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  • Europe bananière

    Le président du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, a déclaré que la présidence suédoise devait commencer à appliquer le traité de Lisbonne et nommer un ministre des affaires étrangères et un président, bien que le traité ne soit pas encore ratifié par tous les Etats membres : "Nous n'avons pas à attendre Lisbonne. Commençons la procédure de ces nominations. C'est le meilleur moyen de faire pression sur la République tchèque".

    Une fois qu'on a fait une croix sur la démocratie, il n'y a plus aucune raison de respecter le droit.

  • La dernière de Vaclav Klaus

    Le Premier ministre suédois a enfin réussi, hier, à avoir un contact téléphonique avec Vaclav Klaus:

    "J'ai discuté au téléphone avec le président Klaus et il a d'abord dit que la Cour était indépendante et qu'il devait attendre que le processus prenne fin. Pour signer le traité, il a demandé à ce qu'une note de bas de page de deux lignes soit ajoutée en lien avec la charte des droits fondamentaux", a-t-il raconté à Reuters (et de façon similaire à l'AFP). Il a ajouté : "Il a dit qu'il voulait que cela soit adopté par le Conseil. Je lui ai répondu que cela était un mauvais message à un mauvais moment pour l'UE. Je lui ai aussi dit que c'était son encre sur le papier qui comptait et que je ne souhaitais pas que cela retarde l'entrée en vigueur du traité."

    Reinfeldt a précisé qu'il ne connaissait pas la teneur de la note que voulait ajouter Vaclav Klaus. Le porte-parole du ministre tchèque des Affaires étrangères a dit de même qu'il ne savait pas de quoi il s'agit.

    La première réaction a été celle de Bernard Kouchner : "On ne va pas changer le traité de Lisbonne, il a été voté par le parlement tchèque et par le sénat tchèque dans des termes très précis que tout le monde a acceptés, les 27 pays. Je ne doute pas que le président Klaus va inventer encore beaucoup de difficultés mais je pense que le peuple tchèque va accepter que ses représentants qui ont voté, qui ont dit oui à ce projet précis sans en changer un mot, l'influencent suffisamment pour que ce soit fait."

    Le président du Parlement européen Jerzy Buzek a déclaré ce matin à Prague, après avoir rencontré le président du Sénat, qu'une demande d'addition au traité de Lisbonne devait d'abord être clarifiée au niveau national, et résolue par la République tchèque, et que c'est seulement après cela qu'il pourrait être nécessaire de négocier un éventuel accord au niveau des autres pays de l'UE.

    Excellents propos, M. Buzek !

    On en saura peut-être un peu plus dans la journée : Jerzy Buzek doit rencontrer Vaclav Klaus en ce moment même.

     

    Addendum

    Le quotidien polonais Rzeczpospolita cite une source tchèque qui dit: « Nous avons une expertise qui montre que, selon la Charte, il sera possible de récupérer des droits de propriété en République tchèque. Nous ne pouvons pas permettre aux juges de Malte ou d'Espagne, qui ne savent rien de notre histoire, de décider si les Allemands des Sudètes ont droit à leur propriété ».

  • Le Front National soutient le président Klaus

    Lu sur le site de Radio Prague:

    L'eurodéputé du parti d'extrême droite français Front National, Bruno Gollnisch, a soutenu le président tchèque mercredi au Parlement européen: "Il ne reste aujourd'hui que Vaclav Klaus, Président de la République Tchèque, pour tenter de résister à ce texte liberticide qu'est le Traité de Lisbonne. Tous les patriotes d'Europe, tous ceux qui refusent le super-Etat européen, tous ceux qui pensent que les peuples ont le droit de déterminer eux-mêmes leur avenir, doivent aujourd'hui lui manifester leur soutien et l'aider à tenir face aux pressions dont il fait l'objet et va faire encore plus l'objet dans un proche avenir", a déclaré mercredi Bruno Gollnisch.

  • N’importe quoi

    Barack Obama a remporté le prix Nobel de la paix pour "ses efforts extraordinaires pour renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples".

  • Mgr Sarah et l’idéologie du genre

    Mgr Robert Sarah, archevêque émérite de Conakry et secrétaire de la Congrégation romaine pour l'évangélisation des peuples, a fait une remarquable intervention sur l'idéologie du genre, le 7 octobre, au cours du synode sur l'Afrique.

