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  • Indonésie: le péril islamique

    Le patriotisme indonésien a été fondé en 1945 sur le « Pancasila », les 5 préceptes, ou 5 principes, qui sont : la croyance en un Dieu unique, une humanité juste et civilisée, l'unité de l’Indonésie, une démocratie guidée par la sagesse à travers la délibération et la représentation, la justice sociale pour tout le peuple indonésien. Le Pancasila est inscrit dans la Constitution.

    Dans le discours fondateur de Soekarno, qui n’était pas encore président, le premier point était le cinquième et il était ainsi précisé : « Les chrétiens prient Dieu selon les préceptes de Jésus le Messie, les musulmans selon ceux du prophète de l'islam Mahomet, les bouddhistes selon leurs livres ».

    Les musulmans ont toujours trouvé que cette formulation ne convenait pas et dès le début ils ont voulu, par la « charte de Jakarta », ajouter : « avec obligation de suivre la loi de la charia pour les adhérents ». En 1956 les négociations pour une nouvelle Constitution n’ont pas abouti, et en 1959 le président Sukarno a déclaré que la déclaration de Jakarta était « dans l’âme de la Constitution ».

    Mais, comme on le sait, l’« islam modéré » du « plus grand pays musulman du monde » est de moins en moins modéré et de plus en plus agressif. Une étude du ministère de l’Education le montre de façon éloquente : 23,4% des étudiants sont d’accord avec l’idée que le jihad doit établir un Etat islamique ou un califat, 23,3% préférant un califat.

    Selon Ryamizard Ryacudu, le ministre de la Défense, « ce n’est pas tellement un problème aujourd’hui, mais dans les 20 à 30 prochaines années… Si nous laissons cela se poursuivre, les dirigeants de demain pourraient être ces étudiants d’aujourd’hui, et s’ils deviennent président, général ou chef de la police, et qu’ils adoptent le califat, ce sera la fin de cette nation… Si le Pancasila échouait, la nation serait entraînée dans la même situation que le Proche Orient. »

  • Excellent Orbán

    — Veuillez expliquer ce que vous entendez par l’expression « État illibéral » ?

    Le fait est que lorsque les libéraux perdent une élection en Pologne ou en Hongrie, ils disent immédiatement que s’en est fait de la démocratie. Dans certains États membres, les libéraux semblent penser qu’un démocrate ne peut être qu’un démocrate libéral, ce qui est en soi une contradiction.

    Nous sommes Chrétiens démocrates et nous différons des libéraux en trois points : le premier est la conviction que la famille est fondamentale, et que la famille est basée sur un homme et une femme. Nous croyons que cela doit être protégé, ce que les libéraux contestent. Deuxièmement, quoique la vie culturelle de chaque pays soit diverse, une Leitkultur, une culture dominante, est présente partout. Nous respectons les autres cultures, mais la nôtre a un rôle prééminent pour nous, et notre responsabilité est de la préserver. Les libéraux refusent ce concept. Le troisième point est que les démocrates libéraux sont partout pro-immigration tandis que nous sommes contre l’immigration. Donc, qu’on le veille ou non, les Chrétiens démocrates sont illibéraux par définition.

    Visegradpost (via le Salon Beige)

  • Les bons sauvages

    Quelques autres aperçus de l’ahurissant Instrumentum laboris du synode sur l’Amazonie, ici et .

  • Fête Dieu

    Hymne des matines, par les moines de Ligugé (strophes 1-2, 6- 7). Traduction de Bossuet.


    podcast

    Sacris solémniis juncta sint gáudia,
    Et ex præcórdiis sonent præcónia;
    Recédant vétera, nova sint ómnia,
    Corda, voces, et ópera.

    O chrétiens, tressaillez de joie en cette sainte solennité, faites retentir du fond de vos cœurs des cantiques de louanges : dépouillez-vous du vieil homme ; que tout soit nouveau en vous, vos cœurs, vos paroles et vos œuvres.

    Noctis recólitur cœna novíssima,
    Qua Christus créditur agnum et ázyma
    Dedísse frátribus, juxta legítima
    Priscis indúlta pátribus.

    Nous repassons la mémoire de ce dernier souper où le Sauveur donna à ses Apôtres l'Agneau pascal et des pains sans levain, selon les cérémonies de la loi prescrite à l'ancien peuple.

    Post agnum týpicum, explétis épulis,
    Corpus Domínicum datum discípulis,
    Sic totum ómnibus, quod totum síngulis,
    Ejus fatémur mánibus.

