Une « Française » de 27 ans, « originaire de Seine-et-Marne », a été arrêtée en compagnie de ses quatre enfants dans un immeuble de Mossoul par l’armée irakienne, et emprisonnée : il est vite apparu qu’elle était venue en 2015 avec son mari pour faire le jihad.
Alors elle appelle la France au secours…
Par miracle, cette « Française » a un avocat. Français. Et pas n’importe quel avocat : William Bourdon, vedette gauchiste du barreau de Paris, avocat notamment des deux « Français » de Guantanamo.
Alors William Bourdon se répand en abondantes pleurnicheries sur cette pauvre « Française » piégée à Mossoul, et il exprime sa double exigence :
Que ce dossier ne soit pas traité uniquement avec un regard judiciaire, ou en gestion de crise, mais avec le très haut niveau d'humanité qu'exige à la fois la présence de quatre enfants mineurs et le fait que cette jeune famille a vécu un enfer lors du siège de Mossoul.
C’est fascinant, cette propension des idéologues à inverser la réalité. Jusqu’à preuve du contraire, ce sont les jihadistes (dont cette Française faisait partie) qui ont fait vivre un enfer aux habitants de Mossoul. Pas l’armée régulière irakienne qui a libéré Mossoul de la terreur jihadiste dont cette Française était partie prenante, avec un « très haut niveau d’humanité » très relatif…
Ah mais il faut l’aider parce qu’en tant que complice de l’Etat islamique elle risque la peine de mort. Pauvre chérie. Ce n’est même pas vrai. Puisque bien évidemment les Irakiens n’exécuteront pas une ressortissante française.