Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Antiracisme

  • Toujours pire…

    Le site européiste EUobserver, dans le cadre de sa promotion permanente des valeurs de l’Europe (celles qui nous distinguent de la barbarie russe), présente son dernier podcast : une interview de Rafia Zakaria.

    Contre le féminisme blanc : l’édition européenne.

    Rafia Zakaria a mis sens dessus-dessous le monde féministe avec son best-seller Contre le féminisme blanc. Elle parle avec la journaliste Shada Islam, basée à Bruxelles, de la prévalence de la pensée féministe blanche en Europe, particulièrement en France.

    Rafia Zacaria, née au Pakistan, est un exemple du fait que l’antiracisme, dont elle est une militante aux Etats-Unis, est un racisme antiblanc : il faut combattre la « pensée féministe blanche » au nom d’un féminisme « de couleur » et… musulman.

    Particulièrement en France, dit-elle. Et, de fait, on ne comprend pas comment il peut y avoir encore des femmes blanches et non musulmanes en France…

    Sur son compte Twitter, Rafia Zakaria étale son idéologie raciste.

    Et elle est aussi une militante de l’avortement. A propos du projet d’arrêt renversant Roe contre Wade, signé par le juge Samuel Alito, elle écrit : « On ne peut pas comprendre l’offensive déterminée d’Alito pour recriminaliser l’avortement en dehors de cette vieille obsession raciste de contrôler le corps des femmes noires et brunes. »

    Mais elle ne dit rien du fait que le juge noir Clarence Thomas est lui aussi contre l’avortement.

    Les militants noirs pro-vie soulignent que l’un des buts de Margaret Sanger en créant le Planning familial était de diminuer drastiquement la fécondité des noirs, et plusieurs l’accusèrent de génocide.

    Mais aujourd’hui tout cela est renversé. Rafia Zakaria prend précisément argument sur le fait que 60% des avortements américains tuent des noirs pour montrer que si on renverse Roe contre Wade on porte atteinte au droit des femmes noires d’avorter…

    (Citoyenne américaine exemplaire, Rafia Zakaria se vante aussi d’avoir reçu cinq injections anti-covid…)

  • Chronique des cinglé·e·s

    Il paraît que la jeune noire Amanda Gorman avait bouleversé la planète en disant un de ses poèmes lors de l’investiture de Jo Bidon. Par conséquent son poème est traduit dans le monde entier. Aux Pays-Bas il devait l’être par Marieke Rijeneveld, une jeune femme qui a remporté l’an dernier un prix international pour un roman.

    Mais cela a suscité un tollé. Parce que Marieke Rijeneveld est blanche.

    Pourtant elle avait l’accord de « l’équipe » d’Amanda Gorman (je ne savais pas que les poètes avaient désormais des « équipes » derrière eux). Mais la polémique a été trop forte : Marieke Rijeneveld a jeté l’éponge.

    Il convient d’ajouter que Marieke Rijeneveld n’est pas seulement blanche (et blonde), elle se dit « non binaire ». Elle s’est donnée un deuxième prénom : Lucas, et on doit l’appeler par le pronom « iel ». Les magazines bien-pensants la qualifient donc d’« écrivain·e ».

    Dans notre monde de détraqués, c’est pourtant très bien d’être « non binaire » : c’est montrer qu’on fait partie, de façon relativement originale, de la communauté LGBTQI+ (etc.), qu’on est concrètement un adepte de l’idéologie du genre. Mais là c’est dirimant. Parce que Amanda Gorman est une femme du genre féminin. Et qu’elle ne peut donc être traduite que par une femme du genre féminin.

    Qu’on se rassure, nous n’avons pas ce problème pour la version française du poème. Elle a été réalisée par une noire (gabono-belge) qui dit être une femme.

    (On remarque au passage que tout cela est strictement à sens unique. De même qu’au cinéma un personnage noir ne peut plus être interprété que par un noir mais qu’un noir peut interpréter un personnage blanc, même quand c’est un personnage historique ou légendaire manifestement blanc, de même une traductrice noire peut évidemment traduire un auteur blanc…)

  • Chronique de la dictature

    Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet.

    Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3,15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

    Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.

  • Youssouf (n’)est (pas) noir

    Le bureau des livres d’école du Pendjab, au Pakistan, a retiré un « contenu raciste » d’un livre de CE2 en ourdou, suite à une campagne menée par les militants des droits des minorités, y compris le ministre provincial. Comme cela fait l’objet d’un article d’Asianews, je me suis dit qu’enfin on supprimait l’une des attaques antichrétiennes les plus odieuses. Mais ce n’est pas cela du tout, comme on le découvre déjà en apprenant que le professeur de sciences politiques Anjum James Paul avait écrit au Premier ministre du Pakistan Imran Khan, lui rappelant que « le racisme est un crime contre l’humanité et l’ennemi du pluralisme, de la coexistence pacifique et de l’harmonie sociale ».

    Il ne s’agit donc pas de religion. Le scandale auquel il fallait mettre fin était celui qui était connu sous le nom de « Joseph est noir ». Dans un livre de lecture on trouvait cette horreur : « Nasir ! J’ai apporté un dessert pour vos invités !. Nasir ! Qui est cet enfant noir ? »

    L’interlocuteur de Nasir demandait seulement qui était l’enfant à la peau plus foncée que les autres. Mais on n’a plus le droit de dire cela, même au Pakistan.

    Donc Youssouf n’est plus noir…

  • Un grain de sable bienvenu

    Aussi étonnant que cela paraisse, le politiquement correct ne règne pas encore dans toutes les institutions.

    Ainsi, le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM) défend Valeurs actuelles contre le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), qui avait accusé Valeurs actuelles de racisme pour avoir publié une saga-fiction estivale où Danièle Obono était dépeinte en esclave sauvée par un blanc.

