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  • Demain, la béatification d’Abouna Yaacoub

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    La messe de béatification du père Jacques Haddad (« Abouna Yaacoub »), capucin, fondateur des Franciscaines de la Croix du Liban aura lieu demain dimanche 22 juin 2008, à 10h00, Place des Martyrs, à Beyrouth. La cérémonie sera présidée par le Cardinal José Saraiva Martins, préfet de la congrégation pour les causes des saints, représentant le pape.

    Le cardinal Saraiva Martins est arrivé à Beyrouth hier soir, et il a souligné que la béatification d’Abouna Yaacoub est un événement « très important » : « C’est la première fois qu’une béatification est faite au Liban et cela est considérable des points de vue religieux et social. »

    J’avais annoncé cette béatification. Pour en savoir plus sur le demain bienheureux Jacques Haddad, voir ici.

    Il sera peut-être un jour le quatrième saint libanais après saint Charbel Makhlouf (canonisé en 1977), sainte Rafqa (2001) et saint Nimatullah Kassab Al-Hardini (2004).

  • Pour soutenir les coptes

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    Les associations des Coptes en France dénoncent avec force et indignation les attaques féroces et bestiales répétées contre les citoyens coptes d'Égypte depuis plusieurs années. Les massacres dont ces derniers sont victimes se déroulent et se répètent quotidiennement en Egypte ; de surcroît, l'insupportable est arrivé le 31 mai dans la ville de Malawy, qui dépend du gouvernorat d'AL MINIA. 60 personnes musulmanes ont attaqué à l'arme automatique le Monastère d'Aboufana , en blessant plusieurs moines, détruisant des cellules et incendiant l'église et d'autres bâtiments pendant 4 heures sans que les forces de sécurité n'interviennent. En partant, les agresseurs, ont enlevé 3 moines, et les ont torturé et humilié d'une manière inhumaine et condamnables. Cet acte barbare fait suite à une série d'attaques et d'agression contre des coptes et contre leurs commerces, de telle sorte que la période du 26 mai au 6 juin est considérée comme «le chemin de croix » pour les chrétiens d'Egypte. Il y a eu :
        * 4 morts, suite à une attaque contre une bijouterie copte au Caire,
        * 12 morts et 9 blessés graves, suite à une collision d'une camionnette « sans chauffeur » contre un bus transportant des Chrétiens à Banisueif, au sud du Caire.
        * Attaque à l'arme blanche et vol de 150.000 LE, d'une bijouterie copte à Alexandrie
    Où est l'égalité de traitement entre les citoyens ? où est la sécurité pour les coptes ? Où sont les droits de l'homme? A quoi sert le changement dans la Constitution du pays si la citoyenneté n'est pas respectée ni assurée par les autorités locales et policières de l'État ? Assez de mensonges, assez de paroles vides, assez d'hypocrisies devant le peuple et devant le monde libre ! Assez de complaisances avec « l'islamisme des frères musulmans »
        * Face à l'injustice et à l'absence de protection de la population Copte et de leurs lieux de culte
        * Face à l'absence de jugement des agresseurs et à l'absence de réparations aux agressés,
        * Face à l'enlèvement des jeunes filles Coptes mineures et à leur islamisation forcée,
        * Face aux insultes et mépris de tout ce qui n'est pas musulman dans les media étatiques,
        * Face aux pillages et incendies des églises, propriétés et commerces des citoyens coptes,
    Les associations coptes en France lancent un appel à se rassembler afin de sensibiliser l'opinion publique française et internationale sur ces agissements incompatibles avec les droits de l'homme et Le respect des droits des minorités, Nous ne réclamons que le respect de la dignité humaine afin que tous les Egyptiens soient égaux devant la loi, qu'ils aient les mêmes droits et les mêmes devoirs, et qu'ils puissent enfin pratiquer leur foi paisiblement et librement.
    Organisation : Visages et Cultures des Coptes, 87, avenue de Wagram, 75017 Paris (contact sobhygress@yahoo.fr) et Association des coptes de France, 15, rue Montmartre, 75001 Paris (coptefrance@yahoo.fr), avec notamment le soutien de Christian Solidarity International.

