Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

François (pape)

  • Le texte du 16 juillet

    Il n'y a eu aucun texte hier du Vatican sur la messe. A vrai dire la date du 16 juillet avait été émise je ne sais plus par qui, après les premières annonces de ce texte. Alertes qui demeurent crédibles en raison de leurs sources, tant qu'elles ne sont pas annulées.

  • Diaconesses

    Curieux titre du Figaro :

    Capture d’écran 2024-07-10 à 16.28.57.png

    Capture d’écran 2024-07-10 à 16.29.29.png

    En fait le document préparatoire dit qu’en effet on n’en parlera pas pendant cette session, mais « il est bon que la réflexion théologique se poursuive »…

    Et en présentant le document, le cardinal Grech, « secrétaire général de la Secrétairerie générale du Synode » et fervent partisan du diaconat féminin, a déclaré :

    « Le Saint-Père a demandé au Dicastère pour la doctrine de la foi d'étudier la question des ministères. Et en parlant de ministères, il y a aussi le thème du diaconat des femmes. Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi étudiera ce thème - non seulement le thème du diaconat - mais aussi le thème des ministères. »

    Il y a déjà eu deux commissions nommées par le pape sur la question : en 2016 et en 2020. Les conclusions n’ont pas été rendues publiques.

    Tout le monde sait qu’il est impossible d’ordonner des femmes diacres, et quand François a une lueur de lucidité il le dit lui-même. Voilà pourquoi « le Vatican retarde l’idée »… mais la fait avancer en douce… Cela se fera de façon tordue, comme pour la communion aux divorcés "remariés" et la bénédiction des "couples de même sexe", mais on y arrivera... et ce sera une rupture de plus avec les orthodoxes.

  • Ça se précise

    Deux indices viennent confirmer que si le pape promulgue son nouveau diktat contre la liturgie traditionnelle, il s’agira d’une interdiction absolue pour les évêques et prêtres diocésains, mais que les instituts qui ont la liturgie traditionnelle dans leurs statuts pourront la garder dans leurs réserves cadenassées munies de miradors et de caméras de surveillance de précision.

    C’est ce qui ressort des informations recueillies par Diane Montagna pour The Remnant. Elle précise que le pape aurait confié à Mgr Viola, secrétaire du dicastère pour le culte divin le soin de superviser le document au début de cette année, et que pour le rédiger ce dernier aurait bénéficié de l’appui du Secrétaire d’Etat du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin, du préfet du Dicastère pour les Eglises orientales (sic), le Cardinal Claudio Gugerotti, et du nonce apostolique à Paris, Mgr Celestino Migliore.

    Selon Diane Montagna, le cardinal Giuseppe Versaldi, alors préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique, avait insisté sur la nécessité de comprendre pourquoi la messe traditionnelle attirait les jeunes, et avait affirmé que de nombreux jeunes participant au pèlerinage de Chartres avaient « toutes sortes de problèmes psychologiques et sociologiques »…

    D’autre part, le pape a reçu hier Mgr Wach et deux autres responsables de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre et, selon eux : « À deux reprises, le pape a insisté pour que nous continuions de servir l’Église selon notre charisme propre, dans cet esprit d’unité et de communion que permettent l’harmonie et l’équilibre de l’esprit salésien. »

  • Un indice

    L’ordination des séminaristes des Missionnaires de la Miséricorde Divine était bloquée à Toulon comme toutes les autres ordinations. La situation s’est débloquée, pour les séminaristes diocésains qui ont accepté d’être ordonnés selon le nouveau rituel. Pas pour ceux qui voulaient l’ancien rite.

    Mais ces séminaristes découvrent qu’il ne s’agit pas seulement de cela :

    Il apparait que la situation est bloquée non seulement en raison du rit de l’ordination, mais en raison de la possibilité pour les futurs prêtres de pouvoir célébrer dans l’ancien rite. Aucune certitude concernant cette possibilité n’est donnée par les autorités romaines, et il se pourrait donc que des candidats soient ordonnés sans avoir le droit de célébrer ensuite selon l’ancien rit. Ils ne pourraient plus alors exercer leur ministère dans le cadre de la communauté et en conformité aux statuts.

    Voilà donc un indice qui paraît confirmer la rumeur selon laquelle le pape va interdire la liturgie traditionnelle.

    Certains avancent même la date du 16 juillet.

