Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Le Royaume Uni va pouvoir ratifier...

    Comme on pouvait s’en douter, la Haute Cour de Londres a rejeté le recours de Stuart Wheeler qui voulait faire reconnaître que le gouvernement britannique doit organiser un référendum sur le traité de Lisbonne parce que le parti travailliste avait promis d’organiser un référendum sur la Constitution européenne.

    Les juges Stephen Richards et Colin Mackay ont observé « que la requête manquait de substance et qu'elle devait être rejetée », refusant au plaignant le droit de faire appel. Et même s’ils avaient accepté l'argumentation sur le fond, « le Parlement a répondu à la question » d'un éventuel référendum en approuvant la décision de Gordon Brown de recourir à une ratification parlementaire.

    Stuart Wheeler a néanmoins l’intention de tenter de faire appel et a affirmé qu’il avait encore « de grands espoirs » de parvenir à ses fins. Il a répété que le traité de Lisbonne était pratiquement identique à la Constitution de 2005 et a dit son intention « d'empêcher le gouvernement, qui avait fait une promesse très claire, de la renier ».

    Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jim Murphy, s'est immédiatement félicité de la décision des juges de la Haute cour, et n’a pas craint de déclarer : « Les juges ont confirmé la position du gouvernement selon laquelle le traité de Lisbonne diffère tant sur la forme que sur le fond de la défunte Constitution. » Sic.

    Mais on relèvera surtout la suite : « Après l'approbation du parlement, le gouvernement va procéder à la ratification du traité de Lisbonne. »

    C’est donc bien qu’il n’était pas ratifié. De même qu’il ne l’est pas en Allemagne et en Pologne, et dans un certain nombre d’autres pays dont on prétend qu’ils l’ont ratifié.

  • Et on enlève le crucifix…

    Lundi en fin d'après midi, à la clinique Saint-Vincent de Paul de Bourgoin-Jallieu, le père musulman d'une petite fille, qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée, a fait enlever le crucifix de la chambre de sa fille. « Pendant près d'un quart d'heure, le père en présence de son épouse s'est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché », a raconté un témoin, cité par le Dauphiné libéré. Et le personnel de la clinique catholique… a retiré le crucifix.

    La directrice de la clinique a manifesté sa « surprise »… et a donné raison au personnel : « L'aide-soignante a su ce qu'il fallait faire » afin que la situation ne s’envenime pas… Elle a expliqué :

    « Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils le font en toute connaissance de cause. Ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique. Ceci n'est nullement caché : c'est d'ailleurs parfaitement inscrit à l'entrée de l'établissement, tout comme dans le livret d'accueil. Les petites sœurs des maternités catholiques évoluent en vêtement religieux dans les services, la cloche visible depuis les chambres sonne trois coups à chaque naissance. Chaque chambre est pourvue d'un crucifix. De petite taille, celui-ci n'est nullement ostentatoire, très sobre. Cette demande est surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement. »

    Librement, bien sûr. Exprès, plutôt. Il s’agit de tester la résistance des catholiques. Et l’on choisit précisément une clinique visiblement catholique, avec des religieuses en habit... Le test est concluant. Face à l’islam, les chrétiens s’écrasent, et renient l’image de leur Sauveur.

    Affreuse parabole de la dhimmitude en marche.

    « Nous sommes ponctuellement confrontés à ce type de situation dans chacune de nos institutions », avoue sœur Marie-Mathieu, présidente du conseil d'administration de l'établissement. Le dernier « incident » en date, c’était dans un établissement d’Aix-en-Provence, quand un père a brisé un crucifix en le jetant au sol puis l'a jeté à la poubelle...

  • Comme un lingot d’or dans sa gangue

    Lu dans la lettre des amis du monastère Sainte-Madeleine du Barroux, ce mot sublime de Dom Gérard à un moine de la fondation Sainte-Marie de la Garde :

    Mon bien cher Père,

    Père X. vous racontera la cérémonie [des ordinations], le sermon du Cardinal, l’affluence… c’est-à-dire tout ce qui n’est pas Dieu. Dieu ne se raconte pas. Alors vous me direz qu’il n’y a plus rien à dire ou à faire qui ait une valeur divine…

    Mais si ! L’absolu de Dieu est comme un lingot d’or enfermé dans sa gangue de boue, et il faut casser la gangue pour saisir le lingot. Toute notre vie consiste à donner des petits coups (patience!) pour s’emparer du trésor. Peut-être cet apologue vous semblera décourageant ?… Mais au moins il permet d’éviter la grande tentation de la vie spirituelle qui est de croire qu’on fait quelque chose d’utile, d’avantageux, de croire qu’on est en possession du trésor… oui, d’une certaine façon… sed habemus thesaurum istud in vasis fictilibus (II Cor 4, 7) (1).

