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finlande

  • Présidentielle finlandaise

    Pour l’élection présidentielle finlandaise, les sondages laissaient prévoir que la deuxième place serait disputée entre deux candidats eurosceptiques : Paavo Väyrynen (centre) et Timo Soini (parti des vrais Finlandais). Surprise, c’est le candidat écolo – et européiste – qui est arrivé deuxième (loin derrière le conservateur Sauli Niinistö).

    De toute façon le président finlandais n’a pas son mot à dire en matière de politique européenne…

  • En Finlande, comme ailleurs…

    On se souvient qu’aux dernières élections législatives finlandaises, le 17 avril, trois partis étaient arrivés quasiment à égalité, autour de 19-20% des suffrages, le troisième étant celui des « Vrais Finlandais » à 19%, derrière le parti social démocrate à 19,1%, la Coalition nationale obtenant 20,4%.

    Au terme des négociations, six partis se partagent les 19 portefeuilles ministériels. A l’exclusion du parti des Vrais Finlandais.

    Les trublions étant très démocratiquement éliminés, le nouveau ministre des Affaires étrangères a déclaré que la Finlande allait retrouver sa réputation de pays européen constructif et a promis une politique très pro-européenne…

  • Le gouvernement finlandais est raciste, mais on n’y peut rien...

    Les lobbies dits antiracistes dénoncent la nouvelle carte d’identité finlandaise, en vigueur à partir d’aujourd’hui 1er juin : elle est bleue pour les Finlandais de souche, et marron pour les Finlandais nés à l’étranger…

    La Commission européenne a répondu qu’elle n’avait aucune compétence sur les cartes d’identité, qui relèvent des Etats membres…

  • Finlande : la dhimmitude tranquille

    Dans le Figaro, reportage sur les petits immigrés dans une école finlandaise :

    Ici, tout est fait pour qu'ils se sentent chez eux. Des cours d'estonien, de thaï ou d'albanais leur sont proposés. Les jeunes Somaliennes portent foulard et boubou. Elles ne sont pas obligées de suivre les cours de natation - pourvu qu'elles aillent aux cours du soir réservés aux femmes. Les petits musulmans peuvent se doucher séparément, et ont une file spéciale à la cantine, réservée aux régimes spéciaux. «Récemment, des parents m'ont demandé un local pour qu'ils puissent prier, poursuit le directeur. Du moment que cela ne mobilise pas un prof pour les surveiller, je n'ai pas de raison de refuser…»

    Mais il y a encore des progrès à faire :

    «C'est une Finlandaise, chrétienne, qui enseigne l'islam!, s'indigne Ali Magdi, un Finlando-Égyptien. Elle ne parle même pas l'arabe, et mon neveu en sait plus qu'elle sur le Coran!» Les célébrations traditionnelles ne sont pas non plus toujours bien vues. «On continue de fêter la Sainte-Lucie, souligne Kari Louhivuori. Même si certains parents ne veulent pas que leurs enfants participent. Le dernier jour de l'année scolaire, on chante toujours le Suvivirsi, notre hymne à la nature, mais sans les premières paroles, qui font référence au Christ.»

    D’un côté on renie le Christ, de l’autre on enseigne l’islam…

  • Les vrais Finlandais

    C’est le parti populiste qui pourrait faire un carton aux législatives du 17 avril. Son portrait ici.

  • Une bagarre sur le voile

    Des Somaliens et des Kurdes en sont venus aux mains sur la question du port du voile islamique.

    A Helsinki. Finlande.

  • Et Åland ?

    La radio finlandaise Yle fait remarquer que le parlement de l'archipel d'Åland n'a toujours pas ratifié le traité de Lisbonne, et que nul ne sait ce qui peut se passer s'il ne le fait pas.

    Åland appartient théoriquement à la Finlande, mais a un statut d'Etat libre associé. L'archipel a un drapeau, la langue officielle est le suédois, il vote ses propres lois et a un droit de veto pour l'application à l'archipel des lois finlandaises.

    Normalement, la Finlande, qui a ratifié le traité le 12 septembre 2008, aurait dû attendre le vote du parlement d'Åland avant de le faire.

    En août dernier, le ministère finlandais des Affaires étrangères disait que « la loi sur la mise en œuvre du traité de Lisbonne est en cours de discussion devant le Parlement d'Åland ( "Lagting"), dont le consentement a été demandé afin de permettre aux dispositions du traité d'entrer en vigueur au niveau de la législation nationale dans l'archipel » Il précisait : « Le consentement du Parlement d'Åland ne constitue pas un préalable à la ratification du traité par la Finlande. Les délibérations du Parlement d'Åland ne peuvent donc être considérées comme une procédure de ratification, mais plutôt comme des mesures nationales d'exécution ».

    Mais le site européiste EU-Logos écrivait en mars 2008 : « Bien que l'accord du Parlement d'Åland ne soit pas juridiquement nécessaire, un refus de sa part pourrait initier une crise institutionnelle et politique susceptible de provoquer des retards. » Des retards dans la ratification du traité. Or la Finlande a ratifié sans attendre l'avis d'Åland. La Commission des lois constitutionnelles avait prévenu que, dans ce cas, elle devrait négocier avec les Ålandais ainsi qu'avec les autres Etats membres sur la situation d'Åland. Il ne s'agit donc pas d'une pure affaire intérieure, comme le prétend le gouvernement finlandais.

    Pour l'heure on n'entend pas parler de négociations. Et il suffit d'une minorité de blocage au Parlement d'Åland (11 députés sur 30) pour que le traité soit rejeté.

  • Erreur finlandaise

    Le ministre finlandais du Commerce extérieur et du Développement, Paavo Väyrynen, déclare à propos de son pays que « rejoindre l'union monétaire européenne sans la Suède a été une erreur ». Ces cinq dernières années, l'industrie forestière finlandaise s'est effondrée, alors que l'industrie forestière suédoise, hors de la zone euro, « est florissante, et rapporte gros grâce à l'euro cher ».

  • Ubu finlandais

    Le Parlement finlandais vient de ratifier le « projet de Constitution européenne », par 125 voix contre 39.

    Sans doute la Finlande voulait-elle se montrer exemplaire en ratifiant la Constitution pendant qu’elle préside (encore pour quelques jours) l’Union européenne.

    Le problème est que la Constitution européenne est morte et enterrée depuis près d’un an et demi : même si les européistes prennent de grands airs pour prétendre contre toute évidence que le débat est ainsi relancé, les Finlandais apparaissent tout simplement ridicules.