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  • Dans le Missouri, le suspense continue…

    Après avoir de nouveau entendu les arguments des deux parties, le juge Michael Stelzer a de nouveau reporté sa décision sur le dernier avortoir du Missouri.

    Il a dit qu’il y travaillerait « rapidement », selon un porte-parole du tribunal.

    La question aujourd'hui était semble-t-il de savoir si le procureur de l'Etat a le droit de demander aux avorteurs de répondre à ses questions, particulièrement aux 5 (sur 7) qui ne sont pas salariés du Planning familial et ne font donc pas partie de l'"entreprise". Le juge aurait déclaré que ces citations à comparaître n'étaient "pas pertinentes".

    En attendant, le Planning familial pavoise : « Toujours là » pour tuer les bébés.

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  • Nike islamiste

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  • Homophobe

    Le 1er juin, Mgr Thomas Tobin, évêque de Providence (Rhode Island) aux Etats-Unis a tweeté :

    Rappelons que les catholiques ne doivent pas soutenir le « mois des fiertés » LGBTQ ni assister à ses manifestations en juin, Ils promeuvent une culture et encouragent des activités contraires à la foi et à la morale catholiques. Ils sont particulièrement nocifs pour les enfants.

    Ce n’est qu’une évidence, direz-vous. Mais ce tweet a suscité une intense campagne de haine contre l’évêque. Il a eu plus de 90.000 réactions, la plupart hostiles. Avec évidemment le refrain que c’est dans une église que les enfants sont en danger et non à la gay pride… Et même il y a eu une manifestation contre l’évêque dimanche soir.

    Tout en regrettant que son tweet soit si « controversé » et ait pu « offenser » certains, Mgr Tobin a déclaré :

    Mon obligation devant Dieu est de guider les fidèles qui me sont confiés et d’enseigner la foi clairement et avec compassion, même sur des questions très difficiles et délicates. C’est ce que j’ai toujours essayé de faire - sur diverses questions - et je continuerai de le faire au fur et à mesure que des problèmes contemporains se posent.

  • Saint François Caracciolo

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    Cette gravure est sans doute le plus ancien portrait de saint François Caracciolo. Elle a été faite d’après une peinture qui fut d’abord installée en 1629 (donc 30 après sa mort) en l’église Sainte-Marie Majeure de Naples où il était enterré.

    On voit en haut à gauche l’emblème des Clercs Réguliers Mineurs dont il était un des fondateurs : le Christ ressuscité. Le saint est en prière devant le crucifix ; sur le livre sont écrits les quatre vœux de chasteté, pauvreté, obéissance, et non-recherche des honneurs ecclésiastiques. On voit aussi la « discipline » (fouet).

    Au centre, l’eucharistie exposée : François avait institué l’adoration nocturne. Il dit : « Zelus domus tuae comedit me » : le zèle de ta maison m’a dévoré. Cette expression du psaume 68 était en quelque sorte sa devise et a été reprise dans l’introït de la messe, agrégée (hérésie liturgique) à une expression du psaume 21 : « Factum est cor meum tamquam cera liquéscens in médio ventris mei : quóniam zelus domus tuæ comédit me » : Mon cœur est devenu comme de la cire fondue au milieu de mes entrailles, car le zèle de ta maison m’a dévoré. On dit qu’après sa mort on trouva ces mots gravés sur son cœur.

    (La légende de la gravure confond Aquilonia avec Agnone, où est réellement mort le saint.)

  • Euthanasie

    Après la démission de Laurent Wauquiez de la présidence de LR suite à la dégringolade des européennes, c’est Jean Leonetti qui doit assumer la présidence par intérim.

    Il ne s’est toutefois pas encore prononcé sur la sédation profonde et continue du parti jusqu’au décès.

  • Inévitablement…

    En Pologne, pour les élections européennes, les partis d’opposition (en dehors de celui du sodomite Biedron) s’étaient unis dans une grande coalition dont les sondages prédisaient qu’elle battrait le PiS.