  • La communication

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI, hier aux participants au congrès international pour les responsables de radios catholiques, organisé par le Conseil pontifical des communications sociales.

    Les nombreuses et diverses formes de communication avec lesquelles nous avons tous à faire manifestent avec une clarté évidente comment l'homme, dans sa structure anthropologique essentielle, est constitué, pour entrer en relation avec l'autre. Il le fait surtout par la parole. Dans sa simplicité, et sa pauvreté apparente, la parole, en s'inscrivant dans la grammaire commune du langage, se place comme un instrument q! ui réalise la capacité de relation des hommes. Celle-ci se fonde sur la richesse partagée d'une raison créée à l'image et à la ressemblance du Logos éternel de Dieu, c'est-à-dire de ce Logos dans lequel tout a été créé librement et par amour. Nous savons que ce Logos n'est pas demeuré étranger aux événements humains, mais, par amour, il s'est communiqué lui-même aux hommes - « ho Logos sarx egheneto », (« le Verbe s'est fait chair », Jn 1,14) - et, dans l'amour révélé par Lui, et donné en Christ, il continue à inviter les hommes à avoir une relation avec Lui et entre eux de façon nouvelle.

    En s'incarnant dans le sein de Marie, le Verbe de Dieu offre au monde une relation d'intimité et d'amitié - « Je ne vous appelle plus serviteurs ... mais amis » (Jn 15, 15) - qui se transforme en source de nouveauté pour le monde et qui se place au milieu de l'humanité  comme commencement d'une civilisation nouvelle de la vérité et de l'amour. En effet, « l'Evangile n'est pas uniquement une communication d'éléments que l'on peut connaître, mais une communication qui produit des faits et qui change la vie (Spe salvi, 2). Cette auto-communication de Dieu est ce qui offre un nouvel horizon d'espérance et de vérité aux espérances humaines, et c'est de cette espérance que jaillit, déjà en ce monde, le commencement d'un monde nouveau, de cette vie éternelle qui illumine l'obscurité de l'avenir humain.

    Chers amis, vous qui travaillez dans des stations de radio catholiques, vous êtes au service de la parole. Les paroles que vous diffusez chaque jour sont un écho de cette Parole éternelle qui s'est faite chair. Vos paroles portent du fruit seulement dans la mesure où elle servent la Parole éternelle, Jésus Christ.

  • Axion estin


    podcast

    Il est vraiment juste de te proclamer bienheureuse, ô Theotokos, bienheureuse toujours, tout Immaculée et Mère de Dieu, toi qui es plus vénérable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins, toi qui sans souillure as engendré Dieu le Verbe, toi qui es réellement Mère de Dieu, nous te magnifions.

    (Hymne à la Mère de Dieu, après la consécration, dans la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome, chanté par le P. Maximos Fahmé, chantre de l'église Saint-Julien le Pauvre à Paris. C'est extrait d'un double CD qui vient de paraître, et qui est une double splendeur.)

  • Politique de la ville : un plan mort-né

    Communiqué de Marine Le Pen

    Le plan “Espoir-banlieues”, présenté par François Fillon et Fadela Amara visant à créer 45000 emplois en trois ans est voué à l’échec tout comme les 8 plans qui l’ont précédé depuis 1999 et qui ont alimenté la ruineuse politique de la ville.

    Gouffre financier pour les contribuables français, les plans banlieues qui consistent à résoudre les problèmes inhérents à la submersion migratoire par la politique du carnet de chèque n’ont jamais contribué à pacifier les 751 zones urbaines sensibles que comptait la France en 2007.

    Marine Le Pen, député européen, vice-présidente du FN dénonce cette stratégie de l’effet d’annonce d’un gouvernement qui s’entête à s’en remettre au concept éculé de la politique de la ville dont les Français ont pu mesurer au fil des années la totale et désastreuse inefficacité.

