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Europe

  • Inutiles évêques

    “The catholic Church in the European Union” est le titre actuel du lobby européiste officiel des évêques catholiques dont le sigle est COMECE : commission des épiscopats de la Communauté européenne. Bon, la Communauté européenne n’existe plus depuis 1992, mais on a gardé le sigle, parce qu’il était connu. Connu des évêques des bureaux en question. La COMECE, qui ne sert strictement à rien puisqu’elle n’est que la caution romaine à la dictature de l’UE (et ces évêques collabos n’intéressent personne, puisqu’ils parlent comme leurs maîtres maçonniques), continue imperturbablement de pondre des textes qui ne sont lus par personne mais qui sont censés apporter l’approbation pleine et entière de l’Eglise catholique au processus de destruction de ce qui reste de l’Europe.

    Les évêques de la COMECE se sont réunis en Pologne, et ont donc pondu un nouveau document, intitulé « Continuons de construire l’Europe ensemble ». En fait « Let us continue building Europe together », puisque la COMECE publie en anglais, bien que le Royaume-Uni ne soit plus membre de l’UE.

    On remarque tout de suite à quel point ce titre attire l’attention : combien il est nécessaire que l’Eglise souligne le lieu commun le plus éculé de la propagande européiste.

    Le texte est à l’avenant, et naturellement dépourvu de toute perspective spirituelle, avant la dernière phrase qui, in extremis, fait mention du Christ et des saints…

    Le prétexte de la « déclaration » est le vingtième anniversaire de l’élargissement de l’UE à dix nouveaux Etats membres. C’est donc l’occasion de souligner que « la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine » (passage obligé) a « créé un nouvel élan pour de futures adhésions à l'Union, en particulier en ce qui concerne les pays des Balkans et de l'Est de l'Europe ». A savoir uniquement la Moldavie et l’Ukraine elle-même, en fait.

    Suit immédiatement une analyse dont chacun mesurera la portée historique :

    « Au-delà d'une nécessité géopolitique pour la stabilité de notre continent, nous considérons la perspective d'une future adhésion à l'UE comme un message fort d'espoir pour les citoyens des pays candidats et comme une réponse à leur désir de vivre dans la paix et la justice. »

    Parmi les autres phrases qui ne peuvent que nous émerveiller on notera par exemple celle-ci :

    « Le futur élargissement de l'UE est l'occasion d'actualiser l'idée d'une Europe unie enracinée dans une solidarité concrète et de redécouvrir avec une fidélité créative les grands idéaux qui ont inspiré sa fondation même. »

    Bien sûr il est question aussi de « notre socle de valeurs communes ». Et bien sûr il n’est pas question de valeurs religieuses, ni même de la défense de la vie, puisque les « valeurs communes » de l’UE sont celles de la culture de mort sous toutes ses formes et du relativisme absolu.

  • Obsédés

    Le « scellement » dans la Constitution française du droit au meurtre de l’enfant à naître a donné aussitôt l’idée à des eurodéputés d’inscrire ce droit à l’assassinat des plus innocents dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

    Le vote a eu lieu hier au Parlement européen. Ce qui était impensable il y a seulement quelques années est devenu une nécessité : la résolution a été adoptée par une large majorité de 336 voix, contre 163 et 39 abstentions.

    Le Salon Beige constate que le seul député Reconquête, Nicolas Bay, a voté contre, comme presque tous les membres du groupe ECR présents (Polonais du PiS, Frères d’Italie, Tchèques de l’ODS, Démocrates de Suède…). Alors que la majorité du groupe ID (AfD, Liga…) a voté contre, le RN s’est abstenu. Quant aux députés LR ils sont sortis juste avant le vote (sauf Laurence Saillet qui est restée pour voter pour)…

    Cette résolution, comme la plupart de celles qui sont votées à jet continu par le Parlement européen, n’a aucune chance d’aboutir à court terme. Mais comme les autres résolutions « sociétales », elle fait « avancer » la cause, et l’on voit bien que l’évolution de la situation (avec l’Irlande qui a complètement versé dans la culture de mort, la Pologne qui débat de la question, etc.) laisse entendre que le jour où le droit à l’avortement sera un droit de l’UE n’est en fait pas si éloigné.

