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  • Blasphèmes LGBT

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    Le 25 mai avait lieu la gay pride de Gdansk (la « Marche de l’égalité » des « trois villes » : Gdansk, Gdynia, Sopot), sous le haut patronage et avec la participation du maire de Gdansk, Aleksandra Duljiewicz.

    On ne pouvait manquer dans le défilé la parodie de la Fête Dieu. Avec un vagin couronné, et des auréoles arc-en-ciel rappelant celle dont a été affublée l’Icône de la Mère de Dieu Reine de Pologne.

    Des poursuites judiciaires ont été engagées.

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    Le 8 juin avait lieu la « Parade de l’égalité » de Varsovie. Sous le haut patronage et avec la présence en tête de cortège du maire de la capitale, Rafal Trzaskowski. Une manifestation financièrement soutenue notamment par Levi's, Procter and Gamble, Google, Goldman Sachs, GP Morgan et Citibank. 53 ambassades étaient parties prenantes, dont celle des Etats-Unis qui avait une forte délégation (avec des enfants), et l’ambassadeur du Royaume-Uni en personne.

    Au cours de cette parade a été organisée une parodie de la messe, célébrée par Szymon Niemiec, qui se dit fondateur de la première gay pride en Pologne en 2001, « prêtre » puis « évêque » de la soi-disant « Eglise catholique œcuménique unie », dissoute en février dernier.

    La prochaine provocation sera la deuxième gay pride de Czestochowa, organisée comme la première le jour du pèlerinage des familles…

    Difficile de montrer plus clairement l’inspiration satanique de ce mouvement des propagandistes du sexe contre nature. C’est terrible pour l'âme de ces gens-là. Mais le fait que ça se passe en Pologne est une bonne nouvelle pour ce pays : il n’est donc pas encore aux mains du démon.

  • Jeudi de Pentecôte

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    Bréviaire de Paris, XIIIe siècle.

    ℟. Advénit ignis divínus, non combúrens sed illúminans, non consúmens sed lucens : et invénit corda discipulórum receptácula munda : * Et tríbuit eis charísmatum dona, allelúia, allelúia.
    . Invénit eos concórdes caritáte, et collustrávit eos inúndans grátia Deitátis.
    * Et tríbuit eis charísmatum dona, allelúia, alléluia.

    Il descendit un feu divin, ne brûlant pas, mais illuminant, ne consumant pas, mais éclairant : et il trouva dans les cœurs des disciples de purs réceptacles : * Et il leur accorda ses dons et ses grâces [les dons des charismes], alléluia, alléluia.
    Il les a trouvés unis par la charité, et il les a tous éclairés par l’effusion de la grâce divine.
    Et il leur accorda ses dons et ses grâces, alléluia, alléluia.

    Ce répons a pour particularité de ne citer aucun verset biblique. Dans l’antiquité, on n’en trouve le texte que dans le « sermon 186 de saint Augustin ». Or il est établi que ce sermon n’est pas de saint Augustin (déjà les bénédictins de Saint-Maur l’avaient mis en appendice des œuvres de ce docteur, et une note - peut-être de la réédition de 1848 soulignait qu’il n’a « rien de saint Augustin »). On n’en connaît donc pas la date, et l’on ne peut pas savoir si le répons existait déjà, ou s’il est repris du sermon. Le grand spécialiste qu’était dom Olivar pense que le sermon, qu’il considère ancien, sans doute du Ve siècle, a utilisé le répons. On constate toutefois que le texte (légèrement différent) du répons est intégré à la perfection dans le discours, et que rien ne laisse penser à une citation. Il est vrai que les pères étaient des virtuoses en la matière.

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  • Ça n’a pas traîné

    Hier, le Sénat a rejeté l’amendement allongeant le délai d’avortement de 12 à 14 semaines, que Laurence Rossignol avait fait voter vendredi par 12 sénateurs.

    L’affaire a été reprise au bond dès aujourd’hui à l’Assemblée nationale. La délégation aux droits des femmes accélère son calendrier : la mission d’information sur « l’accès à l’IVG » qui devait commencer ses travaux en automne va les commencer d’ici dix jours. Suite à la mission sera déposée une proposition de loi reprenant l’amendement du Sénat. (La Schiappa y est favorable, alors que la Buzyn s'y est opposée...)

    Parmi les autres sujets abordés il y aura la clause de conscience des médecins… car elle nuit à l’effectivité du droit à l’avortement…

    Qui doit devenir un droit totalitaire.

  • Mercredi des quatre temps de Pentecôte

    Ces quatre temps dits aussi « d’été » sont censés être une action de grâce pour les moissons. La seule allusion de la liturgie de ce jour est en fait une contre-allusion : dans l’évangile Jésus rappelle que les Hébreux dans le désert avaient pour pain la manne qui tombait du ciel et déclare qu’il est le vrai Pain descendu du ciel, le seul qui donne l’immortalité. Or la récolte du blé (chez moi l’orge commence à dorer, mais le blé est bien vert) est un dur labeur, et vient à la suite d’un autre dur labeur, de labour et de semaille, tandis que la manne tombait du ciel… Quant à l’autre Pain, il suffit de se mettre à genoux pour le recevoir du prêtre…

    Rien de pénitentiel non plus dans la messe, qui est d’un bout à l’autre une messe de Pentecôte. Toutefois on remarque qu’il y a deux lectures avant l’évangile, ce qui est typique des mercredis des quatre temps. Du coup il y a aussi deux collectes, et elles sont très belles :

    Mentes nostras, quǽsumus, Dómine, Paráclitus, qui a te procédit, illúminet : et indúcat in omnem, sicut tuus promísit Fílius, veritátem : Qui tecum… in unitáte eijúsdem.

