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Culture de mort

  • Droit à la vie

    Le 9 novembre, le Congrès péruvien a adopté, avec 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions, un projet de loi qui vise à modifier la Constitution pour reconnaître « les droits de la personne conçue ».

    Dans la Constitution actuelle, les Péruviens sont sujets de droit dès la naissance. Désormais, ils le seront dès leur conception. Le texte reconnaît au bébé à naître le statut de personne humaine, et protège « les droits à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits qui bénéficient à l’être humain à naître ». Il précise que l’enfant conçu a une « identité génétique distincte » de celle de sa mère, histoire de souligner que « mon corps, mon choix » est un mensonge.

  • Le plus urgent

    Le premier jour de la session du nouveau Parlement polonais, alors qu’il n’y a pas encore de nouveau gouvernement, la gauche a présenté deux propositions de loi pour libéraliser l’avortement. L’un prévoit la légalisation du droit à l’avortement jusqu’à la douzième semaine de gestation, l’autre dépénalise spécifiquement l’aide à l’avortement.

    Car il n’y a rien de plus urgent que de pouvoir massacrer les innocents. Valeurs de l’UE obligent.

  • Euthanasie

    L’Association médicale américaine (AMA) a procédé à un nouveau vote visant à abroger sa politique actuelle contre le « suicide assisté ». Mais, pour la quatrième fois, les délégués ont refusé de revoir cette position. Laquelle stipule notamment que « l’euthanasie est fondamentalement incompatible avec le rôle du médecin de guérir ». L’Association médicale américaine, qui regroupe la majorité des médecins et des étudiants en médicine, a également refusé de remplacer le terme de « suicide assisté » par « aide médicale à mourir ».

    Ce qui est très curieux est que la même association est en pointe dans la défense de la liberté de l’avortement, qu’elle définit comme un « soin de santé ». Déplorant que plusieurs Etats interdisent désormais ce « soin », et que 45% des étudiants en médecine des Etats-Unis ne puissent plus avoir de formation à l’avortement, elle a mis en œuvre des procédures permettant néanmoins à ces étudiants d’avoir cette indispensable formation…

  • Aux Etats-Unis

    Lors des élections locales du 7 novembre aux Etats-Unis, les électeurs de l’Ohio ont aussi adopté par 53% des voix un amendement à la constitution de l’Etat qui garantit le droit à l’avortement sans limite. Toute la culture de mort, y compris Biden et sa Kamala, et toute notre presse, s’est réjouie de ce blanc-seing donné à l’assassinat des enfants à naître. L’Ohio n’est pas le premier Etat à prendre cette décision, il y en a déjà eu six autres depuis l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, mais c’était le seul cette année, et c’est un revirement considérable, car depuis 2013 l’avortement était interdit dans l’Ohio à partir du premier battement de cœur du fœtus.

    L’enthousiasme satanique des tueuses :

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    En revanche, le Kentucky a publié son rapport sur l’avortement dans l’Etat en 2022. L’avortement a été quasiment interdit en août 2022. Les quatre mois restants, il y a eu deux avortements, pour sauver la vie de la mère.

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    La cour d'appel des États-Unis pour le quatrième circuit a décidé qu’un photographe de mariages chrétiens ne peut pas être obligé de photographier des mariages de personnes de même sexe. Le photographe Bob Updegrove avait été condamné à 50.000 $ d’amende pour avoir refusé ses services, puis à 100.000 $ pour avoir récidivé. Mais le 30 juin la Cour suprême des Etats-Unis a décidé que le Premier Amendement protégeait le droit d’un webdesigner chrétien (303 Creative) de ne pas créer de site de mariage pour des couples de même sexe. La cour fédérale d’appel a donc appliqué cette décision en faveur de Bob Updegrove. Décision qui fait jurisprudence sur tout le territoire des Etats-Unis, et va sans doute permettre aussi de revenir sur la condamnation du pâtissier qui avait refusé de confectionner un gâteau rose à glaçage bleu célébrant une « transition de genre ».

  • Leur idéologie

    Macron a annoncé hier dimanche (bien sûr un dimanche, dies Dominicus) qu’il allait envoyer au Parlement d’ici la fin de l’année un projet de loi constitutionnelle inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution (« la liberté des femmes à recourir à l’IVG », selon le jargon officiel).

    Concrètement, cela ne changera strictement rien. Sinon que ça permettra aux parlementaires d’avoir un bon gueuleton à Versailles aux frais de la princesse pour célébrer la grande boucherie républicaine des fœtus humains.

    Car évidemment ce sera par un vote du Congrès. Le pouvoir dit explicitement qu’on ne fera pas de référendum parce que ça donnerait « une tribune disproportionnée aux opposants du texte »…

    Inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, c’est proclamer que l’idéologie de la République française est celle de la culture de mort.

    Contrairement à ce que bêle la propagande officielle, ce n’est pas du tout « irréversible » : il suffit d’une majorité pro-vie pour l’enlever. Cela dit je sais que je ne la verrai pas. Et si la France se relève un jour, ce sera avec une autre Constitution.

  • Au Canada

    Les euthanasies au Canada augmentent globalement de 30% par an. L’an dernier la soi-disant « aide médicale à mourir » a été la cause de plus de 4% des décès.

