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  • La Russie interdit la promotion de l’avortement

    Vladimir Poutine a signé lundi une loi apportant des amendements à plusieurs lois sur la protection de la santé.

    On note surtout que les « services » d’avortement ont été ajoutés à la liste des services dont la publicité est interdite par la loi fédérale sur la publicité.

  • Poutine snobe l’UE

    A l’issue d’une rencontre à Moscou entre le président russe et le président arménien Serzh Sargsyan, hier, un communiqué du Kremlin a indiqué : « Les présidents ont réaffirmé l’objectif de la Fédération de Russie et de la République d’Arménie de poursuivre le développement de l’intégration économique du territoire eurasien. Dans ce contexte, M. Sargsyan a dit que l’Arménie a décidé de rejoindre l’Union douanière et de prendre les mesures pratiques nécessaires pour participer en conséquence à la formation de l'Union économique eurasienne. »

    Le président arménien a confirmé l’information, tout en ajoutant que ce n’était pas un rejet du dialogue avec les institutions européennes.

    La nouvelle a tellement surpris les eurocrates que les diplomates de l’UE en Arménie ont tenu une réunion de crise. Car l’Arménie avait achevé les négociations avec l’UE sur un pacte d’association politique et de libre-échange, qui devait entrer en vigueur lors d’un sommet entre l’UE et d’anciens pays du bloc soviétique en novembre prochain à Vilnius. Or un pays ne peut pas en même temps signer le pacte avec l’UE et faire partie de l’Union économique eurasienne que Poutine est en train de mettre en place, avec l’idée de réunir tous les anciens membres de l’ancienne Union soviétique (sauf les pays Baltes, membres de l’UE).

    Aujourd’hui, le Premier ministre géorgien Bidzina Ivanichvili a déclaré que son pays « étudie » la proposition russe de rejoindre Union eurasienne au lieu de signer le pacte d’association et de libre-échange avec l’UE…

  • La Russie protège « des droits de l’homme véritables »

    Plus de 70 organisations de défense des droits de l’homme un peu partout dans le monde, à l’appel de l’association espagnole Profesionales por la Etica, ont signé une déclaration de soutien aux autorités russes pour la loi prohibant toute propagande homosexuelle auprès des mineurs.

    La déclaration souligne que la Russie protège « des droits de l’homme véritables et universellement reconnus contre de fausses valeurs, artificielles et fabriquées », telles l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Les associations reconnaissent dans la loi russe, qui a pour objectif de protéger l’«innocence des enfants » et les « droits des parents », un effort de protection de la famille, unité fondamentale de la société.

  • Ils ne laissent rien passer

    Une enquête pour profanation d'un symbole de l'Etat a été ouverte en Russie contre le groupe de rock américain Bloodhound Gang. Parce que le bassiste, mercredi dernier, a glissé le drapeau russe dans son pantalon lors d'un concert à Odessa, en Ukraine, avant de le jeter dans le public en s’exclamant : « Ne dites rien à Poutine ».

    Le comité d'enquête qualifie l'acte du bassiste américain de « crime cynique » et vérifie les agissements de toutes les personnes impliquées, « des exécutants directs aux organisateurs ».

    Du coup, l'ambassadeur des Etats-Unis en Russie, Michael McFaul, a dénoncé en russe, par un tweet, l'acte « écœurant » de ce groupe…

     

  • Russie: les lois promulguées

    Le président russe Vladimir Poutine a promulgué dimanche la loi interdisant toute propagande homosexuelle devant des mineurs, et la loi réprimant les offenses aux sentiments religieux.

  • En Russie

    Sans surprise, le Conseil de la Fédération, chambre haute du Parlement russe, a approuvé la loi interdisant la propagande homosexuelle devant les mineurs. Par 137 voix et 1 abstention. Elle a également approuvé la loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des paires homosexuelles prétendument « mariées » ou par des célibataires de pays ayant prétendument légalisé le « mariage » entre personnes du même sexe.

    Le président Poutine n’a plus qu’à promulguer ces deux lois, ce qui ne devrait pas traîner.

  • La Douma a adopté à l’unanimité la loi contre l’adoption d’enfants russes par des paires homosexuelles étrangères

    La chambre basse du Parlement de Russie, la Douma, a adopté aujourd’hui un texte interdisant l'adoption d'enfants russes par des paires homosexuelles étrangères prétendument « mariées », et l'adoption d'enfants russes par des étrangers célibataires vivant dans des pays ayant prétendument légalisé le « mariage » entre personnes de même sexe.

    Cette proposition de loi fait suite au propos de Vladimir Poutine contre la loi Taubira. Il avait dit que cette loi allait à l'encontre des valeurs traditionnelles de la Russie ; il avait dit ensuite qu’il n’y avait pas à sa connaissance de texte législatif russe interdisant l’adoption d’enfants russes par des paires étrangères, mais que si on lui soumettait un tel texte il le signerait.