    Nous vous en supplions, Seigneur, que le Consolateur qui procède de vous, éclaire nos âmes : et qu’il nous fasse pénétrer toute vérité comme l’a promis votre Fils.

    Præsta, quǽsumus, omnípotens et miséricors Deus : ut Spíritus Sanctus advéniens, templum nos glóriæ suæ dignánter inhabitándo perfíciat. Per Dóminum... in unitáte ejusdem.

    Faites, s’il vous plaît, Dieu tout-puissant et miséricordieux, que l’Esprit-Saint qui vient à nous, fasse de nous, avec bonté, en y demeurant, le temple de sa gloire.

    La seconde oraison est dite par l’évêque lorsqu’il confère le sacrement de confirmation, car c’est alors en effet que notre âme devient le temple de la gloire du Saint-Esprit. C’est l’occasion de rafraîchir la mémoire de notre confirmation. Et de tenter, non sans crainte, d’évaluer ce que veulent dire ces mots divins, que le Saint-Esprit fait de notre âme « le temple de sa gloire ».

    L’expression renvoie à la dédicace de l’unique Temple de Dieu, celui de Jérusalem, par Salomon qui vient de le construire. « Alors que les prêtres sortaient du sanctuaire, une nuée emplit la maison du Seigneur. Et les prêtres ne pouvaient plus rester là ni accomplir leur ministère à cause de la nuée : car la gloire du Seigneur avait rempli la maison du Seigneur. »

  • Normal

    Dimanche après-midi, à Lorient, un jeune caïd de banlieue, en voulant échapper à un contrôle de police, a percuté deux enfants. L’un est mort, l’autre est dans un état critique.

    Jeudi il y aura une « marche blanche ». A partir de la mosquée turque.

  • Dans le Missouri

    Le juge Michael Stelzer a prolongé hier son ordonnance du 29 mai qui maintenait en service l’avortoir de Saint-Louis. Il a ordonné au ministère de la Santé du Missouri de prendre une décision officielle avant le 21 juin, afin que l’avortoir (le Planning familial) puisse éventuellement faire appel de cette décision. (Le ministère avait seulement déclaré que la concession n’était pas renouvelée.)

    Le Planning familial salue « une gigantesque victoire », tout en soulignant que le combat n’est pas terminé et que l’on « est toujours en état d’urgence pour la santé des femmes » (sic).

    On peut remarquer que le juge a rejeté l’argument principal du Planning familial, selon lequel la réglementation de l’Etat concernant l’homologation des « prestataires de service d’avortement » outrepassait les lois générales en matière de licences d’exploitation et devait donc être déclarée invalide.

  • Réponse hongroise

    Dans le cadre de la campagne permanente de l’européisme contre le diable hongrois, EUobserver avait publié le 6 juin un article apocalyptique sur l’emprise de Viktor Orban sur les médias, qui soulignait non seulement que la situation en Hongrie était horrible, où le pouvoir politique et les oligarques ont le contrôle absolu des médias, mais que cette situation est en train de se répandre en Europe…

    L’article était de Harlan Mandel, de « Media Development Investment Fund », de… New York.

    Le gouvernement hongrois n’a pas laissé passer cette attaque, et a exigé de EUobserver un droit de réponse, qui vient d’être publié. Il est de Zoltan Kovacs, secrétaire d’Etat à la Communication internationale. En voici une traduction.

    Monsieur le rédacteur en chef,

    Selon l'“opinion” publiée par EUobserver le 6 juin, le gouvernement Orban déploie des efforts concertés pour s’emparer des médias.

    Harlan Mandel affirme que « la capture des médias » est « un processus qui permet aux gouvernements et aux intérêts d’affaires de s'entendre pour contrôler et manipuler le flux d'information ».

    « Le foyer spirituel » de ce phénomène est bien sûr la Hongrie, mais il étend ses « tentacules dans de nouveaux territoires », avertit Mandel.

    Il brosse une image dramatique, mais il laisse de côté des détails assez importants que je voudrais faire connaître à vos lecteurs.

    Le cauchemar de « capture des médias » de Mandel est révélé dans un rapport publié par le Media Development Investment Fund, une organisation basée à New York dont il est le PDG. MDIF a reçu au moins 16,5 millions de dollars de George Soros.

    Les anciens administrateurs du fonds et plusieurs des membres de son conseil d'administration au fil des ans sont issus des cercles de l'Open Society financée par Soros. Le MDIF est né du financement de Soros et fait vraiment partie du monde de Soros.

