Un blog intitulé Nations Presse Info, qui voudrait être une agence de presse du mouvement national, avait publié le communiqué de l’AGRIF sur la profanation de Saugon… et l’a retiré. Parce qu’il était signé Bernard Antony.
Voici l’explication in extenso (c’est long, mais on ne pourra pas m’accuser de manipuler le texte) :
Conformément à notre ligne éditoriale, nous ne pouvons publier un texte signé d’une personnalité qui s’affiche ostensiblement comme un opposant politique au Front National, principale composante de la Droite nationale.
Notre ligne éditoriale, en ligne, précise bien que nos publications doivent être « en parfait accord avec l’esprit du Mouvement national, dont le Front National de Jean-Marie Le Pen est la principale composante ». Aussi, « Nations Presse Info est ouverte à toutes les bonnes volontés qui respectent ses principes, parce que NPI c’est, avant tout, l’information sur Internet de tous les nationaux et patriotes non reniés et qui n’entendent pas baisser les bras face aux défis que nous impose ce début de siècle ».
Et cela est valable pour tous.
Le 28 avril dernier, Bernard Antony précisait sur son blog qu’il appelait les militants du FN a quitter leur formation politique, en ces termes : « Comme vraiment rien ne laisse envisager un renouveau possible du Front National, ni une satisfaisante succession, j’invite ses derniers militants à se regrouper librement afin de préparer la nécessaire et moderne confédération des droites, unies sur les principes fondamentaux de la défense de la vie, de la famille, de la justice sociale, de la patrie et d’une Europe réaffirmant ses racines civilisatrices, greco-latines et judéo-chrétiennes » (souligné en gras par lui - http://bernard-antony.blogspot.com/2008/04/pays-libre-70-boulevard-saint-germain.html).
Par ces propos Bernard Antony s’est clairement positionné de façon délibérément hostile au Front National et à ses fidèles cadres et militants. Bernard Antony, vieux militant de la cause nationale, expérimenté et responsable, n’agissant jamais à la légère ou sur le coup de l’émotion, savait très bien ce qu’il faisait en écrivant ses lignes. Qu’il prenne désormais ses responsabilités pleines et entières.
Si L’AGRIF reste pour nous une association amie, utile et incontournable dans le combat national, ce n’est plus, de notre point de vue, le cas de Bernard Antony qui préfère côtoyer ses amis proches de l’UMP (Bompard, Wagner…), pour des raisons qui lui sont personnelles.
Désormais, nous continuerons de publier les communiqués de l’AGRIF, mais pas ceux de Bernard Antony, même estampillés AGRIF.
Puisque l’AGRIF semble avoir un problème d’ordre politique avec son président, qu’elle en tire les conclusions nécessaires.
La rédaction de NPI
Ce texte, je pèse mes mots, est proprement délirant.
L’AGRIF, « association amie, utile et incontournable dans le combat national », a été créée par Bernard Antony, elle est présidée et animée par Bernard Antony. Passer les communiqués qui ne sont pas signés Bernard Antony et rejeter ceux qui sont signés Bernard Antony n’a aucun sens.
L’AGRIF est la seule association du combat antiraciste national et chrétien. On trouve parmi ses adhérents des membres du FN, du MPF, du MNR (ou de ce qu’il en reste), du CNI, même de l’UMP, etc., on y trouve aussi des royalistes, et des gens qui n’ont aucune appartenance précise. Elle n’a jamais pris et ne prendra jamais position sur les querelles internes du mouvement national, que ce soit dans un sens ou dans un autre, pour la bonne raison que ce n’est pas de son domaine.
L’interprétation du propos cité de Bernard Antony est fausse, pour ne pas dire diffamatoire.
Un vice-président de l’AGRIF est Me Wallerand de Saint Just, qui est aussi vice-président du Front national.
Je suis quant à moi membre du comité central du Front national (élu à la 12e place sur 100), et je suis rédacteur en chef de Reconquête, dont le directeur est Bernard Antony. Je suis en contact permanent avec Bernard Antony, et je ne l’ai jamais entendu me dire, ou me suggérer, que je devrais quitter le Front national. Je ne l’ai jamais entendu non plus, lors des conseils de rédaction de Reconquête ou des réunions de bureau du Centre Henri et André Charlier (dont il est président et dont je suis un vice-président) ou de Chrétienté-Solidarité (dont un vice-président est Thibaud de la Tocnaye, membre du bureau politique du FN, responsable du pôle argumentaires et colloques, et responsable du Cercle des Français résidant à l’étranger), dire ou suggérer aux membres FN de ces bureaux qu’ils devraient quitter le Front national.
On comprend, à la fin du texte, que du haut de son autorité autoproclamée, Nations Presse Info demande aux adhérents de l’AGRIF de virer Bernard Antony de la présidence de l’association et de mettre un vrai « fidèle » à sa place. C’est tout simplement indigne, et ridicule :
« Puisque l’AGRIF semble avoir un problème d’ordre politique avec son président, qu’elle en tire les conclusions nécessaires. »
Eh bien, précisément, je crois savoir que l’AGRIF n’a aucun problème d’ordre politique avec son président. C’est Nations Presse Info qui a un problème.
Enfin, je constate que Nations Presse Info n’a jamais cité mon nom. C’est évidemment son droit, si le responsable de ce blog considère que les informations que je donne sont sans intérêt. Elle aura plus de mal à prétendre que c’est parce que je ne serais pas « en parfait accord avec l’esprit du Mouvement national, dont le Front National de Jean-Marie Le Pen est la principale composante »… Mais sans doute ce qui vaut pour Bernard Antony vaut aussi pour les amis de Bernard Antony. La logique de secte est inexorable.
Je constate surtout, sur ce plan-là, que Nations Presse Info n’a cité que deux fois National Hebdo. La deuxième fois à travers Minute, pour évoquer la mort de l’hebdomadaire, en recopiant une fausse information sur la date du dépôt de bilan. La première fois pour signaler que suite au décès de Jean-Claude Varanne c’était Louis Aliot qui devenait PDG, et la rédaction de NPI adressait « toutes (ses) félicitations au nouveau PDG ». Si la rédaction de NPI, qui « entend diffuser des informations précises, recoupées », avait fait son travail, elle aurait su que Louis Aliot n’était nommé que pour procéder au dépôt de bilan du titre et qu’il n’entendait pas du tout être félicité pour avoir à accomplir cette triste besogne.
Une dernière précision. Au cas où certains malins penseraient que je cherche à régler des comptes, j’ajoute que je ne sais absolument pas qui sont les gens de Nations Presse Info, ni qui est « Francis K. » qui signe le libelle contre l’AGRIF.