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  • Promesse immonde

    Si vous votez pour abroger le 8e amendement de la Constitution qui interdit l’avortement, la contraception deviendra gratuite…

    C’est ce que le gouvernement irlandais promet aux citoyens…

  • Bravo !

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    La Rébellion cachée de Daniel Rabourdin a reçu le Remi d’argent 2017 du « docudrama » au Festival international du film indépendant de Houston, au Texas.

  • Et alors ?

    Le 13 mars 2013, il y a cinq ans, la Mafia de Saint-Gall faisait élire pape un certain Bergoglio. Lequel déclarait illico : « Mon pontificat sera bref, 4 ou 5 ans. Je ne sais pas… »

    Ah bon ?

    Depuis lors, il a décrété qu’on ne devait pas rester plus de cinq ans en poste à la curie. Sauf lui ?

  • Mardi de la quatrième semaine de carême

    Quid me quǽritis interfícere, hóminem qui vera locútus sum vobis ?
    Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir, moi, l’homme qui vous ai dit la vérité ?

    Nemo in eum misit manum : quia nondum vénerat hora eius.
    Personne ne porta la main sur lui : car son heure n’était pas encore venue.

    Telles sont les antiennes au Benedictus, le matin, et au Magnificat, le soir. Elles résument la marche du Christ pendant le carême : les juifs cherchent à le faire mourir, mais ce n’est pas encore son heure, jusqu’au moment où ce sera son heure, où viendra l’heure où il doit être glorifié, c’est-à-dire crucifié.

    Les antiennes sont, comme de coutume, tirées de l’évangile du jour. Apparemment, du moins. Car si c’est le cas de la seconde, ce n’est pas celui de la première. Seuls les premiers mots s’y trouvent : « Quid me quǽritis interfícere ». La suite, il faut aller la chercher au chapitre suivant du même évangile de saint Jean, lors d’une autre discussion de Jésus avec les scribes et les pharisiens (Jean 8,40). Avec une variante qui semble-t-il ne se trouve dans aucun manuscrit : l’antienne dit « vera », quand tous les manuscrits disent « veritatem ». Des choses vraies, au lieu de la vérité. Un mot concret remplace dans l’antienne le mot de « vérité » qui pourrait paraître plus abstrait s’il n’était prononcé par Celui qui est lui-même la Vérité. Il n’y a donc aucune différence entre les deux versions. Mais ce qui est très curieux est de voir que plusieurs théologiens médiévaux (et Dante), ont cité cette antienne comme si c’était la phrase de l’évangile. Heureuse époque où la citation qui venait spontanément à l’esprit était celle de la liturgie dont on était tout imprégné…

    C’est aussi, ou plutôt d’abord, le début du premier répons des matines de ce jour, qui est le seul répons de la semaine qui n’évoque pas Moïse. Il ajoute le propos de Jésus quand les juifs veulent le lapider, et sa réponse au serviteur du grand prêtre.

    ℟. Quid me quǽritis interfícere, hóminem qui vera locútus sum vobis ? * Si male locútus sum, testimónium pérhibe de malo : si autem bene, cur me cædis ?
    . Multa bona ópera operátus sum vobis : propter quod opus vultis me occídere ?
    ℟. Si male locútus sum, testimónium pérhibe de malo : si autem bene, cur me cædis ?

    Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité ? Si j’ai mal parlé, rends témoignage du mal, mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? J’ai fait devant vous beaucoup d’œuvres excellentes, pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me faire mourir ? Si j’ai mal parlé, rends témoignage du mal, mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?

  • InfoVaticana dans le collimateur

    On sait que François n’aime pas les blogs qui osent critiquer sa politique. Il semble qu’il ait décidé de faire un exemple avec celui qui s’intitule InfoVaticana.

    Il y a plusieurs mois, la Secrétairerie d’Etat a demandé au propriétaire de ce blog espagnol de renoncer à son nom de domaine, au motif que le Saint-Siège aurait un droit de propriété exclusif sur le nom « Vatican ».

    InfoVaticana répond que c’est comme si la ville de New York demandait au New York Times de changer de nom, ou si l’Etat italien faisait valoir auprès de La Repubblica que ce nom est réservé à la République italienne.

    Certes, le nom InfoVaticana peut prêter à confusion, surtout orné des clefs de Saint-Pierre sur fond de coupole, mais au premier coup d’œil sur les articles la confusion n’est plus possible…

    Ce qui est surtout remarquable dans cette affaire est que la Secrétairerie d’Etat a engagé le cabinet Baker McKenzie pour faire capituler le petit blog espagnol.

