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La Cour suprême de l’Inde a décidé hier de suspendre l’interdiction fédérale de l’abattage et de la commercialisation de la viande de vache, au motif que « la loi ne doit pas bouleverser les moyens de subsistance des gens ».
La Cour avait été saisie par une organisation islamique, le All India Jamiatul Quresh Action Committee.
La population de l’Union européenne a augmenté l’année dernière de 1,5 million, alors que le nombre de naissances et de décès était le même, constate Eurostat qui donne l’explication : la hausse est due à l’immigration.
Ce matin, notre Premier ministre a annoncé la création de 7500 places d'hébergement pour les « demandeurs d'asile » et 5000 pour les « réfugiés », ce qui est dérisoire compte tenu des vrais flux migratoires, mais montre qu’on veut accueillir les uns et les autres, ce qui est en soi un appel à l’immigration. La fermeté affichée par ailleurs est une blague, comme d’habitude (on connaît cela au moins depuis Sarkozy) : les migrants qui seront déboutés de leur demande d'asile feront « systématiquement l'objet d'une mesure d'éloignement » dès le rejet de leur demande. Mais bien sûr… Et comme il n’y a plus de frontières celui qui par malchance a été éloigné peut revenir quand il veut…
L’idée qui sous-tend depuis toujours ces « plans » destinés à « faire face » aux migrations est de mettre dans la tête des Français que tout cela est absolument inéluctable, et c’est ce que martèlent les dirigeants des lobbies immigrationnistes (« humanitaires ») invités sur tous les médias.
Mais c’est un énorme mensonge. Les pays qui ne veulent pas de « migrants » n’ont pas de « migrants ». Et ça ne risque pas de changer. Selon un récent sondage en Pologne, 73,5% des jeunes Polonais (entre 18 et 24 ans) - quasiment LES TROIS QUARTS ! - ont l’intention de voter pour des partis clairement anti-immigration : 63,4% pour le PiS, le parti au pouvoir qui résiste comme on le sait à l’UE, et 10,1% pour Kukiz’15, le parti populiste de l’ancien chanteur rock qui a obtenu (avec son allié du Mouvement national) 42 députés aux dernières élections.
On ne l’apprend que maintenant, par le Forum catholique qui relaie le blog Holy Synergy qui relaie divers blogs hispanisants : la communauté orthodoxe de Porto-Rico a rejoint la pleine communion catholique le 10 juin dernier. La communauté « pan-orthodoxe de Saint-Spyridon » à Trujillo Alto a été reçue dans l’Eglise catholique comme communauté grecque catholique sous la juridiction cde l’archevêque latin Roberto Gonzales.
Le pasteur de cette communauté ex-« pan-orthodoxe », Andrew Vujisic, né dans le Monténégro, était archimandrite de l’archidiocèse grec-orthodoxe de Mexico (qui a juridiction sur 22 pays d’Amérique latine) et y était vicaire épiscopal du secrétariat général des ministères pan-orthodoxes. Il était aussi recteur de l’Institut orthodoxe Saint Grégoire de Nazianze. Il célèbre selon le rite slavon dans le calendrier julien mais il dépend du patriarcat de Constantinople. C’est lui qui avait fait entrer dans l’Eglise orthodoxe les quelque 500.000 membres (essentiellement indiens) de l’« Eglise catholique orthodoxe du Guatemala ». En 2009 il avait été élu à l’unanimité du saint synode du patriarcat de Constantinople comme « évêque de Tralles », mais il avait demandé à ce que sa consécration soit suspendue…
Comme en témoigne la photo de l’église « pan-orthodoxe » de Port-Rico, on ne peut pas dire que ce soit numériquement un grand événement. Mais le fait est que les orthodoxes de Port-Rico sont désormais catholiques…
Avant l’inscription dans le calendrier de saint Jean Gualbert, la fête de ce jour était celle des martyrs Nabor et Félix, dont demeure la mémoire. Ils étaient des soldats romains venus de Maurétanie, membres de l’armée de Maximien en garnison à Milan. Au début de la persécution de Dioclétien ils furent repérés comme chrétiens et décapités à Lodi (Laus Pompeia) après qu’ils eurent refusé de sacrifier aux dieux de l’empire. Ils furent enterrés à Milan où ils firent l’objet d’une grande vénération. Saint Ambroise parle d’eux dans son commentaire de saint Luc (à propos du grain de sénevé), et il composa l’hymne suivante. (Saint Victor eut ensuite une sépulture séparée et une fête particulière, sous le nom de saint Victor de Milan ou saint Victor le Maure.)
