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Macron

  • Macron à vomir

    Dans une interview à une télévision ukrainienne, Macron reçoit cet ordre de la journaliste à propos des Russes :

    — Demandez-leur d'arrêter le feu pendant les Jeux Olympiques. Ils doivent le faire.

    Macron répond :

    — Il le sera demandé, oui.

    Juste avant, Macron avait justifié l’exclusion de la Russie des Jeux Olympiques, car c’est le « message de paix » du Comité olympique.

    Donc les Russes doivent respecter une trêve pendant les Jeux Olympiques dont ils sont exclus… Et il ose dire cela sérieusement…

    Maria Zakharova a réagi :

    Je fais une proposition de réponse à Macron : cesser de fournir des armes qui servent à tuer des civils, et aussi cesser de soutenir le terrorisme. Et présenter une proposition similaire aux parties au conflit au Proche-Orient. Beaucoup de choses dépendent probablement de ce que dit la France…

    On remarquera que le « message de paix » du Comité olympique ne concerne pas Israël, puisque ce pays est officiellement invité à concourir aux Jeux. Le génocide des Palestiniens de Gaza ne mérite pas l’attention de la morale olympique…

  • Oubli…

    Le Figaro publie un long article sur la Cour des comptes qui s’inquiète : « La situation des finances publiques est préoccupante, voire au-delà », dit Moscovici, en présentant le rapport annuel de l’institution.

    On n’en est plus aux 10 milliards de gel de crédits annoncés au début du mois, ni des 20 milliards de coupes annoncés quelques jours plus tard, mais il s’agit de faire 50 milliards d’économies, et la Cour des comptes rappelle que c’était déjà ce qu’elle demandait avec insistance il y a un an.

    Ce qui est curieux, ou plutôt significatif, est que nulle part dans ce long article, qui souligne que la France a « la situation la plus dégradée de la zone euro », il n’y a la moindre allusion à l’aide à l’Ukraine, « autant qu’il faudra et aussi longtemps qu’il faudra », dixit Macron. Comme si les milliards déversés à Kiev venaient d’ailleurs…

  • Macron en avorteur universel

    Ce midi, le droit de tuer les enfants à naître a été scellé dans la Constitution française. Le président de la République a dit ceci :

    « Aujourd’hui est un très grand jour pour notre République. Le sceau de la République scelle en ce jour un long combat pour la liberté. (…) Est français celui qui se montre intranquille tant que la promesse d’égalité n’est pas tenue. Pour l’humanité. Pour l’universel. Aujourd’hui n’est pas la fin d’une histoire. C’est le début d’un combat. La France est devenue aujourd’hui le seul pays au monde dont la Constitution protège explicitement le droit à l’interruption volontaire de grossesse en toute circonstance. Et nous ne trouverons le repos que lorsque cette promesse sera tenue partout dans le monde. Nous mènerons ce combat sur notre continent, dans notre Europe (…) Je souhaite l’inscription de cette liberté garantie de recourir à l’interruption volontaire de grossesse dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. (Applaudissements nourris de la foule.) Car aujourd’hui dans notre Europe plus rien n'est acquis et tout est à défendre. Au-delà de l’Europe, nous nous battrons pour que ce droit devienne universel et effectif. (…) C’est un combat universel, (…) et parce que ce combat pour la liberté du corps des femmes emporte tous les autres, nous n’aurons de cesse d’agir. (…) Et tous, lorsque le droit à l’avortement sera enfin devenu universel, nous nous souviendrons que tout a commencé ce jour-là, ce 8 mars 2024, où la France a été grande, parce qu’elle a voulu l’être, universellement. »

    Puis Catherine Ringer a interprété la Marseillaise :

    « Aux armes citoyens, citoyennes, marchons, chantons cette loi pure dans la Constitution. »

  • Macron implose

    Hier à Prague, le Macron-Napoléon a repris son discours de chef de guerre contre la Russie :

    « J’assume pleinement le sursaut stratégique auquel j'ai appelé…. La clarté de mes propos est ce dont l'Europe a besoin… Si chaque jour nous expliquons quelles sont nos limites face à Poutine qui, lui, n'en a aucune et a lancé cette guerre, je peux déjà vous dire que l'esprit de défaite est là qui rôde. » Et d’enjoindre les alliés de Kiev à « ne pas être lâches ».