    Alors, mon cher Père, prenons patience : au bout de mes cinquante ans de sacerdoce, je suis encore un débutant ! (… mais il nous faut) regarder Dieu, toujours.

    Mon évêque consécrateur disait que le moine, c’est celui qui dit : Oculi mei semper ad Dominum (2), et j’ajouterais, sicut mendicus (3) !

    votre frère Gérard.

    (1) Mais ce trésor nous l’avons en des vases d’argile.

    (2) Mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur (psaume 24).

    (3) Comme un mendiant (cf. psaume 39).

  • Saint Guillaume

    Guillaume naquit de parents nobles, à Verceil en Piémont. A peine avait-il achevé sa quatorzième année, qu'embrasé des ardeurs d une merveilleuse piété, il entreprit le pèlerinage de Compostelle au célèbre temple de saint Jacques. Vêtu d'une seule tunique, ceint d'un double cercle de fer, nu-pieds, en butte aux rigueurs du froid et de la chaleur, de la faim et de la soif, il accomplit sa route en grand danger de la vie. De retour en Italie, il médite un nouveau pèlerinage au saint tombeau du Seigneur; mais diverses sortes d'obstacles très graves s'opposent à son projet. La divine Providence tournait à des desseins plus hauts et plus parfaits les religieux penchants du jeune homme. C'est alors qu'il passa deux ans au mont Solicchio, priant sans interruption, jeûnant, veillant, couchant sur la dure, soutenu du seul secours divin.

    Ayant rendu la vue à un aveugle, le bruit du miracle se répandit, et Guillaume, qui ne pouvait plus rester caché, songea de nouveau à se rendre à Jérusalem. Plein d'ardeur, il se mit en route.

    Mais Dieu, qui voulait de lui une vie plus utile et plus fructueuse pour l'Italie et d'autres contrées, lui apparut et l'avertit de renoncer à sa résolution. Gagnant donc le mont Virgilien, appelé depuis Mont-Vierge, il bâtit avec une rapidité étonnante un monastère au sommet, en dépit des difficultés que présente ce lieu inaccessible. Des compagnons, touchés de la grâce, s'adjoignent à lui, voulant vivre conformément aux préceptes et aux conseils de l'Evangile. Des règles empruntées en grande partie à saint Benoît, et, d'autre part, la parole de Guillaume et l'exemple de sa vie très sainte les aident admirablement à atteindre ce but.

    D'autres monastères s'élevèrent dans la suite; de jour en jour, éclatait davantage la sainteté du fondateur ; de toutes parts  on venait à lui, attiré par le parfum de cette sainteté et la renommée de ses miracles. Car, à son intercession, les muets recouvraient la parole, les sourds l'ouïe; la vigueur était rendue aux membres desséchés, la santé à tous ceux qu'affligeaient les plus diverses et les plus irrémédiables maladies. Il changea l'eau en vin, et accomplit une multitude d'autres merveilles, entre lesquelles il faut citer la suivante : une femme perdue ayant été envoyée pour éprouver sa chasteté, lise roula sur des charbons ardents étendus à terre sans en éprouver aucun mal.Roger, roi de Naples, ayant eu connaissance de ce fait, conçut une vénération profonde pour l'homme de Dieu. Il prédit au roi et à d'autres le temps de sa mort, et, illustre par ses vertus et miracles sans nombre, il s'endormit enfin dans le Seigneur, l'an du salut mil cent quarante-deux.

    (bréviaire)

  • En Afghanistan

    Le chef d’état-major interarmées américain, l’amiral Michael Mullen, déclare : « Nous n’avons pas assez de troupes. J’ai besoin d’au moins trois brigades de plus » en Afghanistan. Soit plus de 10.000 hommes. Car « tous les indicateurs de violence sont en hausse cette année ».

    32 soldats non-afghans ont été tués ce moi-ci.

    L’amiral Mullen espère que les Etats-Unis seront en mesure de réduire le niveau de leurs troupes en Irak à l’automne, « ce qui me permettra d’envoyer plus d’hommes au combat en Afghanistan ». Sic.

    Le général Mullen parle des forces sous commandement américain direct. Il y a aussi en Afghanistan les forces de l’Isaf, sous commandement de l’OTAN. Un général allemand a estimé dimanche qu’il manquait jusqu’à 6.000 soldats à cette force.

    L’Isaf compte aujourd’hui 53.000 soldats, contre 33.000 il y a 18 mois.

