçu le P. James Martin. Le jésuite propagandiste de la sodomie a twitté :

    « Je suis profondément reconnaissant d’avoir rencontré le Pape François au Palais apostolique ce matin pendant 45 minutes, au cours desquelles nous avons parlé des joies et des espoirs, des chagrins et des angoisses des catholiques LGBTQ. Ce fut une rencontre chaleureuse, exaltante et encourageante que je n'oublierai jamais. »

    Le lendemain, François s’adressait au « Dicastère pour la communication », dont il a fait « consulteur » le P. James Martin en 2017 (il vient d’être reconduit pour 5 ans). Le pape a déclaré :

    « Nous ne pouvons pas nous abaisser à une communication sans valeurs. Nous devons communiquer avec nos valeurs. Cela ne signifie pas que nous devons prier la neuvaine à un saint tous les jours. Les valeurs chrétiennes, les valeurs qui sont derrière, les valeurs qui nous apprennent à aller de l'avant. La personne qui joue pour les valeurs humaines. Par exemple, je vois James Martin ici. Ah, oui, celui-là il travaille... Mais oui, celui-là a écrit un livre intitulé Apprendre à prier. Lisez-le, car il vous apprend à prier. Un homme qui a des valeurs, un communicant qui sait aussi vous enseigner le chemin de la communication avec Dieu. C'est ça, être un communicant. Aller, marcher, risquer, avec des valeurs, convaincu que je donne ma vie avec mes valeurs, les valeurs chrétiennes et les valeurs humaines. »

    Parole pontificale. Inclinons-nous.