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  • Daoudal Hebdo N° 53

    N°53.jpg
    Dans ce numéro

    Pages 2 & 3
    La nouvelle trouvaille de Vaclav Klaus pour ne pas signer le traité de Lisbonne

    Pages 4 & 5
    Quelques réflexions sur les monopoles et les privatisations

    Pages 6 & 7
    Une nouvelle attaque (débile) contre le Saint Suaire

    Page 8
    La Journée mondiale des missions
    Dimanche prochain…

  • Sainte Thérèse (d’Avila)

    La première leçon que Notre Seigneur nous donne pour bien prier, c'est, vous le savez, de nous retirer en particulier, ainsi qu'il l'a toujours pratiqué lui-même, non qu'il eût besoin de cette retraite, mais pour notre instruction. L'on ne peut, comme je vous l'ai dit, parler en même temps à Dieu et au monde : c'est pourtant ce que font ceux qui, au temps même où ils récitent des prières, écoutent ce qui se dit près d'eux ou arrêtent leur esprit à toutes les pensées qui leur viennent, sans retenue d'aucune sorte. A la vérité, ceci n'est point sans exception : une personne peut être souffrante de l'estomac surtout, ou de la tête, au point que tous ses efforts pour se recueillir soient inutiles. Dieu permet aussi, pour le bien de ceux qui le servent, qu'il y ait des jours de grandes tempêtes, de manière que ni soins ni peines ne peuvent parvenir à les calmer, incapables qu'ils sont soit de penser à ce qu'ils disent, soit de fixer sur un sujet quelconque le vagabondage et les folies de leur esprit.

    Le déplaisir qu'ils en ressentiront leur fera connaître qu'il n'y a point de leur faute ; qu'ils s'épargnent donc le tourment, la fatigue de vouloir ramener à la sainte raison leur entendement malade ; ils ne le pourraient pas en ce moment, et ils ne feraient qu'accroître le mal. Qu'ils prient alors comme ils pourront, et même qu'ils ne prient point du tout, donnant ainsi à leur âme infirme un moment de repos. Ce temps doit être employé à d'autres actes de vertu. Telle est, à mon avis, la conduite à tenir par tous ceux qui sont soumis à cette épreuve, s'ils ont à coeur leur salut, et sont pénétrés de cette vérité, qu'on ne peut à la fois parler au monde et à Dieu.

    Ce qui dépend de nous, c'est de tâcher d'être dans la solitude, lorsque nous voulons prier, et plaise à la divine bonté que cela suffise pour nous faire comprendre devant qui nous sommes, et ce qu'il répond aux demandes que nous lui adressons. Car pensez-vous qu'il se taise, encore que nous ne l'entendions pas ? Non certes, mais il parle à notre coeur toutes les fois que du fond du coeur nous le prions. Persuadez-vous, mes filles, que c'est pour chacune de nous en particulier que Notre Seigneur a fait cette prière, qu'il nous l'enseigne lui-même, et qu'un maître, quel qu'il soit, se tient tout près de son élève, et non pas à telle distance qu'il doive crier. Restez ainsi par la pensée auprès du divin Maître, quand vous récitez le Pater, et croyez que c'est un des meilleurs moyens de bien dire cette prière qu'il a daigné nous apprendre.

    Vous me répondrez que prier ainsi c'est méditer, et que vous ne pouvez, et par conséquent ne désirez autre chose que faire des prières vocales. Hélas ! Il est des esprits si impatients, si amoureux de leur repos, que n'ayant ni l'habitude du recueillement, au commencement de la prière, ni aucune volonté de s'imposer la moindre contrainte, ils déclarent ne savoir et ne pouvoir faire autre chose que prier vocalement. Eh bien ! je l'avoue, ce que je viens de proposer c'est l'oraison mentale ; mais je déclare en même temps que je ne comprends pas comment on peut s'en dispenser, si l'on veut bien faire la prière vocale, si l'on comprend quel est celui à qui elle s'adresse et si l'on se rappelle qu'il y a obligation de prier avec attention. Plaise à Dieu qu'avec tous ces soins, nous parvenions à bien réciter le Pater et à le dire jusqu'au bout sans distraction ! Le moyen le plus sûr d'y parvenir, j'en ai maintes fois fait l'épreuve, c'est d'arrêter notre esprit, autant qu'il est en nous sur Celui à qui s'adressent les paroles. Soyez pour cela patientes et tâchez d'acquérir une habitude aussi nécessaire.