    Dès 2020, le rapport sur la question soulignait que grâce à l’euthanasie les dépenses de santé avaient déjà diminué de près de 87 millions de dollars et devaient diminuer de 149 millions cette année-là.

    Quand la loi a été votée en 2016 le principal critère était « la mort raisonnablement prévisible ». Il a été supprimé dès 2021. Aujourd’hui il n’y a en fait plus de critères (comme pour l’avortement qui est permis jusqu’à la naissance), et les médecins (sic) conseillent d’y avoir recours quand le candidat vient en fait les voir parce qu’il est en détresse financière en raison de son état de santé ou de son âge…

  • Au Portugal

    Le nombre d’avortements a augmenté de 15% en 2022 au Portugal. Il y a eu 15.870 meurtres de bébés à naître. L’incidence est ainsi passée de 180,3 à 196,9 pour 1.000 naissances.

    En France on est passé de 298 à 320 pour mille.

    L’avortement est légal depuis 2007 au Portugal.

  • La fin de la France

    Le mois de juin 2023 a été le 12e mois consécutif de baisse de la natalité. Il y a eu 2,2% de moins de naissances en 2022 qu’en 2021, et la baisse s’est poursuivie cette année. Il y a eu 726.000 bébés en 2022, le chiffre le plus faible depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    En même temps, il y a eu un nombre record d’avortements, et un nombre record de « migrants ».

  • L’avortement

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    Le nombre d’avortements en France a atteint en 2022 son plus haut niveau depuis 1990. Il y en a eu 234.000. Soit un taux de 16,2 avortements pour mille femmes de 15 à 49 ans.

    La direction des statistiques constate que l’allongement du délai légal ne suffit pas à expliquer la hausse, parce qu’elle n’y entre que pour un cinquième.

    C’est tout simplement que l’assassinat des bébés qui ne naîtront pas est un droit fondamental, et qu’un droit fondamental a vocation à être de mieux en mieux exercé.

    A ce propos, je découvre que l’étonnant Tucker Carlson, qui s’est fait virer de Fox News parce qu’il était trop politiquement incorrect à propos de la guerre en Ukraine, et qui est le seul chroniqueur connu à dénoncer (inlassablement) la persécution de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, est aussi un militant résolu contre l’avortement, qui est, dit-il, le retour des sacrifices humains (car désormais on nous dit qu’il faut tuer les bébé pour être heureux), et c’est pourquoi « ce n’est pas un débat politique, c’est une bataille spirituelle ». Dans la vidéo ci-dessous (on peut avoir les sous-titres générés automatiquement en cliquant sur le premier rectangle puis sur la roue à sa droite, en bas à droite), il embraye ensuite sur l’aspect « religieux » de la dictature covidienne et explique qu’il a quitté l’Eglise épiscopalienne parce que ses ministres avaient fermé les églises par peur de la maladie. Tucker Carlson a été aussi un combattant contre cette dictature, et il est sur tous les fronts. Fin août il était à Budapest pour défendre le régime hongrois, et son interview de Viktor Orban sur X a été vue plus de 129 millions de fois (et celle de Donald Trump le 24 août 266 millions de fois, beaucoup plus que s’il était resté sur Fox News…)

  • On en est donc déjà là

    La dictature LGBT passe à la vitesse supérieure.

    Un gamin a été arrêté, menotté, en pleine classe, par la police, dans un lycée d’Alfortville.

    Parce qu’un magistrat en avait donné l’ordre.

    Parce que le proviseur a donné l’autorisation.

    Et le gouvernement répète : « Ça a été fait en conformité avec l’accord du parquet et de l’équipe éducative. »

    Quel est le crime du gamin, qui nécessite qu’on l’arrête séance tenante, qu’on le menotte devant ses camarades, avec l’accord des magistrats et des soi-disant éducateurs ?

    C’est d’avoir publié des « messages homophobes » sur Instagram. En fait des insultes, violentes, mais hélas aujourd’hui très banales sur les réseaux sociaux.

    Des insultes qui visaient une adolescente « qui vient d’entamer une transition de genre ».

    Et voilà pourquoi il fallait l’arrêter immédiatement. Il ne s’agit pas seulement de soi-disant « homophobie », ce qui est déjà très grave aujourd’hui : il s’agit de soi-disant « transphobie », ce qui est beaucoup plus grave encore. La « transphobie » doit être combattue avec la dernière énergie.

    Dans une société normale, ce qui devrait être interdit, c’est cette monstruosité du « changement de genre » des adolescents. Le père de la fille, qui a donné l’alerte et a fait arrêter le gamin avec la complicité du parquet et de l’équipe soi-disant éducative, c’est lui qui devrait être arrêté. Ainsi que le magistrat et le proviseur complices de cette infamie.

    Mais ils sont couverts par le gouvernement. Car c’est le gouvernement de la dictature LGBT. Avec un ministre de la soi-disant Education qui est lui-même un militant LGBT. Un gouvernement qui vient de créer un fonds de soutien « pour que nos ambassades soutiennent celles et ceux qui défendent les droits des personnes LGBT+ au quotidien et partout dans le monde ». Partout dans le monde…