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Politique française

  • La tyrannie

    La Cour des comptes a publié hier un rapport sur le soutien public aux éleveurs de bovins entre 2015 et 2022. Et, sortant totalement de son domaine de compétence pour sacrifier à la dictature ambiante, elle décrète que désormais il faut « définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin ».

    Parce que ça coûte trop cher en aides ? Pas du tout.

    Parce que l'élevage bovin est « responsable en France de 11,8% des émissions d'équivalents CO2 » et que donc « le respect des engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane appelle nécessairement une réduction importante du cheptel ».

    Déjà le cheptel ne cesse de se réduire. Mais il faut aller beaucoup plus loin. Donc il faut accompagner les éleveurs « dans une nécessaire reconversion », soit « vers d'autres systèmes de production », soit carrément pour les aider à « changer d'orientation professionnelle ».

    Tel est le mépris des paysans. Le mépris des hommes et des femmes dont c’est la vie d’être éleveurs. Ils n’ont qu’à faire autre chose. Et cela au nom d’un mythe, d’une idéologie aberrante érigée en religion planétaire.

    Et ce n’est pas tout. La Cour des comptes ajoute que cette baisse ne peut pas mettre en danger la « souveraineté alimentaire de la France » (dont on s’est mis tout à coup à se préoccuper). En effet, « cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d'entre eux consommant davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé. »

    Il suffit donc ce tiers de mauvais Français passe en dessous du plafond, et le tour est joué. Et comment fait-on cela ? Avec des tickets de rationnement ? Avec des flics dans les boucheries ? Quoi qu’il en soit, la tyrannie s’étend. Et même la Cour des comptes s’y met…

  • Pap Ubu à l’école

    Ce mercredi doit être signé un protocole entre le ministère de l’Education nationale et le Secrétariat général de l’enseignement catholique destiné à favoriser la « mixité sociale » dans l’enseignement « privé catholique », faisant suite au « plan mixité » pour l’enseignement public présenté le 11 mai.

    En bref, les écoles catholiques sont trop réservées aux enfants des nantis et il faut que ça cesse. Chacun sait que c’est faux pour la plupart d’entre elles, mais l’essentiel est de continuer à taper sur ce qui reste de l’Eglise ex-catholique.

    Bien sûr cela ne concerne que l’école catholique. Ça ne concerne pas, par exemple, l’Ecole alsacienne. Celle où sont scolarisés les enfants du ministre de l’Education nationale. Où ils sont scolarisés précisément, ouvertement, explicitement, pour éviter qu’ils pâtissent de la mixité sociale…

    Le même ministre a lancé ce jour une « campagne de sensibilisation » dans les collèges et les lycées « sur l’accueil des LGBT+ à l’école ». Autrement dit une nouvelle campagne de promotion de l’idéologie de l’inversion sexuelle chez les adolescents.

    Or voici voilà que l’Ecole alsacienne a fait venir un lobby transexualiste devant les élèves de 4e… Des parents ont vigoureusement protesté contre cette « propagande » en faveur du « militantisme trans », et ont été choqués que leurs enfants soient accusés de « transphobie » parce qu’ils refusaient d’admettre qu’un homme puisse être enceint. Résultat : le lobby en question ne mettra plus les pieds à l’Ecole alsacienne. Au grand soulagement de Pap Ndiaye (mais il ne faut pas le dire).

  • La tyrannie

    Conformément au diktat du ministricule Darmanin, la préfecture de police de Paris avait interdit pas moins de 6 manifestations « d’extrême droite » hier, dont celle des… Gilets jaunes. Sic.

    L’événement n’est pas tant ce nouveau développement si prévisible de la dictature macronique (le dit Macron ne pouvant plus circuler qu’accompagné de 1.500 policiers et faisant dégager un périmètre de plus en plus important sur son passage) que l’absence de réaction des défenseurs patentés des droits les plus divers. Il est désormais acquis qu’il est normal d’interdire toute manifestation que le pouvoir étiquette « d’extrême droite ». Telle est devenue la France de la « liberté » et des « droits de l’homme ».