    (le Chemin de la perfection, 24)

  • Et Åland ?

    La radio finlandaise Yle fait remarquer que le parlement de l'archipel d'Åland n'a toujours pas ratifié le traité de Lisbonne, et que nul ne sait ce qui peut se passer s'il ne le fait pas.

    Åland appartient théoriquement à la Finlande, mais a un statut d'Etat libre associé. L'archipel a un drapeau, la langue officielle est le suédois, il vote ses propres lois et a un droit de veto pour l'application à l'archipel des lois finlandaises.

    Normalement, la Finlande, qui a ratifié le traité le 12 septembre 2008, aurait dû attendre le vote du parlement d'Åland avant de le faire.

    En août dernier, le ministère finlandais des Affaires étrangères disait que « la loi sur la mise en œuvre du traité de Lisbonne est en cours de discussion devant le Parlement d'Åland ( "Lagting"), dont le consentement a été demandé afin de permettre aux dispositions du traité d'entrer en vigueur au niveau de la législation nationale dans l'archipel » Il précisait : « Le consentement du Parlement d'Åland ne constitue pas un préalable à la ratification du traité par la Finlande. Les délibérations du Parlement d'Åland ne peuvent donc être considérées comme une procédure de ratification, mais plutôt comme des mesures nationales d'exécution ».

    Mais le site européiste EU-Logos écrivait en mars 2008 : « Bien que l'accord du Parlement d'Åland ne soit pas juridiquement nécessaire, un refus de sa part pourrait initier une crise institutionnelle et politique susceptible de provoquer des retards. » Des retards dans la ratification du traité. Or la Finlande a ratifié sans attendre l'avis d'Åland. La Commission des lois constitutionnelles avait prévenu que, dans ce cas, elle devrait négocier avec les Ålandais ainsi qu'avec les autres Etats membres sur la situation d'Åland. Il ne s'agit donc pas d'une pure affaire intérieure, comme le prétend le gouvernement finlandais.

    Pour l'heure on n'entend pas parler de négociations. Et il suffit d'une minorité de blocage au Parlement d'Åland (11 députés sur 30) pour que le traité soit rejeté.

  • Qu’a-t-il dit ?

    Le Times écrivait hier qu'il avait appris que « lors d'une promenade, dimanche », Vaclav Klaus avait « dit à des sympathisants qu'il ne signerait jamais » le traité de Lisbonne. Le journal précisait : « A quelqu'un qui lui demandait de ne pas mettre son nom sur le traité, il a répondu : Ne vous en faites pas, je ne le ferai pas. » (Don't worry, I won't.) Le journal ajoutait que cela pourrait permettre à David Cameron d'avoir le temps d'organiser un référendum en Grande-Bretagne.

    Le journal tchèque Pravo ayant contacté l'auteur de l'article, David Charter, pour avoir confirmation de cette information, celui-ci a expliqué qu'il avait appris par une source confidentielle que Vaclav Klaus avait dit cela dimanche pendant la course de chevaux de Pardubice.

    De fait, Vaclav Klaus était dimanche au steeple-chase de Pardubice. En compagnie notamment du président du Sénat, Premysl Sobotka (qui a fait voter par le Sénat la loi permettant la ratification du traité).

    Contacté à son tour, Premysl Sobotka a démenti le propos présidentiel. Selon lui, un passant a dit à Vaclav Klaus : « Ne le signez pas, monsieur le président. » Et celui-ci aurait répondu : « Dites-le au président du Sénat. »

    Quant au porte-parole de Vaclav Klaus, Radim Ochvat, il a répondu qu'il ne commentait pas l'article du Times...

  • Le petit-fils de Staline débouté

    La justice russe a débouté le petit-fils de Staline qui poursuivait la Novaïa Gazeta pour un article évoquant les « crimes » de Staline.

    La direction du journal s'attendait à un long procès et espérait faire témoigner Gorbatchev et Wajda. Mais le tribunal a jugé suffisantes les preuves avancées par la défense : les manuels d'histoire des écoles.

