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Politique française

  • La dictature

    Quinze anciens membres de Génération identitaire ont été interpellés mardi dans plusieurs régions. Ils sont soupçonnés d'avoir « reconstitué » l’association sous le nom d'Argos.

    Le sinistre de l’Intérieur se félicite de cette action d’éclat dont il revendique personnellement la paternité, en émettant deux calomnies en trois mots sur Génération identitaire :

    « En 2021, nous avions dissous ce groupuscule violent d’ultradroite à la demande d’Emmanuel Macron. Nous ne laisserons aucun groupe dissous se reconstituer. Merci à la justice pour son action forte suite au signalement que j’ai effectué. »

    Le fait de participer « au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée » d'un groupement dissous est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.

  • Honneur à lui

    Il y a eu un seul député de "droite" pour oser voter contre le soi-disant « accord de sécurité franco-ukrainien » : Nicolas Dupont Aignan.

  • Macron en avorteur universel

    Ce midi, le droit de tuer les enfants à naître a été scellé dans la Constitution française. Le président de la République a dit ceci :

    « Aujourd’hui est un très grand jour pour notre République. Le sceau de la République scelle en ce jour un long combat pour la liberté. (…) Est français celui qui se montre intranquille tant que la promesse d’égalité n’est pas tenue. Pour l’humanité. Pour l’universel. Aujourd’hui n’est pas la fin d’une histoire. C’est le début d’un combat. La France est devenue aujourd’hui le seul pays au monde dont la Constitution protège explicitement le droit à l’interruption volontaire de grossesse en toute circonstance. Et nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde. Nous mènerons ce combat sur notre continent, dans notre Europe (…) Je souhaite l’inscription de cette liberté garantie de recourir à l’interruption volontaire de grossesse dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. (Applaudissements nourris de la foule.) Car aujourd’hui dans notre Europe plus rien n'est acquis et tout est à défendre. Au-delà de l’Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif. (…) C’est un combat universel, (…) et parce que ce combat pour la liberté du corps des femmes emporte tous les autres, nous n’aurons de cesse d’agir. (…) Et tous, lorsque le droit à l’avortement sera enfin devenu universel, nous nous souviendrons que tout a commencé ce jour-là, ce 8 mars 2024, où la France a été grande, parce qu’elle a voulu l’être, universellement. »

    Puis Catherine Ringer a interprété la Marseillaise :

    « Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons cette loi pure dans la Constitution. »

  • L’enfer

    A Versailles, d’abord une longue ovation debout à Simone Veil, par les parlementaires unanimes dans le culte de Moloch. Et à la fin on a fait scintiller la Tour Eiffel pour saluer le résultat du vote « historique » : 780 parlementaires pour le sacrifice humain, 72 qui ne veulent pas le constitutionnaliser. Longue ovation debout à eux-mêmes.

    Nous sommes le premier pays au monde, clament-ils. La France fille aînée de l’Eglise, premier pays à garantir constitutionnellement la liberté de tuer les plus innocents.

    Il y a longtemps que la France est foutue. Mais là c’est le dernier cercle de l’enfer, où sont ceux qui ont trahi la famille, la patrie, les maîtres de la vie.

    *

    Pour rire un peu, la conclusion ubuesque du propos à la tribune de la représentante du Rassemblement national, censée exprimer une réticence :

    « La liberté que nous consacrons aujourd’hui ne sera jamais qu’une demi-liberté. »

  • Bonnet blanc et blanc bonnet

    Valérie Hayer, tête de liste de la macronie pour les européennes :

    « Avec Raphaël Glucksmann, on vote à 90% de la même façon au Parlement européen. Il devrait être avec nous, et il le sait. Il serait beaucoup plus efficace pour porter ses idées et avoir des résultats. »

  • L’avortement dans la Constitution

    Le sénateur Philippe Bas a déposé un amendement pour modifier la rédaction du seul article du projet de loi constitutionnelle garantissant le droit à l’avortement

    Le texte dit :

    « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

    Philippe Bas demande de supprimer le mot « garantie », qui pourrait créer un droit opposable dont « on ne connait pas les conséquences », comme le dit Agnès Canayer.

