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  • "Girls Council"

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    Au début de la semaine a eu lieu la première réunion et conférence du "Conseil des filles" de la province de Qassim, en Arabie saoudite.

    C’est bien indiqué derrière les 12 hommes qui sont à la tribune de part et d’autre du prince Faisal ben Mishal ben Saoud : « Qassam Girls Council ».

    Il paraît qu’il y avait cependant des femmes, mais dans une pièce à part, reliée par vidéo…

  • Bla-bla

    ditib_logo_rgb.jpgDitib doit prendre des mesures concrètes pour garantir de manière claire et transparente son indépendance vis-à-vis de la Turquie, a déclaré le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière.

    Ditib, c’est l’association des mosquées turques d’Allemagne.

    Le parquet fédéral a ouvert une enquête sur les « soupçons » d’espionnage d’opposants turcs par des imams, et les services allemands ont signalé la semaine dernière une hausse de l’espionnage, à l’approche du référendum turc.

    Naturellement, à ATR-diyanet-isleri-baskanligi-92-yasinda-kh9nhbkrff_Kirp.jpgnkara, la « présidence des affaires religieuses » rejette toute implication de ses imams dans des activités d'espionnage, et se plaint que les enquêtes portent atteinte à son image.

    Ditib dépend entièrement de la présidence des affaires religieuses (Dyanet isleri baskanligi), qui elle-même fait partie de l’administration turque, et plus précisément de l’administration du Premier ministre. Tous les imams des mosquées turques dans le monde sont des fonctionnaires de l’Etat turc.

    Ditib ne peut pas être indépendant du gouvernement turc, et Thomas de Maizière le sait très bien. Par conséquent il parle pour ne rien dire. Ou plutôt pour tromper les citoyens. En Allemagne aussi, le gouvernement ment sur l’islam pour tenter de ralentir le mouvement de prise de conscience qui s’est enfin enclenché.

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  • Mercredi de la deuxième semaine de carême

    La première lecture de la messe d’aujourd’hui est la belle prière de Mardochée, dans le livre d’Esther, adaptée – sans aucun doute de très bonne heure - pour son usage liturgique : les versets 12 à 14, qui ne concernent que Mardochée lui-même, sont supprimés, afin que la prière prenne un sens universel, et on a ajouté à la fin « Domine Deus noster ».

    Cette prière de Mardochée, dont le texte originel est grec, est un indice parmi tant d’autres, ou plutôt une preuve, que les juifs parlaient grec et priaient en grec bien avant la naissance du Sauveur.

    C’est une prière qui suit un très antique schéma de prière israélite. Elle commence par la confession de la grandeur et de la toute-puissance de Dieu (les prières plus longues ajoutent les bienfaits de Dieu pour les pères, de façon plus ou moins développée), et la deuxième partie, qui commence toujours par « et maintenant », ou « eh bien maintenant », est la demande spécifique qui est faite à Dieu pour qu’il délivre son peuple du fléau actuel, lui qui a libéré les Hébreux d’Egypte.

    Dans le livre d’Esther (dans les ajouts grecs au livre d’Esther), la prière de Mardochée est suivie de la prière d’Esther elle-même, sur le même modèle, et qui est spécialement remarquable dans la vieille version latine où Esther cite les 7 personnes (ou groupes) spécialement sauvées par Dieu, qui sont l’objet des cantiques de l’antique liturgie tirés de la Bible tels qu’on les trouve dans l’Alexandrinus (première moitié du Ve siècle).

    Il se trouve que ce schéma de prière, dont les derniers exemples de l’Ancien Testament sont donc en grec dans le livre d’Esther, sera repris dans ce qui est la toute première prière communautaire chrétienne, au chapitre 4 des Actes des apôtres (versets 24-30). Elle est en outre très proche de celle de Mardochée, puisque sa première partie évoque la persécution subie et non les « pères » qui furent sauvés.

    In diébus illis : Orávit Mardochǽus ad Dóminum, dicens :

    Dómine, Dómine, Rex omnípotens, in dicióne enim tua cuncta sunt pósita, et non est, qui possit tuæ resístere voluntáti, si decréveris salváre Israël. Tu fecísti cælum et terram, et quidquid cæli ámbitu continétur. Dóminus ómnium es, nec est, qui resístat maiestáti tuæ.

    Et nunc, Dómine Rex, Deus Abraham, miserére pópuli tui, quia volunt nos inimíci nostri pérdere, et hereditátem tuam delére. Ne despícias partem tuam, quam redemísti tibi de Ægýpto. Exáudi deprecatiónem meam, et propítius esto sorti et funículo tuo, et convérte luctum nostrum in gáudium, ut vivéntes laudémus nomen tuum, Dómine, et ne claudas ora te canéntium, Dómine, Deus noster.

