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  • Fake news

    Mariya Gabriel, commissaire européen au numérique depuis le mois dernier, va créer un groupe d’experts sur les « fake news », et rédiger une proposition de consultation publique sur le sujet.

    « Il est évident que nous avons besoin d’une approche européenne, en plus des pratiques et lois nationales », dit-elle. « Si nous ne mettons rien en place, les exemples d’abus ne feront que se multiplier. Il est réellement important d’assurer ce type de cohérence au niveau européen. »

    Mariya Gabriel applique ainsi ce que le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, lui a demandé dans sa lettre de mission : « La Commission doit examiner les défis que créent les plateformes en ligne pour nos démocraties en ce qui concerne la dissémination d’informations fausses et initier une réflexion sur ce qui pourrait être fait au niveau européen pour protéger les citoyens. »

    Je ne sais pas qui a inventé ce concept de « fake news », mais c’est proprement génial d’avoir réussi à imposer l’idée que les informations et commentaires non conformes à la pensée unique sont de « fausses informations ». Puisque c’est faux on peut évidemment les interdire… (C’est déjà mis en application en France notamment pour le « délit d’entrave numérique » à l’avortement, et depuis longtemps par la législation « anti-raciste ».)

  • Améliorer la qualité du troupeau

    Des chercheurs de l’université d’Adélaïde (Australie-Méridionale) ont publié dans le journal Human Reproduction une étude concernant une nouvelle technique de dépistage préimplantatoire consistant à trier les embryons à un stade précoce selon le métabolisme de leurs cellules. Cette technique est actuellement en test sur des bovins.

    L'équipe de chercheurs espère voir cette technique appliquée autant pour la FIV humaine que pour le secteur de l'élevage ou de l'agriculture, pour « améliorer la qualité du troupeau ». Le Dr. Sutton pense que « cette technique est extrêmement prometteuse » et « cette approche innovante » sera « commercialisée rapidement », puisqu'elle « améliore les chances des femmes » tout en réduisant les coûts.

  • Avortement et « santé des femmes »

    L’idéologie officielle impose de penser et de dire qu’il est nécessaire de permettre l’avortement au nom de la santé des femmes (l’avortement est un « soin » auquel toutes les femmes doivent avoir droit), et au moins l’avortement en cas de risque pour la vie de la mère.

    L’exemple du Nicaragua prouve que c’est un énorme mensonge.

    Dans ce pays, en 2006, tout avortement a été interdit. La mesure est entrée en vigueur en juillet 2008.

    En 2006, on comptait 93 morts maternelles pour 100.000 naissances dans le pays. Le taux est tombé à 38 pour 100.000 en 2016, grâce notamment à un programme spécifique au service de la santé des femmes enceintes.

    La loi de 2006 avait suscité un tollé international, au point même que des pays avaient fermé leur ambassade : la nouvelle loi allait provoquer la mort de milliers de femmes.

    Le résultat est au contraire que le Nicaragua est devenu l’un des pays du tiers monde où il y a le moins de mortalité maternelle.

  • Au Pakistan

    Le Sénat du Pakistan a adopté le « Holly Coran Bill 2017 », projet de loi déjà voté par les députés, qui rend obligatoire l’enseignement du Coran aux enfants musulmans dans les écoles publiques. En sus de l’enseignement de l’islam qui est déjà obligatoire dans toutes les écoles privées ou publiques.

    En soi ce n’est pas étonnant dans une « république islamique », d’autant que la loi ne fait que compléter l’application de l’article 31 §2 de la Constitution : « l’Etat œuvre à rendre obligatoires les enseignements du sacré Coran et de l’islam ».

    Mais c’est un signe supplémentaire de l’islamisation croissante du pays. On notera l’exquise langue de bois du projet de loi : « Il faut faire comprendre le message divin, en assurer la diffusion au sein de la société, encourager la paix et la tranquillité, promouvoir les valeurs humaines suprêmes de vérité, d’honnêteté d’intégrité, de construction du caractère, de tolérance et de compréhension des autres. »

    En théorie la loi ne s’applique pas aux enfants non musulmans. Mais un enseignement obligatoire suppose qu’il est sanctionné par un système de notes et de points. Or rien n’est prévu pour les enfants non musulmans : « Cette loi pourra avoir un impact négatif sur les élèves non musulmans, en ce que nombreux sont ceux qui pourraient être contraints à suivre ces leçons s’il n’existe pas d’autre choix, afin de ne pas perdre de points et d’être ainsi désavantagés en termes de résultats scolaires », remarque Me Nasir Saeed, avocat chrétien et Directeur de l’ONG CLAAS.