  • Europe droguée

    De Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, sur son fil Telegram :

    En Europe, la consommation de drogues monte en flèche. Le beau « jardin » est inondé de toutes sortes de substances toxiques : de l'herbe légère à l'héroïne lourde et à la méthamphétamine.

    C'est ce que montre le rapport 2023 de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies. 88 villes et 24 pays de l'Union européenne ont été étudiés. Des traces de tous les types de drogues étudiés ont été trouvées dans presque toutes (!) les villes.

    La marijuana est vraisemblablement la drogue la plus répandue en Europe. En 2023, selon l'étude, des dizaines de millions d'Européens âgés de 15 à 64 ans en consommaient. Environ 4 millions de personnes fument de la marijuana chaque jour.

    La cocaïne est la deuxième drogue la plus consommée dans « l'Europe libre », avec près de 2,5 millions de personnes (âgées de 15 à 34 ans) qui en consommaient en 2023. Il ne s'agit là que des personnes avérées, et aucun institut ne peut estimer le nombre de personnes qui se trouvent « dans l'ombre ».

    La cocaïne reste très populaire dans les villes d'Europe occidentale et méridionale, en particulier en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne. En 2022, 110 tonnes de « poudre blanche » ont été saisies dans la seule ville belge d'Anvers, et les saisies augmentent chaque année, selon le rapport.

    Les niveaux les plus élevés de consommation d'amphétamines ont été enregistrés en Suède, en Belgique, en Finlande, en Allemagne et aux Pays-Bas.

    En outre, les eaux usées de Belgique, de France, d'Allemagne, des Pays-Bas et d'Espagne contenaient la plus grande quantité d'ecstasy. À Anvers, les chiffres sont effrayants : 318 milligrammes par jour et par millier d'habitants.

    Les données sont désolantes : le nombre de personnes consommant des drogues et leurs dérivés augmente inexorablement en Europe.

    Un ambassadeur d'Europe occidentale a réagi à ma remarque « Comment pouvez-vous soutenir un toxicomane comme Zelensky ? » en disant sincèrement : « Dans l'UE, c'est pratiquement la norme pour les hommes politiques. »

    *

    Et aussi de Maria Zakharova :

    M. Borrell a déclaré que l'élection présidentielle russe qui s'est tenue du 15 au 17 mars n'avait pas respecté les normes démocratiques et l'a qualifiée d'"ironie".

    Je garderais le silence sur l'ironie, les normes et la démocratie.

    La véritable et très amère ironie, ce sont les sanctions imposées par l'Union européenne sur la base des dénonciations américaines, la destruction de sa propre économie et le vol des actifs russes. Et la conception même de la Commission européenne est une norme ironique de comportement antidémocratique.

    (C’était le début de l’allocution du débris Borrell hier devant le Parlement européen en assemblée plénière : « As you know very well, the Russian presidential elections held on 15-17 March met no democratic standards (…). So, to call that “elections” is an irony. » Le discours n’existe qu’en anglais, bien que le français soit toujours en théorie « langue officielle et langue de travail » dans l’UE.)

  • Grossier Ier

    Recevant le président serbe Aleksandar Vucic, Macron a déclaré que l’avenir de la Serbie est « au sein de l'Union européenne et nulle part ailleurs », et d’ajouter :

    « Il est important que la Serbie continue de concrétiser ce choix, notamment par un plus grand alignement sur nos décisions de politique étrangère. Ce choix, il faut aussi le conforter en poursuivant, en accélérant les réformes relatives au renforcement de l'État de droit, de l'indépendance, de la justice, du pluralisme des médias. »

    Telle est la grossière arrogance du donneur de leçons de l’Elysée. La Serbie doit « s’aligner » sur ses positions bellicistes et irresponsables, et renforcer l’état de droit que Macron démolit chez nous consciencieusement sur tous les plans.

