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  • La Bonino à l’église

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    Emma Bonino sera le 26 juillet prochain (fête de sainte Anne) à l’église de Ronco di Cossato. Euh, non, ce n’est pas pour se confesser de ses milliers de crimes, c’est pour faire l’apologie de l'invasion migratoire, dans le cadre de la campagne « J’étais étranger, l’humanité qui fait le bien », soutenue par son grand ami François.

    Comme le souligne Marco Tosatti :

    On suppose que maintenant, après avoir aidé à priver ce pays d'un nombre énorme d'êtres humains, elle pourra - à l'église – faire pression en faveur du sympathique programme de remplacement ethnique en Italie.

    La « grande Italienne » Emma Bonino (comme dit François), qui se vante d’avoir pratiqué elle-même plus de 10.000 avortements, explique sans la moindre ironie qu’il faut accueillir un grand nombre d’immigrés en raison de la faible natalité du pays…

  • Une lettre de Viktor Orban

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    A Son Excellence Beata Szydło
    Président du Conseil des Ministres de la République de Pologne
    Varsovie

    Chère Madame le Premier ministre !

    N'étant pas surpris, après ce qui s'est déjà produit par le passé, mais néanmoins choqué, j'apprends que la Pologne a été à nouveau insultée et attaquée par la Commission Européenne.

    Ce cas met en évidence un vieux problème. La Commission Européenne issue des dernières élections, sous la direction de Jean-Claude Junker, s'est éloignée du rôle qui lui est assigné par le Traité de l'Union Européenne. Selon le Traité, la Commission est le gardien et le défenseur du Traité et par conséquent, elle n'est pas un organe politique et ne peut pas diriger son travail vers des solutions politiques. Le Traité prévoit que cette tâche est de la compétence d'un organe composé des présidents et des Premiers ministres des pays membres - Le Conseil de l'Union européenne.

    Au nom du gouvernement hongrois, je désire vous assurer, Madame, que la campagne de la Commission Européenne contre la Pologne est profondément contraire aux idées sur lesquelles la Hongrie est fondée, et qui devraient aussi être à la base de l'Union Européenne. Par votre intermédiaire, je souhaite une nouvelle fois assurer la Pologne de l’amitié, de la sympathie et de la solidarité de la Hongrie.

    Budapest, le 20 juillet 2017

    Avec l'expression de mon respect,

    Viktor Orban

    Cette lettre fait suite à la conférence de presse de Frans Timmermans, mercredi, à l’issue de la réunion de la Commission européenne sur la Pologne. Les commissaires ont reporté à la semaine prochaine leur éventuelle décision de sévir contre la Pologne. Mais dans sa conférence de presse, le vice-président de la Commission Frans Timmermmans a une fois de plus tonné contre les lois polonaises qui menacent l’Etat de droit, et « aboliraient ce qui reste de l’indépendance de la justice » dans ce pays si elles devaient être définitivement adoptées et appliquées. « Nous sommes maintenant très près d’activer l’article 7 » du traité européen, a-t-il ajouté, soulignant que cela entraîne la suspension du droit de vote de l’Etat puni au sein du Conseil européen. Il pensait ainsi faire pression sur les députés polonais qui s’apprêtaient à voter la « pire » des lois dont parle Timmermans. Jeudi, les députés polonais ont adopté cette loi, par laquelle c’est le gouvernement qui est habilité à nommer les juges de la Cour suprême (en s’assurant d’un large consensus au Parlement) – ce qui se fait dans de nombreux pays, dont celui de M. Timmermans, comme le lui a fait remarquer une journaliste polonaise.

    Ce même jeudi, Viktor Orban a donc envoyé une lettre de soutien au gouvernement polonais. Par cette lettre, Viktor Orban rappelle en fait (une fois de plus, mais cette fois de façon spectaculaire) que la Hongrie ne votera pas la mise en œuvre de l’article 7.