    D’autre part, cette loi va compliquer le travail des écoles chrétiennes, souligne auprès de l’agence Fides le P. Inayat Bernard, recteur du Petit Séminaire Sainte Marie de Lahore :

    « Au sein des écoles chrétiennes, nous avons de nombreux enseignants musulmans, attendu que 70% des élèves qui les fréquentent sont de religion islamique. Maintenant, vient s’y ajouter l’étude spécifique du coran, qui sera enseigné en langue arabe. Cela signifiera devoir trouver et embaucher d’autres enseignants et ceci ne sera pas facile pour les instituts chrétiens. En outre, vu la présence de différentes écoles de pensée au sein de l’islam, des conflits pourront intervenir à l’intérieur du monde sunnite en vue de l’attribution et du choix des enseignants, pour ne pas parler de l’effet que cela peut avoir sur les élèves chiites. En somme, la mesure sera probablement porteuse de fortes conflictualités. »

    Il ajoute :

    «  En ce qui concerne la vie ordinaire des chrétiens, je ne crois pas que des problèmes particuliers viendront à se créer. Ceci est notre condition : nous vivons dans une république islamique. »

  • Il faut que ce soit des “évangéliques”

    Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis un rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la liberté de conscience en France.

    En 2018, ce sera le tour de la France, notamment, de faire l’objet d’un rapport du Conseil des droits de l’homme. Toute association peut lui fournir des éléments. Ce que fait donc le Cnef.

    Et il fait bien. On aurait aimé que ce fût la Conférence épiscopale. Mais nos évêques n’ont rien à redire sur la liberté de conscience en France…

    Ce sont donc ces protestants qui mettent le doigt sur les atteintes de l’Etat français aux droits de l’homme, aux droits du croyant, et ils suggèrent « 12 recommandations » dont voici les principales :

    - amender la loi Taubira pour permettre aux élus « de ne pas célébrer de mariages de couples de personnes de même sexe lorsque leurs convictions s’y opposent ».

    - ajouter une clause de conscience dans le Code de la santé publique, « notamment dans les domaines de la procréation et de la fin de vie », pour tous les personnels soignants.

    - « veiller à ce que les programmes de l’Éducation nationale […] respectent la liberté de pensée, de conscience et de religion des élèves et de leurs parents, notamment s’agissant de l’éducation à la sexualité et du fait religieux ».

    - exiger que la liberté religieuse, y compris celle de changer de religion, soit garantie pour les réfugiés et demandeurs d’asile. (Les évangéliques ont été en pointe pour dénoncer les pressions exercées sur les migrants qui veulent se convertir au christianisme – jusqu’à l’assassinant d’un Iranien à Grande-Synthe).

    - concernant le délit d’entrave numérique à l’avortement, faire en sorte « que la liberté d’expression et de communication soit garantie pour permettre la mise à disposition d’informations pluralistes sur ce sujet délicat ».

    - concernant « l’homophobie », « redéfinir plus clairement les délits d’expression afin qu’ils ne reposent pas sur une perception subjective de la supposée “victime” mais sur des faits objectifs », et « préserver le pluralisme des opinions et de leur expression publique ».

    Le Cnef déplore d’autre part que « plus aucun ministre du culte ou théologien » ne siège au sein du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) depuis l’an dernier.

    « Nous espérons un rappel à l’ordre de l’ONU envers la France, pour que la liberté de conscience, d’expression et de culte soit réellement respectée », dit Romain Choisnet, directeur de la communication du Cnef.

  • A Wangcun

    Alors que de nombreux fidèles restaient sur place, hier, pour protéger l’église, des nervis aux ordres des autorités se sont mis à les agresser violemment, certains criant « Tuez d’abord les prêtres ! ». Plusieurs personnes ont été blessées, et plusieurs voitures détruites. Et les voies d’accès ont été bloquées par la police afin que d’autres catholiques ne puissent pas venir. L’évêque de Changzhi, Mgr Peter Ding Lingbin, est allé voir les autorités locales pour leur demander fermement d’arrêter les violences et de prendre des mesures pour indemniser les blessés et ceux qui ont perdu leur véhicule. L’évêque dit ouvertement qu’il s’agit de répression religieuse et de discrimination contre les catholiques. Ce matin, dans son sermon, il a dénoncé la volte-face des autorités qui avaient rendu l’église aux catholiques avant de vouloir la démolir, et les violences de la veille.