    Les journaux tchèques publiaient le même jour ce qu’il leur avait dit la veille :

    « Nous ne voulons pas d'escalade, nous n'avons jamais été dans la cobelligérance. »

    Sic. Le « en même temps » qui implose…

    Et le soir il répétait devant la communauté française :

    « Il nous faudra être à la hauteur de l'Histoire et du courage qu'elle implique. »

    Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a répliqué :

    « Nous n'avons pas besoin de discussions sur le fait d'avoir plus ou moins de courage. Cela n'aide pas vraiment à résoudre les problèmes que nous avons lorsqu'il s'agit d'aider l'Ukraine autant que nous le pouvons. »

    Il y a vraiment de l’eau dans le gaz du couple franco-allemand…

    Et le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis, John Kirby :

    « Il n'y aura pas de troupes américaines engagées au sol en Ukraine. Et vous savez quoi ? Ce n'est pas ce que demande le président Zelensky. Il demande des outils et des capacités. Il n'a jamais demandé que des troupes étrangères combattent pour son pays. »

    Macron, à la niche !

  • Naufrage diplomatique

    Ce n’est pas nouveau, mais ça s’aggrave, comme tout le reste. Avec aujourd’hui le petit gay d’Orsay à la manœuvre, la diplomatie française passe un nouveau seuil dans l’ubuisme.

    Chacun souligne que le petit gay d’Orsay, censé représenter la France à l’étranger, est incapable de prononcer deux phrases sans faire trois fautes de français. Mais hier il a fait encore plus fort, et cela ouvre d’abyssales perspectives pour la suite de la politique étrangère de la France. Il a dit, à l’Assemblée nationale, papier en main, que la politique de la France concernant Gaza consistait à « permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ».

    Terrible lapsus. Tellement absurde que je n’arrive même pas à restituer ce qui était écrit sur son papier. Car il ne s’est pas repris, encore moins excusé, comme si c’était bien ce qu’il voulait dire. (La phrase complète est : « Le président de la République a toujours tenu une position d’équilibre, je vous la rappelle : condamner le terrorisme ; œuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens ; rétablir un horizon politique pour avancer vers deux États. »)

    Cela dit, l’essentiel de sa déclaration est ailleurs : dans l’affirmation implicite que la France n’acceptera pas le verdict de la Cour internationale de justice (la plus haute juridiction de l’ONU, dont la France est un membre éminent…) si elle condamne Israël pour génocide :

    « Accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral. On ne peut exploiter la notion de génocide à des fins politiques. C’est notre position constante, nous l’avons dit quand la Russie a utilisé ce justificatif pour justifier l’injustifiable : sa guerre en Ukraine. »

    Il est évident que le petit gay d’Orsay ne sait rien, mais on aurait pu lui dire que cela ne fait pas un an que l’Assemblée nationale française à dominante macronienne a reconnu l’Holodomor comme « génocide », ce qui était bien évidemment « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » dans le contexte de la propagande antirusse, et que l’année précédente elle avait reconnu comme « génocide » la politique chinoise vis-à-vis des Ouïgours, ce qui était tellement « exploiter la notion de génocide à des fins politiques » que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme avait rejeté cette accusation. Bref, la « position constante » de la France est d’« exploiter la notion de génocide à des fins politiques ».

    Il est très improbable que la Cour internationale de justice condamne Israël pour génocide. Mais si par hasard cela arrive, il sera intéressant de voir comment Macron (et non son petit gay d’Orsay qui n’est qu’un mauvais perroquet) se mettra au ban des Nations Unies… ou mangera son chapeau et fera une fois de plus mentir la voix de la France.

  • Leur idéologie

    Macron a annoncé hier dimanche (bien sûr un dimanche, dies Dominicus) qu’il allait envoyer au Parlement d’ici la fin de l’année un projet de loi constitutionnelle inscrivant le droit à l’avortement dans la Constitution (« la liberté des femmes à recourir à l’IVG », selon le jargon officiel).

    Concrètement, cela ne changera strictement rien. Sinon que ça permettra aux parlementaires d’avoir un bon gueuleton à Versailles aux frais de la princesse pour célébrer la grande boucherie républicaine des fœtus humains.

    Car évidemment ce sera par un vote du Congrès. Le pouvoir dit explicitement qu’on ne fera pas de référendum parce que ça donnerait « une tribune disproportionnée aux opposants du texte »…

    Inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution, c’est proclamer que l’idéologie de la République française est celle de la culture de mort.