    Le CDJM, dit le SEPM, est un « organisme privé non reconnu par la profession », qui porte « une atteinte grave à la liberté de la presse, au pluralisme des médias et au principe constitutionnel de présomption d’innocence », puisqu’il accuse Valeurs actuelles d’acte délictueux « au mépris de l’enquête judiciaire en cours et alors qu’une décision de justice est attendue sur le fond » (Danièle Obono et la France insoumise avaient porté plainte).

  • Commissaire Manaï

    La Ville de Montréal a nommé pour la première fois un « commissaire à la lutte contre le racisme ». C’est évidemment une femme, « racisée » (qui semble être toutefois du genre de son sexe), qui est passée par nos universités Paris-Diderot et de Créteil avant d’opter pour le Canada où elle a obtenu un doctorat en études urbaines (sic) : Bochra Manaï.

    Auteur du livre Les Maghrébins de Montréal, « coordinatrice générale » du lobby « Parole d’excluEs », elle a été porte-parole du Conseil national des Canadiens musulmans. Elle crache sur le pays qui l’a accueillie au point de déclarer que « le Québec est désormais une référence pour les suprémacistes extrémistes du monde entier », ce qui la qualifiait donc pour être embauchée par la Ville de Montréal, et indique l’orientation de son travail…

    Mathieu Bocck-Côté écrit dans Le journal de Montréal :

    Nous serons devant une idéologue surpayée ayant comme mandat de traduire dans les termes de la théorie du racisme systémique des phénomènes sociaux complexes qui n’ont rien à voir avec le racisme. 

    Elle produira des rapports censés démontrer qu’il y a du racisme partout. Elle organisera des ateliers de formation pour rééduquer les employés de l’administration municipale qui ne souscrivent pas à la théorie officielle. On peut souhaiter que les employés qui les subiront rendront public ce qu’on leur infligera.

    Elle ne sera pas la seule. Il ne manque pas de fonctionnaires et d’universitaires militants qui font passer leur idéologie pour de l’expertise. 

    Nous sommes témoins, partout en Occident, d’un détournement conceptuel à grande échelle.

    (…) Nous finançons notre colonisation mentale et notre américanisation à même nos fonds publics.

  • Racisme ordinaire

    L’Université d’Oxford (Angleterre) met en œuvre un programme intitulé Black Academic Futures, qui proposera jusqu’à 10 bourses d’étude à des étudiants noirs.

    Si j’étais pakistanais je crierais à la discrimination…

  • Couleur tabac, c’est raciste…

    Marks and Spencer a présenté ses excuses pour avoir mis sur ses catalogues un soutien-gorge brun dont le nom était « Tabac ».

    Une jeune femme noire avait été « choquée » par cette publicité, parce que le mot « tabac » a des « connotations négatives » (fumer tue…) : appeler un soutien-gorge marron « Tabac » c’est donc du « racisme caché ».

    La jeune femme avait demandé à la marque de retirer ce nom. Mais il ne se passait rien. Alors, deux mois plus tard, elle a contacté un journal, le Mirror, et Marks and Spencer s’est enfin exécuté, pour éviter le scandale. Trop tard.

    Car la jeune personne trouve nombre d’oreilles complaisantes pour compatir à son chagrin et partager sa colère. Elle raconte qu’elle a vu cette publicité deux semaines après la mort de George Floyd « et c’était particulièrement cruel à voir à ce moment-là ». Et c’est le mouvement Black Lives Matter qui lui a donné le courage de se manifester…

    On suppose que les parfums Tabac vont devoir se saborder. Et que les teinturiers vont devoir censurer leurs nuanciers qui ont très officiellement quatre teintes « tabac ».

    En bref, le délire est sans fin.

  • Un vrai raciste

    Humza-Yousaf-écosse.jpg

    A propos de Humza Yousaf, le ministre de la Justice d’Ecosse, j’avais oublié de signaler que si sa première réaction à l’attaque terroriste au couteau à Glasgow avait été de mettre en garde contre toute « spéculation », sa deuxième réaction avait été de condamner la « haine de l’extrême droite »…

    Mais il y a pire. Devant le parlement écossais, il a déclaré que la mort de George Floyd « nous oblige à nous regarder dans un miroir » et que c’est le moment où nous devons tous commencer à nous sentir mal à l’aise ». Il a alors dressé la liste de tous les responsables avec qui il doit traiter quotidiennement, dans tous les domaines, ponctuant chaque nom et chaque fonction de « blanc ».

    Il a conclu : « Nous devons accepter la réalité et les preuves qui nous sont présentées, à savoir que l’Ecosse a un problème de racisme structurel. »

    Humza Yousaf est de mère kényane et de père pakistanais. Il ne lui vient pas à l’esprit d’imaginer ce que provoquerait la même énumération en sens contraire d’un ministre blanc du Kénya ou du Pakistan.

    Evidemment, puisque c’est impossible…

    Humza Yousaf est aussi un de ceux qui martèlent (c'est un mantra du moment) qu'il ne suffit pas de dire qu'on n'est pas raciste, mais qu'il faut être anti-raciste : l'illustration parfaite de ce que l'antiracisme est un racisme en sens contraire.

  • Le délire

    Les organisateurs de la cérémonie des Oscars déclarent qu’ils vont mettre sur pied un panel chargé de développer des directives en matière de diversité et d’inclusion que les réalisateurs de films devront respecter pour permettre à leur œuvre d’être éligible pour une nomination.

    Les nouvelles normes seront mises en vigueur pour la sélection de 2022.

    Autrement dit, si un réalisateur veut présenter un film de samouraïs, il devra y inclure un noir et une lesbienne. Au minimum.