    Des centaines de catholiques, avec cinq ou six prêtres, sont restés près de l’église toute la nuit, et continuent de monter la garde. Les engins de démolition sont restés sur place…

    NB 1 - L’église de Wangcun et son terrain avaient été nationalisés par Mao. Selon la loi de Deng Xiaoping dans les années 1980, les propriétés religieuses devaient être rendues à leurs propriétaires. Ce qui fut fait à Wangcu en… 2012. Mais l’an dernier les autorités ont décidé de faire de cet endroit un jardin public. Certains pensent qu’après avoir détruit l’église les autorités ont en fait l’intention de vendre le terrain, qui vaut une fortune en raison de son emplacement près de l’aéroport de Changzhi.

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    NB 2 – Mgr Peter Ding Lingbin a reçu la consécration épiscopale en octobre dernier, avec l’accord des autorités communistes et de Rome. Il est membre de l’Eglise officielle mais l’archevêque de Pékin qui l’a consacré, et les six évêques co-consécrateurs, étaient tous en communion avec Rome. La lettre du soi-disant « Conseil des évêques de Chine » fut lue publiquement, celle du pape seulement devant les prêtres…

  • Saint Raymond Nonnat

    Raymond vint au monde en Catalogne d'une façon qu'on serait tenté de qualifier de miraculeuse, au bourg de Partel, dans le diocèse d'Urgel. Il appartenait à une noble famille et sa mère, étant enceinte, mourut d'une fièvre ardente dans le septième mois de sa grossesse. Les médecins déclarèrent que l'enfant avait été étouffé en même temps et qu'il n'y avait pas lieu de faire une opération pour s'assurer s'il était encore en vie. Un des parents, en présence des incertitudes et des anxiétés du père, saisissant un poignard qu'il portait à sa ceinture, l'enfonça dans le côté de la mère. A l'instant l'enfant passa un bras, jeta un cri et, après qu'on eut élargi la plaie, apparut plein de vie à toute l'assistance. Aussi lui donna-t-on le surnom de Non Natus (non né), en effet il n'était pas né ; mais il était entré dans ce monde par une grâce spéciale de la Providence.

    Dès sa plus tendre enfance, Raymond eut une dévotion particulière pour la très sainte Vierge qui, quand il fut plus âgé, lui fit connaître, par une révélation, son désir de le voir s'enrôler dans l'Ordre de la Merci, dont la mission principale était la rédemption des captifs. Il entra au Noviciat de Barcelone où saint Pierre de Nolasque lui donna l'habit. A l'âge de trente ans, on le jugea capable d'exercer l'office de prédicateur et bientôt il fut envoyé en Afrique pour racheter des captifs. Débarqué à Alger, il en trouva un si grand nombre que, n'ayant pas assez d'argent il se livra lui-même comme caution du paiement de leur délivrance. Ayant converti quelques musulmans par l'éloquence de sa parole, il eut à souffrir toutes sortes de tourments. Pour l'empêcher de parler, les infidèles imaginèrent de lui percer les deux lèvres et d'y placer un cadenas qu'ils ouvraient seulement pour lui donner à manger.

    Après avoir enduré, avec une patience angélique, pendant huit mois, les tortures les plus inouïes, un bâtiment, en rade d'Alger, lui apporta enfin sa rançon et la nouvelle de sa nomination au cardinalat. A son arrivée dans Barcelone, on le conduisit en triomphe à la cathédrale avec les ornements de sa nouvelle dignité, en chantant le Te Deum.

    Saint Raymond, passant un jour dans les rues de Barcelone, pendant un hiver très rigoureux, rencontra un pauvre vieillard qui avait la tête nue et il s'empressa de la couvrir avec son propre chapeau. La nuit suivante, pendant qu'il était en prière, il vit, dans un parterre émaillé des plus belles fleurs, la sainte Vierge tressant une couronne avec des jeunes filles de sa suite. L'une d'elles lui ayant demandé à qui elle était destinée, elle répondit que c'était pour celui qui n'avait pas craint de découvrir sa tête pour abriter celle d'un pauvre vieillard. A cette réponse, comme Raymond s'affligeait de ce qu'on voulait lui donner en ce monde la récompense qu'il n'attendait que dans le ciel, la vision disparut tout à coup. Il se trouva seul alors, n'ayant à côté de lui qu'un pauvre homme affligé qui avait la tête ceinte d'une couronne d'épines. Après l'avoir considéré attentivement, il reconnut qu'il avait devant lui Notre Seigneur Jésus-Christ et il voulut se prosterner ; le Rédempteur de tous les hommes, ôtant alors sa couronne de dessus sa tête, la lui présenta en lui disant que sa mère avait voulu le couronner de fleurs ; mais qu'il lui présentait les épines qu'il avait choisies lui-même, en n'acceptant pas d'autre gloire ici has que celle de la croix. Raymond prit la couronne et ressentit, en la mettant sur sa tête, une douleur si vive, qu'il recouvra immédiatement l'usage de ses sens, avec une grande consolation de ce qu'il avait vu dans son extase.

