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  • Le Royaume Uni ratifie l’ ex-traité de Lisbonne

    Hélas « la Reine le veult » : Elisabeth II a paraphé l’acte de ratification du prétendu traité de Lisbonne. Les Lords avaient adopté hier soir le projet de loi par un vote « oral » (sans décompte). L’amendement des conservateurs pour un report de l’examen du texte (en raison de la situation créée par le référendum irlandais) a été rejeté par 277 voix contre 184.

    Le Premier ministre Gordon Brown peut donc arriver cet après-midi au sommet européen de Bruxelles avec le traité définitivement ratifié par le Royaume-Uni, alors que le peuple britannique est le plus eurosceptique des 27, et que la presse anglaise était unanime, au lendemain du référendum irlandais, pour lui demander de faire acte de démocratie en abandonnant la ratification.

    Ce matin, la Haute Cour de Londres a rejeté le recours déposé par le député Bill Cash, qui voulait faire reconnaître que le traité ne peut pas être ratifié après le non irlandais qui l’a rendu caduc. La Haute Cour a répondu que c’est au Parlement, et non à la Cour, de décider si la loi devait ou non être votée, et qu’il s’agissait d’une affaire de décision politique et non judiciaire.

  • L'islam en Espagne

    Le maire socialiste de Lleida, ville catalane de 180 000 habitants au flanc sud des Pyrénées, vient de donner son accord à la Communauté islamique de coopération et d’union afin qu’elle construise une mosquée dès l’automne prochain. Anticipant d’éventuels conflits avec des riverains, il a décidé d’un emplacement au sein d’une zone d'activité économique. Mais l’association des entrepreneurs de la zone, regroupant les 270 entreprises locales, a émis un virulent communiqué refusant l’implantation de la mosquée de 1800m2. Elle affirme qu’elle emploiera toutes les ressources juridiques à sa disposition pour paralyser le projet.

    A Séville, le maire socialiste avait cédé face aux pétitions de riverains qui ne voulaient pas d’une mosquée dans le centre ville. Il a trouvé un emplacement pour une mosquée de 6.000 m2 sur l’ancien site de l’exposition universelle de 1992, dorénavant principale zone d’activité de la ville. Mais les entrepreneurs locaux protestent contre l’imminence des travaux. L’association retenue pour porter le projet est celles des Morabitoun, dont le fondateur, le Cheikh Abdalqadir as-Sufi al-Murabit, a notamment écrit des livres intitulés Le Jihâd, un plan de terrain, Le signe de l’épée, Le  retour au Califat… La construction de la mosquée doit être financée par l’émirat de Charjah. Citation de wikipedia : « L'émir actuel est Sultan bin Mohammed al-Qasimi depuis 1972. Comme dans les autres émirats, c'est la charia qui est à la base du droit et des lois. »

    Mardi 17 juin, un vaste coup de filet dans les milieux musulmans a eu lieu dans les villes de Barcelone, Pampelune et Vila-real. Les policiers ont trouvé des minuteries destinées à des explosifs ainsi que  des vidéos de Ben Laden. L’opération a été  lancée par le juge Baltasar Garzón, qui est toujours à la recherche du meneur de la cellule de Vila-real, Kamel Salhi, alias 'Sallah', mais a mis la main sur  Mohamed Bouacha et  Mohamed Souici.  Ces trois personnages dirigent selon Garzón la cellule depuis Vila-real  où se déroulent des activités logistiques. Le maire de Vila-real, a fait fermer la mosquée.

    (Toutes ces informations viennent de l’Observatoire de l’islamisation. Cliquer sur les liens pour avoir d’autres détails.)

  • La pêche : c’est Bruxelles qui décide, et on obéit. Point final.

    Les directions régionales des affaires maritimes de Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur instruction du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ont notifié aux pêcheurs de thon que leur permis était retiré jusqu’à la fin de la saison. Le PPS pour le thon rouge courait jusqu'au 30 juin mais il a été suspendu avec effet rétroactif au 16 juin, en application de la décision prise vendredi par la Commission européenne. Au ministère de la Pêche, on indique que ce retrait de permis relève seulement de la notification technique, puisque de facto le PPS était rendu caduc par la décision européenne. Difficile de dire plus clairement que le ministère ne sert à rien.

