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François (pape)

  • François dans le texte

    Dans son autobiographie qui va paraître.

    Sur les LGBTQXYZ :

    « Il est juste que ces personnes qui vivent le don de l'amour puissent bénéficier d'une couverture juridique comme tout le monde. Jésus allait souvent à la rencontre des personnes qui vivaient en marge, et c'est ce que l'Église doit faire aujourd'hui avec les personnes de la communauté LGBTQ+, qui sont souvent marginalisées au sein de l'Église : les faire se sentir chez elles, en particulier celles qui ont reçu le baptême et qui font à tous égards partie du peuple de Dieu. Et quiconque n'a pas reçu le baptême et souhaite le recevoir, ou quiconque souhaite être parrain ou marraine, s’il vous plaît, qu'ils soient accueillis. »

    Vers de nouvelles aventures :

    « Je n'ai pas vraiment de raisons sérieuses de penser à une renonciation. Au fil des ans, quelqu'un a peut-être espéré que tôt ou tard, peut-être à la suite d'une hospitalisation, je ferais une telle annonce, mais ce risque n'existe pas : grâce au Seigneur, je jouis d'une bonne santé et, si Dieu le veut, il me reste encore beaucoup de projets à réaliser. »

    Car il reste encore quelques vestiges catholiques à démolir.

  • La combine de McElroy

    Selon le cardinal Robert McElroy, le bergoglissime évêque de San Diego, le synode sur la synodalité a discuté de la fin du « diaconat transitoire » (transitional diaconate) afin de pouvoir ordonner des femmes diacres.

    Il a repris le propos de son homologue Cupich disant que c’était une opinion commune parmi les membres du Synode que le temps était venu d’un « changement de paradigme » sur le rôle des femmes dans l'Église. Et donc une discussion « approfondie » sur le « diaconat féminin » a eu lieu. Elle incluait « peut-être la fin du diaconat transitoire, c'est-à-dire l'ordination diaconale comme étape finale avant la prêtrise ». Dissocier le diaconat et la prêtrise « pourrait rendre plus facile la présence de femmes diacres ».

    Cupich avait déjà évoqué cette question : « Il est légitime de se demander, pourquoi nous ordonnons au diaconat des candidats à la prêtrise. C'est une question légitime à poser. Et si, si vous commencez par cela, alors peut-être pourrez-vous commencer à réimaginer ce qu'est le diaconat. » Car si l’on n’ordonne plus de diacres en vue du sacerdoce, alors le diaconat peut être féminin.

    Sauf qu’alors il n’y a plus de diaconat du tout, et que le mot devient vide de sens.

    Mais quand on s’en rendra compte on comprendra qu’il faut donc ordonner des femmes prêtres… Mais ça ce n’est pas pour tout de suite, parce que « ça diviserait profondément l’Eglise à l’heure actuelle ». Sic.

    N.B. Lors de la dernière réunion du « C9 » (le conseil de neuf cardinaux), début février, il y avait trois femmes, dont une « évêque anglicane », et sœur Linda Porcher qui a déclaré que le pape était « très favorable au diaconat féminin ». Puis François a nommé trois femmes parmi les « consulteurs » au second synode sur la synodalité : l’une d’entre elles milite pour le diaconat féminin, les deux autres carrément pour le sacerdoce féminin.

  • Et maintenant la franc-maçonnerie…

    Le 16 février a eu lieu à Milan, à la « Fondation culturelle ambrosianeum », donc à l’archevêché, une « rencontre historique » entre les trois grands maîtres de la Maçonnerie italienne (Grand Orient, Grand Loge, Grande Loge régulière), et de hauts représentants de l’« Eglise catholique », l’archevêque de Milan Mgr Mario Delpini, le cardinal Coccopalmerio ancien président de dicastère et qui continue de parader alors qu’il avait été au cœur du scandale d'une soirée « sexe gay et cocaïne » au Vatican en 2017, le théologien franciscain Zbigniew Suchecki, et surtout Mgr Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie et « véritable star de l’après-midi » selon la relation de Riccardo Cascioli.

    L’expression « rencontre historique » n’est pas usurpée, car il n’y a jamais eu dans l’histoire une telle rencontre. Et une rencontre non pas pour refaire officiellement le constat de l’incompatibilité entre la religion chrétienne et l’idéologie maçonnique, mais bien au contraire pour préparer – ouvertement - le chemin de la réconciliation, au nom de la « miséricorde ».

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    Sur la photo on voit Mgr Staglianò en conversation avec le grand-maître du Grand Orient d’Italie Stefano Bisi - et par respect pour le plus anticlérical des ordres maçonniques il cache sa croix pectorale.