    Les Etats-Unis sont entrés en Afghanistan en octobre 2001...

  • Michel Barnier s’écrase, naturellement

    « Je veux obliger la Commission européenne à s’expliquer », disait Michel Barnier.

    A son arrivée au sommet des ministres de la pêche, à Luxembourg, Michel Barnier a déclaré : « Malheureusement, il n’y a aura plus de pêche cette année puisqu’elle a pris cette décision. »

    Il ne demande donc rien du tout. Il prend acte de la décision des maîtres de l’Europe, après avoir fait semblant de regimber.

    Comme d’habitude.

    Michel Barnier savait que la France et l’Italie allaient se retrouver isolées. L’Espagne s’est rangée au diktat de la Commission. C ’est pourquoi il n’avait même pas répondu à la question du JDD sur un vote.

    La politique de la pêche est communautaire. La France est forcément minoritaire face aux pays du Nord fanatiques de la protection des espèces (surtout du thon rouge qu’ils n’ont pas...) et aux pays qui n’ont pas de pêcheurs et se moquent du problème.

    Il serait plus que temps de se demander à quoi sert un ministre de la pêche. Et de l’agriculture. Etc.

  • Le Pen et la présidence française de l’UE

    Jean-Marie Le Pen tenait ce matin une conférence de presse sur le thème : « La Présidence Française de l’Union européenne, pour quoi faire ? » Voici quelques extraits de son exposé :

    L’hypocrisie et le cynisme ont des limites. Il s'agit en effet du troisième NON au même texte, puisque le traité de Lisbonne reprend pour l'essentiel les éléments du projet de Constitution européenne déjà rejeté par la France et les Pays-Bas au printemps 2005.

    Dès lors, les choses sont claires : les citoyens ne veulent plus de cette Europe-là.

    La tentative de passage en force pour faire ratifier le nouveau traité européen par voie parlementaire, en refusant tout référendum, a abouti à une radicalisation de l'opinion publique contre les institutions et les dirigeants de l'Union.

    En réaction, les Irlandais ont courageusement et symboliquement exprimé l’exaspération d’une majorité d’Européens devant la méthode « anti démocratique » retenue.

    Si les européistes en doutent, je les mets au défi de soumettre le Traité aux peuples d’Europe par référendum.

    (...) De juin 2008 à mi 2009, la récession américaine causée par la crise du marché hypothécaire, dite crise des «subprime», devrait se transformer en véritable dépression. La déflagration américaine se propagera, par effet de contagion, en Europe et en Asie, sous forme de « stagflation ».

    Elle sera amplifiée par le troisième choc pétrolier, la hausse du prix du brut entrainant mécaniquement le retour de l’inflation.

    De plus, il est très probable qu’un 3éme choc économique majeur, après les « subprimes » et la crise pétrolière, se produira d’ici l’automne 2008 : il s’agit de l’explosion de la bulle spéculative des « CDS », un monstre financier dérivé du crédit et qui représente un marché d’environ 50.000 milliards de dollars, soit 5 fois l’ampleur des «subprimes ».

    L’effet des pertes enregistrées sera dévastateur pour la solidité financière du système bancaire international.

    Si rien n’est tenté pour endiguer cette menace, d’ici 2009, les conséquences pour la France et les Français devraient être dramatiques:

    Un sursaut est essentiel.

    Il faut mettre en place un «bouclier anticrise » par une politique créatrice de valeur pour les peuples et rétablir une Europe socialement responsable et politiquement assise sur les nations souveraines.

    Nicolas Sarkozy en a la possibilité. Grâce aux pouvoirs exécutifs conférés par le Conseil Européen, il a toutes les cartes en mains. Il est en position de nous démontrer véritablement sa sincérité et son ardeur réformatrice pour convaincre, dès l’été 2008, les autres chefs d’état et de gouvernement européens de changer de cap.

    Un certain nombre d’enquêtes montrent qu'une majorité de citoyens européens jugent "négatif" l'impact de l'Euro sur l'économie de leur pays.

    Aussi au nom de tous les Français, je lance un autre défi solennel au nouveau Président de l’Union Européenne, celui d’établir un «Euro-Or », seul moyen de sauvegarder notre intégrité face à l’idéologie destructrice de la Banque Centrale Européenne.

    Ce dispositif est le seul qui permettra de résoudre un grand nombre de difficultés économiques et sociales structurelles dans la zone euro.

    Cette action de « salut public » est indispensable, et je demande à chacun de prendre date.

    Si Nicolas Sarkozy ne saisissait pas cette chance historique, le Front National seul véritable gardien des intérêts politiques, économiques et sociaux des Français proposera son plan B : une « nouvelle gouvernance économique et sociale » au service de la France et de l’Europe des nations.