    Contrairement à ce que bêle la propagande officielle, ce n’est pas du tout « irréversible » : il suffit d’une majorité pro-vie pour l’enlever. Cela dit je sais que je ne la verrai pas. Et si la France se relève un jour, ce sera avec une autre Constitution.

  • Festif

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    En fait François vient à Marseille, "et non en France", comme il l'a souligné plusieurs fois, pour pleurer sur le sort des "migrants". Mais bon...

    (Cela dit, pour une fois on est d'accord avec le saint père : en 1989 déjà les Inconnus avaient remarqué que Marseille était la première ville arabe traversée par le Paris-Dakar.)

  • Pas d’"acte d’hostilité" sur les poulets…

    Pour aider l’Ukraine, la Commission européenne avait suspendu les droits de douane. Les produits agricoles ukrainiens ont donc commencé à déferler sur le territoire de l’UE, à des prix imbattables… Face aux restrictions d’importation imposées unilatéralement par les pays voisins de l’Ukraine qui ne pouvaient plus supporter ce dumping, la Commission avait fini par édicter une interdiction temporaire sur certains produits. L’interdiction expire demain. La Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie menacent de prendre des mesures drastiques si Bruxelles ne la prolonge pas.

    Chez nous c’est tout le contraire. Alors que les importations de poulet ukrainien (à très bas prix) ont augmenté de 75% en six mois, le ministre de l’Agriculture a déclaré qu’il n’était pas question de demander à Bruxelles une clause de sauvegarde. « Je ne veux pas envoyer de signaux hostiles à l’Ukraine », a-t-il répondu au président des éleveurs, ajoutant même que l’activation de la clause de sauvegarde pourrait être assimilée à un « acte d’hostilité »…

    La France reste le meilleur petit soldat de l’UE. On est content que les sanctions contre la Russie fonctionnent comme un boomerang, on est content aussi que la suspension des droits de douanes aide l’Ukraine contre la Russie au détriment de nos paysans.

    Le gouvernement français sait pourtant que les volailles d’Ukraine sont le monopole d’un oligarque, Youri Kosiouk, dont l’entreprise cotée à la bourse de Londres est domiciliée à Chypre… Mais peut-être est-ce justement à lui qu’il ne faut pas envoyer de signal hostile, ou plus simplement a-t-il les moyens de convaincre le gouvernement français de ce qu’il ne doit pas faire…

  • Moldavie

    Le deuxième sommet de la “Communauté politique européenne » (CPE), un machin inventé par Macron (cocorico) se tiendra jeudi en Moldavie. Il y aura 47 chefs d’Etat et de gouvernement (en comptant Andorre, Monaco et Saint-Marin), et 48 si par hasard Zelensky vient en invité surprise.

    Le but de ce rassemblement (2.000 participants dont 700 journalistes) est de soutenir la Moldavie confrontée à des fantasmes de « déstabilisation » de la part de la Russie. Et de soutenir le gouvernement du pays le plus pauvre d’Europe dans sa volonté d’intégrer l’UE pour « sauver la démocratie ».

    Tel est le refrain des dictateurs. La Moldavie ne fait pas exception. Sa présidente Maia Sandu vient de déclarer : « En accord avec mes pouvoirs constitutionnels dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale, je vais proposer au Parlement d’établir un centre national d’information de sécurité et de contre-propagande intitulé “Patriote”. »

    Il s’agit de faire la chasse à tout ce que son gouvernement considérera comme de la désinformation russe. Les six chaînes de télévision en langue russe ont déjà été interdites, des dizaines d’opposants ont été arrêtés, et il y a déjà une « mission » de l’UE sur place pour « contrer les menaces de l’étranger », mais ce n’est pas suffisant. Il faut renforcer la dictature, avec le plein accord des parrains occidentaux qui accumulent les armes sur le territoire et multiplient les exercices militaires conjoints…

    Ce qui déstabilise la Moldavie, c’est la Moldavie elle-même. Le pays est divisé à peu près en deux fractions égales, l’une qui est orientée vers la Russie, l’autre vers l’UE, et l’on voit bien aux élections que c’est l’un ou l’autre camp qui gagne de justesse. Celui qui gagne devrait faire en sorte de ne pas mettre d’huile sur le feu. Mais le gouvernement actuel est constitué d’extrémistes anti-russes et euromaniaques, qui font passer leur idéologie bien avant le souci de tirer leur pays de la misère.

