En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Avant, le pape invitait à se convertir à la foi catholique. Intégrale.
Mais ça c’était avant.
Le même jour, François a nommé à l’Académie pontificale des sciences Jane Lubchenco, américaine fanatique du réchauffement climatique, qui avait été nommée par Obama sous-chef de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique.
Dum sanctificátus fúero in vobis, congregábo vos de univérsis terris : et effúndam super vos aquam mundam, et mundabímini ab ómnibus inquinaméntis vestris : et dabo vobis spíritum novum, allelúia, allelúia. Benedícam Dóminum in omni témpore : semper laus eius in ore meo.
Lorsque j’aurai été sanctifié en vous, je vous rassemblerai de tous les pays, et je répandrai sur vous une eau pure et vous serez purifiés de toutes vos souillures : je vous donnerai un esprit nouveau, alléluia, alléluia. Je bénirai le Seigneur en tout temps : toujours sa louange sera dans ma bouche.
Lorsque - il y très longtemps – la vigile de la Pentecôte était véritablement une veille, de toute la nuit, la messe, qui se célébrait au petit matin, était déjà une messe de la Pentecôte (et elle l’est restée, comme on le voit notamment par la Préface, le Communicantes et l’Hanc igitur), mais elle n’avait pas d’introït, parce qu’elle commençait par la bénédiction des fonts baptismaux et la procession avec la litanie des saints (ce qui est toujours le cas de la messe de la vigile pascale, avec d'ailleurs le même alléluia suivi du même trait). Quand cette messe fut avancée à l'après-midi de la vigile, on choisit comme introït celui du mercredi des quatre temps de carême, qui convient en effet parfaitement, mais en en lui ajoutant un double alléluia. Le texte a été élaboré à partir de quatre versets d’Ezéchiel.
Voici cet introït par les moines de Fontgombault. En prime l’introït du jour de la Pentecôte, la séquence Veni Sancti Spiritus, l’antienne Spiritus Domini et le psaume 110 (aux vêpres), le répons bref Spiritus Paraclitus, et l’hymne Veni Creator.
Alors que s’achevait l’examen de la loi santé au Sénat, et qu’il ne restait qu’une vingtaine de sénateurs en séance, Laurence Rossignol a fait voter, par « assis-debout », contre l’avis du gouvernement (même Buzyn était contre) et du président de la commission des Affaires sociales Alain Milon, un amendement qui allonge le délai légal pour l’avortement de 12 à 14 semaines.
Du coup elle a voulu faire voter aussi un amendement supprimant la clause de conscience des médecins. Carrément. Mais là le sénateur Milon a demandé un scrutin public. Et par le miracle de la multiplication électronique des votes, l’amendement de la barbarie totalitaire a été rejeté par 247 voix contre 92.
Addendum
L'amendement a été voté par 12 sénateurs contre 10.
C’est la première fois que je vois quelqu’un remarquer que le « consentement présumé » n’est pas du tout un consentement. Ce sont les évêques suisses, que l’on a vu souvent beaucoup moins bien inspirés, qui le soulignent, à propos du projet « Pour sauver des vies en favorisant le don d'organes » actuellement en discussion.
Ce texte introduit la notion désormais bien connue de « consentement présumé » au don d’organes dans le but de « faciliter les dons »et de « réduire les listes d’attente ».
Les évêques s’opposent à cette proposition, a déclaré hier Mgr Felix Gmür, président de la Conférence épiscopale, parce que « un don présuppose le caractère expressément volontaire du donneur » : le consentement présumé « est contraire au principe de consentement explicite de la personne concernée ». Les évêques estiment que le don d’organes peut être considéré comme un acte d’amour, mais « qu'il ne peut en découler aucune obligation morale. Celui qui ne veut pas transmettre ses organes, tissus ou cellules ne peut en aucun cas être condamné moralement. »
A Saint-Eustache, au Québec, Suzanne Desjardins, 54 ans, est hospitalisée : elle souffre d’un grave emphysème pulmonaire depuis longtemps, et elle vient d’attraper la grippe. Le 23 mai, les médecins considèrent qu’il n’y a plus rien à faire : tout ce que l’on pourra faire pour la maintenir en vie ne fera qu’aggraver ses souffrances. Son fils et sa fille, avec l’accord du reste de la famille, décident de la débrancher. Cela devait se faire le lendemain à 18 heures. Vers 17h 30, les deux jeunes sont avec le médecin qui leur explique ce qui va se passer. Le frère de Suzanne est alors auprès d’elle. Et il la voit qui ouvre un œil…
A voir sur Youtube, un bref documentaire sur la récente exposition Chepik au Centre culturel et spirituel orthodoxe russe de Paris.
En dehors des images, on retiendra ce propos de Leonid Kadyshev, le directeur du centre :
On voit la Russie comme sortie d’un creuset où la tragédie côtoie la grandeur, où l’envol de l’âme va de pair avec la souffrance humaine.