    La nouvelle a cependant ravivé la colère du Syndicat des thoniers méditerranéens (STM), basé à Marseille, qui regroupe 25 des 36 thoniers-senneurs français. Il a décidé de porter l'affaire devant le tribunal administratif pour tenter de faire annuler le retrait. « On mettra les moyens qu'il faut et on ira jusqu'au bout », assure son président Mourad Kahoul, président du STM, qui produit les chiffres des prises validés à bord des bateaux par des observateurs mandatés par le ministère : 22 de ses 25 thoniers n'ont pêché en moyenne que 29% de leur quota de thon rouge depuis le début de la saison. Au total, le volume de pêche de ces 22 navires atteint quelque 729 tonnes, alors que leur quota cumulé est de 2.497 tonnes. Parmi eux, cinq bateaux affichent même un tonnage nul en raison du mauvais temps.

    Au ministère, « ils reconnaissent qu'on n'a pas dépassé nos quotas mais ils ne veulent pas reconnaître que Bruxelles a fait un excès de zèle », ajoute-t-il. Car la dictature de Bruxelles ne souffre pas la moindre contestation de la part de ses valets.

  • Giscard dans le texte

    Valéry Giscard d’Estaing, sur RTL, estime que le non irlandais au traité de Lisbonne est « un avertissement » qui doit conduire à « réfléchir à un calendrier plus raisonnable et à une Europe plus démocratique ». Il faut donc tenir un calendrier encore plus déraisonnable et fouler davantage aux pieds la démocratie : « Le traité de Lisbonne n’est pas mort », et il est « indispensable que les Irlandais revotent ». car ils ne peuvent pas « décider pour les autres ». Ce sont seulement les eurocrates qui peuvent décider pour les autres. Giscard reconnaît que le texte proposé au vote est « incompréhensible », et alors… « il faut regarder si on peut mieux l’expliquer ». Sic. Selon lui, les Irlandais ont exprimé leurs craintes qu’il ne bouscule leur identité : « Ils ont tort. Le traité de Lisbonne donne davantage de garanties qu’aujourd’hui ». Resic. Et en cas de nouveau non irlandais, il prône l’établissement d’un statut spécial à l’Irlande… Avec un bonnet d’âne dans le fond de la classe.

    Le référendum irlandais aura été un formidable révélateur de la dictature eurocratique.

  • Le droit opposable à l’euthanasie…

    Auditionnés hier par la mission d'évaluation de la loi Leonetti sur le droit des malades et la fin de vie, Marie Humbert et le président de son lobby de mort  "Faut qu'on s'active", Vincent Léna, ont proposé un amendement instaurant un « droit opposable à mourir dans la dignité », dont voici le texte :

    « Toute personne majeure en mesure d'apprécier les conséquences de ses choix et de ses actes, lorsqu'elle fait état d'une souffrance ou d'une détresse constante insupportable (...) ou est atteinte d'une maladie dégénérative, doit pouvoir exprimer clairement sa volonté de bénéficier d'une aide active à mourir ou de soins palliatifs. »

    On appréciera le « ou de soins palliatifs » destiné à faire passer la pilule et à montrer que les acharnés de l’euthanasie ne sont pas sectaires…

    (Cela me rappelle que le Conseil d’Etat du Luxembourg avait retoqué la loi dépénalisant l’euthanasie précisément parce que cette loi avait été votée en même temps qu’une loi sur les soins palliatifs et que ces deux lois, disait le Conseil d’Etat, sont incompatibles.)

  • Le pape, par procuration

    Une fois de plus, hier, Benoît XVI a parlé de lui-même par l’intermédiaire d’un père de l’Eglise. C’est toujours émouvant :

    Isidore fut sans aucun doute un homme aux contrastes dialectiques accentués. Et, également dans sa vie personnelle, il vécut l'expérience d'un conflit intérieur permanent, très semblable à celui qu'avaient déjà éprouvé Grégoire le Grand et saint Augustin, partagé entre le désir de solitude, pour se consacrer uniquement à la méditation de la Parole de Dieu, et les exigences de la charité envers ses frères, se sentant responsable de leur salut en tant qu'évêque. Il écrit, par exemple, à propos des responsables des Eglises : « Le responsable d'une Eglise (vir ecclesiasticus) doit d'une part se laisser crucifier au monde par la mortification de la chair et, de l'autre, accepter la décision de l'ordre ecclésiastique, lorsqu'il provient de la volonté de Dieu, de se consacrer au gouvernement avec humilité, même s'il ne voudrait pas le faire » (Sententiarum liber III, 33, 1 : PL 83, col 705 B). Il ajoute ensuite, à peine un paragraphe plus loin : « Les hommes de Dieu (sancti viri) ne désirent pas du tout se consacrer aux choses séculières et gémissent lorsque, par un mystérieux dessein de Dieu, ils sont chargés de certaines responsabilités... Ils font tout pour les éviter, mais ils acceptent ce qu'ils voudraient fuir et font ce qu'ils auraient voulu éviter. Ils entrent en effet dans le secret du cœur et, à l'intérieur de celui-ci, ils cherchent à comprendre ce que demande la mystérieuse volonté de Dieu. Et lorsqu'ils se rendent compte du devoir de se soumettre aux desseins de Dieu, ils humilient le cou de leur cœur sous le joug de la décision divine » (Sententiarum liber III, 33, 3 : PL 83, coll. 705-706).