    La question qui demeure est de savoir si le pape va interdire purement et simplement la liturgie traditionnelle (ce qui en fait serait conforme au postulat de Traditionis custodes : les livres de la néo-liturgie « sont la seule expression de la lex orandi du Rite romain »), ou s’il va l’interdire à tous les prêtres diocésains dans toutes les églises diocésaines, et la laisser uniquement aux instituts qui ont dans leurs statuts la célébration exclusive de la liturgie traditionnelle, donc seulement dans les (rares) églises appartenant à ces (rares) instituts.

    Le communiqué des Missionnaires de la Miséricorde (qui ne semblent pas avoir l’exclusivité de la liturgie traditionnelle dans leurs statuts) paraît pouvoir considérer comme acquis que l’interdiction frappera au moins tous les prêtres diocésains dans toutes les églises diocésaines.

    Auquel cas je ne pourrai plus faire partie de cette Eglise-là.

  • L’Eglise Titanic

    Le lendemain même de la rumeur dont faisait état Rorate Caeli d’une prochaine interdiction totale de la liturgie traditionnelle dans l’Eglise latine, le blog Messa in latino a publié une grande interview du Professeur Andrea Grillo, qui est l’actuel super-gourou de la liturgie à Rome, inspirateur notamment du motu proprio Traditionis custodes. En voici la traduction intégrale, car il est important de voir à quel point ces gens-là travaillent diaboliquement contre la tradition, donc contre ce qui reste de l’Eglise catholique. La violente et réitérée condamnation de Benoît XVI – et aussi de saint Pie V - est impressionnante, son arrogance et son mépris, dont la fin est un véritable feu d’artifice, le sont également.

    D’autre part, aujourd’hui est célébrée la dernière messe traditionnelle à la cathédrale de Melbourne. Il y avait une messe le mercredi à 17h30, elle est supprimée par Rome, et les autres messes traditionnelles célébrées dans deux autres églises seront sans doute supprimées dans deux ans, au terme d’un processus soviétique. La lettre comminatoire du Dicastère du Culte divin (sic) date de janvier dernier. On en trouvera également ci-dessous une traduction, car il faut savoir à quelle tyrannie on a affaire. (Outre le nouvel affront post-mortem au cardinal Pell, on imagine aussi la tête des orthodoxes voyant à quel point l’ecclésiologie de l’Eglise de Rome est dévoyée, quand un simple « secrétaire » peut donner des ordres à un archevêque sur un point de pastorale locale…)

    L’interview du professeur Grillo.

    Lire la suite

  • Ensemble

    46_main-v1716999099.jpg

    « A notre époque, si marquée par les guerres et la violence, nous ne pouvons être sauvés qu'ensemble parce que nous sommes interconnectés et interdépendants. »

    « Ceux qui sont profondément enracinés dans leurs traditions religieuses et qui sont prêts à travailler ensemble peuvent apporter une lueur d'espoir à ce monde blessé où, à cause de nombreuses guerres, des milliers de personnes ont tout perdu et ont été forcées de fuir, et où de nombreux enfants souffrent de la violence. »

    (Trouvé sur le site de l’Union des journalistes orthodoxes ukrainiens. Il n’y a donc plus que les orthodoxes pour être choqués ?)

  • La question

    Pour la deuxième fois en deux mois, le « vaticanologue » Phil Lawler demande pourquoi on n’a pas vu le pape (le chef de l’Eglise catholique romaine) célébrer la messe depuis plus d’un an.

    Question qui reste sans réponse.

    Car le fait que Bergoglio ait des problèmes de genoux n’est pas du tout une raison.

    Et la « fatigue » du pape serait un motif absurde, quand on voit son emploi du temps.

    Le fait est que l’Eglise catholique a un pape qui ne célèbre pas le rite central et essentiel de son Eglise. Du moins en public. Or c’est ce qui est public qui compte, quand on est le pape.

    Et en outre rien ne prouve qu’il la célèbre en privé (d'autant qu'il ne le faisait jamais au cours des premières années de son pontificat : on se souvient de ses pitoyables homélies quotidiennes)...

  • François dans le texte

    Dans son autobiographie qui va paraître.