    Après qu'ils eurent mangé cet Agneau, figure de Jésus-Christ notre véritable Pâque, nous confessons que le Sauveur donna de ses propres mains son vrai corps à ses disciples, et le donna tout entier à tous, et tout entier à chacun.

    Dedit fragílibus córporis férculum,
    Dedit et trístibus sánguinis póculum,
    Dicens: Accípite quod trado vásculum;
    Omnes ex eo bíbite.

    Il nous a donné son corps pour nous soutenir dans nos faiblesses; il nous a donné le breuvage de son sang, pour nous réjouir dans nos afflictions, disant : « Prenez le calice que je vous présente, buvez-en tous. »

    Sic sacrifícium istud instítuit,
    Cujus offícium commítti vóluit
    Solis presbýteris, quibus sic cóngruit,
    Ut sumant, et dent céteris.

    C'est ainsi qu'il institua ce sacrifice. Les prêtres seuls ont reçu de lui le pouvoir de le consacrer, et c'est eux qui le doivent prendre et le distribuer.

    Panis angélicus fit panis hóminum;
    Dat panis cǽlicus figúris términum;
    O res mirábilis: mandúcat Dóminum
    Pauper, servus et húmilis.

    Ainsi le pain des anges devient le pain des hommes : les figures de la loi ancienne sont accomplies. O merveille ! l'esclave pauvre et misérable mange son Seigneur.

    Te, trina Deítas únaque, póscimus;
    Sic nos tu vísita, sicut te cólimus:
    Per tuas sémitas duc nos quo téndimus,
    Ad lucem quam inhábitas. Amen.

    O sainte Trinité un seul Dieu, nous vous prions de nous visiter en ce jour où nous vous honorons : conduisez-nous où se portent tous nos désirs, à la lumière éternelle où vous habitez. Ainsi soit-il.

    *

    Cette vidéo est un terrible témoignage du naufrage de la chrétienté dans notre pays. Les années 60, ce n’est quand même pas si loin…

  • Ça devient vraiment effrayant

    Le P. Robert Chisholm, curé de la paroisse Saint-Grégoire-le-Grand, à Picton, dans l’Ontario, avait simplement « rappelé » à ses paroissiens que « les catholiques et les autres chrétiens ne doivent pas participer aux manifestations LGBTQ2 du “mois des fiertés”, tenues ce mois, qui promeuvent une culture et encouragent des activités contraires à la foi et à la morale catholique ».

    Apparemment il est le seul curé canadien à avoir osé dire de telles choses. Parce que l’archevêque de Kingston a publié une déclaration officielle concernant uniquement « une annonce du bulletin paroissial de la paroisse Saint-Grégoire-le-Grand de Picton ». L’archevêque souligne que cette annonce a été faite sans l’aval de l’archevêché, que le message « ne reflète pas l’esprit de charité accompagnatrice et de compassion qui doit toujours caractériser notre foi », et que l’archidiocèse « regrette toute blessure que ce propos inapproprié a provoquée ».

    Entre temps des manifestations de haine « LGBTQ2 » se sont déroulées devant l’église. C’est saint Grégoire le Grand qui serait bien étonné, quand même…

  • Et voilà…

    Macron avait l’intention de faire au Parlement européen ce qu’il avait fait au Parlement français, et il avait donc envoyé des émissaires un peu partout pour constituer une grande coalition de partis qui allait former le plus grand groupe. L’opération a complètement raté, comme on le savait avant les élections, puisqu’il n’avait réussi à rallier aucun parti. Les élus de Macron sont donc simplement des membres du groupe libéral qui reste le troisième groupe du Parlement européen. Toutefois, comme la délégation française devenait la plus importante, la présidence du groupe devait revenir à un Français. A Nathalie Loiseau. Mais ce volatile est tellement suicidaire qu’elle a dit ouvertement tout le mal qu’elle pensait des principales personnalités… de son groupe.

    Alors c’est le Roumain Dacian Ciolos, ancien commissaire européen, ancien éphémère Premier ministre de son pays, qui a été élu ce matin président du groupe qui n’est plus, par diktat de Macron, « Alliance des libéraux et démocrates pour l’Europe », mais Rèniou Iourop.

    On se console, paraît-il, en rappelant que Dacian Ciolos, marié à une Bretonne, est francophile et parfaitement francophone.

    Ah bon.