    Pour déclencher la procédure de l’article 7, il faut déjà une majorité des quatre cinquièmes. Et si l’on en parle tant depuis longtemps sans qu’il ne se passe rien (notamment contre la Hongrie, mais il y a plusieurs années contre l’Autriche), c’est que jusqu’à maintenant il était impossible de réunir une majorité des quatre cinquièmes contre un Etat membre. Quand bien même la Commission réussirait à convaincre assez de gouvernements que la Pologne met en place une effroyable dictature, la deuxième phase de la procédure de l’article 7 est impossible à mettre en œuvre : il y faut l’unanimité des Etats membres. Viktor Orban vient de rappeler que ce n’est pas la peine d’y songer…

    • Un grand merci à Bertrand pour la lettre et sa traduction.

    Addendum

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto souligne dans un communiqué (pour les commissaires qui ne voudraient pas comprendre) :

    « Nous sommes aux côtés de la Pologne et nous demandons à la Commission européenne de ne pas outrepasser son autorité. »

    Addendum 2

    Viktor Orban, samedi 22, dans un discours retransmis par la télévision :

    "L'offensive inquisitoriale contre la Pologne ne réussira jamais parce que la Hongrie utilisera tous les moyens légaux dans l'Union européenne pour montrer sa solidarité avec les Polonais"

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  • Sainte Praxède

    Depuis 1960 la fête de sainte Praxède a été supplantée par celle de saint Laurent de Brindes, proclamé docteur de l’Eglise par Jean XXIII. Saint Laurent de Brindes eut aussi une part très importante dans une victoire contre l’invasion musulmane en 1611 (ici et ).

    Sainte Praxède était la sœur de sainte Pudentienne. Leur aïeul était le sénateur Pudens (de la gens Cornelia, l’une des plus importantes familles de l’empire), qui avait accueilli saint Pierre à Rome, et elles avaient fait des palais de la famille des églises et des baptistères. Le pape Pie Ier y officiait, dans les années 140-150. Pudentienne mourut martyre lors de la persécution d’Antonin, dans sa maison, où s’élève aujourd’hui la basilique qui porte son nom.

    Praxède continua d’accueillir les chrétiens et de les aider. Lors de la persécution de l’empereur « philosophe » Marc Aurèle, de nombreux chrétiens furent arrêtés chez elle et massacrés, sans doute au lieu où s’élève aujourd’hui la basilique qui porte son nom. Elle continua à s’occuper des chrétiens. « Elle cachait ceux-ci dans sa demeure, exhortait ceux-là à la constance dans la foi, ensevelissait les corps des autres. A ceux qui étaient enfermés dans les cachots, elle apportait tout le nécessaire. Incapable de supporter davantage la vue des terribles persécutions des chrétiens, elle supplia le Seigneur, si telle était sa volonté, de l’arracher à cette vallée d’épreuves. Dieu exauça sa demande et l’appela, le 21 juillet, à recevoir au ciel la récompense de sa piété. On déposa son corps dans le sépulcre de son père et de sa sœur, au cimetière de Priscille » (Bréviaire).

    Au IXe siècle, le pape Pascal Ier fit transférer les corps de très nombreux martyrs des catacombes, dont celui de sainte Praxède.

    « Il existe encore une copie de l’inscription de Paschal Ier, avec le nom de tous les martyrs extraits par lui des cimetières suburbains et déposés dans la basilique de Sainte-Praxède. Ce sont d’abord les Pontifes de la crypte papale du cimetière de Callixte, et ceux du cimetière de Priscille ; viennent ensuite les martyrs des voies Cornelia, Tiburtine, Appienne, Latine, lesquels semblent s’être donné rendez-vous en ce lieu de l’Esquilin où s’élevaient jadis les demeures des Pudens chrétiens. L’inscription ne mentionne rien moins que deux mille trois cents corps de saints, dont la plus grande partie repose encore dans l’hypogée sous l’abside de l’édifice, qui est devenu dès lors un des plus vénérables sanctuaires de Rome chrétienne. » (Cardinal Schuster)

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    Mosaïque de l’abside de Sainte-Praxède. On y voit les deux saintes amenées au Christ par saint Paul et saint Pierre (très reconnaissables), avec d’un côté le pape Pascal (au nimbe carré parce que la mosaïque est faite de son vivant) et de l’autre côté saint Zénon auquel est consacré la chapelle de la nef droite (dont les murs et le plafond sont recouverts de mosaïques, et où est conservé ce qui serait un morceau de la colonne de la flagellation).

