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  • Le Pen le 1er mai

    Le discours de Jean-Marie Le Pen.

    Depuis 40 ans, sous la pression de l'idéologie ultralibérale du capitalisme financier, il n'est qu'une antienne : Mort à l'Etat nation et à ses corollaires : le service public et la protection sociale ! Tout pour le profit, l'homme est un loup pour l'homme ! Priorité à l'égoïsme individuel, au tout tout de suite et sans effort, à la cupidité sans limite et au moindre coût !

    Et qui ne voit pas que cette idéologie du tout à moi, rien pour les autres, fait se rejoindre dans un arc en apparence improbable mais en vérité tellement cohérent le Trader escroc de Goldman Sachs, aux milliards de bonus volés à des millions de petits épargnants, et le dealer des cités trafiquant pour gagner en une journée le salaire mensuel d'un ouvrier français, et qui tue pour une cigarette refusée !

    Qui ne perçoit ce rejet de l'individualisme mortifère, ce poison de toutes les communautés humaines, qui fait de nos sociétés d'aujourd'hui des lieux de cruauté sociale jusque-là inconnue, aux solidarités fracassées, aux liens humains et affectifs distendus.

    Ce Terrible besoin de fraternité qui se conjugue en caricature dans les apéritifs géants, les rave parties et les clubs de rencontre, les suicides de nos jeunes, de nos agriculteurs, des salariés des grandes entreprises issues de nos services publics démantelés, et dans une consommation d'anti-dépresseurs et de drogue qui fait de notre pays un triste champion du monde !

    Quelle humiliante leçon que nous donnent ces Africains déracinés pour garder nos anciens dans ces maisons de retraite mouroirs, en nous disant « mais en Afrique, nous gardons nos parents chez nous ! ».

    Voilà cette société, ce nouvel eldorado, cet horizon indépassable que le libéralisme mondialisé nous a fabriqué ... Et nous n'avons pas tout vu !

    (...)
    L'Europe est le lieu du monde où la croissance est la moins forte, et le chômage le plus élevé, et c'est l'endroit du monde où la concurrence est la plus forte et le commerce le plus libre. Vous y verrez comme moi un lien de cause à effet. Et c'est tellement vrai que les deux nations qui connaissent actuellement le redémarrage le plus rapide et la croissance la plus forte sont les Etats-Unis et la Chine, les deux Etats les plus protectionnistes du monde. Les deux pays qui veulent la liberté totale du commerce pour leurs produits et multiplient les obstacles au commerce de leurs concurrents : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !

    Retrouver le contrôle de nos frontières, pour le commerce et l'immigration, c'est la base de toute renaissance économique.

    J'entends déjà ceux qui, défenseurs zélés du système et garant des intérêts des multinationales, des banques et des membres de la commission de Bruxelles, comme le FMI présidé par l'ami de Sarkozy, Dominique Strauss Kahn, nous expliquer que ce serait une ligne Maginot économique, les barbelés aux frontières, et nous prédire la pénurie dans les magasins !

    Mais, Messieurs, le monde a vécu pendant des siècles, il s'est développé dans une liberté du commerce aménagée, celle que nous proposons ! Dans ce temps de plusieurs siècles où l'Etat sous Colbert, qui laissera plus de souvenir dans l'histoire que Madame Lagarde, organisait la puissance économique de la France !

    Car l'Etat fort, l'Etat arbitre, l'Etat incarnation des permanences de la Nation, doit encadrer la vie économique. Il doit bien évidemment exercer une régulière vigilance sur l'économie et, osons le mot : la contrôler.

    (...)
    Parce que les hommes ne vivent pas seulement de pain et de vin, puisqu'ils n'ont pas seulement des corps mais aussi des esprits et des âmes, nous récusons les matérialismes, qu'ils soient de gauche ou de droite, communistes ou capitalistes. C'est pourquoi nous ne séparons pas le culte de la Patrie de l'amour du travail, et que nous réalisons en ce 1er mai la synthèse des deux fêtes, de Jeanne d'Arc et des patriotes, celle du travail et des travailleurs.