Victor Nabor Felix pii Mediolani martyres, solo hospites, Mauri genus terrisque nostris advenae,
Saints Victor, Nabor et Félix Les martyrs de Milan, Hôtes sur notre sol, de race Maure, Etrangers sur notre terre,
Torrens harena quos dedit Anhela solis aestibus, Extrema terrae finium Exulque nostri nominis.
Que nous a donnés le sable brûlant Haletant sous les feux solaires, Aux derniers confins de la terre, Exilé loin de notre nom.
Suscepit hospites Padus Mercede magna sanguinis, Sancto replevit Spiritu Almae fides Ecclesiae,
Le Pô les accueillit en hôtes, Riche salaire de leur sang, La foi de l’Eglise leur mère Les a remplis du Saint-Esprit;
Et se coronavit trium Cruore sacro martyrum Castrisque raptos impiis Christo sacravit milites.
Mais elle, s’étant couronnée Du sang sacré des trois martyrs Arrachés à un camp impie, Les consacra soldats du Christ.
Profecit ad fidem labor Armisque docti bellicis Pro rege vitam ponere, Decere pro Christo pati,
Leurs travaux ont servi leur foi: Instruits dans les armes guerrières À risquer leur vie pour le prince, À devoir souffrir pour le Christ,
Non tela quaerunt ferrea, Non arma Christi milites; Munitus armis ambulat Veram fidem qui possidet.
Point ne cherchent de traits de fer, Point d’armes, les soldats du Christ; Il marche équipé de ses armes Celui qui détient la vraie foi.
Scutum viro sua est fides Et mors triumphus, quem invidens Nobis tyrannus ad oppidum Laudense misit martyres.
Sa foi est bouclier du brave, La mort son triomphe; un tyran Qui nous l’enviait les envoya Subir le martyre à Lodi.
Sed reddiderunt hostias; rapti quadrigis corpora, revecti in ora principium plaustri triumphalis modo.
Mais on a rendu ces victimes: Leurs corps, enlevés en quadriges, Reviennent sous les yeux des princes Comme sur un char de triomphe.
Sarcophage (VIe-VIIe siècle) des saints Nabor et Félix, Materne (l’évêque qui transféra de Lodi à Milan les corps des martyrs) et Valérie, dans la basilique Saint-Ambroise de Milan.
Ce jour est une férie dans le calendrier traditionnel, avec mémoire de saint Pie Ier. Au moyen âge on fêtait souvent, le 11 juillet, la translation des reliques de saint Benoît (à l’abbaye de Fleury, qui devient Saint-Benoît sur Loire). Chez les bénédictins, c’est devenu la solennité de saint Benoît, qui permet de célébrer avec plus d’éclat le père des moines d’Occident, dont le dies natalis tombe toujours pendant le carême (le 21 mars). Il y a donc dans les cloîtres une Saint-Benoît d’hiver et une Saint-Benoît d’été, avec deux formulaires liturgiques différents bien que les antiennes et répons de l’un et de l’autres soient pris de l’histoire de saint Benoît par saint Grégoire le Grand. Les hymnes du 11 juillet sont de saint Pierre Damien. Voici celle des vêpres.
Gemma caelestis pretiosa regis, Norma justorum, via monachorum, Nos ab immundi, Benedicte, mundi, Subtrahe caeno.