  • Geert Wilders gagne contre le gouvernement britannique

    Un tribunal londonien de l'immigration a donné raison à Geert Wilders, qui avait fait appel de son interdiction d'entrée sur le territoire britannique le 12 février au motif que ses propos sur l'islam constituaient une « menace à l'ordre public ».

    Geert Wilders s'est réjoui de ce jugement, et a annoncé qu'il se rendrait en Grande-Bretagne dès vendredi. "Il s'entretiendra avec Lord Malcolm Pearson pour fixer une nouvelle date à la projection de son film (Fitna) à la chambre des Lords", prévue initialement en février à l'invitation de M. Pearson, a déclaré sa porte-parole.

    Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Maxime Verhagen, a publié ce communiqué : "Les Pays-Bas ont indiqué à plusieurs reprises au gouvernement britannique que M. Wilders ne constituait pas, à notre avis, un danger pour l'ordre public. Je suis heureux que le juge soit arrivé à la même conclusion."

    Ce n'est pas en France qu'on verrait une telle réaction. Il est vrai que de toute façon la « démocratie » française a fait en sorte qu'il n'y ait pas chez nous de tels députés « d'extrême droite » et « islamophobes »...

  • SOS Mamans

    L'association SOS MAMANS (UNEC) vient de faire paraître son « Journal de bord - Septembre 2009 »

    Septembre 2009

    Quelle rentrée ! Nous avons pu sauver, depuis le 1 septembre 18 fois 'mère et bébé'. Le 7 septembre :  Sandrine (20 ans, il fallait la loger d'urgence), et Véronique (pareil) ; le 10 septembre : Carole (17 _ ans, Paris, chassée de chez elle) ; le 17 septembre : Amada (20 ans, nous avons pu la réacheminer vers sa famille en Sicile), Gilhane (17 ans, de Lille, chassée de chez elle parce qu'elle attend un bébé d'un copain noir), et  Anelys (21 ans, de Dordogne, il fallait la loger d'urgence) ; le 21 septembre : Irina (de Russie, réacheminée vers sa famille à l'est) et Ilga (20 ans, russe, logée par nous) ; le 23 septembre :  Roxana et Nikita (2 jeunes filles de 15 et 17 ans, reniées par les géniteurs dont un fut l'amant de sa mère) ; le 26 septembre :  Ursula (étudiante, 20 ans, son père la boxa violemment à cause de sa grossesse imprévue, amenée à l'hôpital) ; le 29 septembre :  Anastasia (16 ans, biélorusse, vint pour devenir 'mannequin' et se retrouva placée en bordel, torturée par ses souteneurs ukrainiens il fallait vite la réacheminer vers sa famille à l'est) ; le 5 octobre :  Salma (17 ans, logée) ; le 7 octobre : Ingrid (22 ans, étudiante autrichienne, éjectée par sa logeuse à Paris, il fallait la loger d'urgence le même soir) ; le 8 octobre : Marouchka (21 ans, lettone, venue à Paris par une 'agence de mannequins', violée et répudiée par son 'photographe', perdue dans les rues de Paris, vite renvoyée en Lettonie) ; le 10 oct. : 2 amies Carole et Sandrine (18 ans, victimes d'une 'tournante' de 6 voyous, enceintes d'eux) ; 11 octobre : Anelys (16 ans, sauvée du lit de la clinique d'avortement...).

    Mais aussi 16 naissances de bébés sauvés antérieurement, chaque fois avec visite en maternité, prime de naissance 225 Euro, chocolat, fleurs et première peluche) : Thomas (1 septembre), Mindy (2 sept.), Karim (8 sept.), Sylvain (9 sept.), Pattie (11 sept.), les jumeaux Dilor et Rodolphe (14 sept.), Sergej (15 sept.), Lister et Amélie (18 sept.), Millicent (19 sept.), Lydie (25 sept.),   Yul (28 sept.), Ali (29 sept.), Clara (2 oct.), Lucrèce (8 oct.).