    Baker McKenzie, c’est l’un des deux plus puissants cabinets d’avocats de la planète, et de loin la « marque » la plus forte dans ce domaine selon le classement d’Acritas depuis qu’il a été créé il y a huit ans. Baker McKenzie, c’est 77 bureaux dans 47 pays, plus de 7.000 employés, un chiffre d’affaires qui bat un record tous les ans, le dernier étant de 2,67 milliards de dollars.

    Voici donc que pour tenter d’écraser le moucheron espagnol, le chef de l’Eglise des pauvres pour les pauvres paie une fortune pour s’offrir le plus prestigieux cabinet d’avocats du monde. Lequel a intimé l’ordre à InfoVaticana, en août dernier, de transférer son nom de domaine au Vatican dans les sept jours, ajoutant que sinon le blog se trouverait confronté à un procès très coûteux qu’il perdrait, et qu’il serait confronté en outre à une plainte pour « concurrence déloyale ». Sic.

    Le propriétaire du blog a répondu qu’il voulait bien renoncer au logo des clefs de saint Pierre (aujourd’hui remplacé par une plume de stylo à plume), bien qu’il ne s’agisse pas d’une reproduction des armes du Saint-Siège, mais qu’il tenait à garder son nom. Et qu’il pouvait préciser sur sa page d’accueil qu’il s’agit d’un site privé qui n’a pas d’autre rapport avec le Vatican que d’être tenu par des fils de l’Eglise. Mais les avocats de Baker McKenzie ont fait savoir que « leur client » exigeait que le nom soit supprimé.

    Le propriétaire d’InfoVaticana n’a pas l’intention de capituler.

    Il arrive que David gagne contre Goliath…

    Un détail qui n'est pas anodin : Baker McKenzie est très engagé dans la défense des "droits" LGBT, de l'inclusion, de la diversité, etc. L'entreprise est "fière" de sa position "Non Neutre" en la matière et se vante de figurer en bonne place dans les classements des meilleures entreprises pour les LGBT. Dans les principes inculqués au personnel il y a en effet celui de "soutenir" les employés LGBT au travail... Récemment, la firme a mis en place une procédure d'accompagnement des salariés qui veulent changer de sexe...

  • Lundi de la quatrième semaine de carême

    L’hymne des vêpres pendant le carême, traduction Lemaître de Sacy, en alternance d’alexandrins et d’octosyllabes. L’hymne des matines a été donné ici, et celui des laudes .

    Audi, benígne Cónditor,
    Nostras preces cum flétibus,
    In hoc sacro jejúnio
    Fusas quadragenário.

    Dieu dont nul de nos maux n'a les grâces bornées
    Refuge unique en nos douleurs,
    Dans ce jeûne sacré de quarante journées,
    Entends nos voix, reçois nos pleurs.

    Scrutátor alme córdium,
    Infírma tu scis vírium :
    Ad te revérsis éxhibe
    Remissiónis grátiam.

    Tu vois notre cœur faible, impuissant à bien faire
    Puisqu'à ton œil rien n'est caché.
    Fais grâce à des pécheurs dont le regret sincère
    Te cherche en quittant le péché.

    Multum quidem peccávimus,
    Sed parce confiténtibus :
    Ad laudem tui nóminis
    Confer medélam lánguidis.

    Grand Dieu, nous l'avouons, nous sommes très coupables,
    Mais nous t'offrons nos humbles vœux,
    Montre en daignant guérir nos langueurs incurables
    Que tu ne perds que l'orgueilleux.

    Sic corpus extra cónteri
    Dona per abstinéntiam,
    Jejúnet ut mens sóbria
    A labe prorsus críminum.

    Fais qu'en ce jeûne saint l'abstinence pénible
    Afflige tellement la chair
    Que par un plus grand jeûne aux sens imperceptible
    L'âme s'abstienne de pécher.

    Praesta, beáta Trínitas,
    Concéde, simplex Unitas,
    Ut fructuósa sint tuis
    Jejuniórum múnera.

    Trinité souveraine, unique roi du monde,
    Fais goûter aux vrais pénitents
    Les admirables fruits que ta grâce féconde
    Tire du jeûne en ce saint temps.


    podcast

  • 4e dimanche de carême

    Qui confídunt in Dómino, sicut mons Sion : non commovébitur in ætérnum, qui hábitat in Jerúsalem.
    . Montes in circúitu eius : et Dóminus in circúitu pópuli sui, ex hoc nunc et usque in sǽculum.