    Le pape Grégoire IX, qui l'avait nommé cardinal et qui était instruit de toutes les merveilles que Dieu opérait par son serviteur, désirant jouir de sa présence, lui envoya l'ordre de venir le trouver à Rome. Raymond avait déjà reçu la bénédiction de saint Pierre de Nolasque, son supérieur, et se disposait à exécuter les ordres du Souverain Pontife, quand il fut saisi d'une fièvre violente, suivie de convulsions qui faisaient présager une mort prochaine. Il demanda alors qu'on lui apportât les Sacrements de l'Eglise ; mais comme le curé de la paroisse dans laquelle était situé le couvent de la Merci se trouvait absent, pendant qu'on l'attendait on vit entrer dans la chambre du Saint une longue procession d'anges vêtus en religieux de son Ordre, tenant chacun un flambeau à la main ; après eux parut le Souverain Maître, Notre Seigneur Jésus-Christ, un ciboire à la main, apportant le saint viatique au bienheureux malade. La chambre se trouva, au même instant, inondée d'une lumière si éclatante que tous les assistants en furent éblouis sans pouvoir distinguer ce qui se passait autour d'eux pendant l'espace d'une demi-heure. A la fin, interrogé par eux, Raymond leur répondit que, dans cette auguste cérémonie, il avait reçu le sacrement adorable de l'autel et qu'il ne désirait plus que de quitter le monde pour jouir de son Dieu à jamais. Ses désirs ne tardèrent pas à être accomplis et il rendit son âme à Dieu dans sa trente-sixième année.

    Après sa mort, comme le curé de la paroisse et les religieux de la Merci se disputaient son corps, il fut décidé qu'il serait placé sur une mule et qu'on la laisserait aller où Dieu la conduirait. Elle s'en alla directement à la chapelle où le Saint avait reçu les premières faveurs de la mère de Dieu. Ses reliques sacrées y furent déposées et saint Pierre de Nolasque, apprenant qu'un nombre prodigieux de miracles s'opérait à son tombeau, y fit bâtir un monastère de son Ordre.

    Saint Raymond est particulièrement invoqué pour les femmes enceintes et dans les douleurs de l’enfantement. L'origine de cette dernière invocation est signalée par une Antienne trouvée en 1626, disent les Bollandistes, avec d'autres manuscrits, dans une cassette de fer, à l'époque de la chute d'un vieux mur du couvent de Barcelone :

    Levamen miseris S. Ramon impetra :
    Te Deus vivum traxit ab utero matris extinctæ,
    Ut ferres in partu laborantibus opem,
    Et Christi fideles ab impiorum captivitate
    Et periculis animæ liberares.

    Saint Raymond, obtenez le soulagement des malheureux. Dieu vous a tiré vivant du sein de votre mère déjà morte, afin que vous portiez secours aux femmes dans les douleurs de l'enfantement et que vous délivriez les fidèles du Christ de la captivité des impies et des périls de l'âme.

    Nous croyons devoir citer également cette prière qui a trait à la même invocation et qui est adressée à Notre Dame de la Merci et à saint Raymond Nonnat :

    ORACIO

    A la SS. Verge Maria Maria mare de las Merces, y al glorios cardenal S. Ramon nonat, pera demanar las donas prenyadas un felis part.

    O piadosissima Verge Maria de las Merces ! Suplich vos per las entranyas dulcissimas de vostra pietat, oygan a la afligida, queus invoca y per lo qui seus dolor pariran, y per los merits de vostre sirvent sant Ramon, qual naixement fonch prodigios, me afa vorian en est part ; que jo vos oferesch ser humil esclava vostra, pera millor servir à vostre unigenit Fill Jesucrist redemptor nostre. Amen.

    ORAISON

    A la très sainte Vierge, mère de la Merci et au glorieux cardinal saint Raimond Nonnat, adressée par les femmes enceintes pour obtenir un heureux accouchement.

    O très pieuse Vierge Marie de la Merci ! Je vous en supplie par les entrailles très tendres de votre amour, écoutez l'affligée qui vous invoque et par Celui qui est né de vous sans douleur et par les mérites de votre serviteur saint Raymond dont la naissance fut miraculeuse, favorisez-moi dans cette couche ; je vous offre d'être votre humble servante pour mieux servir votre fils unique Jésus-Christ notre Rédempteur. Amen.

