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18 semaines

Vendredi dernier, au Sénat, Laurence Rossignol a fait adopter un amendement à la loi Santé qui allonge le délai d’avortement de 12 à 14 semaines. Amendement voté par… 12 sénateurs contre 10.

Le Salon Beige rapporte ce qui s’est passé avant ce vote. Laurence Rossignol a souligné que pendant la campagne des européennes « le gouvernement » (sic) a promis de « promouvoir un bouquet législatif qui aligne le droit européen sur la législation nationale la plus favorable, pour chacun des droits des femmes ».

De fait, si personne ne lit plus depuis longtemps les promesses électorales (surtout pour les européennes), le fait est que dans le programme de l’autre Loiseau (pas Rossignol mais Ducoulombier), il est stipulé que « nous harmoniserons par le haut les droits des femmes en Europe », par un « pacte » qui « inclura les droits sexuels et reproductifs », dont « l’IVG ». Or, a remarqué la Rossignol, le mieux disant en la matière, dans l’UE, est la Suède, où le délai est de 18 semaines.

Par conséquent, l’allonger à 14 semaines n’est encore qu’une étape.

Et pourquoi s’en tenir à l’UE ? Les prochaines étapes devraient nous rapprocher du mieux disant mondial. En l’occurrence le Canada où il n’y a pas de loi sur l’avortement, qui est donc permis jusqu’à la naissance sans aucune condition…

 

Addendum

Comme on pouvait s'en douter, Alain Milon, avec l'appui du gouvernement, a demandé une seconde délibération, et l'amendement a été rejeté par 205 voix contre 102 et 41 abstentions.

Reste que le programme du gouvernement ouvre discrètement la porte à un allongement. Ce sera pour une prochaine fois...

Commentaires

  • Loiseau, Rossignol, pour ce genre de volatiles le 20 suffit ou faut-il du 12?

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