    Ceux qui se confient dans le Seigneur, sont comme la montagne de Sion. Il ne sera jamais ébranlé, celui qui habite dans Jérusalem.
    Des montagnes sont autour d’elle ; et le Seigneur est autour de son peuple, dès maintenant et à jamais.

    Comme l’alléluia est banni du carême, on le remplace, à la messe, par un « trait », en latin « tractus ». Mais selon certains spécialistes les traits sont plus anciens que les alléluias. On ne sait pas trop pourquoi on l’appelle ainsi. Ce serait « psalmus tractus », « psalmus uno tractu », un psaume chanté d’un seul tenant, à la différence du répons. Mais dans la liturgie mozarabe le « tractus » est un… répons. Amalaire de Metz, liturgiste du IXe siècle, dit que « tractus » vient du verbe traho, traîner, parce que « le trait se prolonge et il est suave à l’oreille ». Mais c’est une explication plus poétique que scientifique.

    Quoi qu’il en soit le trait, qui paraît en effet archaïque, se caractérise par le fait que la grande majorité sont du huitième mode, quelques-uns du deuxième mode, et qu’ils se caractérisent par des formules qui reviennent toujours et sont agencées pour correspondre aux mots. Mais le compositeur trouve souvent le moyen d’ajouter une formule de son cru, illustrant un mot particulier du trait.

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    Voici le trait de ce dimanche, Qui confidunt. Il y a trois motifs qui ne figurent pas parmi les formules habituelles.

    1. Le début de commovebitur. Dom Baron remarque : « Il y a dans la montée du scandicus et dans le pressus qui suit une certaine fermeté qui rend bien l’idée de force inébranlable. »

    2. Le début du second verset : « Montes ». La volonté de faire entendre les montagnes est manifeste, avec le (périlleux) double saut de quartes suivi de descentes abruptes et de remontées. Certains pensent même y entendre le cor des Alpes…

    3. Et au début de la deuxième phrase de ce second verset, le mot Dóminus, nous dit dom Baron, « est en éclatant relief. L’auteur l’a revêtu d’une formule brillante, très expressive de force, dans les tenues sur la dominante, puis d’admiration et de louange, dans l’élan qui l’emporte jusqu’aux limites du mode avant de la laisser revenir à la tonique en un mouvement thétique tout imprégné de tendre confiance ».

    Enfin on remarquera ce curieux motif de secondes répétées, qui n’est pas particulier à ce trait mais qui est toujours étonnant, ici sur sui, qu’on a comparé au tournoiement d’une fronde avant le lancer du projectile sur la dominante (do).

     

    Le dimanche de la rose.

    L’introït Laetare.

    La multiplication des pains.

  • Samedi de la troisième semaine de carême

    Screenshot-2018-3-9 Fresco of Susanna and the Elders, third-century Greek catacomb of Priscilla, Rome, Italy .png

    L’histoire de Susanne, qui ne se lit point dans le texte hébreu, n’est pas aussi commune dans les catacombes, tant s’en faut, que celle des trois enfants dans la fournaise. On n’en connaît que deux ou trois exemples, mais ils suffisent pour établir que les premiers chrétiens regardaient ce récit célèbre comme faisant partie de la Sainte Écriture.

    Perret a publié une peinture allégorique de l’histoire de Susanne, découverte en 1845 au cimetière de Saint Prétextat ; elle est figurée sous la forme d’une brebis et est placée entre deux bêtes féroces qui veulent la dévorer. L’explication de l’allégorie n’est pas douteuse : au-dessus de la brebis, on lit SVSANNA, et au-dessus d’une des deux bêtes féroces : SENIORIS (pour seniores), les vieillards.

    Screenshot-2018-3-9 Le Nouveau Testament et les découvertes achéologiques modernes - F Vigouroux.png

    Le P. Garrucci a retrouvé toute l’histoire de Susanne sur les parois d’un cubiculum du cimetière de Sainte Priscille. Dans une première scène, Susanne, sous la forme d’une orante est debout au centre ; à gauche, un personnage qui représente le Seigneur, dont l’œil voit tout, la regarde ; à droite, deux hommes se précipitent vers elle, en s’assurant qu’ils ne sont pas suivis.

    Screenshot-2018-3-9 Le Nouveau Testament et les découvertes achéologiques modernes - F Vigouroux(1).png

    Une seconde scène nous montre la victime de la calomnie entre ses deux accusateurs, qui, selon la coutume juive, étendent la main sur sa tête pour garantir la vérité de leur déposition.