    Cela fait beaucoup en 6 semaines, et trop de dépenses. La caisse est négative, et le mois d'octobre ne fait que commencer... Tout est entre les mains de Dieu. Notre comptabilité est très spéciale, car littéralement suspendue aux nuages... de grâces qui viennent ou ne viennent pas sous forme de chèques. Nous étions de nouveau, à 2 ou 3 reprises, devant des nouvelles mamans en nous trouvant pratiquement sans un sous dans la caisse. Devons-nous leur dire : « Allez-y, avortez, car nous ne pouvons plus vous aider, nous avons déjà trop de mamans» ? Impossible ! Jusqu'à présent Dieu nous a toujours aidés à trouver des solutions et des donateurs tombés du ciel. Mais faudra-t-il, un jour apprendre de 'marcher sur les cadavres' ? De refuser notre aide à des jeunes mamans manque de moyens? Beaucoup de missionnaires doivent savoir ce que c'est quand ils ont, par exemple, une petite léproserie avec seulement 20 lits et qu'il faut laisser mourir des dizaines d'autres malades dans le village... N'est-ce pas notre Seigneur Lui-même qui, sur la Croix, a bien dû entrevoir des millions d'âmes comme ils se perdent dans l'enfer, en dépit de son don extrême ? Faudra-t-il passer par là, nous aussi ? Le salut passe par la Croix, nous a enseigné St Jean de la Croix : « Si vous saviez que seule la Croix vous unira à votre Seigneur, vous la Lui demanderiez à genoux ! » Quel chemin !

    Dimanche 11 octobre 2009

    Certains nous reprochent de sauver des bébés étrangers, des Juifs, des Musulmans. C'est insensé. Bien sûr, nous avons tous des préférences, mais face à la vie elle-même il n'y a qu'une seule réponse possible : OUI ! Exactement comme ces pompiers qui, du haut de leur échelle, jettent l'eau avec leur lance dans les flammes sans demander auparavant : « Est-ce qu'il y a des noirs ici ? » Nous sommes les pompiers des bébés. Dès que Dieu donne la vie, ils sont nos frères et sœurs, et nous devons être prêts à donner notre vie pour sauver la leur. Comme Lui l'a fait, sur la Croix ! C'est le premier degré de l'amour, c'est le niveau de notre association SOS MAMANS. Mais il y a un deuxième degré, beaucoup plus élevé, c'est : « Aime tes ennemis ! » Ceci n'est probablement possible qu'aux âmes individuelles. Quel incroyable programme, quel défi, notre christianisme ! Quel don de Dieu ! Un tel programme est impossible voire impensable aux Juifs, Musulmans et autres bouddhistes et Hindous. C'est souvent le témoignage décisif de leur conversion au christianisme, surtout pour les Musulmans. Comme une de nos mamans musulmanes nous l'a crûment dit, bien après la naissance de son fils que nous avions sauvé de l'avortement: « Les Chrétiens aident, les Musulmans n'aident pas. C'est pourquoi nous venons vers vous ! » Désarmant ! Pourtant nous ne sommes pas la Banque de France.

    Encore un point qui nous préoccupe : l'amour. Qu'est-ce l'amour ? Est-il divisible ? Car certains nous reprochent que, si nous ne sauvons pas les bébés expressément au nom du Christ et en amenant ces bébés au baptême, tous nos agissements de sauvetage ne valent rien, sont purement humains, des signes de 'solidarité' par sentiments superficiels, rien de plus, et surtout sans valeur pour l'éternité, ni pour les sauveurs ni pour les sauvé(e)s. D'où notre question : l'amour est-il divisible ? Peut-il y avoir deux amours différents, l'un naturel, l'autre surnaturel ? Dieu est amour, chante la liturgie du Jeudi Saint, et même : « Ubi Deus ibi Caritas » (Là où est Dieu est l'Amour). Nous serions enclins d'extrapoler même : Ubi Caritas ibi Deus (Là où est l'Amour est Dieu). Un seul vrai acte d'amour, n'a-t-il pas en soi une portée surnaturelle, car divine ? A l'homme seul il est impossible d'aimer.