    Encore raté !, comme disait le regretté Garcimore. L’idée était qu’à force de mensonges on réussirait à tromper la majorité des électeurs et donc on enclencherait la machine à battre le PiS aux prochaines élections législatives, à l’automne. Mais le PiS a gagné contre tous les autres réunis, et a même fait le meilleur score de son histoire.

    Alors, forcément, il apparaît que la coalition ne survivra pas jusqu’aux législatives. C’était déjà le mariage de la carpe et du lapin. Mais dans la défaite il est impossible de continuer de faire campagne ensemble - ces partis vont des ex-communistes à la droite du parti paysan - même sous la houlette des puissants libéraux dont le chef est le président du Conseil européen (et qui se fait tout à coup d’une discrétion de violette sur son retour politique en Pologne)…

    Samedi, le parti paysan (de son vrai nom parti populaire polonais), qui a obtenu trois députés européens, a claqué la porte, disant qu’il était prêt à former une alliance avec d’autres forces modérées, sans dire lesquelles. En fait le parti paysan veut continuer à cultiver son (toujours importante) implantation locale, qui est aux antipodes de l’idéologie bobo eurocratique.

  • Heureusement il y a Trump

    La vie politique mondiale serait morose sans lui. Sa visite d’Etat au Royaume-Uni ne pouvait que faire des étincelles, et avant même son arrivée on était servi.

    C’est le maire de Londres (du Londonistan et des bobos) Sadiq Khan qui a ouvert le feu par une tribune grotesque que le Guardian se déshonore de publier. Extrait :

    Donald Trump est un des exemples les plus flagrants d’une menace mondiale croissante : l’extrême droite progresse dans le monde entier, menaçant nos droits et libertés durement gagnés et les valeurs qui définissent nos sociétés libérales et démocratiques depuis plus de soixante-dix ans.

    Viktor Orbán en Hongrie, Matteo Salvini en Italie, Marine Le Pen en France et Nigel Farage ici au Royaume-Uni utilisent les mêmes ficelles que les fascistes du XXe siècle et gagnent du terrain et de l’influence auprès de populations qu’il était impensable de séduire avec de tels messages il y a quelques années.

    Ils dressent intentionnellement leurs propres citoyens les uns contre les autres, au mépris des souffrances de nos communautés. Ils s’en prennent aux minorités pour fabriquer un ennemi, et encouragent les autres à faire de même. Et ils construisent des mensonges pour attiser la peur et attaquer les piliers fondamentaux d’une démocratie saine : l’égalité devant la loi, la liberté de la presse et un système judiciaire indépendant.

    Réponse de Donald Trump :

    « Sadiq Khan, qui de l’avis général a fait un travail épouvantable en tant que maire de Londres, a été bêtement méchant envers le Président des Etats-Unis en visite. Les États-Unis sont, de loin, l’allié le plus important du Royaume-Uni. C’est un total loser qui devrait se concentrer sur le crime à Londres, pas sur moi… Khan me rappelle beaucoup notre stupide et incompétent maire de New-York de Blasio, qui a aussi fait un épouvantable travail – mais seulement la moitié de l’autre. Quoi qu’il en soit, j’ai hâte d’être un grand ami du Royaume-Uni et j’attends avec impatience ma visite. Atterrissage immédiat ! »

    Inutile de dire que toute la grande presse accuse Donald Trump d’insulter le maire de Londres…

    D’autre part, dans un entretien avec le Sunday Times, Donald Trump a conseillé à propos du Brexit : « Si vous n’obtenez pas l’accord que vous voulez, je quitterais la table des négociations. » Et à propos de ce que devrait payer le Royaume-Uni : « Si j’étais eux, je ne paierais pas 50 milliards de dollars. » Le gouvernement, dit-il aussi, a eu tort de ne pas impliquer Nigel Farage dans les négociations avec Bruxelles : « J’aime beaucoup Nigel. Il a beaucoup à offrir » Et il a promis un accord de libre-échange dès que le Brexit sera fait.

