Aurore Bergé, « ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations », a demandé à la DILCRAH de signaler au procureur de la République des « propos insupportables » de l’abbé Matthieu Raffray, car elle ne laissera « rien passer face à la haine, quelle qu’elle soit » (sauf si c’est contre la religion chrétienne).
Quelques minutes plus tard, la DILCRAH informait avoir « signalé au Procureur de la République les propos homophobes tenus par M. Raffray sur ses réseaux sociaux ». Des propos « honteux », précise l’agence interministérielle de police de la pensée.
Il s’agit d’une vidéo de… 30 secondes sur les tentations, où l’abbé Raffray dit au début : « Nous avons tous des faiblesses. Celui qui est gourmand, celui qui est colérique, celui qui est homosexuel. » Et à la fin : « Il y a les faiblesses intérieures, et les sollicitations du démon qui joue sur nos faiblesses. »
Voilà ce qui est « insupportable ».
Le problème est que si l’abbé Raffray peut encore s’appuyer sur le Catéchisme de l’Eglise catholique pour se défendre (tant qu’il n’est pas modifié, ce qui ne saurait tarder), il ne peut déjà plus se référer au magistère actuel, puisque le pape a déclaré de nombreuses fois que l’activité homosexuelle est quelque chose de tout à fait normal et même voulu par Dieu.
On ne sait pas ce qu’il adviendra de ce « signalement », mais c’est en soi une indication du renforcement de la dictature LGBT.