  • Jean-Marie Le Pen au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Discours d'introduction de la séance inaugurale de la mandature au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de Jean-Marie Le Pen, qui présidait le conseil en tant que doyen d'âge, le 26 mars 2010.

    Au moment d'aborder la dernière mandature, d'ailleurs réduite à quatre ans au lieu de six, d'une institution condamnée dans la perspective de la réforme territoriale, permettez à votre doyen d'âge, qui a beaucoup vu en soixante ans de vie publique, de faire un tour d'horizon.

    Dans l'ensemble, la campagne électorale fut d'un ton correct. A l'exception d'un candidat socialiste qui, pour éviter  d'avoir à aborder la question de son bilan, s'est dérobé au débat, pourtant élément essentiel en démocratie, en affirmant qu'il refusait de parler, je cite, « aux fascistes ou aux fascisants ».

    Qu'il me soit permis de lui rappeler que le fondateur du fascisme fut un député socialiste italien Benito Mussolini. Que les deux principaux chefs de la collaboration avec l'Allemagne nazie, pendant l'occupation, furent Marcel Déat, ancien Secrétaire du Parti Socialiste SFIO et Jacques Doriot, ancien Secrétaire du Parti Communiste et que ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui a été décoré à Vichy de la Francisque mais le Président de la République François Mitterrand, dont Monsieur Vauzelle a été ministre.

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  • Le Pen au Salon

    Jean-Marie Le Pen a visité pendant plus de deux heures le Salon de l'agriculture.

    Les "agriculteurs ont subi des réductions considérables de leur niveau de vie, de 50% en deux ans", a-t-il dit. "Il faut sauver l'agriculture française, qui n'est pas seule à péricliter à cause de la législation européenne. C'est le cas aussi de l'industrie". "Nous avons une agriculture performante, moderne, qui a fait de gros sacrifices et n'en est pas récompensée parce que la France est livrée pieds et poings liés à une concurrence internationale sans limites" avec des pays concurrents qui "n'ont pas les mêmes charges que nous".

    "Ca ne m'étonne pas que le président (Sarkozy) ne soit pas venu mesurer sa popularité au salon de l'Agriculture", a-t-il par ailleurs ironisé. Et d'ajouter : "Il n'a pas les mêmes raisons que nous d'être attaché à la terre et aux paysans."

    D'autre part, il s'est "étonné que la Bretagne, premier producteur d'Europe de porcs, n'élève aucune protestation devant la disparition du porc, en particulier dans les cantines scolaires, sous la pression d'un certain nombre d'islamistes".

  • « Notre révolution sera celle qui préférera la difficulté de la vie à la facilité de la mort »

    Extrait de l'allocution de Jean-Marie Le Pen à l'issue du conseil national élargi du Front national, samedi 13 février.

    Le relativisme sans borne doit être combattu. Ce relativisme qui veut que rien n'est vrai mais que tout est permis, comme disait Nietzsche, puisque seul compte le plaisir immédiat qu'il faut sans cesse rechercher au détriment de toute autre valeur morale et spirituelle.

    C'est à une révolution que je vous appelle car tous les modes de raisonnement sont à revoir :

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  • Le pouvoir complice de l’immigration-invasion

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Trois jours après leur intrusion sur le territoire français, la plupart des immigrés clandestins de Corse ont été mis en liberté en l'attente d'autorisation de séjour et d'aides sociales diverses.

    Ce scandale est la conséquence d'une conjonction de complaisances voire de complicités actives ou passives.

    Et d'abord, le piteux service de la Marine Nationale qui, comme en 2001 à Fréjus, a été incapable de détecter l'arrivée sur nos côtes d'un bateau étranger. Les trafiquants de tous poils, y compris de drogue, doivent bien rigoler.

    Le Front National dénonce la connivence entre les gouvernementaux et les magistrats saisis : les uns libèrent les clandestins, les autres ne font pas appel, tandis que les ligues collabos font semblant de protester pour donner un brevet de vertu nationale à Monsieur Besson.