    Un exemple : une fois nous avions une jeune femme prostituée enceinte devant nous, Anastasia, et il fallait tout de suite la mettre à l'abri car ses souteneurs étaient déjà à ses trousses dans les rues de Paris voulant la punir et la faire avorter de force. Nous avons foncé sur un taxi stationné en face, en expliquant en 2 phrases la chose. Merveille, le chauffeur a tout de suite répondu : « Ah, quel hasard ! Dans _ heure je termine mon service et je partirai en Lorraine chez ma belle-mère pour le week-end. Pas de problème, je peux l'abriter là-bas pour quelques jours ! » Anastasia y a finalement passé plusieurs mois d'une heureuse grossesse. Ce chauffeur de taxi a été retrouvé - par quels moyens ? - par les gangsters quelques mois plus tard, et par vengeance ils ont brûlé sa voiture. Il ne s'en est jamais plaint auprès de nous. Cet homme, une fois arrivé au ciel, n'entrera-t-il pas au paradis ? Nous en sommes sûrs, « Dieu est Amour », et tout acte de vraie charité ne peut être fait qu'en Lui. « Venez, bénis de mon Père, j'avais faim et vous m'avez nourri, nu et vous m'avez vêtu... » (Apocalypse). Et les élus à demander : « Seigneur, quand est-ce que nous vous avons nourri, vêtu... ? » Et Jésus : « Chaque fois que vous avez nourri, vêtu... un de ces plus petits, c'est à Moi que vous l'avez fait ! » Voilà tout le secret de la charité chrétienne.

    Lundi 12 octobre 2009

    Bilan à ce jour : nous sommes à 569 bébés sauvés, dont 47 encore à naître. Nous hébergeons actuellement 29 mamans enceintes. Bilan caisse: déficitaire de 2560 Euros, avancés par des amis.

    Cher lecteur, chère lectrice de notre « Journal de bord » de SOS MAMANS (UNEC), vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie de partager avec vous par le biais des extraits de notre 'Journal de bord', nos joies et nos peines. Ce 'Journal' devient un monument de l'espérance,  prouvant que le crime de l'avortement peut être vaincu par la charité chrétienne.  Nous sommes fiers et heureux de vous savoir de nos côtés. Restez y, s'il-vous-plaît! Vous faites véritablement partie de l'équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant!

    SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 Saint-Gratien, T/F 0134120268, sosmamans@wanadoo.fr

  • Saint Calixte Ier

    Deus, qui nos conspicis ex nostra infirmitate deficere : ad amorem tuum nos misericorditer per Sanctorum tuorum exempla restaura.

    Dieu qui nous voyez perdre cœur à cause de notre faiblesse, avec compassion faites revivre en nous votre amour par les exemples de vos saints.

    On ne savait presque rien du pape Calixte, sinon qu'il avait eu une grande réputation de sainteté, avant qu'on découvre, au milieu du XIXe siècle, un violent pamphlet, datant de son époque, contre lui, qui permit de comprendre pourquoi il avait été ainsi justement honoré.

    Cette absence de renseignements explique que l'oraison de sa fête, de façon très insolite, ne mentionne même pas son nom. Au XIe siècle, les auteurs de la liturgie de Sarum remplacèrent « per sanctorum tuorum » par « per sancti Kalixti martyris tui atque pontificis » mais cela ne fut jamais reçu dans l'Eglise de Rome. Ce qui est admirable est que cette oraison qui ne cite pas saint Calixte exprime parfaitement ce que fut ce pape, apôtre de la miséricorde divine, dont la mansuétude révolta Tertullien au point qu'il quitta l'Eglise.

  • La mission du jour

    François Fillon a confié une mission au sénateur de la Vendée Bruno Retailleau visant à "augmenter le nombre des entreprises de taille intermédiaire" (ETI) "et accroître leur contribution à la réindustrialisation" de la France.

    Un cadeau de bienvenue, sans doute : Bruno Retailleau est un fidèle de Philippe de Villiers.

  • Encore une « révolution »…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd'hui, comme dans chacun de ses discours, une « nouvelle révolution ». Cette fois, c'est dans le système d'orientation du lycée.

    Cette deuxième annonce de la réforme du lycée, après l'échec de la première, parle de « plates-formes d'orientation multimédia », d'« enseignement transversal des arts », d'une « plate-forme internet de vidéos en ligne », etc.

    Toutes ces billevesées, issues de l'imagination du directeur de Sciences Po M. Descoings, sont un rideau de fumée pour ne pas parler du naufrage de l'enseignement.

    Et quand par hasard M. Sarkozy évoque l'enseignement, c'est pour annoncer un développement « systématique » de « l'enseignement en langues étrangères de certaines disciplines fondamentales », dont les sciences et l'histoire.

    Au lieu de restaurer l'enseignement, il programme un nouvel attentat contre la langue française.