    Assurément ce n’est pas le genre de propos qui peut impressionner les dirigeants serbes. En revanche, si cela peut les inciter à trouver une voie différente, finalement ce n’aura pas été peine perdue…

  • Slovaquie

    Les sondages les donnaient à égalité parfaite. Les grandes consciences politico-médiatiques espéraient que l’européo-mondialiste bon teint Ivan Korčok allait l’emporter, afin de sauver la démocratie slovaque menacée par l’affreux populiste poutiniste Robert Fico. D’autant qu’au premier tour c’est Korčok qui était en tête.

    Hélas, c’est Peter Pellegrini qui l’a emporté. Nettement : avec 53%, et une forte participation pour le pays : 61%, le deuxième taux le plus important de l’histoire du pays.

    Pellegrini, c’est l’alter ego de Fico. Il était dans le même parti, puis il a fondé le sien (en 2020) pour lui faire concurrence après l’avoir remplacé au poste de Premier ministre (en 2018), mais aujourd’hui les revoilà alliés, occupant les deux premiers postes de l’Etat, partageant les mêmes opinions souverainistes, anti-woke et contre toute aide à l’Ukraine contre la Russie.

    Et ce ne sont que lamentations dans les chancelleries… Surtout à Berlin et à Bruxelles.

    « Le peuple slovaque a montré aujourd’hui qu’il reconnaît ce qui menace ce pays du côté des médias libéraux, des activistes, des ONG et des progressistes », a dit Fico.

    Norbert Röttgen, le principal expert en politique étrangère de la CDU, déclare : « La Slovaquie doit alors décider si elle veut suivre M. Orbán ou rester dans l’UE. Quiconque se range du côté de l’agresseur n’a pas sa place dans l’UE. »

    Il échappe à l’expert que la Hongrie fait toujours partie de l’UE…

    Quant au président de la commission des affaires européennes du Bundestag, Anton Hofreiter, il demande carrément que l’UE suspende le versement des fonds européens qui sont dus à la Slovaquie : « Il est important que le gouvernement slovaque reçoive un signal d’alarme clair de Berlin et de Bruxelles. »

    (Le président slovaque signe les traités, nomme les principaux juges, peut opposer son veto aux lois adoptées par le Parlement, et il est le chef des armées.)

  • L'UE vue de Moscou

    Extraits d'une communication de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. On voit qu'à Moscou on est très exactement informé des magouilles bruxelloises.

    Les prochaines élections au Parlement européen auront lieu du 6 au 9 juin. Dans ce contexte, la question de la transparence, de la responsabilité et de l'intégrité de certaines personnalités politiques au sein de la direction de l'UE revêt une importance particulière.

    Il s'agit des accords commerciaux conclus par la Commission européenne avec les principales sociétés pharmaceutiques occidentales, notamment la société américaine Pfizer, qui a mis au point l'un des vaccins COVID-19. Ses revenus ont grimpé en flèche. 

    La Commission européenne a dépensé 71 milliards d'euros pour acheter 4,6 milliards de doses de médicaments.

    En décembre 2023, les pays de l'UE ont détruit au moins 215 millions de doses de vaccins COVID-19, d'une valeur de 4 milliards d'euros, parce qu'elles n'étaient pas nécessaires.

    Ce que cela nous apprend, c'est que personne ne vérifiera jamais combien de doses de ce vaccin seront jetées dans les décharges.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a eu une influence directe sur le processus de négociation visant à acheter près de 2 milliards de doses de vaccins "pour les besoins de l'UE". Ursula von der Leyen et Albert Bourla, PDG de Pfizer, ont négocié les termes du plus important contrat de la Commission européenne en personne, par SMS (!) et sans témoin.

    Le nombre de vaccins achetés dépassait de loin les besoins des pays de l'UE (la population de l'UE en 2021 était de 443,2 millions de citoyens). (...)

    Malgré l'absence de demande dans les États membres de l'UE, l'approvisionnement en vaccins de Pfizer se poursuivra (attention !) jusqu'en 2027.