    Ou plutôt dont on voit très bien se profiler la conséquence : si cette liberté est « garantie », on pourra obliger les médecins à pratiquer des avortements, il n’y aura plus de clause de conscience. Le Planning familial ne fait pas mystère que ce sera la prochaine étape, car « dans certains départements, l’accès à l’IVG tient à un ou deux professionnels de santé, et quand ils ne sont pas là, les femmes doivent faire des dizaines de kilomètres »…

    Addendum. Le Sénat a voté le texte dans les mêmes termes que l'Assemblée. Donc avec la menace de la fin de la clause de conscience. Nouvelle victoire de la culture de mort. Le Congrès pourra se réunir le 4 mars.

  • La dictature en marche

    L'Assemblée nationale a adopté hier soir en première lecture un texte de lutte contre les dérives sectaires, notamment sur internet.

    Son article 4 crée un nouveau délit visant à punir « la provocation à abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique », passible d’un à trois ans de prison et de 30.000 à 45.000 € d’amende.

    Cet article est censé viser les « gourous 2.0 ». Mais l’intervention d’Olivier Veran, qui a ciblé nommément le Pr. Raoult, montre clairement, s’il en était besoin, que cet article vise purement et simplement à interdire toute critique d’une politique « sanitaire » et toute proposition autre que le traitement imposé par la dictature gouvernementale. Et il ne s’agit pas seulement d’interdire toute contestation en cas de crise pandémique vraie ou inventée : la mention des « promesses de guérison du cancer par le jus de citron » indique qu’il sera interdit d’informer sur toute thérapeutique qui n’est pas dans les clous de la doctrine officielle. C’est un verrouillage absolu de la médecine telle que le gouvernement la définit, la médecine d’Etat fondée sur une science d’Etat à laquelle tout le monde doit croire.

    De ce fait, en décembre, le Sénat avait rejeté l’article 4, tant est évident son caractère liberticide, mis en évidence par le Conseil d’Etat lui-même.

    Mardi soir, l’Assemblée nationale l’a également rejeté. Mais le gouvernement a exigé un nouveau vote… Et hier soir il a été finalement adopté après avoir subi un amendement cosmétique.

    Le texte va retourner au Sénat.

  • Rendez-vous historique

    Aurore Bergé, cette triste girouette qui est paraît-il ministre, déclare que le vote du Sénat sur la constitutionalisation de l’avortement est un « rendez-vous historique. » « C'est rare quand vous êtes parlementaire, député ou sénateur, vous appuyez sur un bouton, vous dites oui ou non, et vous rentrez (sic) dans l'Histoire. Il y a très peu de moments où vous avez ce pouvoir-là. »

    Elle a hélas raison. C’est en effet terriblement historique de donner dans la Constitution la garantie de pouvoir tuer les bébés. C’est faire entrer la France dans le dernier cercle de la barbarie.

  • Culture de mort

    Les députés ont adopté, par 493 voix contre 30, le projet de loi visant à « constitutionnaliser le droit à l’avortement ».

    Cela en dit long sur la domination absolue de la culture de mort. Car a priori on peut être pour l’avortement mais ne pas souhaiter que cela figure dans la Constitution. Ce qui est sans doute le cas de la majorité des 30 récalcitrants. Combien parmi eux sont contre le meurtre de l’enfant à naître ? Qu’ils soient 10 ou 20, cela ne change rien à l’horreur de la situation.

    Le texte va maintenant aller au Sénat, puis le Congrès se réunira le 5 mars à Versailles pour faire de la Constitution de la République française une loque tachée du sang des innocents.

  • Indécence tranquille

    Les députés ont décidé hier de se verser 305€ de plus chaque mois. Ils ont porté l’« avance de frais de mandat » de 5.645 euros à 5.950 euros. (Il ne s’agit pas d’une avance remboursable mais de frais payés d’avance.)

    Ces 5.950€ s’ajoutent à leur rémunération de 7.637€ (soit au total 13.287€ par mois), à quoi s’ajoute la « dotation matérielle » annuelle de 18.950€, la gratuité de tous les transports et des moyens de communication (compte non tenu de ce qui leur est versé pour engager des collaborateurs).

    Cette augmentation a été votée par tous les partis, à l’exception de LFI qui s’est abstenu.

    Cela dit il y a des députés qui travaillent, ou qui font travailler leurs collaborateurs. Ainsi par exemple un rapport parlementaire de novembre dernier a déterminé que l’aide militaire française à l’Ukraine se montait alors de 3,2 milliards d’euros.

    Les paysans, notamment, ont ainsi une petite idée des priorités…