  • Feu continu sur la Pologne

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    Dans le cadre de son combat quotidien contre la Pologne, le site européiste Euractiv publie aujourd’hui un article qui donne la mesure de l’ignorance des rédacteurs du « Journal de l’environnement » (climato-apocalyptique) et des chefs d’Euractiv : les uns et les autres croient que la capitale de la Pologne est Cracovie. Ce n’est plus le cas depuis 1596…

    J’ai évoqué cette question de Białowieża ici. Il n’y a rien de nouveau, et « Bruxelles impose des mesures provisoires » est une invention.

    N.B. Aujourd’hui Euractiv est dépassé par son ami et concurrent anglophone UEobserver qui publie deux articles contre la Pologne…

  • Trump et la Syrie

    Selon le Washington Post, Donald Trump a obligé la CIA à mettre fin à son programme de soutien militaire aux rebelles syriens soi-disant « modérés ».

    Donald Trump aurait pris cette décision il y a un mois après un entretien avec le directeur de la CIA, Mike Pompeo, et le conseiller à la Sécurité nationale, le général Herbert Raymond McMaster.

    La CIA et la Maison Blanche se refusent à tout commentaire.

    Addendum

    Cela a été confirmé le 21 juillet par le général Raymond Thomas, commandant des Forces spéciales, à l'Aspen Security Forum.

  • Crise de jacobinisme

    En mai dernier, la mairie de Quimper avait refusé d’enregistrer le prénom d’un nouveau-né, parce que ses parents voulaient l’appeler Fañch (François en breton), et que le « ñ » n’est pas reconnu par la République française. La mairie se fondait sur la circulaire du 23 juillet 2014 établissant la liste des signes diacritiques dont l’utilisation est permise pour l’enregistrement à l’état civil. Or le tilde n’y figure pas…

    Face au déluge de protestations qui avaient suivi cette décision, la mairie avait finalement accepté d’enregistrer Fañch.

    Mais le procureur de la République ne l’a pas entendu de cette oreille. Il conteste la décision de la mairie, et il a déféré les parents au tribunal. Le 5 juillet, les parents ont été entendus au tribunal de Quimper, en audience privée, dans la salle Loeiz Ropars (grande figure quimpéroise de la défense de la culture bretonne...). L’avocate représentant le ministère public n’a pas hésité à justifier le refus du tilde par la loi du 2 Thermidor An II et l’arrêté du 24 Prairial an XI. Sic.

    La loi du 2 thermidor An II est la loi dite de la « Terreur linguistique », par laquelle Robespierre interdisait l’emploi des langues locales dans les actes public, même et surtout là où l’on n’avait jamais parlé français. C’était une semaine avant la chute du tyran, et la loi fut suspendue un mois plus tard, le 2 septembre 1794. Avoir recours à cette loi n’a donc aucun sens, sinon affirmer que la République est fière d’être fille de la Terreur.

    La loi du 2 thermidor étant inopérante, puisque toujours « suspendue », l’avocate a sorti de sa manche l’arrêté consulaire du 24 Prairial an XI, qui spécifie que les actes publics doivent être rédigés en français même dans les régions où il est toujours d’usage des les rédiger dans la langue locale.

    Or le tilde ne fait pas partie de la langue française, donc on ne peut pas l’utiliser dans un acte d’état civil…

    La justice de la République jacobine avait déjà eu recours à ces deux textes pour interdire des livrets de famille bilingues français-breton en 2012.

    Pour ce qui concerne Fañch, la décision du tribunal sera rendue le 13 septembre. On verra si la justice archéo-robespierriste viole l’actuelle Constitution, qui dit en son article 75-1 : « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » Donc le tilde breton appartient au patrimoine de la France.

    (En breton, comme dans la plupart des langues, « an » n’est pas nasalisé, et se prononce donc comme Anne. Si l’on veut avoir le son nasalisé « an », il faut mettre un tilde sur le n. Comme pour Fañch. De même qu’en portugais on met un tilde sur le a dans João. Au fait, les mairies se risquent-elles à encourir l’accusation de xénophobie en refusant d’enregistrer João ? Et les mairies du Pays basque refusent-elles d’enregistrer des Beñat ou des Iñaki ?)