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  • 18 semaines

    Vendredi dernier, au Sénat, Laurence Rossignol a fait adopter un amendement à la loi Santé qui allonge le délai d’avortement de 12 à 14 semaines. Amendement voté par… 12 sénateurs contre 10.

    Le Salon Beige rapporte ce qui s’est passé avant ce vote. Laurence Rossignol a souligné que pendant la campagne des européennes « le gouvernement » (sic) a promis de « promouvoir un bouquet législatif qui aligne le droit européen sur la législation nationale la plus favorable, pour chacun des droits des femmes ».

    De fait, si personne ne lit plus depuis longtemps les promesses électorales (surtout pour les européennes), le fait est que dans le programme de l’autre Loiseau (pas Rossignol mais Ducoulombier), il est stipulé que « nous harmoniserons par le haut les droits des femmes en Europe », par un « pacte » qui « inclura les droits sexuels et reproductifs », dont « l’IVG ». Or, a remarqué la Rossignol, le mieux disant en la matière, dans l’UE, est la Suède, où le délai est de 18 semaines.

    Par conséquent, l’allonger à 14 semaines n’est encore qu’une étape.

    Et pourquoi s’en tenir à l’UE ? Les prochaines étapes devraient nous rapprocher du mieux disant mondial. En l’occurrence le Canada où il n’y a pas de loi sur l’avortement, qui est donc permis jusqu’à la naissance sans aucune condition…

     

    Addendum

    Comme on pouvait s'en douter, Alain Milon, avec l'appui du gouvernement, a demandé une seconde délibération, et l'amendement a été rejeté par 205 voix contre 102 et 41 abstentions.

    Reste que le programme du gouvernement ouvre discrètement la porte à un allongement. Ce sera pour une prochaine fois...

  • La messe interdite

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    Le grand maître de ce qui se dit encore l’Ordre de Malte vient d’interdire la messe traditionnelle :

    « J’ai donc décidé, en tant que garant suprême de la cohésion et de la communion de l’Ordre de saint Jean de Jérusalem dont la Providence m’a fait Grand Maître [euh… non, c’est pas la Providence, c’est l’évêque actuel de Rome] que désormais toutes les cérémonies liturgiques dans notre Ordre doivent être accomplies selon le rite ordinaire de l’Eglise (rite de Paul VI) et non le rite extraordinaire (rite Tridentin). Cette décision s’applique à toutes les célébrations liturgiques officielles, comme les investitures, les messes de nos pèlerinages, les messes commémoratives, aussi bien que les fêtes et solennités de notre ordre. »

    Le rejeton de la famille Dalla Torre del Tempio di Sanguinetto, devenu valet de François, ose se référer au paragraphe 3 de Summorum Pontificum pour imposer son arbitraire (celui de son maître). S’il avait seulement lu une fois le texte, il saurait que Benoît XVI ne parle pas du « rite ordinaire » ni du « rite extraordinaire » ni du « rite de Paul VI » ni du « rite Tridentin », mais de deux formes de l’unique rite romain. Précisément en vue de garantir la cohésion et la communion…

    Rappel

    L'Ordre de Malte avant le coup d'Etat de François (23 juin 2016):

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    L'Ordre de Malte après le coup d'Etat de François (23 juin 2017) :

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  • Mardi de Pentecôte

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    Spíritus qui a Patre procédit, allelúia : ille me clarificábit, allelúia, alléluia.

    L’Esprit qui procède du Père, alléluia, me glorifiera, alléluia, alléluia.

    La brève antienne de communion est véritablement une antienne, qui appelle le chant d’un psaume. Elle vaut toutefois d’être entendue et méditée pour elle-même. Sa brièveté n’empêche pas l’expression parfaite de l’enthousiasme que provoque le souffle du Saint-Esprit : le 8e mode ne monte normalement que jusqu’à sa dominante do. Or la mélodie, après s’être installée sur le do à « procedit », crève le plafond et s’élance plus haut encore sur « alléluia ». Puis elle poursuit dans ces hauteurs avant de conclure sur la tonique des alléluias triomphants.

    Le bienheureux cardinal Schuster commente ainsi le texte :

    Après l’effusion des dons charismatiques obtenus au moyen de la sainte Communion, nous rappelons dans l’antienne la promesse que nous en avait faite Jésus lors de la dernière Cène. « L’Esprit Saint, avait-il dit, me glorifiera. » Nous assistons à cette glorification, et non seulement nous en sommes les témoins, mais nous y avons une part vivante, puisque à l’invocation de la vertu divine sur les oblations déposées sur l’autel, s’est accompli le prodige de leur transsubstantiation au Corps et au Sang de Jésus-Christ. Ce que la parole évangélique nous avait enseigné : ceci est mon Corps, ceci est mon Sang, l’Esprit Saint vient maintenant nous le confirmer, puisque sa grâce achève notre communion à cette victime humiliée et immolée. Il s’ensuit que le divin Sacrement, tout en nous associant à la mort rédemptrice du Christ, nous unit aussi dans le Saint-Esprit à sa vie indéfectible de gloire et de sainteté.

    Par les moines de Solesmes, en 1930 :