    Ursula von der Leyen a refusé de rendre publique sa correspondance avec le directeur de Pfizer. Je voudrais vous rappeler que la Commission européenne a l'obligation légale de rendre publiques les communications susceptibles de contenir des informations sur les accords conclus par l'Union européenne pour acheter des milliards d'euros de vaccins COVID-19 (...).

    Rien de tout cela n'a empêché Ursula von der Leyen de se présenter à la réélection
     Le 7 mars, le Parti populaire européen a soutenu cette décision en désignant Ursula von der Leyen comme sa candidate officielle... (...)

    Les Occidentaux ont complètement perdu le contact avec la réalité, enseignant sans cesse la démocratie à tout le monde, alors qu'aucune des institutions de cette démocratie ne fonctionne.

  • Langue de plomb

    Le PPE votait jeudi pour sa tête de liste européenne, donc son candidat au poste de président de la Commission européenne. C’est évidemment Ursule qui a été élue, puisqu’il n’y avait pas d’autres candidats.

    Mais il y avait 801 inscrits, et Ursule n’a eu que 400 voix. 89 ont voté contre (dont les députés LR), 10 se sont abstenus, et donc pas moins de 302 délégués ne sont même pas venus…

    Commentaire officiel du PPE :

    « Notre famille politique est plus forte et plus unie que jamais à l'approche de la prochaine campagne électorale européenne. »

    Sic.

  • Europe tiers monde

    En 2022, les cas de gonorrhée ont bondi de 48%, avec 70.881 cas dans l'Union européenne, ceux de syphilis accusent une hausse de 34% (35.391 cas) et ceux de chlamydia de 16% (216.508 cas), selon le rapport annuel du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). « Cette augmentation est aussi stupéfiante qu'inquiétante », a déclaré Andrea Ammon, directrice de l'ECDC, lors d'une conférence de presse.

    Et d’ajouter : « Ces chiffres, bien qu'importants, ne représentent probablement que la partie émergée de l'iceberg. »

  • Bonnet blanc et blanc bonnet

    Valérie Hayer, tête de liste de la macronie pour les européennes :

    « Avec Raphaël Glucksmann, on vote à 90% de la même façon au Parlement européen. Il devrait être avec nous, et il le sait. Il serait beaucoup plus efficace pour porter ses idées et avoir des résultats. »

  • AfD

    Maximilian Krah, député européen depuis 2019, conduira la liste AfD aux prochaines élections au Parlement européen. Breizh Info publie une très intéressante interview de cet homme, né dans la toute petite communauté catholique d’Allemagne de l’Est sous le communisme, pratiquant de la « messe en latin », père de huit enfants.

    Deux petits extraits :

    Je me souviens d’une anecdote qui remonte à l’époque où j’étais étudiant en droit. J’ai rencontré un professeur de droit – Il était de gauche – qui m’a dit : « M. Krah, je ne voterai jamais pour les chrétiens-démocrates. Mais savez-vous pourquoi je les aime ? ». J’ai dit non, et il m’a répondu : « Parce qu’ils neutralisent les gens comme vous. » Cette déclaration m’a mis en colère, mais malheureusement, il avait tout à fait raison. Les centristes, les chrétiens-démocrates, ont toujours neutralisé les vrais conservateurs, les Européens de droite. Les personnes qui les ont rejoints voulaient ce qu’il y avait de mieux pour leur pays, mais en fin de compte, elles ont participé au processus qui nous a amenés à la situation misérable dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

    Si vous suivez les États-Unis actuels et leur approche de la politique mondiale, vous suivez le drapeau arc-en-ciel. Vous aurez alors le mois des fiertés. Vous aurez des frontières ouvertes. Vous aurez l’immigration. Puis vous aurez le vaudou climatique. Tout cela fait partie de cette approche politique occidentale universelle qui découle de ce que nous appelons aujourd’hui les « valeurs occidentales ». Les valeurs occidentales en 2024, c’est le drapeau arc-en-ciel.