    Il est clair que le pouvoir est le complice quand il n'est pas l'organisateur de l'immigration-invasion.

  • Le référendum en Martinique et en Guyane

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les Guyanais et les Martiniquais ont très massivement rejeté l'aventure d'une « autonomie » non définie. Ils ont ainsi manifesté de façon claire et nette leur attachement à leur pays, la France, et rejeté dans leur marginalité les bruyantes voix indépendantistes.

    Ces votes sont une claque retentissante aux établissements politiciens locaux qui avaient réclamé ce référendum, et à Nicolas Sarkozy qui avait décidé de l'organiser.

    Comme le reconnaît M. Hortefeux, le débat est désormais clos. Il reste à en tirer les conséquences quant à l'audience que la classe politico-médiatique accorde aux indépendantistes, définitivement désavoués par le peuple.

  • Les expulsions de M. Besson

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le ministre de l'Immigration Eric Besson se vante d'avoir expulsé 29.000 étrangers en situation irrégulière en 2009, soit davantage que l'objectif de 27.000 que lui avait fixé Nicolas Sarkozy.

    Cet « objectif » n'a objectivement aucun sens. Un gouvernement digne de ce nom expulse les clandestins, sans avoir à se demander combien il doit en expulser, puisqu'il doit tous les expulser (hormis les vrais cas de demande d'asile).

    Mais on comprend maintenant à quoi sert l'« objectif » : s'il est dépassé, on fait croire au bon peuple qu'on a expulsé beaucoup de clandestins.

    Or, quand on sait que ce sont des centaines de milliers de clandestins qui entrent en France, avec l'espoir non illusoire de se faire régulariser tôt ou tard, le chiffre de 29.000 est aussi dérisoire que le chiffre de 27.000, d'autant que nombre de ces étrangers reviennent aussi vite qu'ils sont partis.

    Si M. Besson peut être fier, c'est en tant que ministre socialiste, appliquant une politique immigrationniste digne de son ancien parti.

  • Philippe Seguin

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen salue la mémoire de Philippe Seguin.

    Homme de caractère, pupille de la nation, c'était un patriote  qui condamnait le traité de Maastricht.

    Adversaire politique loyal, il s'était mis en marge du monde politique continuant de servir le pays à la tête de la Cour des Comptes.

  • Les cathédrales, les minarets, et Nora Berra

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    M. Pascal Clément dément les propos que lui prête Mme Nora Berra et qui le feraient, dit-il, « passer pour un lepéniste ».

    Que les cathédrales fassent partie du patrimoine français, et non les minarets, est une évidence historique et culturelle, et non une idée « lepéniste ». Ou alors il est « lepéniste » de dire qu'il fait jour à midi.

    Quant à Mme Berra, qui prétend réagir au nom de la laïcité, elle a montré sa conception très particulière de ce concept en participant au dîner de fin du ramadan organisé à l'Hôtel de Ville de Lyon, et en y témoignant ouvertement de sa foi islamique.

    Que Mme Berra balaie devant sa porte avant de donner des leçons de laïcité. Et qu'elle apprenne d'abord de quoi il s'agit. On peut lui rappeler par exemple que le jour de Noël est férié dans la République laïque.

  • Le « Grand emprunt » : une fuite en avant

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Alors que les déficits et la dette publiques atteignent de sinistres records, le président de la République ne trouve rien de mieux que les aggraver encore avec son « Grand emprunt », qui est une nouvelle forme de ses sempiternelles promesses.

    Le déguiser en « investissements » ne masque pas qu'il s'agit d'une fuite en avant, particulièrement irresponsable dans le contexte actuel.

    Au moment où, selon les sondages, les Français jugent très sévèrement, à juste titre, la façon dont M. Sarkozy a géré la crise, ce n'est certainement pas ainsi qu'il pourra restaurer la confiance qu'il ne méritait pas et qu'il ne retrouvera plus.