  • "Blasphème"

    Un chrétien pakistanais de 16 ans, Shahzad Masih, accusé de blasphème par une organisation islamiste, a été arrêté, et la police refuse de dire à sa famille où il se trouve.

    Shahzad Masih est, comme tant de ses coreligionnaires, balayeur. Dans un hôpital, à Dinga (Pendjab). Le mois dernier, il avait eu une discussion orageuse sur la religion avec un pharmacien de l’hôpital, Ishtiaq Jalali, membre de l’organisation islamiste Tehreek-e-Tuhafaz Islam Pakistan. Un chirurgien l’avait alors tiré d’affaire. Mais Ishtiaq Jalali est revenu à la charge. Le 13 juillet, il est allé voir Nadeem Ahmad, électricien, et surtout président local de Tehreek-e-Tuhafaz, pour lui dire que Shahzad Masih avait « insulté le prophète Mohammad ». Selon le procès verbal de la police, les deux hommes ont fait venir Shahzad Masih dans une boutique de portables, où il a réitéré son « blasphème » devant témoins… Sic. Et Nadeem Ahmad a donc porté plainte…

    Le 18 juillet, la famille de Shahzad Masih a été obligée de fuir Dinga, suite aux menaces de mort proférées par la moquée.

  • Sainte Marguerite

    Depuis 1769, la fête de sainte Marguerite, supplantée par celle de saint Jérôme Emilien, n’est plus qu’une commémoraison. Voici ce que vécut sainte Gertrude lors d’une fête de sainte Marguerite, qui avait un office propre comme en témoigne le répons cité.

    En la fête de l'illustre vierge la bienheureuse Marguerite, comme elle assistait aux Vêpres avec dévotion cette glorieuse vierge lui apparut toute brillante dans la splendeur de l'immortelle béatitude. Elle était parée du vêtement incomparable de la gloire et se tenait devant le trône de la divine Majesté. Lorsqu'on entonna le répons : Virgo veneranda, une lumière éclatante fut projetée par la parfaite pureté de la très innocente et virginale Humanité du Seigneur Jésus pour accroître encore la beauté virginale de la bienheureuse Marguerite. Le Seigneur semblait vouloir ainsi renouveler et redoubler en elle le mérite de la chaste virginité, comme le peintre vernit un riche tableau pour le faire briller davantage. A cette parole : in magna stans constantia : conservant une grande fidélité, le Fils de Dieu, pour augmenter la gloire de son épouse et mettre le comble aux mérites de ses souffrances, dirigea de nouveau vers elle une lumière merveilleuse, qui provenait de la gloire incomparable de la très innocente et très amère Passion du Christ, et qui fit resplendir dans l'âme de cette vierge une ineffable beauté. Ensuite, comme on chantait dans l'hymne ces paroles : « Sponsisque reddens præmia : qui récompense ses épouses », le Seigneur, s'adressant avec tendresse à son épouse, lui dit : « O Vierge, n'ai-je pas suffisamment augmenté la récompense due à vos mérites, pour qu'on me demande encore pour vous de nouvelles faveurs ? » Et la caressant avec amour, il attira en lui-même la dévotion de tous ceux qui, dans le monde entier célébraient la fête de la bienheureuse Marguerite. Par toute cette dévotion il augmenta encore les inestimables récompenses de la glorieuse vierge.

    Alors la bienheureuse Marguerite se tourna vers celle-ci et lui dit : « Réjouis-toi et sois dans l'allégresse, ô toi que le Seigneur a élue, parce que en vérité, après avoir souffert un peu de temps2 en ce monde diverses maladies et adversités, tu te réjouiras éternellement dans la gloire du ciel. Pour chaque instant de souffrance corporelle, ton Époux et l'ami de ton âme te rendra mille et mille années de consolations célestes. Les souffrances que tu éprouves en ton cœur ou que tu rencontres dans tes travaux, c'est lui qui te les envoie par une disposition toute spéciale de son amour ; par ce moyen, il te sanctifie d'une façon admirable d'heure en heure, de jour en jour, et te prépare à la béatitude éternelle. Songe qu'à l'heure de ma mort, c'est-à-dire au jour où je reçus cette gloire dans laquelle je tressaille maintenant, je n'étais pas vénérée par tout l'univers comme je le suis ; j'étais au contraire méprisée et regardée à peu près comme une misérable. Crois donc fermement qu'au terme heureux de ta vie, tu jouiras dans une gloire sans fin des doux embrassements de l'Époux immortel, au sein de ces célestes délices que l’œil n'a pas vues, que l'oreille n'a pas entendues, que le cœur de l'homme n'a pas conçues et que Dieu prépare à ceux qui l'aiment. »