Joyau précieux du Roi des cieux, norme des justes, voie des moines, retire-nous, Benoît, de la boue immonde de ce monde.
Tu solum spernens, cor in astra figens, Cogis haeredes fieri parentes, Vas Deo plenum reparare fractum Promeruisti.
Toi, méprisant la terre, fixant ton cœur dans les cieux, tu contrains tes parents à devenir tes héritiers ; vase empli de Dieu, tu as mérité de réparer celui qui était brisé.
Magnus in parvis eremetia membris, Vincis aetatem, superas laborem; Arcta districtae rudimenta vitae Fervidus imples.
Grand ermite aux petits membres, tu triomphes de l’âge, tu surmontes le labeur ; l’austère apprentissage de la vie d’ermite, c’est avec ferveur que tu le vis.
Strage saxorum puerum sepultum Mox ut orasti, preces suscitasti, Sensus hinc carni, caro sanitati Redditur aeque.
Le serviteur enseveli sous un monceau de pierres, à peine as-tu prié que tu l’as ressuscité. L’âme est rendue à la chair, de même que la chair recouvre la santé.
Jure sub blandae specie columbae, Nesciam fellis animam sororis, Summa stellati penetrare caeli Culmina cernis.
Sous la forme d’une douce colombe tu mérites de voir l’âme de ta sœur, qui ne connaissait pas le fiel, pénétrer les hauteurs du ciel étoilé.
Ipse post clarum referens triumphum, Celsa devicto petis astra mundo, Luce flammantem radiante calem Pallia sternunt.
Tu remportes à ton tour un triomphe éclatant : ayant vaincu le monde tu gagnes le ciel ; des tentures recouvrent le chemin qu’illumine une lumière rayonnante.
Gloria Patri, Genitaeque Proli, Et tibi, compar utriusque semper Spiritus alme, Deus unus, omni Tempore saecli. Amen.
Gloire au Père et au Fils qu'il engendre, à toi honneur égal, Esprit de l'un et de l'autre, gloire au Dieu unique dans tout le cours des siècles. Amen.
Par les moines de Tyniec, en Pologne (un peu endormis...):
Le gouvernement hongrois a réalisé une nouvelle campagne d’affichage, « Ne laissons pas Soros rire le dernier ! », rappelant que selon le dernier référendum « 99% rejettent l’immigration illégale ».
La plus importante organisation juive de Hongrie a demandé au gouvernement d’arrêter cette campagne qui attise les « sentiments antisémites ». Elle a été relayée samedi par l’ambassadeur d’Israël à Budapest qui a officiellement appelé le gouvernement à retirer ces affiches, car, ajoutait-il, « au-delà de la critique politique d’une certaine personne, la campagne évoque non seulement de tristes souvenirs mais aussi la haine et la peur ».
Dès vendredi, Viktor Orban avait refusé d’annuler la campagne, invoquant son « devoir de défendre notre patrie et nos concitoyens » contre l’immigration illégale, et accusant le « milliardaire spéculateur » de vouloir utiliser sa fortune et les groupes qu’il soutient pour « installer un million de migrants » en Hongrie et dans l’Union européenne.
Viktor Orban a reçu hier le soutien de… Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, qui a demandé qu’on cesse les critiques contre cette campagne d’affichage. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a précisé : « Soros essaie constamment d’affaiblir le gouvernement israélien en finançant des organisations qui combattent l’Etat juif. »
L’alléluia de la messe de ce jour fut celui de la messe de divers duos ou groupes de saints, et de communs de plusieurs martyrs. Il est toujours celui de la fête de saints Jean et Paul et Côme et Damien.
Allelúia, allelúia. Hæc est vera fratérnitas, quæ vicit mundi crímina : Christum secuta est, ínclita tenens regna cæléstia. Allelúia.
Alléluia, Alléluia. Voici la vraie fraternité, qui a vaincu les crimes du monde : ils ont suivi le Christ et possèdent la gloire du Royaume céleste. Alléluia.