  • Sainte Clotilde

    Réspice, quǽsumus, Dómine, ad Francórum benignus natiónem : et quibus per devótam sanctæ Clotíldis instántiama donum fídei contulísti ; per eius intercessiónem tríbue sincérum christiánæ pietátis afféctum.

    Regardez avec bonté, Seigneur, le peuple de France ; Vous qui lui avez fait le don de la foi sur les instances de sainte Clotilde, accordez-lui maintenant, par son intercession, un attachement sincère à la religion chrétienne.

    Antiennes du Magnificat des premières vêpres, du Benedictus et du Magnificat des deuxièmes vêpres dans le propre bénédictin de la Congrégation de France :

    Sanctificatus est rex Clodovæus, vir infidelis, per Clotildem mulierem fidelem, alleluia.

    Le roi Clovis, homme qui n’a pas la foi, est sanctifié par Clotilde, femme qui a la foi, alléluia.

    Rex Clodovæus, elevatis ad cælum oculis, ait : Domine Jesu Christe, quem Clotildis prædicat esse Filium Dei vivi : da mihi victoriam, et serviam tibi, alleluia.

    Le roi Clovis, élevant les yeux au ciel, dit : Seigneur Jésus-Christ, que Clotilde proclame être le Fils de Dieu, donne-moi la victoire, et je te servirai, alléluia.

    Clotildis, mater patriæ, in cælis coronata, fecisti viriliter : adsis, et salva populum, alleluia.

    Clotilde, mère de la patrie, couronnée dans les cieux, tu t’es montrée virile, viens sauver ton peuple, alléluia.

    Voici les hymnes (de dom Le Bannier ?) que j’essaierai peut-être de traduire un jour… (Mais si quelqu’un veut s’y coller…)

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  • Regina cæli

    Une interprétation véritablement… allegro du Regina Cæli KV 276 (récemment renuméroté 321b) de Mozart, par le « chœur civique » Marino Boni de Viadana et l’orchestre philharmonique de Mantoue, sous la direction de Marino Cavalca, en l’église Saint-Pierre de Viadana, le 9 janvier 2011.

  • Dimanche après l’Ascension

    Pater, cum essem cum eis, ego servábam eos, quos dedísti mihi, allelúia : nunc autem ad te vénio : non rogo, ut tollas eos de mundo, sed ut serves eos a malo, allelúia, allelúia.

    Père, lorsque j’étais avec eux, je les gardais en votre nom, eux que vous m’avez donnés, alléluia. Mais maintenant je viens à vous ; je ne vous prie point de les ôter du monde, mais de les préserver du mal, alléluia, alléluia.

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    Il arrive souvent que l’antienne de communion de la messe soit empruntée à l’évangile du jour. Celle de la messe de ce jour, très longue par rapport à beaucoup d’autres, vient de l’évangile (Jean 17), mais pas du jour. Ni d’aucun jour de l’année liturgique. Ici, la prière de Jésus après la Cène devient un propos du Christ ressuscité après son ascension. « Quand j’étais avec eux… » Il dit au Père qu’il a accompli sa mission et il lui demande de garder du mal ceux qu’il lui a donnés comme disciples. Le sommet de la mélodie est sur « Venio », sur un do qui outrepasse largement la gamme du mode 4, et se détend sur le sol comme dans les bras du Père. L’autre accent principal était sur « eis » : les disciples. L’antienne est clairement divisée en deux par un alléluia qui sera aussi l’alléluia final. Le Christ fait deux demandes à son Père, qui sont globalement sur la même mélodie : non pas de les retirer du monde, mais de les garder du mal (ou du Mauvais). Ils sont dans le monde, mais ils ne sont pas du monde (du mal), dit Jésus juste après dans l’évangile : les deux propositions se superposent.