    Le héraut de l'amour divin, IV, 45

    Le répons Virgo veneranda, tel qu’il figure dans le bréviaire de Constance édité à Augsbourg en 1499, cité dans l’Année liturgique :

    ℟. Virgo veneranda, in magna stans constantia, verba contempsit judicis : * Nil cogitans de rebus lubricis. ℣. Cœlestis præmii spe gaudens, in tribulatione erat patiens. * Nil cogitans de rebus lubricis.

    La vierge vénérable, demeurant ferme en sa constance, méprisa les paroles du juge : Loin était sa pensée de la concupiscence. Joyeuse dans l’espoir de la céleste récompense, elle souffrait patiemment l’épreuve. Loin était sa pensée de la concupiscence.

    Dans l’antiphonaire de Klosterneuburg, Autriche, XIIe siècle (même texte hormis « reputans » au lieu de « cogitans » :

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    L’hymne des vêpres et des laudes du commun des vierges (Sponsisque reddens præmia est à la fin de la deuxième strophe) :

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  • Réunion de commissaires

    Les 28 commissaires européens se sont penchés ce matin sur le cas dramatique de la Pologne. Une fois de plus. Pour étudier les quatre lois de réorganisation de la Justice, qui, si elles étaient appliquées, mettraient gravement en péril la notion même d’Etat de droit dans ce pauvre pays soumis à une odieuse dictature nationale-catholique.

    Bon. Mais cela on le sait déjà, c’est ce qu’on répète à Bruxelles tous les jours. Qu’y a-t-il de nouveau ? Quelle nouvelle procédure a-t-on décidé de déclencher pour contraindre les dirigeants polonais à se prosterner devant la Commission ?

    Car on nous annonçait une décision ferme, éventuellement sanglante…

    Euh… Les commissaires ont décidé… euh… de demander à leurs services une analyse juridique des moyens de pression à leur disposition. Sic. Comme s’ils ne les connaissaient pas par cœur, à force de brandir des menaces devenues quasiment mensuelles (voire même hebdomadaires) contre la Pologne ou la Hongrie…

    Mais attention, la semaine prochaine on va sévir pour de bon… Ah, quand même…

  • Ils osent tout...

    Les européistes sont capables de tout. Voici un titre d’Euractiv :

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    Tenez-vous bien, la conclusion de l’article est que… c’est déjà le cas !

    Doit-on craindre un retour de la faim, outre-Manche? À la vérité, celle-ci y est déjà bien présente. En 2009, le Trussel Trust gérait 30 banques alimentaires qu’utilisaient 60 000 personnes environ. En sept ans, le Trust a ouvert plus de 400 établissements et pourvoit aux besoins alimentaires vitaux de près de 1,2 million de malheureux. Pour ne pas revivre la grande famine irlandaise de 1847, les rapporteurs appellent le gouvernement May à mettre en œuvre une politique de sécurisation des approvisionnements alimentaires, compatible avec l’accord de Paris sur le climat. Une politique qui garantisse aussi la qualité sanitaire des produits et le revenu des agriculteurs.

    On appréciera la logique du journaliste : « Pour ne pas revivre la grande famine irlandaise » en Grande-Bretagne…

    On appréciera aussi la légende de la photo illustrant l’article :

    En faisant augmenter le prix des aliments, importés ou non, et en annulant les règles sur la qualité des aliments, le Brexit exposera les Britanniques à une alimentation moins saine.

    On se demande comment les Norvégiens ne sont pas tous morts de faim et de maladie…