    Les députés russes ont approuvé le texte à l’unanimité des 444 députés présents (l’effectif est de 450 députés) en troisième et dernière lecture. Il va être transmis à la chambre haute, le Conseil de la Fédération, où il sera évidemment approuvé de la même façon.

  • Une déclaration particulièrement répugnante du Conseil de l’Europe

    Texte intégral du communiqué du secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjørn Jagland :

    « La chambre haute du Parlement russe ne devrait pas approuver le projet de loi interdisant la "propagande en faveur de relations sexuelles non traditionnelles" auprès des mineurs. Cette loi porte clairement atteinte à quelques-uns des principes les plus fondamentaux de la Convention européenne des droits de l’homme, comme la liberté d’expression et la liberté de réunion.

    « J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer mon inquiétude au sujet de cette loi dans une lettre au président de la Douma. La majorité n’a pas le droit d’adopter une loi manifestement discriminatoire à l’égard des minorités. Elle a au contraire le devoir de protéger les droits des minorités.

    « L’opinion publique est peut-être favorable à une telle loi, mais cela ne justifie pas de légaliser les préjugés.

    « Malheureusement, cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large en Europe, où les groupes vulnérables et les minorités sont pris pour cible, ce qui nourrit l’extrémisme et la violence. »

    Je suppose que tout commentaire me conduirait devant les tribunaux (cf. Vanneste, et encore lui ne parlait pas de la propagande homosexuelle auprès des enfants, qui est donc une « valeur » de l’Europe). Mais j'attends avec impatience la réaction du patriarcat de Moscou, voire de Poutine.

  • « La Russie n’est pas Sodome »

    C’est notamment ce que scandaient des Russes venus protester contre le « kiss-in » organisé devant la Douma par des militants homosexuels, alors que les députés examinaient en troisième et dernière lecture le projet de loi interdisant toute propagande homosexuelle devant mineur. Un amendement a retiré le mot « homosexualité » de l’intitulé. La loi interdit donc la propagande en faveur des « relations sexuelles non traditionnelles ». A l’ouverture des débats, Elena Mizoulina, coauteur du texte et député du parti de centre gauche Russie Juste (et non du parti de l’affreux Poutine), a souligné que les « relations sexuelles traditionnelles » sont « des relations entre un homme et une femme », et qu’elles ont « besoin d’être protégées ». Les sanctions sont des amendes qui vont de l’équivalent d’une centaine d’euros à 23.500 € selon que le coupable est une personne physique, une personne dépositaire de l’autorité publique, ou une « entité juridique ». Les étrangers peuvent en outre être détenus 15 jours et expulsés.

    Le texte a été adopté par 436 voix. Il y a eu 1 vote contre et 1 abstention…

    Selon un sondage, 88% des Russes sont favorables à une telle loi.

    Les députés ont également voté, par 308 voix contre 2, une loi sanctionnant les « offenses aux sentiments religieux des croyants » par une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison. Ce texte avait été réclamé après la provocation des Pussy Riot dans la cathédrale orthodoxe de Moscou.

  • Bravo Poutine, une fois encore

    Faisant valoir les « traditions culturelles et les normes éthiques » de la Russie, Vladimir Poutine vient de déclarer à la Douma qu’il faut prendre des mesures pour préserver les enfants russes de l’adoption par des homosexuels. « J'estime que nous sommes en droit d'introduire des changements (dans la législation russe actuelle). Nous devons réagir à ce qui se passe autour de nous », a-t-il dit, sans citer la France. Mais c’est évidemment au vote de la loi Taubira qu’il réagit.

    Fin février, le délégué du ministère russe des Affaires étrangères pour les droits de l'enfant, Konstantin Dolgov, dénonçait la situation du petit Egor Chatabalov, adopté par une Américaine qui avait caché qu’elle vivait avec une autre femme : une situation « inacceptable et nuisible à sa santé psychologique ». Dès le mois de décembre 2012, la Douma avait adopté une loi interdisant toute adoption d’enfants russes par des Américains, après plusieurs drames mortels, dont celui d’un de ces enfants mort après avoir été abandonné dans une voiture au soleil.

    Le 2 avril, les Izvestia faisaient savoir que Vladimir Poutine avait demandé au gouvernement et à la Cour suprême de préparer des changements sur la législation de l’adoption : le chargé aux droits des enfants, Pavel Astakhov, avait fait part de son inquiétude quant au sort des enfants russes adoptés par des homosexuel(le)s, et promis de faire tout son possible pour que les orphelins russes ne se retrouvent que dans des familles traditionnelles. Ekaterina Lakhova, auteur de la loi de décembre 2012, proposait de revoir l’accord d’adoption entre la Russie et la France, et soulignait que le président russe fait tout pour que les orphelins russes soient confiés à des familles dans lesquelles ils recevront les valeurs d’éducation traditionnelles ; elle commentait : « Le président a raison de porter son attention sur cet aspect de l’adoption. L’enfant doit avoir une mère et un père, et non pas deux mamans et deux papas. Mais on ne peut considérer que l’interdiction de l’adoption d’enfants dans des familles monoparentales entrera en vigueur rapidement, c’est un long processus. »