Il ne faut pas le confondre avec un répons qui commence de la même façon :
Haec est vera fraternitas quae numquam potuit violari certamine qui effuso sanguine secuti sunt dominum contemnentes aulam regiam pervenerunt ad regna caelestia.
Voici la vraie fraternité, qui jamais ne put être altérée au combat : et, en versant leur sang, ils se sont mis à la suite du Seigneur, en dédaignant la sphère royale, ils sont parvenus jusqu’au royaume céleste.
Cet alléluia est doublement de mise en ce jour, puisque la double fête célèbre sept frères, les fils de sainte Félicité, ainsi que les saintes Rufine et Seconde, qui étaient deux sœurs.
La lecture biblique de ce jour est le début du deuxième livre des Rois (que les juifs, servilement suivis par les modernes, appellent deuxième livre de Samuel). Il s’agit de la mort à la guerre du roi Saül et de ses fils, dont Jonathan, le grand ami de David. Cet épisode est marqué par la poignante lamentation de David sur la mort de Saül et de Jonathan, premier exemple du génie du futur roi psalmiste en matière de poésie (et de musique, mais il ne nous en reste rien).
Un extrait de cette lamentation faisait jusqu’en 1960 dans le bréviaire romain (et toujours dans le bréviaire monastique) la matière du cinquième répons des matines, que l’on retrouvait tous les dimanches de juillet (et le vendredi).
℟. Montes Gélboë, nec ros nec plúvia véniant super vos, * Ubi cecidérunt fortes Israël. ℣. Omnes montes, qui estis in circúitu eius, vísitet Dóminus ; a Gélboë autem tránseat. * Ubi cecidérunt fortes Israël.
Monts de Gelboé, que ni pluie ni rosée ne viennent sur vous, où les forts d’Israël sont tombés. Que le Seigneur visite toutes les montagnes qui sont alentour, mais qu’il passe loin de Gelboé, où les forts d’Israël sont tombés.
Au Magnificat du samedi avant le 5e dimanche, l’antienne très développée est également basée sur le chant de David. Le texte est beaucoup plus proche de celui de la Vulgate que des traductions du grec, et il est redécoupé : ce sont les versets 21, 25, 23. On constate qu’il n’est pas identique dans le bréviaire et dans l’antiphonaire…
Montes Gelboë, nec ros nec plúvia véniant super vos : quia in te abjéctus est clýpeus fórtium, clýpeus Saul, quasi non esset unctus óleo. Quómodo cecidérunt fortes in bello ? Jónathas in excélsis interféctus est : Saul et Iónathas, amábiles et decóri valde in vita sua, in morte quoque non sunt divísi.
Monts de Gelboé, que ni pluie, ni rosée ne viennent sur vous : parce que là a été jeté un bouclier de forts, le bouclier de Saul, comme s’il n’avait pas été oint avec l’huile. Comment des forts sont-ils tombés dans la bataille ? Jonathan a été tué sur tes hauteurs. Saül et Jonathan, aimables et beaux dans leur vie, même dans la mort n’ont pas été séparés.
Par les moines de Kergonan (dont le chant n'est pas exactement celui du Liber usualis ci-dessus):
Mercredi dernier, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale étudiait théoriquement les 120 amendements déposés sur le projet de loi de réforme du Code du Travail… par ordonnances.
Un moment, un député France insoumise demande combien d’amendements ont été étudiés. « il en reste 93 et nous en avons vu 77 », répond la présidente de la commission, Brigitte Bourguignon.
« D’accord, répond le député. Avec un taux d’acceptation de 0%, c’est bien ça ? »
Réponse de Brigitte Bourguignon, dans un éclat de rire : « Bah, évidemment ! Vous imaginez… »
Face à l’hypermajorité LREM, non seulement les amendements n’ont aucune chance d’être discutés en séance, mais les journalistes ont constaté que pendant cette réunion pas un seul député LREM n’a pris la parole. L’Assemblée nationale est devenue une simple chambre d’enregistrement des diktats macroniens.