    En ces jours-là, Mardochée pria le Seigneur et il dit :

    Seigneur, Seigneur, roi tout-puissant, toutes choses sont soumises à ton pouvoir, et nul ne peut résister à ta volonté, si vous as résolu de sauver Israël. Tu as fait le ciel et la terre, et tout ce qui est contenu dans l’enceinte du ciel. Tu es le Seigneur de toutes choses, et nul ne peut résister a ta majesté.

    Et maintenant, Seigneur, roi, Dieu d’Abraham, aie pitié de ton peuple parce que nos ennemis veulent nous perdre et détruire ton héritage. Ne méprise pas ce peuple qui est ton partage, que tu as racheté de l’Egypte pour toi. Exauce ma prière, et sois propice à une nation qui est ta part et ton héritage, et change notre deuil en joie, afin que, vivants, nous glorifiions ton nom, Seigneur, et ne ferme pas la bouche de ceux qui chantent ta louange, Seigneur notre Dieu.

  • Al Andalus

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    Pour «renforcer la communauté musulmane», un groupe islamique a collé des affiches à Barcelone pour encourager les musulmans à se marier avec des Espagnoles chrétiennes ou juives.

    Les affiches appellent à une «alliance entre musulmans et espagnoles». «Il est permis et encouragé pour un musulman de se marier avec une femme honnête et chaste qui appartient aux gens du Livre», est-il écrit. Elles sont toujours «aptes au mariage» bien qu'elles «déforment et altèrent la tradition». «Frère, engage-toi avec une Espagnole, enseigne lui que l'Islam est la véritable religion». Cela ne contrevient pas à la loi islamique puisque les enfants qui naîtront de cette union suivront l'islam, «ce qui renforcera la communauté».

    Le journal Gaceta rapporte que des groupes tels que « Restaurer la sainteté dans Al Andalus » sont particulièrement actifs dans le quartier où ont fleuri ces affiches. Ils considèrent que « Al Andalus », à savoir toute l’Espagne, appartient aux musulmans, et les immigrés musulmans sont les « frères qui ont entamé leur retour à la maison ».

  • Les pharmaciens anglais

    Le Conseil général pharmaceutique de Grande-Bretagne vient de décréter que la clause de conscience dont bénéficiaient les pharmaciens est « incompatible » avec les « soins centrés sur la personne ». Désormais les pharmaciens britanniques ne pourront donc plus refuser de vendre des produits contraceptifs et abortifs.

    Les évêques catholiques ont réagi :

    « Le Conseil laisse entendre que l'objection de conscience, qu'elle soit motivée par des préoccupations religieuses ou autres, est un obstacle à la garantie de soins centrés sur le patient. Il semble suggérer qu’avoir une conscience morale et prodiguer des soins centrés sur le patient sont des facettes incompatibles de la profession d'un pharmacien. Cependant, nous soutenons que le fait d'être une personne de conscience est en fait une exigence de tout professionnel de la santé. »

    En France les pharmaciens n’ont pas de clause de conscience (la tentative d’en instaurer une, l’an dernier, a tourné court) pour la même fausse raison que le patient a droit à des soins centrés sur sa personne : les contraceptifs et abortifs sont des « médicaments ». Alors qu’il n’y a ni « patient », ni « soins ». Mais la culture de mort impose l’idée que l’avortement est un « soin » dont toute femme a le droit de bénéficier…

  • Par les fenêtres

    Sonia Imloul, pionnière de la « déradicalisation », qui avait été félicitée par Bernard Cazeneuve quand il était ministre de l'Intérieur, a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis et 25 000 euros de dommages et intérêts pour détournement de subventions et travail dissimulé.

    Aujourd’hui tout le monde convient que la « déradicalisation » est une fumisterie. Le gouvernement jetait l’argent par les fenêtres. La première à passer devant la fenêtre et à ouvrir son tablier a été Sonia Imloul, qui avait aussi la faveur des médias dominants.

    C’est le gouvernement qui devrait être condamné pour dilapidation de fonds publics.

  • En Argentine

    Le 8 mars, pour la Journée de la femme, un groupe de furies avait lancé divers objets contre la cathédrale de Buenos Aires et tenté de mettre le feu au portail. Le 10 mars était représentée devant la cathédrale de Tucuman « une parodie sacrilège ayant pour protagoniste la Très Sainte Vierge Marie », comme dit l’agence Fides. Ce même 10 mars, il y a eu une tentative d’incendie à la cathédrale de La Plata, et deux personnes masquées ont tenté de mettre le feu à l’église Saint-Jean-Baptiste de Quilmes juste après la messe du soir.