  • Grande-Bretagne : l’avortement en hausse

    D'après les derniers chiffres officiels, le nombre d'avortements en Grande-Bretagne a augmenté de 2,5%, passant de 193 700 en 2006 à 198 500 en 2007. Chez les jeunes filles âgées de moins de 16 ans, le nombre d'avortements a augmenté de 10%, passant de 3 990 en 2006 à 4 376 l'an dernier. La plupart de ces jeunes filles avaient 15 ans au moment de leur avortement ; 163 avaient moins de 14 ans.

    Le taux d'avortement par femme le plus élevé a été, pour la deuxième fois, relevé chez les jeunes filles de 19 ans : en 2006, ce taux était de 35‰ et en 2007 de 36‰.

    Le nombre d'avortements avec la pilule RU 486 a aussi augmenté : ils représentaient 30% des avortements en 2006 et 35% en 2007.

    (genethique.org, via lifenews)

  • Obama à plat ventre devant l’islam

    Le service d’ordre bénévole de Barack Obama avait empêché deux jeunes femmes islamistes portant le voile de monter sur la tribune pour se faire photographier aux côtés du candidat démocrate à la présidentielle américaine, jugeant que ce ne serait pas forcément bon pour son image...

    Naturellement il s’agissait d’un « testing », comme on dit en français, et l’affaire a aussitôt été montée en épingle par les organisations musulmanes.

    Barack Obama a téléphoné personnellement à l’une des jeunes femmes et a laissé un message à l’autre, pour leur présenter ses excuses, et a publié un communiqué :

    « L’action de ces militants est inacceptable et ne reflète en aucune façon les orientations de ma politique pendant ma campagne électorale. Notre campagne vise à rassembler les gens et je suis reconnaissant à Mme Abdelfaadel d’avoir accepté mes excuses et j’espère que Mme Aref, de même que toute autre personne qui se serait sentie offensée à la suite de cet incident, les acceptera également. »

    Les responsables de la campagne avaient déjà présenté leurs excuses, mais le Conseil des relations islamo-américaines avait exigé des excuses personnelles de la part d’Obama pour réparer l’offense...

  • Une « mission » de plus

    Le secrétaire d’Etat Luc Chatel confie une « mission » à François Loos, ancien ministre délégué à l’Industrie, sur « le raccordement du réseau pétrochimique français au réseau européen ». Sic. Il n’y a dans doute pas assez de fonctionnaires dans les cabinets ministériels pour s’occuper de cela...

  • Ouarff !!! Le Royaume-Uni n’a pas ratifié !!!

    Un juge de la Haute Cour de Londres se dit « très surpris » que le gouvernement britannique poursuive le processus de ratification du traité de Lisbonne alors que le recours de l’homme d’affaires Stuart Wheeler est toujours en examen. Et il demande au gouvernement de suspendre la ratification dans l’attente de sa décision.

    What ? Eh bien oui. Il ne suffit pas que le Parlement vote la loi de ratification, il faut aussi que le chef de l’Etat signe l’acte de ratification. Ce qui a bien été fait par la reine. Mais ce n’est pas tout. Le traité n’est considéré comme ratifié que lorsque les « instruments de ratification » sont déposés à Rome...

    Voilà qui rend encore plus mensongère la carte officielle des pays ayant ratifié le traité, et rend encore plus mensongère la déclaration finale du sommet de Bruxelles sur les « 19 pays » qui l’ont déjà ratifié.

    Gordon Brown, apprenant à Bruxelles la mise en demeure que venait de formuler le juge de la Haute Cour , a aussitôt déclaré : « La ratification n’aura naturellement pas lieu tant que nous n’aurons pas le jugement de la Cour.  »

    Sic.

    Comme je le disais, je me régale...

     

    Rectificatif. Dans la déclaration finale du sommet de Bruxelles est précisé que ce sont "les parlements de 19 États membres" qui ont ratifié le traité. Mais les commentateurs ne se soucient pas de ce genre de précision...