    Sa conclusion : « Au nom de la non-discrimination, cette idéologie crée de graves injustices et compromet la paix. L'Afrique doit se protéger de la contamination du cynisme intellectuel de l'Occident. Il est de notre responsabilité pastorale d'éclairer la conscience des Africains quant aux dangers de cette idéologie meurtrière. »

  • Saint Jean Leonardi

    Un autre extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi dernier:

    Il existe un autre aspect de la spiritualité de saint Jean Léonardi qu'il me plaît de souligner. En plusieurs circonstances, il réaffirma que la rencontre vivante avec le Christ se réalise dans son Eglise, sainte mais fragile, enracinée dans l'histoire et dans son devenir parfois obscur, où le blé et l'ivraie croissent ensemble (cf. Mt 13, 30), mais toutefois toujours Sacrement de salut. Ayant clairement conscience du fait que l'Eglise est le champ de Dieu (cf. Mt 13, 24), il ne se scandalisa pas de ses faiblesses humaines. Pour faire obstacle à l'ivraie, il choisit d'être le bon grain : c'est-à-dire qu'il décida d'aimer le Christ dans l'Eglise et de contribuer à la rendre toujours davantage un signe transparent de sa personne. Avec un grand réalisme, il vit l'Eglise, sa fragilité humaine, mais également sa manière d'être «  champ de Dieu  », instrument de Dieu pour le salut de l'humanité. Pas seulement. Par amour du Christ, il travailla avec zèle pour purifier l'Eglise, pour la rendre plus belle et sainte. Il comprit que toute réforme doit être faite dans l'Eglise et jamais contre l'Eglise. En cela, saint Jean Léonardi a vraiment été extraordinaire et son exemple reste toujours actuel. Chaque réforme concerne assurément les structures, mais elle doit tout d'abord toucher le cœur des croyants. Seuls les saints, les hommes et les femmes qui se laissent guider par l'Esprit divin, prêts à accomplir des choix radicaux et courageux à la lumière de l'Evangile, renouvellent l'Eglise et contribuent, de manière déterminante, à construire un monde meilleur.

  • La perle du jour

    Roselyne Bachelot annonce dans Ouest France qu'elle a renoncé à être tête de liste UMP pour les élections régionales dans les Pays-de-la-Loire en raison de l'épidémie de grippe H1N1 :

    « La raison en est cet élément nouveau qui n'était pas connu au moment où j'ai déclaré ma candidature: la gestion de l'épidémie de grippe A/H1N1, qui nécessite une mobilisation de tous les instants. »

    Et c'est hier précisément que l'Institut de veille sanitaire a fait savoir qu'on « est devant une petite épidémie stable, voire à la baisse », que « le virus H1N1 continue à circuler mais n'explique pas à lui tout seul cette petite épidémie », qu'« en pleine épidémie de grippe saisonnière, le nombre de nouveaux cas est cinq fois au-dessus du seuil épidémique et là on a seulement le double »...

    Si elle ne veut plus être tête de liste, ce n'est pas pour pouvoir combattre une pandémie qui n'existe pas mais qu'elle serait seule à pouvoir juguler, c'est parce que Sarkozy a interdit le cumul des mandats pour les ministres, et qu'elle préfère finalement garder son prestigieux portefeuille. Et ses dénégations sont aussi ridicules que ses explications.

  • Le petit-fils de Staline toujours négationniste

    Le petit-fils de Staline, Evgeni Djougachvili, poursuit en justice le journal Novaya Gazeta pour un article où l'historien Anatoli Iablokov écrit notamment : «Staline et les tchékistes sont liés à des effusions de sang et à des crimes graves, perpétrés tout d'abord contre leur propre peuple», et où il rappelle que Staline avait personnellement signé l'ordre de faire massacrer, en 1940, plusieurs milliers d'officiers polonais dans la forêt de Katyn.

    «Ce sont les nazis qui ont commis le massacre de Katyn», ne craint pas d'affirmer l'arrière-petit-fils, Yakov Djougachvili.

    La direction du journal se félicite du procès, qui pourrait durer plusieurs mois et permettra de revenir sur l'ampleur des crimes staliniens. Elle a l'intention d'appeler comme témoins notamment Mikhaïl Gorbatchev, qui a officiellement reconnu la responsabilité soviétique dans le massacre de Katyn, et Andrzej Wajda qui a réalisé le film que l'on sait.