    Extrait de :

    Les saints patrons des corporations et protecteurs spécialement invoqués dans les maladies et dans les circonstances critiques de la vie,
    par Louis du Broc de Segange,
    chevalier de l’Ordre de Pie IX et de la Légion d’honneur, membre correspondant du ministère de l’Instruction publique pour les travaux historiques, auteur de Notre-Dame de Moulins et des Faïenciers et émailleurs de Nevers,
    publié par Louis-François Morel, chanoine archidiacre de la cathédrale de Moulins, recteur de l’externat Saint-Michel, ancien professeur de sciences, gradué pour l’enseignement secondaire, auteur de diverses publications.
    Paris, Librairie Bloud et Barral, 4 rue Madame et 59 rue de Rennes.

    Oui, il y a tout cela sur la couverture… Il manque la date : 1887.

    Dans ce récit on trouve indiqués tous les attributs de saint Raymond Nonnat figurant sur la peinture d’Antonio del Castillo que j’ai reproduite l’an dernier.

  • Une nouvelle avancée dans la dictature du genre

    Le 4 août dernier est entré en vigueur un décret daté de la veille, qui renforce la répression de tout propos privé ayant un caractère de « provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe », et « élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l’identité de genre de la victime »

    Et pour parachever le grotesque, on précise bien que le décret « substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de “prétendue race” comme cela a été fait dans les dispositions législatives du code pénal par la loi du 27 janvier 2017 ».

    Il est donc désormais interdit de dire du mal de la prétendue race des hommes qui se prétendent femmes et vice versa.

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  • Islam de France

    Il y a un an, le 29 août 2016, avait été annoncée à grands coups de flonflons la création de la Fondation de l’islam de France, présidée par Jean-Pierre Chevènement, et d’une association cultuelle chargée de centraliser l'ensemble des financements nationaux pour le fonctionnement de l'islam et de ses lieux de culte, ainsi que de la formation théologique (et républicaine, bien sûr) des imams.

    Un an après, trois sénateurs constatent qu’en fait il ne s’est rien passé. Le seul fait concret est une subvention de la Fondation aux scouts musulmans…

    L’association cultuelle est elle aussi au point mort. Elle devait notamment recevoir une contribution « volontaire et négociée » de la filière halal. Mais on « négocie » toujours…

    Les sénateurs tirent la sonnette d’alarme parce que « il faut absolument donner aux communautés musulmanes les moyens de ne plus être les otages des terroristes qui dévoient l’islam ». Sic.

    Le problème est que les musulmans ne veulent pas de ces « moyens », comme cela est évident depuis la création du CFCM qui lui non plus n’a jamais fonctionné. Il serait donc plus judicieux de se demander pourquoi ils n’en veulent pas. Mais on ne peut pas. C’est tabou. Tout juste signale-t-on que le bon et modéré Dr Boubakeur refuse qu’on parle d’un « islam de France ». Il faut parler de l’« islam en France », dit-il car… c’est plus respectueux de la loi de 1905…

  • Trois perles du délire

    Dans le délire iconoclaste post-Charlottesville, désormais mondial, trois des dernières nouveautés :

    Le cinéma Orpheum de Memphis, Tennessee, qui présentait chaque année Autant en emporte le vent depuis 34 ans, ne le fera plus, car la direction a reçu des plaintes en raison des « stéréotypes » que ce film véhicule sur les noirs. « Comme organisation qui a pour mission de divertir, d’éduquer et d’éclairer les communautés, l’Orpheum ne peut présenter un film qui est insensible à un grand segment de la population », déclare la direction. On ne nous dit pas si on va effacer de la liste des Oscars Hattie McDaniel, le premier décerné à un noir, pour son rôle savoureux et émouvant de Mammy.

    En Australie, des aborigènes, ou plutôt un journaliste d’ascendance aborigène, Stan Grant, demande qu’on enlève la statue de James Cook, ou du moins qu’on enlève la plaque selon laquelle il aurait « découvert ce territoire », ce qui est une atteinte aux aborigènes qui vivaient là depuis des millénaires.

    En France, le CRAN demande qu’on supprime le nom de Colbert des salles, des lycées, des rues, etc. qui portent son nom, et qu’on enlève ses statues. Parce ce que « Colbert est l’auteur du Code noir, celui qui a organisé en France ce crime contre l’humanité, et aussi le fondateur de la Compagnie des Indes occidentales, de sinistre mémoire ».