  • Petite suite européenne pas triste

    Dans la série les menteurs :

    La nécessité du traité de Lisbonne pour l’élargissement

    Nicolas Sarkozy : « Sans traité de Lisbonne, il n’y a pas d’élargissement. »

    Ferenc Gyurcsany : « Si nous voulons compléter l’UE avec l’adhésion des pays des Balkans, cela nécessite sans équivoque la modification du cadre mis en place par le traité de Nice. »

    Mirek Topolanek : « Tout le monde sait que le traité (de Lisbonne) ne pourra pas entrer en vigueur au 1er janvier 2009 et tout le monde sait que sans amendements le traité existant de Nice ne permettra pas d’élargissements supplémentaires. »

    Ursula Plassnik : «  La Croatie ne doit pas devenir une victime du rejet du référendum en Irlande. »

    Jean-Claude Juncker : « Sans nouveau traité, pas d’élargissement. »

    C’est archi-faux. Les dispositions du traité de Nice concernant la pondération des voix des nouveaux membres de l’UE au conseil (etc.) sont renégociées à chaque nouveau traité d’adhésion et font l’objet d’un acte d’adhésion distinct du traité d’adhésion. Si le traité de Nice ne parle que de 27 pays, il n’y a rien qui empêche de faire exactement de même avec un 28e, etc.

    Pourquoi cela ? Parce que, comme l’avait établi Georges Berthu (Traité de Nice, l’Europe sans repères, p. 157), la « déclaration relative à l’élargissement de l’Union européenne, précisant la place des futurs membres (les 10 futurs nouveaux plus la Roumanie et la Bulgarie ), au conseil européen, au Parlement européen,à la Commission européenne, etc., « n’a aucune valeur juridique : elle sert uniquement de référence pour la rédaction des futurs traités d’adhésion, qui seuls auront une valeur légale ».

    Il y en a une qui a osé dire la vérité : la présidente finlandaise, Tarja Halonen : « Je pense que l’élargissement va se poursuivre », même sans traité de Lisbonne. Puis elle a redit à la presse : « Ne vous inquiétez pas, l’élargissement va continuer comme nous l’avons dit. »

    Addendum. Angela Merkel: "Le traité de Nice limite en effet l'Union à 27 membres."

    Mais Berlusconi s'est inscrit en faux, affirmant qu'il n'avait "pas de doute" sur l'adhésion de la Croatie. Et le Premier minsitre polonais Donal Tusk s'en est pris violemment à Sarkozy, jugeant "inacceptables" ses propos selon lesquels il n'y aurait pas d'élargisssement sans le traité de Lisbonne, et il a martelé qu'il ne devait pas y avoir "de lien, quel qu'il soit", entre le traité et l'élargissement de l'Union européenne.

     

    Ceux qui ont ratifié

    Ils étaient 18, ils sont maintenant 19, après la ratification du Royaume Uni. La déclaration finale du sommet de Bruxelles ne craint pas d’officialiser le mensonge.

    Parmi les 19 qui ont ratifié le traité de Lisbonne, il y a l’Estonie. C’était le 11 juin, nous disent les eurocrates et les médias. Mais voilà que le président estonien a signé l’acte de ratification hier, le 19 juin. L’Estonie a donc ratifié hier, et non le 11. Pourtant elle était comptée parmi les pays qui avaient ratifié...

    Je rappelle qu’à ma connaissance les présidents polonais et allemand n’ont toujours pas signé l’acte de ratification, et qu’au moment du référendum sur la Constitution européenne, le président allemand n’avait toujours pas signé l’acte de ratification. Pour un pays qui donne des leçons d’européisme, c’est assez croustillant.