  • Lech Kaczynski travaille le dimanche ?

    Le président polonais Lech Kaczynski signera dimanche le traité de Lisbonne pour sceller sa ratification par la Pologne, a indiqué sur une chaîne de télévision polonaise Aleksander Szczyglo, chef du bureau à la sécurité nationale près le chef d'Etat.

    Ce sera "dimanche, probablement après son retour du Vatican, tôt dans la soirée".

    Lech Kaczynski assistera en effet dimanche à la canonisation de Mgr Felinski (qui aura lieu en même temps que celle de Jeanne Jugan, du Père Damien, du P. Coll y Guitard et du Frère Baron.

    Il est assez curieux qu'il se dépêche de signer le traité, un dimanche, en revenant de Rome...


    Addendum

    "Tout cela c'est de la spéculation médiatique. Si Szczyglo a vraiment dit ça, cela montre qu'il est mal informé. Selon ce que je sais, et j'en sais à ce sujet, cela n'arrivera pas dimanche", a déclaré Jaroslaw Kaczynski lors d'une conférence de presse.

    Un autre collaborateur du président, Pawel Wypych, a déclaré à Reuters que, lui non plus, ne pensait pas que Lech Kaczynski signerait dimanche le traité.


    Addendum 2

    Il le signera samedi à midi, a annoncé le chef de l'administration présidentielle, Wladyslaw Stasiak. Et en grandes pompes. Toujours selon Wladyslaw Stasiak, il en fait une grande cérémonie, à laquelle il a invité le Premier ministre, les diplomates, le président de la Commission européenne, le président du Parlement européen, ainsi que le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt.

    Franchement, il n'y a pas de quoi être si fier

  • L’Eglise doit toujours être conçue et naître de l’Esprit Saint

    Lors de la première Congrégation générale de la deuxième Assemblée du synode pour l'Afrique, le 5 octobre, Benoît XVI a proposé aux pères du synode une « réflexion », qui est un admirable commentaire de l'hymne de tierce, à lire intégralement.

    Chers frères et soeurs,
    Nous avons commencé à présent notre rencontre synodale en invoquant le Saint-Esprit et en sachant bien que nous ne pouvons pas réaliser, en ce moment, ce qui est à faire pour l'Église et pour le monde: c'est seulement dans la force de l'Esprit Saint que nous pouvons trouver ce qui est droit et le mettre ensuite en pratique. Et tous les jours nous commencerons notre travail en invoquant le Saint-Esprit avec la prière de l'heure de tierce "Nunc sancte nobis Spiritus". C'est pourquoi, je voudrais à présent méditer un peu avec vous cet hymne qui ouvre le travail de chaque jour, aussi bien maintenant durant le Synode, mais également après, dans notre vie quotidienne.

    " Nunc sancte nobis Spiritus". Nous prions pour que la Pentecôte ne soit pas seulement un événement du passé, le premier début de l'Église, mais qu'elle soit aujourd'hui, voire maintenant: "nunc sancte nobis Spiritus". Prions pour que le Seigneur réalise maintenant l'effusion de son Esprit et recrée de nouveau son Église et le monde. Nous nous rappelons que les apôtres après l'Ascension n'ont pas commencé - comme peut-être cela aurait été normal - à organiser, à créer l'Église future. Ils ont attendu l'action de Dieu, ils ont attendu l'Esprit Saint. Ils ont compris que l'Église ne peut pas se faire, qu'elle n'est pas le produit de notre organisation: l'Église doit naître de l'Esprit Saint. Tout comme le Seigneur lui-même a été conçu et est né de l'Esprit Saint, de même l'Église aussi doit être toujours conçue et naître de l'Esprit Saint. C'est seulement avec cet acte de création de la part de Dieu que nous pouvons entrer dans l'activité de Dieu, dans l'action divine et collaborer avec Lui. En ce sens, tout notre travail au Synode est aussi une collaboration avec l'Esprit Saint, avec la force de Dieu qui nous aide. Et nous devons toujours implorer de nouveau l'accomplissement de cette initiative divine dans laquelle nous pouvons ensuite être des collaborateurs de Dieu et contribuer à faire en sorte que son Église naisse et croisse à nouveau.

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