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    Enfin une troisième scène nous fait voir Susanne et son époux Joachim dans l’attitude de la prière : ils remercient Dieu, qui a vengé l’innocence calomniée. Ces peintures sont du IIe siècle.

    Susanne est encore représentée, à la fin du IIIe siècle ou au commencement du IVe, dans un arcosolium de la catacombe des Saints Marcellin et Pierre, entre les deux vieillards qui tendent un de leurs bras vers elle ; elle est placée elle-même dans l’attitude d’une orante, entre deux arbres.

    Le Nouveau Testament et les découvertes archéologiques modernes, par Fulcran Vigouroux, 1890 (Livre IV ch. 5)

  • L’avortement dans l’île de Man

    Le 30 janvier dernier, les députés de l’île de Man (la « Chambre des clefs » : Kiare as Feed) ont adopté à l’unanimité des 22 voix en seconde lecture une proposition de loi qui permet explicitement l’avortement jusqu’à 14 semaines et implicitement jusqu’à la naissance. Actuellement l’avortement n’est autorisé que si c’est nécessaire pour préserver la vie de la mère, s’il y a risque d’infirmité grave et permanente pour l’enfant ou si le foetus n’est pas viable.

    Le texte fait désormais l’objet d’un examen détaillé et devrait être voté dans le courant du mois. Il ira alors au « Conseil législatif » de 11 membres (Yn Choonseil Slattyssaghle, la chambre haute), qui peut apporter des amendements.

    Si elle est adoptée en l’état, la loi sera la plus permissive des îles britanniques, et l’une des plus permissives du monde.

    Des 94 églises de l’île, deux seulement se sont engagées contre la loi. Ni l’une ni l’autre n’est catholique.

    C’est que le « doyen » de l’Eglise catholique dans l’île de Man, Mgr John Devine, curé de trois des six paroisses (et 7 clochers) catholiques, ne s’y oppose pas. Sa bête noire, ce sont les organisations pro-vie, qu’il refuse non seulement de soutenir mais même de recevoir.

    Le journal de Man, Isle of Man Examiner, a publié sa lettre au chef du gouvernement, où il disait notamment, après avoir fait part de sa « préoccupation » sans dire à quel propos :

    Les personnes qui avortent ne sont pas des assassins et ne sont pas de mauvaises personnes, de même que les hommes politiques qui proposent des changements à la législation sur l'avortement ne sont pas de mauvaises personnes mais des individus qui cherchent à faire ce qui est juste.

    Certaines des situations envisagées dans la proposition de loi présentent un véritable dilemme moral : mettre en balance la vie de la mère contre la vie de l'enfant. Mais aucune de ces décisions n'est facile.

    Et d’ajouter que « chaque avortement est un acte de désespoir »…

    Puis il s’en prend aux militants pro-vie, qui lui donnent l’impression d’être une « lunatic fringe » (une bande de cinglés, d'extrémistes), et il poursuit :

    Les tentatives de choquer les gens dans la rue avec du matériel explicite [des photographies de fœtus avortés] non seulement renforcent cette impression, mais permettent aussi à ceux avec qui nous cherchons un débat raisonné et compatissant de rejeter nos préoccupations légitimes et authentiques.

    In fine :

    L'Eglise catholique souhaite soutenir ceux qui se retrouvent à envisager un avortement, quelle que soit la décision qu'ils prennent.

    Sic.

    Monsignore par la grâce de Rome, « chanoine œcuménique de la cathédrale [anglicane] de Liverpool », John Devine a été fait officier de l’ordre de l’empire britannique par le prince Charles en 2011 :

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  • Morawiecki à Bruxelles

    Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a rencontré hier le président la Commission européenne Jean-Claude Juncker et lui a remis un « livre blanc sur les réformes judiciaires polonaises », expliquant pourquoi et en quoi ces réformes sont nécessaires et conformes à ce que l’on voit dans d’autres Etats membres, ce qui rend injuste la procédure inédite engagée contre la Pologne, qui ne peut qu’attiser des sentiments anti-UE.

    Mateusz Morawiecki a précisé que ce document serait remis également aux gouvernements des Etats membres et aux députés européens.

    La porte-parole de la Commission à front de bœuf Margaritas Schinas a déclaré que la date limite (le 20 mars) donnée à la Pologne pour modifier ses lois n’avait pas changé.