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  • Macronisme

    Le général Pierre de Villiers, chef d’état major des armées, était convoqué à l’Elysée après-demain pour être limogé par le caporal Macron. Il a préféré donner aujourd’hui sa démission, renvoyant ainsi l’humiliation sur celui qui voulait l’humilier.

    Il est évident que cette première sous la Ve République est un événement majeur.

    « Si le chef d'état-major des armées s'oppose au président, le chef d'état major des armées change », avait dit le petit dictateur qui se prend pour Napoléon. Mais Napoléon était un grand stratège, alors que le petit caporal de l’Elysée n’est qu’un valet de la finance.

    Le chef d’état major des armées ne s’était pas opposé au président, il avait dit ce qu’il pensait du budget de l’armée devant une commission parlementaire qui le lui demandait.

    Mais cela aussi est donc désormais interdit sous le règne de Sa Suffisance Macron Ier.

    On remarque d’autre part l’absence totale du « ministre des Armées ». Oui, personne ne sait qui c’est, mais elle s’appelle Florence Parly. Sans doute est-elle en vacances aux Baléares.

    Il se confirme donc que les ministres de Macron sont de simples potiches, et que Sa Suffisance décide toute seule au gré de ses fantasmes pyramidaux. Les ministres ne sont même pas habilités à commenter et à soutenir les décisions du président… De même que les députés macroniens sont de simples potiches vouées à voter aveuglément ce que décide leur créateur.

    On soulignera toutefois que cette agitation macronienne ne vise qu’à tenter de faire diversion quant au fait que le Macron n’est lui-même qu’une potiche, un pantin de l’euromondialisme.

    *

    C’est pour quand, le putsch de la famille de Villiers ? Ça urge...

    *

    Précision

    Florence Parly n’est pas aux Baléares. Elle joue au petit soldat en Jordanie. Et on ne rigole pas…

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  • Au Québec

    Dimanche dernier a été inauguré un cimetière musulman à Saint-Augustin-de-Desmaures, au Québec : 500 places du cimetière Les Jardins Québec appartenant à l'entreprise funéraire Lépine Cloutier Athos. Un cimetière privé, donc, qui s’ajoute à l’actuel unique cimetière musulman du Québec, qui se trouve à Laval, près de Montréal.

    Ce même dimanche avait lieu un référendum à Saint-Apollinaire pour la création d’un cimetière musulman à côté du cimetière catholique. Un référendum réservé aux 49 riverains, personnes physiques et morales. L’archevêque de Québec en personne, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, avait fait campagne pour le oui, après avoir appuyé la demande du Centre culturel islamique de Québec par une lettre qu'il lui avait adressée.

    Mais il y a eu 19 non, pour 16 oui et un bulletin nul.

    « Je suis déçu », a dit le maire, accusant ses administrés de s’être laissés guidés par la peur et la mauvaise information…

  • De mauvais augure

    Le Conseil de la province de Ninive, en Irak, a destitué le maire chrétien d’Alqosh et l’a remplacé par un dirigeant politique local proche du Parti démocratique du Kurdistan (PDK). La destitution a été décidée par Bachar al Kiki, président du Conseil de la province de Ninive, membre du PDK.

    Certes, Alqosh avait été reprise à l’Etat islamique par les pechmergas dès la fin août 2014, mais ce n’est pas une raison pour imposer un maire kurde à un village chrétien syriaque.

    Et cela au moment même où est annoncé un référendum, le 25 septembre prochain, pour l’indépendance du Kurdistan.

  • A Sainte-Marthe

    Un groupe de jeunes prêtres diocésains, fraîchement ordonnés et faisant un pèlerinage à Rome, avait demandé et obtenu de déjeuner à Sainte-Marthe, d’y être présentés au pape, et de concélébrer avec lui le lendemain.

    A l’heure dite ils sont à table à Sainte-Marthe. Le pape vient vers eux :

    — D’où êtes-vous ?

    — Du diocèse de X.

    — Ah, à X il y a encore beaucoup de prêtres. Ça veut dire qu'il y a là un problème, un problème de discernement.

    Et il tourne les talons.

    Les jeunes prêtres sont partis sans manger. Et ne sont pas allés à la messe du pape le lendemain.

  • Saint Vincent de Paul

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    Vie de S. Vincent de Paul, par Louis Abelly, évêque de Rodez

  • Raides dingues

    Je découvre par hasard, en faisant une recherche sur tout autre chose, que les médias américains anti-Trump (tautologie) ont tiré à boulets rouges sur le président à propos de son discours de Varsovie.

    Je crois que même en France on ne va pas aussi loin dans le délire pathologique.

    Le Washington Post a titré : Le message subliminal nationaliste blanc de Trump à Varsovie. The Atlantic : La paranoïa raciale et religieuse du discours de Trump à Varsovie. Doug Saunders, journaliste super-vedette du Canada, bardé de prix, dans The Globe and Mail (le plus fort tirage du Canada) : Trump « a choqué les observateurs européens en utilisant le langage de l’extrême droite et des mouvements suprémacistes blancs pour promouvoir l’exclusion ethnique et l’isolationnisme. »

    Il s’agit des passages que j’ai traduits. Personne de sensé ne peut y trouver la moindre allusion raciste ou la moindre paranoïa religieuse, ou quelque référence que ce soit à l’extrême droite ou au suprémacisme.