    (Conformément à tous les processus lancés par François, le Vatican a rappelé le 13 novembre dernier que les catholiques ne peuvent pas adhérer à la franc-maçonnerie. Car chaque fois que le Vatican de François rappelle quelque chose de traditionnel, c’est pour en arriver par la suite à expliquer le contraire.)

  • La messe à Austin

    Les centaines de fidèles qui participaient à la messe dominicale traditionnelle à la cathédrale d’Austin (Texas) dimanche ont appris que cette messe serait supprimée à partir du 19 mars. Celle de 7h30, et celle de 15h30. « Apparemment cela vient directement du Vatican », a dit un fidèle. Car on ne sait rien de plus. L’évêque doit être muet…

    Mais il est évident que si François a décrété que la messe traditionnelle était interdite dans les églises paroissiales, à plus forte raison dans les cathédrales…

    La messe la plus proche reste, pour le moment, celle de Dripping Springs, à 40 km, qui est à… 13h30. Il y en a une aussi à Brenham, à 145 km (à 16h), et à Waco, à 160 km (à 11h30).

    En toute charité pastorale.

  • Rébellion ?

    Les évêques d’Emilie-Romagne ont élu président de leur conférence épiscopale Mgr Giacomo Morandi.

    Mgr Morandi était naguère secrétaire (donc numéro 2) de la Congrégation pour la doctrine de la foi. En mars 2021 il obtint de François la publication d’une réponse aux évêques allemands qui ne cessaient de demander un texte en faveur de la bénédiction des couples de même sexe. La réponse était « non », avec cette explication : « Dieu ne bénit pas et ne peut pas bénir le péché. »

    En janvier 2022 Mgr Morandi était limogé et, archevêque, il devenait simple évêque de Reggio d’Emilie, l’un des moins prestigieux, et suffragant de Modène, où il avait été consacré archevêque…

    Limogé et dégradé pour avoir dit non au lobby, Mgr Morandi est choisi pour devenir le successeur du très éminent cardinal Zuppi, archevêque de Bologne et président de la conférence épiscopale italienne… Et cela en pleine polémique sur le texte qui permet ce qu’il avait rejeté…

  • Anarchie vaticane

    Après avoir rejeté le document du Vatican Fiducia supplicans sur la bénédiction des couples de même sexe, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a déclaré :

    « Parce qu’en Occident ils n’aiment pas les enfants, ils veulent s’en prendre à la cellule de base de l’humanité qu’est la famille. Détruisez la famille et vous détruisez la société. Parce qu’ils n’aiment pas les enfants en Occident, ils ne croient pas en la famille, ils ne croient plus au mariage : aujourd’hui, l’Occident perd ses valeurs. Ils n’aiment pas les enfants, mais pour faire marcher l’économie, ils ont besoin de chercher des gens à l’étranger : petit à petit, ils vont disparaître. Nous leur souhaitons bonne chance dans leur disparition !

    Ils veulent nous imposer leurs pratiques, que le président Poutine appelle les coutumes décadentes de l’Occident. C’est une culture décadente, c’est la décadence culturelle et morale d’une société. Et ils veulent nous l’imposer. Aujourd’hui, le système de l’ONU consiste à pousser l’idéologie LGBTQ à travers les agences de l’ONU, notamment l’Unicef, l’OMS et d’autres. De cette façon, ils nous imposent leur culture par le biais de financements : et si tu ne l’acceptes pas, ils coupent les financements. Mais notre culture en Afrique n’est pas comme ça. »

    Ni une ni deux il est allé à Rome pour se plaindre auprès du pape. Lequel l’a envoyé à Tucho. Le cardinal Ambongo a présenté à Tucho un texte qui dit le contraire de Fiducia supplicans, et Tucho a contresigné le texte qui dit le contraire de celui qu’il avait signé et a été contresigné par le pape…

    Tout va bien…

  • Evêque chinois

    Le Vatican a annoncé hier l’ordination épiscopale de Thaddée Wang Yuesheng, « que le Saint-Père, dans le cadre de l’Accord provisoire entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine, a nommé, le 16 décembre 2023, évêque de Zhengzhou, province du Henan ».

    Le site internet de l’Eglise officielle chinoise dirigée par le parti communiste a annoncé l’ordination épiscopale de Thaddée Wang Yuesheng, président de l’Association patriotique (nom de l’Eglise officielle) du Henan, « élu évêque désigné de Zhengzhou le 22 mars 2022 ». Sans aucune mention de la nomination par le pape ni de « l’Accord provisoire ».