    Cette « nouvelle gouvernance économique et sociale » que je présenterai dans les mois qui viennent, dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, aura pour objectif une politique monétaire plus orthodoxe, plus protectrice, afin de privilégier la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat de nos compatriotes.

    Plus généralement, il faudra retrouver les moyens de la souveraineté pour endiguer la submersion humaine et économique de la France et des nations européennes.

  • Le marketing contre la « diversité »...

    Voici l’essentiel d’une dépêche de l’AFP qui révèle un curieux état de fait.

    « J'ai demandé à l'agence des blacks pour notre prochain défilé mais il n'y en a pas », dit Mario Lefranc, de la jeune griffe Lefranc-Ferrant. « Il y en a marre des Russes blondes ! » ajoute-t-il.

    « En ce moment, il faut vraiment faire un effort. Il n'y a pas de blacks sur le marché, les agences n'en envoient pas, ça devient l'invasion des filles d'Europe de l'Est, de ces canons de beauté », dit-on de même dans l'entourage de Jean-Paul Gaultier, pourtant apôtre de la « diversité ».

    Pour l'historienne de la mode Lydia Kamitsis, « aujourd'hui où la diversité est promue, beaucoup plus acceptée », la logique voudrait que « ça se traduise immédiatement sur les podiums, or c'est exactement l'inverse ».

    Dans les années 60, explique-t-elle, il y avait « une sorte d'uniformité et de prégnance de la race blanche ». Il y a eu une « rupture radicale » dans le milieu des années 60, qui « a été d'utiliser des mannequins noirs en cover girls mais aussi en défilés ». Dans les années 80, « c'est une explosion de diversité », avec « des mannequins de toutes cultures, de tous formats, et puis tout ça progressivement disparaît pour assister à cette uniformité et cette prégnance blanche aujourd'hui ».

    Des couturiers comme Azzedine Alaïa et Jean-Paul Gaultier ont voulu « casser le moule des canons de beauté ». Aujourd'hui, « il y a une tendance générale à vouloir au contraire se fondre dans une certaine uniformité, une neutralité », ajoute-t-elle. Le champ d'action des créateurs est « très restreint par les stratégies de marketing », la « logique de produit » et « une prise de risque zéro ».

    Par ailleurs, « le marché de la mode, les marchés dits émergents comme la Chine et la Russie , les pays arabes, sont des sociétés qui ne sont pas particulièrement réputées pour leur mixité ou en tous cas pour l'acceptation de la mixité culturelle ». « Le mannequin blanc est sans doute le plus passe-partout pour atteindre ces clientèles-là. »

    « Il faut vendre », résume Renée Dujac-Cassou, directrice de l'agence de mannequins Crystal. Et « ce qui a toujours fait rêver les gens, c'est la blonde aux yeux bleus. C'est aussi bête que ça. La belle Africaine, ça ne fait rêver personne. Une princesse tibétaine, elle ne fait rêver personne aujourd'hui, une princesse chinoise non plus. » De ce fait, la proportion de mannequins non blancs sur les podiums « sera toujours extrêmement limitée »...

  • Non à la banalisation des crimes du communisme

    Communiqué de Louis Aliot

    L’assemblée plénière du Conseil Régional de Midi-Pyrénées accueillera le jeudi 26 juin 2008 à 11h45, sous la présidence du socialiste Martin Malvy, le président de l’assemblée nationale vietnamienne.

    Au-delà de l’attitude scandaleuse du Président de Région qui a tendance à se considérer de plus en plus comme un chef d’état, le groupe Front National, en signe de protestation, quittera l’hémicycle régional pour ne pas cautionner un régime au passé criminel et au fonctionnement antidémocratique.

    Je rappelle que l’assemblée nationale vietnamienne est composée d’élus choisis par le Parti Communiste vietnamien et par le Front de la Patrie du Vietnam. Son travail législatif est étroitement contrôlé par le gouvernement et consiste principalement à appliquer la politique du Parti.

    Le Front National rappelle son engagement historique aux côtés des peuples opprimés par le communisme et dénonce cette tentative de banalisation d’un des plus grands totalitarismes de la planète.

  • Le gouvernement serbe sera européiste

    Le parti socialiste serbe a finalement donné son accord pour former un gouvernement avec la coalition menée par le parti démocratique du président Tadic.

    Les négociations avaient commencé samedi après l’échec des discussions entre le parti socialiste et le parti démocratique du Premier ministre sortant Vojislav Kostunica et le parti radical.

    Hélas.