Et du Père Georges Sheshko, prêtre de la cathédrale :
Sergei n’est pas seulement un peintre talentueux, mais encore un artiste profond, qui a la capacité d’exprimer en couleurs, d’exprimer par son talent artistique les profondeurs de l’âme humaine. Et ce dévoilement spirituel nous impressionne énormément, nous retient devant l’œuvre.
La paroisse Notre-Dame de Grâce de Hoboken, New Jersey, accueillera le 30 juin sa deuxième messe Pride « en soutien de nos frères et sœurs LGBT ». Les sites Out in New Jersey et NJ.com publient l’invitation à assister à cette messe et à rejoindre ensuite la gay pride « mondiale » de New York.
L’auteur de chansonnettes « liturgiques » David Haas, dont plusieurs sont paraît-il très célèbres outre-Atlantique, a composé un cantique pour le « mois des fiertés ». Le texte est repris d’un psaume (du moins de la « traduction » et « adaptation » anglaise d’un psaume), dont le sens est détourné de façon blasphématoire : « Je te louerai, Dieu, tu m’as brodé. Pour tous ces mystères je te remercie. Tu as créé toutes les parties de moi, tu m’as fait merveilleux, tu m’as fait merveilleux. » David Haas ajoutait qu’il fournirait la partition gratuitement à qui la lui demanderait pendant le « mois des fiertés ». Puis il a supprimé ce post. Puis il a mis les remerciements du P. James Martin renvoyant à un enregistrement du « cantique », par David Haas lui-même, sur Youtube…
Soyez fièrement vous-même...
L’université catholique Saint-Thomas de Houston (Texas) a depuis peu une « Organisation pour la diversité et l’inclusion », ouvertement destinée à promouvoir des initiatives LGBT. Le syndicat des étudiants (Student Government Association) lui a alloué une subvention de 1.500$, précisant que c’était pour promouvoir des initiatives LGBT.
Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield, capitale de l’Illinois, qu’on a déjà croisé ici et là, a publié un décret interdisant la communion aux présidents de la chambre des députés et du sénat de l'Etat, suite au vote de la loi qui garantit le « droit » à l’avortement jusqu’à la naissance :
Conformément au canon 915 du code de droit canonique... Le président du Sénat de l'Illinois, John Cullerton, et le président de la Chambre, Michael J. Madigan, qui ont facilité l'adoption de la loi sur l'avortement de 2017 (projet de loi de la Chambre 40), ainsi que de la loi sur la santé reproductive de 2019 (projet de loi du Sénat 25) ne doivent pas être admis à la Sainte Communion dans le diocèse de Springfield dans l’Illinois parce qu’ils persistent obstinément à promouvoir le crime abominable et le très grave péché d’avortement, comme le prouve l’influence qu’ils ont exercée par leur rôle de dirigeants et leurs votes répétés, et leur soutien public inconditionnel sur une longue période à des droits à l'avortement.
℟. Omnis pulchritúdo Dómini exaltáta est super sídera: * Spécies ejus in núbibus cæli, et nomen ejus in ætérnum pérmanet, allelúia. ℣. A summo cælo egréssio ejus, et occúrsus ejus usque ad summum ejus. ℟. Spécies ejus in núbibus cæli, et nomen ejus in ætérnum pérmanet, allelúia.
Toute la beauté du Seigneur a été élevée au-dessus des astres ; sa splendeur est dans les nuées du ciel, et son nom demeure pour l’éternité. Il sort de l’extrémité du ciel, et il arrive à l’autre extrémité.
C’est la dernière fois que la liturgie nous donne ce répons de l’Ascension. Le texte du répons proprement dit ne se trouve pas tel quel dans l’Ecriture. Il s’inspire de Ecclésiastique 43,1 et 46,15.
Le texte du verset vient du psaume 18. On trouve dans plusieurs manuscrits (peut-être la majorité d’entre eux) un autre verset, inspiré de Jean 16,7 et 15,26 :
Nisi ego abiero Paraclitus non veniet, dum assumptus fuero mittam vobis eum.
Si je ne m'en vais pas, le Paraclet ne viendra pas ; quand j'aurai été élevé au ciel, je vous l'enverrai.
Il aurait été spécialement à sa place en cette veille de la Vigile de la Pentecôte. Mais c’est le verset que nous avons qu’avait aussi Victoria :
Emmanuel Macron a lu hier, lors des cérémonies de commémoration du Débarquement, une lettre d’un résistant arrêté et exécuté à l’âge de 16 ans. Cette fois ce n’était pas un communiste, mais un catholique. Toutefois on ne peut pas le savoir on entendant les extraits lus par le Président. Car il a soigneusement omis ce qui en parlait :
Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement mes plus proches parents et amis, dites-leur toute ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, mes tantes et cousins, Henriette. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne.
Nous nous retrouverons bientôt tous les quatre, bientôt au ciel. Qu’est-ce que cent ans ?
(…)
Expéditeur : Monsieur Henri Fertet, Au ciel, près de Dieu.