  • Bénédiction

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    Par exemple :

    Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez le royaume des Cieux devant les hommes ; car vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous ne laissez pas entrer ceux qui désirent entrer. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, en faisant de longues prières ; c’est pourquoi vous recevrez un jugement plus rigoureux. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et, après qu’il l’est devenu, vous faites de lui un fils de la géhenne deux fois pire que vous. Malheur à vous, guides aveugles (…) Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans, vous êtes pleins de rapines et d’impureté. (…) Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous êtes semblables à des sépulcres blanchis, qui, au dehors, paraissent beaux aux hommes, mais qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. (…) Serpents, race de vipères, comment échapperez-vous au jugement de la géhenne ?

    (Matthieu 23)

  • A marche forcée

    Le dicastère pour la doctrine de la foi publie un « communiqué de presse pour aider à clarifier la réception de Fiducia supplicans ».

    Rome se sent obligé de répondre à une situation véritablement explosive, avec des épiscopats qui rejettent carrément le document quand d’autres y voient seulement la confirmation de ce qu’ils font depuis des années.

    Alors on ajoute jésuitisme sur jésuitisme, hypocrisie sur hypocrisie, pour conclure que finalement tout le monde finira bien par appliquer la directive sur la bénédiction des « couples en situation irrégulière », parce que c’est la volonté du pape.

    « En certains endroits, il n'y a pas de difficulté pour une application immédiate, ailleurs, il est nécessaire de ne pas innover tout en prenant le temps nécessaire pour la lecture et l'interprétation. »

    Chaque évêque réticent devra se convaincre, et convaincre ses prêtres, du bienfait de cette bénédiction. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais on y arrivera.

    L’opposition la plus forte vient des épiscopats d’Afrique noire. Le dicastère a trouvé la parade : ce sont souvent des pays où les pratiques sexuelles contre nature sont interdites et punies par la loi. Là, bien sûr, dit la sainte mère Eglise toujours attentive, il va de soi que les pasteurs ne peuvent pas « exposer les personnes homosexuelles à la violence », et que l’application de la déclaration devra être reportée…

    Mais à terme, et à l’issue d’une « catéchèse » (sic) adaptée et persévérante, on arrivera bien à ce que tous les évêques et les prêtres bénissent les « couples en situation irrégulière »…

  • L’Eglise LGBT (suisse)

    La conférence des évêques suisses a tenu à exprimer sa satisfaction à propos de l’autorisation bergoglienne de « bénédiction des couples de même sexe », non sans faire un double gros mensonge en disant que « les discussions sous l’égide de l’Esprit Saint qui ont eu lieu cette année dans le cadre du synode sur la synodalité ouvrent un horizon à ce sujet ». Le synode avait explicitement rejeté la possibilité de telles bénédictions. Et, bien sûr, y mêler l’Esprit Saint et un blasphème.

    Mais les évêques suisses étaient déjà passés à la vitesse supérieure, discrètement, le 27 novembre, dans un « ajout à la première série de Normes complémentaires de la Conférence des évêques suisses (CES) du 3 juillet 1985 concernant le canon 877 CIC » : le canon sur les inscriptions au registre des baptêmes.

    Dans ce nouvel ajout aux ajouts, les évêques suisses reconnaissent ouvertement les « partenariats entre personnes de même sexe », et demandent donc d’indiquer sur le registre le nom du père ou de la mère de l’enfant baptisé, et, dans les « remarques », celui de « l’autre partenaire », ou des deux « partenaires » si aucun d’eux n’est le père ou la mère.

    Cela est hélas « logique », puisque Bergoglio demande explicitement aux Etats de reconnaître les « partenariats ».

    Mais les évêques suisses vont encore beaucoup plus loin, épousant l’idéologie LGBT jusqu’à reconnaître les soi-disant « changements de sexe ».

    En effet, ils ajoutent une norme particulière pour les « personnes dont le sexe a été modifié à l’état civil » : celles-ci peuvent demander à ce que ce soit inscrit dans le registre des baptêmes. Et si la personne demande ensuite un certificat de baptême, son « nouveau sexe » (sic) et son « nouveau prénom » (qui n’est donc pas celui du baptême) sont indiqués.

    Ceci est en fait dans la droite ligne du document bergoglien précédent (début novembre : tout cela va très vite), sur le baptême des « personnes transsexuelles », impliquant que Robert peut parfaitement se faire baptiser Nicole.

    Mais ça n’a plus rien à voir avec l’Eglise catholique, ni tout simplement avec l’ordre de la création.