    Et la CPE de Macron vient encore aggraver les divisions en légitimant la dictature pro-UE.

  • La tyrannie

    Conformément au diktat du ministricule Darmanin, la préfecture de police de Paris avait interdit pas moins de 6 manifestations « d’extrême droite » hier, dont celle des… Gilets jaunes. Sic.

    L’événement n’est pas tant ce nouveau développement si prévisible de la dictature macronique (le dit Macron ne pouvant plus circuler qu’accompagné de 1.500 policiers et faisant dégager un périmètre de plus en plus important sur son passage) que l’absence de réaction des défenseurs patentés des droits les plus divers. Il est désormais acquis qu’il est normal d’interdire toute manifestation que le pouvoir étiquette « d’extrême droite ». Telle est devenue la France de la « liberté » et des « droits de l’homme ».

    Il semble que l’Ukraine du dictateur Zelensky joue son rôle dans cette anesthésie politico-médiatique. La propagande est désormais bien rôdée : en Ukraine, il suffit que quelque chose soit désigné comme « pro-russe » pour qu’il soit normal de le supprimer ou de le discriminer. Il est normal d’interdire tout parti politique que Zelensky désigne comme « pro-russe ». Il est normal de procéder au plus gigantesque autodafé de l’histoire (10 millions de livres), puisqu’il s’agit de livres écrits en langue russe. Il est normal d’interdire la langue russe qui est celle de l’immense majorité de la population (y compris de Zelensky – et s’il en était besoin son ex-principal conseiller Arestovitch vient encore de rappeler que Kiev et une ville russophone…). Il est normal d’interdire la principale Eglise du pays puisqu’il suffit de la dire « pro-russe ». En Ukraine le mot magique est « pro-russe », en France c’est « d’extrême droite ».

    Il y a eu néanmoins un juge pour contredire Darmanin et permettre les deux manifestations de l’Action française, en soulignant que la décision de la préfecture de police « porte une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester ». Mais le même tribunal a rejeté les autres recours, alors que le motif était le même.

    *

    La dictature macrodarmanesque va désormais s’étendre partout et dans tous les domaines. Ainsi la préfecture de Nantes a-t-elle interdit un concert du rappeur Millesime K à Mouzillon, et a étendu l’interdiction aux 10 communes limitrophes… Millesime K avait déjà été interdit dans le Puy-de-Dôme. Car, nous explique l’AFP, c’est un rappeur « d’extrême droite » qui est « notamment connu pour ses chansons Tricolore ou Jeanne d'Arc défendant “les Français” et demandant à ceux qui n'aiment par la France de “dégager” ». Car tricolore et Jeanne d’Arc c’est « l’extrême droite » et défendre de soi-disant “Français” entre guillemets c’est être « d’extrême droite ». (En revanche tout rappeur qui prône la conquête islamique, la haine des blancs et la mort des flics est bienvenu partout.)

    *

    La Ligue de Football professionnel avait décidé que les footballeurs devaient tous porter ce week-end des maillots floqués arc-en-ciel, en signe de participation à la « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de promotion de l’idéologie LGBT. Plusieurs joueurs d’équipes de premier plan ont refusé. Et plusieurs directeurs sportifs, tout en s’inclinant devant la religion officielle, ont gémi qu’il ne fallait pas faire ça au moment des derniers matches de la saison…

    Le ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a carrément demandé aux clubs de prendre des sanctions contre les joueurs récalcitrants. Et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a cru nécessaire de souligner que l’homophobie n’est pas une opinion mais un délit…

    Ce qui est regrettable est que les footballeurs qui osent braver la dictature LGBT soient des musulmans. Il n’y aura évidemment aucun chrétien à le faire…

    Addendum. On me fait remarquer que Donatien Gomis, le défenseur central de Guingamp, a refusé de jouer samedi. Son prénom laisse entendre en effet qu'il est chrétien. Cela dit, il vient du Sénégal et il est toujours sénégalais, or en Afrique même les catholiques n'admettent pas l'inversion sexuelle...

    Addendum 2. Aussitôt dit, aussitôt fait : le seul footballeur récalcitrant de Nantes, un Egyptien, va être "sanctionné financièrement".