    Sur les LGBTQXYZ :

    « Il est juste que ces personnes qui vivent le don de l'amour puissent bénéficier d'une couverture juridique comme tout le monde. Jésus allait souvent à la rencontre des personnes qui vivaient en marge, et c'est ce que l'Église doit faire aujourd'hui avec les personnes de la communauté LGBTQ+, qui sont souvent marginalisées au sein de l'Église : les faire se sentir chez elles, en particulier celles qui ont reçu le baptême et qui font à tous égards partie du peuple de Dieu. Et quiconque n'a pas reçu le baptême et souhaite le recevoir, ou quiconque souhaite être parrain ou marraine, s’il vous plaît, qu'ils soient accueillis. »

    Vers de nouvelles aventures :

    « Je n'ai pas vraiment de raisons sérieuses de penser à une renonciation. Au fil des ans, quelqu'un a peut-être espéré que tôt ou tard, peut-être à la suite d'une hospitalisation, je ferais une telle annonce, mais ce risque n'existe pas : grâce au Seigneur, je jouis d'une bonne santé et, si Dieu le veut, il me reste encore beaucoup de projets à réaliser. »

    Car il reste encore quelques vestiges catholiques à démolir.

  • La combine de McElroy

    Selon le cardinal Robert McElroy, le bergoglissime évêque de San Diego, le synode sur la synodalité a discuté de la fin du « diaconat transitoire » (transitional diaconate) afin de pouvoir ordonner des femmes diacres.

    Il a repris le propos de son homologue Cupich disant que c’était une opinion commune parmi les membres du Synode que le temps était venu d’un « changement de paradigme » sur le rôle des femmes dans l'Église. Et donc une discussion « approfondie » sur le « diaconat féminin » a eu lieu. Elle incluait « peut-être la fin du diaconat transitoire, c'est-à-dire l'ordination diaconale comme étape finale avant la prêtrise ». Dissocier le diaconat et la prêtrise « pourrait rendre plus facile la présence de femmes diacres ».

    Cupich avait déjà évoqué cette question : « Il est légitime de se demander, pourquoi nous ordonnons au diaconat des candidats à la prêtrise. C'est une question légitime à poser. Et si, si vous commencez par cela, alors peut-être pourrez-vous commencer à réimaginer ce qu'est le diaconat. » Car si l’on n’ordonne plus de diacres en vue du sacerdoce, alors le diaconat peut être féminin.

    Sauf qu’alors il n’y a plus de diaconat du tout, et que le mot devient vide de sens.

    Mais quand on s’en rendra compte on comprendra qu’il faut donc ordonner des femmes prêtres… Mais ça ce n’est pas pour tout de suite, parce que « ça diviserait profondément l’Eglise à l’heure actuelle ». Sic.

    N.B. Lors de la dernière réunion du « C9 » (le conseil de neuf cardinaux), début février, il y avait trois femmes, dont une « évêque anglicane », et sœur Linda Porcher qui a déclaré que le pape était « très favorable au diaconat féminin ». Puis François a nommé trois femmes parmi les « consulteurs » au second synode sur la synodalité : l’une d’entre elles milite pour le diaconat féminin, les deux autres carrément pour le sacerdoce féminin.

  • Et maintenant la franc-maçonnerie…

    Le 16 février a eu lieu à Milan, à la « Fondation culturelle ambrosianeum », donc à l’archevêché, une « rencontre historique » entre les trois grands maîtres de la Maçonnerie italienne (Grand Orient, Grand Loge, Grande Loge régulière), et de hauts représentants de l’« Eglise catholique », l’archevêque de Milan Mgr Mario Delpini, le cardinal Coccopalmerio ancien président de dicastère et qui continue de parader alors qu’il avait été au cœur du scandale d'une soirée « sexe gay et cocaïne » au Vatican en 2017, le théologien franciscain Zbigniew Suchecki, et surtout Mgr Antonio Staglianò, président de l’Académie pontificale de théologie et « véritable star de l’après-midi » selon la relation de Riccardo Cascioli.

    L’expression « rencontre historique » n’est pas usurpée, car il n’y a jamais eu dans l’histoire une telle rencontre. Et une rencontre non pas pour refaire officiellement le constat de l’incompatibilité entre la religion chrétienne et l’idéologie maçonnique, mais bien au contraire pour préparer – ouvertement - le chemin de la réconciliation, au nom de la « miséricorde ».

    stagliano-bisi-2-large.jpg

    Sur la photo on voit Mgr Staglianò en conversation avec le grand-maître du Grand Orient d’Italie Stefano Bisi - et par respect pour le plus anticlérical des ordres maçonniques il cache sa croix pectorale.

    (Conformément à tous les processus lancés par François, le Vatican a rappelé le 13 novembre dernier que les catholiques ne peuvent pas adhérer à la franc-maçonnerie. Car chaque fois que le Vatican de François rappelle quelque chose de traditionnel, c’est pour en arriver par la suite à expliquer le contraire.)