    Il y a en Argentine, en automne, une « Rencontre nationale des femmes » qui est de plus en plus imposante : elle réunit désormais plusieurs dizaines de milliers de femmes en « lutte » pour leurs « droits », pour la révolution et contre l’Eglise. Chaque année le défilé donne lieu à des provocations et des attaques contre des églises (voir ici en 2013). Il semble que le 8 mars devienne une succursale…

  • Mardi de la deuxième semaine de carême

    Bossuet : Méditations, dernière semaine, 57e journée (commentaire de Matthieu 23,8-11) :

    « Un seul maître : » écoutez le maître intérieur : ne faites rien qu'en le consultant : faites tout sous ses yeux : songez ce que vous feriez si vous aviez à chaque moment à lui rendre compte : vous prendriez son esprit, comme vos subalternes prennent le vôtre : vous craindriez de vous rien attribuer au delà des bornes, pour n'être point repris d'un tel supérieur. Or, encore que vous n'ayez point à lui rendre compte en présence à chaque moment, il viendra un jour que tout se verra ensemble : et en attendant on observe tout : et celui à qui vous aurez à rendre compte, « viendra lorsque vous y penserez le moins, » pour voir si vous n'avez point insolemment abusé du pouvoir qu'il vous a laissé en son absence.

    «  Vous êtes tous frères. » Songez-y bien : vous qui êtes supérieur, vous êtes frère. S'il faut donc prendre l'autorité sur votre frère, que ce soit pour l'amour de lui, et non pour l'amour de vous : pour son bien, et non pour vous contenter d'un vain honneur.

    « Il n'y a qu'un Père ; il n'y a qu'un Maître. » Si on vous appelle « Père, » parce que vous en faites la fonction, elle est déléguée, elle est empruntée. Revenez au fond : vous vous trouverez frère et disciple : ayez-en donc l'humilité : apprenez d'un moment à l'autre ce que vous avez à enseigner. Ainsi vous serez un père, vous serez un maître : car saint Paul a bien dit « qu'il était père et qu'il engendrait des enfants ; » mais la semence de Dieu, c'est sa parole. Recevez donc continuellement de Dieu. Prêchez-vous, écoutez au dedans le Maître céleste et ne prêchez que ce qu'il vous dicte. Conduisez-vous, conseillez-vous, consolez-vous. Si vous parlez, que ce soient « des discours de Dieu : si vous servez quelqu'un » en le conduisant, « que ce soit par la vertu que Dieu vous fournit » sans cesse.

    « Un seul Maître : » une seule « lumière qui éclaire tout homme venant au monde : » qui a parlé au dehors, et parle encore tous les jours dans son Evangile : mais qui parle toujours au dedans, dès qu'on lui prête l'oreille. Dans quel silence faut-il être, pour ne perdre pas la moindre de ses paroles ? « Le plus grand d'entre vous, c'est votre serviteur : » il ne dit pas qu'il n'y ait pas d'ordre dans son Eglise, et que personne n'y soit élevé en autorité au-dessus des autres : mais il avertit que l'autorité est une servitude : « Je me suis fait serviteur de tous, » disait saint Paul : « tout à tous, afin de les sauver tous : » l'exercice de l'autorité ecclésiastique est une perpétuelle abnégation de soi-même.

    • Sur l’appellation de « père », voir aussi ici.
    • Sur la veuve de Sarepta, voir ici.
  • Testicules de fœtus

    C’est dans un article (LCI, via le Salon Beige) sur les risques de l’ibuprophène pour la femme enceinte, ou plutôt pour son enfant si c’est un garçon. On découvre que des chercheurs français, écossais et danois ont étudié les effets de l’ibuprophène « sur des testicules de fœtus humain récupérés sur des produits d’avortement avec l’accord des femmes concernées ». L’une des études a consisté à greffer les testicules sur des souris…

    - Madame Machin, est-ce que vous permettez qu’on prélève les testicules de votre produit d’avortement pour les greffer sur une souris ?

    - Mais faites, je vous en prie…

    Or donc l’ibuprophène perturbe le système hormonal et « pourrait avoir des effets secondaires graves sur le fœtus à naître ».

    Le tout est de ne pas confondre le fœtus à naître (sic) avec le fœtus du produit d’avortement.

    Une société qui en arrive à ce point d’inhumanité mérite tous les châtiments.

  • Shéhérazade au Vatican

    J’avais vu le 8 mars sur le site du Vatican, au matin de la « Journée internationale de la femme », que venait d’être annoncée, la veille, la création par le Conseil pontifical pour la Culture d’un « conseil consultatif 100% féminin ». Je n’avais lu que le titre, et je n’avais pas l’intention d’en parler, considérant que ce genre de révérence mondaine à l’idéologie dominante ne méritait qu’un haussement d’épaules.

    Mais il y a un détail qui mérite d’être relevé : parmi ces femmes il y a une « théologienne musulmane » (sic), Shahrazad Houshmand.

    En cherchant un peu, on apprend que cette Shéhérazade (perse comme il se doit) est diplômée de théologie islamique de l’université de Téhéran et de théologie fondamentale chrétienne à la Faculté théologique pontificale de l’Italie méridionale. Et qu’elle enseigne les « études islamiques » à l’Université pontificale grégorienne.

    On apprend aussi que la Shéhérazade du cardinal Ravasi est une spécialiste de « christologie coranique ». Sic.

    Et sans doute aussi de mahométisme chrétien, non ?