    Il semble que l’Ukraine du dictateur Zelensky joue son rôle dans cette anesthésie politico-médiatique. La propagande est désormais bien rôdée : en Ukraine, il suffit que quelque chose soit désigné comme « pro-russe » pour qu’il soit normal de le supprimer ou de le discriminer. Il est normal d’interdire tout parti politique que Zelensky désigne comme « pro-russe ». Il est normal de procéder au plus gigantesque autodafé de l’histoire (10 millions de livres), puisqu’il s’agit de livres écrits en langue russe. Il est normal d’interdire la langue russe qui est celle de l’immense majorité de la population (y compris de Zelensky – et s’il en était besoin son ex-principal conseiller Arestovitch vient encore de rappeler que Kiev et une ville russophone…). Il est normal d’interdire la principale Eglise du pays puisqu’il suffit de la dire « pro-russe ». En Ukraine le mot magique est « pro-russe », en France c’est « d’extrême droite ».

    Il y a eu néanmoins un juge pour contredire Darmanin et permettre les deux manifestations de l’Action française, en soulignant que la décision de la préfecture de police « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ». Mais le même tribunal a rejeté les autres recours, alors que le motif était le même.

    *

    La dictature macrodarmanesque va désormais s’étendre partout et dans tous les domaines. Ainsi la préfecture de Nantes a-t-elle interdit un concert du rappeur Millesime K à Mouzillon, et a étendu l’interdiction aux 10 communes limitrophes… Millesime K avait déjà été interdit dans le Puy-de-Dôme. Car, nous explique l’AFP, c’est un rappeur « d’extrême droite » qui est « notamment connu pour ses chansons Tricolore ou Jeanne d'Arc défendant “les Français” et demandant à ceux qui n'aiment par la France de “dégager” ». Car tricolore et Jeanne d’Arc c’est « l’extrême droite » et défendre de soi-disant “Français” entre guillemets c’est être « d’extrême droite ». (En revanche tout rappeur qui prône la conquête islamique, la haine des blancs et la mort des flics est bienvenu partout.)

    *

    La Ligue de Football professionnel avait décidé que les footballeurs devaient tous porter ce week-end des maillots floqués arc-en-ciel, en signe de participation à la « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de promotion de l’idéologie LGBT. Plusieurs joueurs d’équipes de premier plan ont refusé. Et plusieurs directeurs sportifs, tout en s’inclinant devant la religion officielle, ont gémi qu’il ne fallait pas faire ça au moment des derniers matches de la saison…

    Le ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a carrément demandé aux clubs de prendre des sanctions contre les joueurs récalcitrants. Et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a cru nécessaire de souligner que l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit…

    Ce qui est regrettable est que les footballeurs qui osent braver la dictature LGBT soient des musulmans. Il n’y aura évidemment aucun chrétien à le faire…

    Addendum. On me fait remarquer que Donatien Gomis, le défenseur central de Guingamp, a refusé de jouer samedi. Son prénom laisse entendre en effet qu'il est chrétien. Cela dit, il vient du Sénégal et il est toujours sénégalais, or en Afrique même les catholiques n'admettent pas l'inversion sexuelle...

    Addendum 2. Aussitôt dit, aussitôt fait : le seul footballeur récalcitrant de Nantes, un Egyptien, va être "sanctionné financièrement".

  • La tyrannie

    Le ministricule Darmanin qui s’improvise dictateur demande aux préfets d’interdire toutes les manifestations s’il y a un risque que « des slogans ou des propos de nature à mettre en cause la cohésion nationale ou les principes consacrés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (…) soient exprimés ». Parmi les exemples qu’il donne : « l’amalgame entre immigration et islamisme ou terrorisme ou délinquance ».