    Ces gens-là ne sont pas seulement raides dingues. Ils sont dangereux.

  • Homophobie

    Il est proprement scandaleux que l’équipe de chercheurs de Santé publique France, de l'Inserm et de l'équipe nationale d'intervention en prévention et santé pour les entreprises (ENIPSE) qui a pondu l’étude sur le sida publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, et les responsables de ce bulletin, ne soient pas traduits devant la justice.

    En effet, selon cette étude (à laquelle je dénie évidemment toute fiabilité, au nom des valeurs de la République), la situation de l'épidémie de VIH chez les jeunes hommes homosexuels français serait « extrêmement préoccupante ».

    Inutile de préciser que si par impossible la réalité était homophobe il serait plus homophobe encore de le souligner.

    Mais à quoi servent donc les lois anti-discrimination ?

  • La destruction de l’Ordre de Malte en images

    23 juin 2016

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    23 juin 2017

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    Et il n’y en a pas un pour protester…

    (Via le Forum catholique)

    N.B. Avis aux commentateurs compulsifs : évitez de me sortir « l’habit ne fait pas le moine ». Merci.

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  • Mgr Giacomo Morandi

    Le pape a nommé Mgr Giacomo Morandi secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en remplacement de Mgr Luis Ladaria Ferrer qu’il vient de nommer préfet de la congrégation.

    C’est François qui avait nommé Mgr Giacomo Morandi au poste de sous-secrétaire en 2015.

    La Congrégation est donc verrouillée.

    On constate que ce pape qui est soi-disant contre les mondanités fait de Mgr Giacomo Morandi, qui était prêtre de Modène, un « archevêque », titulaire de Cerveteri.

    On continue donc de faire « évêques », et même « archevêques », les hauts fonctionnaires de la curie, qui n’ont aucune activité épiscopale.

    A ce propos, je me pose une question de droit. Pendant longtemps j’ai cru que ces évêques « titulaires » étaient nommés évêques de diocèses où il n’y a plus de catholiques depuis longtemps : « in partibus infidelium » (chez les infidèles, essentiellement dans les pays musulmans). Ce qui ne change rien à l’absurdité de la chose, puisque un évêque doit être en charge d’une portion du peuple de Dieu. Mais on peut comprendre une certaine forme de continuité historique, quoique factice. Or j’ai découvert récemment que nombre d’évêques titulaires l’étaient d’anciens diocèses disparus mais qui sont toujours peuplés de catholiques. C’est précisément le cas pour Cerveteri, ville du Latium, de 36.000 habitants. Aujourd’hui Cerveteri fait partie du diocèse de Porto-Santa Rufina. Comment Mgr Giacomo Morandi peut-il être évêque d’un diocèse dont les fidèles appartiennent à un autre diocèse ? Comment peut-on justifier que Mgr Morandi ne puisse pas exercer ses fonctions d’évêque dans son diocèse qui n’existe pas mais qui est peuplé de catholiques et dont il est l’évêque ?

  • Saint Camille de Lellis

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    Bibliothèque régionale d'Aoste

    Il naquit en 1550, dans une petite ville des Abruzzes. Sa mère mourut quand il était encore au berceau, et son père, qui était officier, négligea fort son éducation. Il envoya pourtant son fils à l’école. L’enfant y apprit à lire et à écrire, mais, abandonné à lui-même, il se lia avec de jeunes vauriens et fit des jeux de dés et de cartes son occupation principale.

    À dix-huit ans, Camille de Lellis embrassa la carrière des armes. Passionné pour le jeu au-delà de tout ce qui se peut dire, il ne tarda pas à perdre aux cartes toute sa fortune et, au bout de trois ans, un ulcère à la jambe, suite d’une égratignure négligée, l’obligea de quitter le service.

    L’hôpital des Incurables de saint Jacques, à Rome, était alors desservi par les meilleurs chirurgiens. Dans l’espoir de faire guérir plus vite sa jambe, le jeune Napolitain s’y rendit, et sa fierté et son dénuement lui firent demander une place d’infirmier.

    Le néant des choses humaines lui apparaissait souvent dans une vive lumière, il aurait voulu se faire capucin.

    Mais, malgré les graves pensées qui le travaillaient, malgré les pertes énormes qu’il avait faites au jeu, la vue des cartes et des dés exerçait encore sur lui une fascination irrésistible.

    Le futur fondateur des Frères du bien mourir abandonnait le service des malades pour aller jouer. Aussi on ne tarda pas à le renvoyer, non seulement comme joueur, mais encore comme fantasque, emporté et cherchant querelle, sur le moindre prétexte, aux employés de la maison.

    Tels furent les débuts du saint dans une carrière où il devait aller jusqu’au bout des forces humaines dans l’abnégation et la charité.

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