    Screenshot_2019-06-19 Parlement européen le Roumain Dacian Ciolos élu à la tête du groupe où siège LREM.png

  • Mgr Vincent Guo Xijin ne dit pas comme François…

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    On se souvient que Mgr Vincent Guo Xijin, évêque clandestin de Mindong, avait accepté par obéissance au pape – et héroïque humilité - de laisser la place à l’évêque de l’Eglise officielle communiste (soudain relevé de son excommunication) et de devenir son auxiliaire. Les deux évêques avaient ainsi concélébré le jeudi saint, ce qui permet à François de chanter que tout va pour le mieux en Chine.

    Pour être reconnu par le pouvoir communiste, Mgr Guo Xijin devait signer un texte par lequel il s’engageait à obéir à l’évêque en titre, à se soumettre aux lois du pays, et à adhérer aux principes d’« indépendance » de l’Eglise officielle.

    On croyait que c’est ce qu’il avait fait. Mais aujourd’hui que les autorités exigent de tous les prêtres clandestins du diocèse de signer un tel document à la suite leur évêque, en soulignant que celui-ci est devenu membre de l’Eglise officielle, Mgr Guo Xijin fait savoir qu’il n’a pas signé un tel texte. Il a signé un texte par lequel il s’engage à obéir à l’évêque et aux lois du pays, mais pas à reconnaître les principes d’indépendance de l’Eglise officielle, car ils sont « inconciliables avec la foi catholique » (Benoît XVI).

    On comprend pourquoi les autorités ont refusé de publier le texte signé par Mgr Guo Xijin…

    Mgr Guo Xijin va plus loin : il a envoyé aux autorités une lettre, par laquelle il retire sa demande de reconnaissance comme évêque auxiliaire de Mindong, et il explique :

    « Le gouvernement a déjà décidé de persécuter les prêtres qui refusent de signer la demande [d'adhésion à l'Eglise officielle]. Si je ne peux pas les protéger, cela ne vaut pas la peine d'être reconnu comme évêque auxiliaire. Je suis prêt à faire face à la persécution avec d'autres prêtres. »

    Honneur à ce vrai confesseur de la foi.

    François, pourquoi tu tousses ?

  • Négationnisme FM

    Le grand maître du Grand Orient de France à propos de Notre-Dame de Paris :

    « Ce monument historique national est un lieu de culture. Nous n’y voyons pas un lieu de culte. »

  • Toujours pire

    L’instrumentum laboris du synode amazonien est un texte new age panthéiste qui ne cherche même pas à apparaître chrétien.

    Il va devenir difficile de faire pire.

    Mais aussi de continuer à se dire fidèle de l’Eglise de Rome. (Voir aussi ce texte sur les séminaires.)

  • Saints Gervais et Protais

    Cette fête a été supplantée en 1738 par celle de sainte Julienne Falconieri, et c’est regrettable, car le culte de ces deux saints martyrs, qui commença dès la découverte miraculeuse de leurs corps le 17 juin 386 par saint Ambroise (en présence notamment de saint Augustin) fut important dans l’antiquité et au moyen âge, et leurs noms figurent toujours dans la litanie des saints.

    C’est d’autant plus regrettable que ces deux saints avaient (ont toujours là où ils sont les patrons) une messe propre. Du reste le Liber usualis a ajouté cette messe en 1961, pour une raison qui m’est inconnue. Les pièces du propre peuvent se retrouver pour telle ou telle autre fête de martyrs, sauf l’introït qui est resté spécifique de cette fête.

    Loquétur Dóminus pacem in plebem suam : et super sanctos suos, et in eos, qui convertúntur ad ipsum.
    Benedixísti, Dómine, terram tuam, avertísti captivitátem Jacob.

    Le Seigneur annoncera la paix pour son peuple et pour ses saints, et pour ceux qui se tournent vers leur cœur.
    Vous avez béni, Seigneur, votre terre : vous avez délivré Jacob de la captivité.

    Ce verset du psaume 84 n’a aucun rapport direct avec le martyre. Il fut choisi soit par saint Ambroise lui-même, pour demander la paix alors qu’il était persécuté par les Ariens et l’impératrice Justine, soit par saint Grégoire le Grand qui « remettait à leurs soins la pacification complète de l’Italie en butte à l’invasion lombarde et aux revendications de la cour de Byzance » (Année liturgique).

    Ainsi se trouve-t-il dans tous les plus anciens livres liturgiques.

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