  • Sainte Julienne Falconieri

    armoirie2.jpgVoici l’explication du blason de la commune de Sainte-Julienne, au Québec, tel qu’elle figure sur le site officiel de la commune (rubrique histoire).

    Écartelé au premier d'azur à une montagne de sinople à copeaux d'or accompagné en chef d'une croix d'or chargée d'une hostie d'argent à deux nuées d'argent mouvantes à dextre. Au deuxième d'argent à la fleur de lys d'azur. Au troisième d'or au trèfle de sinople. Au quatrième d'azur au vaisseau d'or accompagné à dextre d'une étoile du même voguant sur une mer d'azur ondée qui est de Saint-Jacques-de-l'Achigan.

    Le "premier quartier" signifie que le territoire de Sainte-Julienne est en partie montagneux. La Croix rappelle que c'est une paroisse catholique; l'hostie que la dévotion à l'Eucharistie était vive chez sainte Julienne Falconieri, patronne de la paroisse, et les nuages, que c'est un endroit où le tourisme vient chercher la fraîcheur l'été.

    Les trois autres quartiers rappellent les origines des trois principaux groupes fondateurs: les Canadiens-français (fleur de lys), les Irlandais (trèfle) et les Acadiens venant surtout de Saint-Jacques où ils se sont établis en 1766-1767, douze ans après leur déportation par bateau, de Nouvelle-Écosse en Nouvelle-Angleterre en 1755. L'étoile rappelle leur traditionnelle dévotion mariale.

    La devise symbolise bien le caractère catholique de la paroisse qui doit son implantation et sa résistance à la foi de ses ancêtres, entretenue par des curés parfois pittoresques.
    Enfin, les couleurs ont elles aussi un sens :
        •     L'or symbolise la foi, la confiance, la force, la richesse;
        •     L'argent la blancheur, le désir de bien faire;
        •     L'azur la beauté, la loyauté;
        •     Le sinople (vert), l'espérance.

    Heureux Québécois, heureuse laïcité…

    (Mais on fera remarquer au dessinateur qu'il a fait une faute dans la devise. C'est Per fidem ad gloriam, Par la foi à la gloire. Glorium n'existe pas, à ma connaissance.)

  • La « discrimination indirecte » en action

    La Commission européenne a inventé le concept de « discrimination indirecte » et a imposé que les Etats membres de l’UE l’inscrive dans leur code pénal (ce qui vient seulement d’être fait en France, sous la menace d’une condamnation par la Cour de Justice). Il faut donc bien que ça serve. Voici un exemple, en Grande-Bretagne.

    La propriétaire d’un salon de coiffure « branché » de King’s Cross, à Londres, a été condamnée à 4.000 livres de dommages et intérêts pour « discrimination indirecte » envers une jeune femme dont elle a refusé l’embauche parce qu’elle portait un foulard.

    La jeune femme réclamait 34.000 livres pour « discrimination religieuse ».
    Le tribunal a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’une discrimination religieuse, et qu’en effet le style de la postulante ne correspondait pas au style du salon. Mais il a jugé qu’il y avait discrimination indirecte, en rejetant l’autre argument de la propriétaire selon lequel employer une personne portant un foulard pouvait causer un risque grave à l’entreprise…

  • Enfants de la Shoah : la circulaire qui confirme l’abandon

    Le ministère de l’Education a publié le projet de circulaire sur l’enseignement de la Shoah en CM2. C’est une confirmation que le projet de Sarkozy est enterré, ce qu’on savait dès la première réunion de la « mission » ad hoc, le 27 février.

    La circulaire reprend de façon un peu moins embrouillée (quoique…) les propos tenus ce jour-là par Xavier Darcos pour tenter de faire croire que finalement l’idée de Sarkozy était maintenue : « La thématique des enfants victimes est une entrée à privilégier au CM2. » « Partir d'un nom, d'un visage, d'un itinéraire, de l'exemple singulier d'une famille dont l'histoire est liée aux lieux proches, l'école, la commune, le département, constitue une approche respectueuse de la sensibilité des enfants. » Mais finalement : « Pour aborder ces thématiques, les maîtres sont libres de leurs choix pédagogiques et plusieurs approches souvent complémentaires sont possibles »…