    La grande découverte

    Une fois admis qu’il était urgent d’attendre au moins le sommet d’octobre pour commencer de chercher à entrevoir une solution après le non irlandais, les chefs d’Etat et de gouvernement et leurs diplomates se sont aperçus qu’il y avait aussi un problème tchèque. Sourds et aveugles comme à leur habitude, ils avaient benoîtement rédigé un projet de déclaration finale où ils lançaient un appel tonitruant à la poursuite de la ratification. Mais le Premier ministre tchèque leur a rappelé qu’il était là, et que ce n’était tout simplement pas possible. Il a donc fallu s’atteler à une nouvelle rédaction de la déclaration finale, prenant en compte le scepticisme tchèque.

    Ce qui est extraordinaire est que Nicolas Sarkozy manifestait une sincère surprise, la nuit dernière, en découvrant qu’il y avait un problème tchèque. Alors qu’il était à Prague quatre jours avant... Cela veut dire que Sarkozy a été proprement roulé dans la farine par le Premier ministre tchèque, ce qui confirme ce que je dis de ce personnage un peu plus loin.

    Il est étonnant de voir à quel point des gens intelligents, entourés d’experts et de diplomates qui connaissent la situation, peuvent être aveuglés par leur idéologie (cela vaut aussi pour les experts et les diplomates, naturellement).

    Or donc ils ont appris tout à coup ce qu’ils savaient déjà, mais qu’ils ne voulaient pas intégrer dans leur schéma mental : la République tchèque ne ratifiera pas le traité. Il n’y a pas que l’Irlande. Et cela met tous leurs projets tordus par terre.

    Un super-virtuose de la langue de bois

    Le sommet de Bruxelles a été l’occasion de découvrir un très grand artiste de la langue de bois : le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek (dont a déjà un bel exemple avec ce qu’il dit du traité de Nice). L’homme qui a obligé à reformuler la déclaration finale est aussi celui qui fait de grandes protestations d’européisme : « Mon gouvernement a approuvé le traité de Lisbonne, je l’ai signé. Il est donc assez clair que malgré le fait que le traité de Lisbonne soir un compromis difficile à avaler (sic), je lie ma carrière politique à ce traité. Il est très clair que ce processus va continuer... » Mais... (un ton plus bas), « cela ne veut pas dire que la ratification doive avoir lieu cette année ». Et... (à voix basse) il me faut convaincre certains partis réfractaires dans mon pays... ce qui compromet la ratification pour cette année... encore que, la Cour constitutionnelle pourrait donner son accord en octobre, et alors le traité pourrait être présenté au Parlement en novembre et il pourrait être ratifié en décembre... Elevant la voix : « C’est ce que je suppose et ce que je souhaite. » Plus bas : mais ce n’est pas sûr, d’autant que le non irlandais a renforcé l’opposition au traité dans mon pays, etc. Et en a parte : « Je ne forcerai pas qui que ce soit à voter pour ou contre, mais si le traité était ratifié maintenant, je ne parierais pas une centaine de couronnes sur le oui tchèque... »

    Mirek Topolanek ne précise pas que le principal parti « réfractaire » est... le sien, l’ODS, que ce sont des sénateurs de ce parti qui ont immédiatement déféré le traité de Lisbonne à la Cour constitutionnelle, et que celle-ci a soigneusement rangé le traité dans un tiroir... Et surtout il oublie totalement d’évoquer un certain Vaclav Klaus, qui est le président de son pays, et qui a dit clairement que le traité était mort et qu’il n’était pas question de poursuivre la ratification.

    Bien sûr les chefs d’Etat et de gouvernement, qui ont été obligés de revoir leur copie à cause de Topolanek, ne sont pas dupes de ses protestations européistes. Et les sous-entendus et les non-dits leur ont éclaté à la figure. Ils ont découvert avec stupeur (comme si l’ODS et Vaclav Klaus avaient parlé pour ne rien dire) que la République tchèque ne ratifierait pas le traité.

    On en viendrait presque à compatir aux affres de Sarkozy, disant tout à l’heure : « L’Irlande, c’est un problème, mais si nous avions un deuxième ou un troisième problème, cela deviendrait très difficile.. »

    Vous, je ne sais pas. Mais moi, je me régale...