    L’un des « principes » de la République est donc désormais le déni de la réalité. Il est interdit de manifester si l’on constate l’évidence du lien entre l’immigration et la délinquance, entre l’immigration et l’islamisme. En fait ce n’est plus du simple déni. Cela relève de la maladie mentale. Ou de la tyrannie à l’état pur, fondée sur l’arbitraire du pouvoir et l'idéologie antinationale.

    Dans la foulée, une sous-ministricule du nom de Sonia Backès annonce à l’Assemblée nationale qu’« une manifestation en hommage à Jeanne d’Arc, à Opéra, portée par des groupuscules d’ultradroite, sera interdite par la préfecture de police ». Parce que Jeanne d’Arc est donc désormais contraire à la « cohésion nationale »…

    Et c’est la sous-ministricule qui décide de ce que le préfet de police doit faire, sans motif, sans tenir compte de l’état de droit.

    Il s’agit semble-t-il du cortège traditionnel de Jeanne d’Arc, organisé chaque deuxième dimanche de mai par l’Action française depuis 1909, et plus encore à partir de 1920, l’année où la République française a institué en ce dimanche une fête nationale de Jeanne d’Arc (béatifiée en 1909, canonisée en 1920).

    En bref, la République macronique interdit de célébrer une fête nationale… C’est une première. Et c’est un signe clair que nous ne sommes plus en république.

  • Epidémie

    Le 20 mars, la section du Morbihan des « Jeunes Républicains » s’est auto-dissoute pour protester contre leur parti qui s’est « définitivement détaché du peuple ».

    Le 23 mars, les « Jeunes Républicains » d’Ile-et-Vilaine ont annoncé la « dissolution du mouvement local » parce que Les Républicains sont devenus « les petits télégraphistes du libéralisme anglo-saxon ».

    Ce 27 mars, c’est le bureau des Jeunes Républicains de la Manche qui démissionne, soulignant que « le réveil français ne viendra pas des rangs d’un parti qui donne tacitement son accord à la politique d’Emmanuel Macron ».

    « Les Républicains » est-il en train de devenir un ramassis de vieux macronistes ?

  • L’opposition de Sa Majesté

    On savait déjà que les parlementaires LR n’étaient que des supplétifs de la majorité. Mais là ils ont fait très fort. Alors que la commission mixte paritaire était en train de mettre au point (ou non) un texte commun sur les retraites, LR a publié un communiqué se félicitant de l’accord obtenu et en détaillant les « trois avancées majeures »…

    Assurément, quelqu’un a appuyé sur le bouton trop tôt, et on était tellement pressé qu’on n’a même pas corrigé la coquille : « 5 mars » au lieu de « 15 mars ». Tellement on est pressé de voir la loi de Macron adoptée qu’on l’aurait bien vue adoptée dix jours plus tôt… Ça c’est de l’opposition…

    Addendum. Mais comme on n'est jamais sûr des traitres il vaut mieux utiliser le bon vieux 49.3...

  • Liberté…

    Le Sénat a adopté hier soir par 166 voix contre 152 la nouvelle mouture de la proposition de loi sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Comme l’expression « droit à l’avortement » ne passait pas au Sénat, Philippe Bas a eu la lumineuse idée (lumière des loges, sans aucun doute) de remplacer « droit » par « liberté ». Et ça a marché. Il y avait eu deux sénateurs LR pour voter le « droit », il y en a eu 16 pour voter la « liberté ». Le texte va donc retourner à l’Assemblée. Si les idéologues de la culture de mort acceptent la modification, il y aura sans doute ensuite un référendum, dont le résultat est hélas connu d’avance.

    L’ECLJ commente :

    Nous continuerons de nous opposer à un tel ajout dans la Constitution. Il est en effet fondé sur le même mensonge, le même piège idéologique, celui de la « liberté de la femme d’avorter ».

    La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté. Le plus souvent, l’avortement est subi, et non choisi. En effet, selon l’Institut Guttmacher, 75 % des femmes qui ont eu recours à l’avortement indiquent y avoir été poussées par des contraintes sociales ou économiques. La même femme placée dans des circonstances plus favorables n’aurait pas recours à l’avortement. Ce sont ces circonstances, ces contraintes sociales ou économiques qui déterminent la décision d’avorter.

    Plus fondamentalement, déclarer que la destruction de la vie humaine est une liberté humaine est un choix terrible. Placer la liberté avant la vie est un suicide. L’homme est libre, mais il est d’abord vivant. La vie est un préalable à la liberté. Plutôt que de promouvoir l’avortement tel un droit abstrait, il serait plus sage et bénéfique pour chacun, et pour la société dans son ensemble, de considérer l’avortement pour ce qu’il est : un problème social grave, qu’il est possible de prévenir. Il suffit de le vouloir.

    Une constitution sert à conférer des institutions à un peuple afin qu’il puisse persévérer dans l’existence : le but ultime d’une constitution est de servir la vie du peuple.

  • Honneur à lui

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    Dimanche à Paris, à la Marche pour la Vie, il n’y avait aucun député (ni bien sûr aucun évêque). Et pourtant il y a eu un député pour défendre la Vie à l’Assemblée nationale. Un député allemand. A l’occasion de la session parlementaire exceptionnelle destinée à célébrer le 60e anniversaire du Traité de l’Elysée. Du haut de la tribune du Palais Bourbon, Norbert Kleinwächter, député AfD, a déclaré : « Chaque année, on va créer une grande ville de bébés qui n’auront pas eu le droit à la vie. Et puis ensuite, vous demandez une Europe unie… »

    Et voici la presse française :

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  • Hollande aussi

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    Ils sont fiers d’avoir menti, parce que leur mensonge a permis à l’Ukraine de devenir une colonie militaire euro-américaine pouvant tenir tête à la Russie.

    Après Angela Merkel, c’est François Hollande, l’autre signataire occidental des accords de Minsk, qui proclame que ces accords n’avaient en fait pas du tout pour but de résoudre le conflit au Donbass, mais de donner un répit au gouvernement ukrainien pour qu’il puisse s’armer et faire la guerre à la Russie pour le compte de l'Occident.

    Il l’a confié au journal ukrainien Kyiv Independent : « Oui, Angela Merkel a raison sur ce point. Les accords de Minsk stoppèrent momentanément l’offensive russe. Ce qui était très important, c’était de savoir comment l’Occident utiliserait ce répit pour empêcher toute nouvelle tentative russe. (…) Depuis 2014, l’Ukraine a renforcé sa posture militaire. En effet, l’armée ukrainienne était complètement différente de celle de 2014. Elle était mieux entraînée et équipée. C’est le mérite des accords de Minsk d’avoir donné cette chance à l’armée ukrainienne. »

  • Priorités

    Ce 24 novembre est le jour de la niche parlementaire pour les propositions de loi du groupe LFI-NUPES.

    Il y avait notamment au programme la fameuse augmentation du SMIC à 1600 €, et la non moins fameuse création d’une commission d’enquête sur le rôle de Macron dans l’implantation d’Uber en France. Mais comme les nombreux amendements soumis par ses adversaires allaient faire s’éterniser les débats d’une seule journée, LFI-NUPES a décidé de se concentrer sur l’essentiel : la constitutionnalisation du crime abominable, et l’abolition de la corrida.

    La sacralisation du "droit à l'avortement", et l’interdiction d’un art qui peut causer la mort d’un animal.

    Il faut garantir le droit de tuer les bébés et interdire de tuer des taureaux. Telle est leur civilisation.

    Addendum. La proposition de loi sur l'avortement adoptée à une large majorité, celle sur la corrida retirée... Il y a quand même une priorité absolue.