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  • 3e dimanche de carême

    L’antienne de communion de ce dimanche est délicieuse, tant par son texte (c’est tout ce psaume 83 qui est une merveille de douce contemplation) que par la mélodie qui sur le mot tourterelle en esquisse le roucoulement, qu'anticipe le mi-fa-mi-fa du passereau qui a trouvé une maison, ce qui n’est pas si facile à chanter de façon à garder la fluidité du plain chant. Les moines de Triors le font admirablement, et c’est toute l’antienne qui est un chef-d’œuvre d’interprétation du grégorien.

    Passer invénit sibi domum, et turtur nidum, ubi repónat pullos suos : altária tua, Dómine virtútum, Rex meus, et Deus meus : beáti, qui hábitant in domo tua, in sǽculum sǽculi laudábunt te.

    Le passereau trouve pour lui une maison et la tourterelle un nid où reposer ses petits... Tes autels, Seigneur, Dieu des vertus, mon Roi et mon Dieu ! Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison. Dans les siècles des siècles ils te loueront.

  • 11 candidats

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    Finalement 11 candidats à la candidature ont réussi à obtenir les 500 parrainages pour la présidentielle.

    Les derniers arrivés sont Philippe Poutou, Jacques Cheminade et Jean Lassalle. Ce dernier a pour lui d'être un pittoresque Béarnais et d’être contre la loi Taubira.

  • Pauvres gosses

    L'année dernière, 197 enfants et jeunes gens, en Suède, se sont fait « analyser » pour « déterminer leur genre, puis changer de sexe », selon Louise Frisen, pédopsychiatre à l'hôpital pour enfant Astrid Lindgren de Stockholm. «Les chiffres sont en augmentation de 100% chaque année, et il y a de plus en plus de jeune gens et d'enfants qui viennent, à un très jeunes âge ».

    Le pays a six cliniques pour les personnes qui « questionnent leur genre », mais pour Cecilia Dhejne, responsable de l'équipe qui s'occupe de l'identité sexuelle à l'hôpital Karolinska, ce n'est pas suffisant. « Le problème en Suède, c'est qu'il y a beaucoup d'attente pour les gens qui sont au début du questionnement sur leur genre ainsi que pour ceux qui en sont aux différentes étapes des traitements. Attendre aggrave l'état mental des transgenres. »

    Cette augmentation, dit-elle aussi, est le signe d'une « plus grande ouverture » de la société suédoise…

  • Caricatural (de mieux en mieux)

    Deux hommes ont été égorgés hier dans la cour d’un immeuble du XIe arrondissement de Paris.

    On a appris ensuite que le meurtrier est un Tunisien et que les victimes sont son père et son frère. Il a crié Allah akbar en accomplissant son geste, puis il est resté prier, jusqu’à ce que la police l’interpelle.

    Il a été immédiatement conduit… à l’hôpital psychiatrique.

  • Samedi de la deuxième semaine de carême

    L’évangile de la messe de ce jour est la parabole du fils prodigue, qui reprend « la thématique des deux frères traverse tout l'Ancien Testament, depuis Caïn et Abel, en passant par Ismaël et Isaac, jusqu'à Ésaü et Jacob », écrit Joseph Ratzinger. Esaü et Jacob sont précisément les protagonistes de la première lecture de cette messe. Voici le début de l’explication de la parabole par Joseph Ratzinger Benoît XVI dans Jésus de Nazareth, pp. 228ss.

    Il y a tout d'abord la figure du fils prodigue ; toutefois, la générosité du père est, elle aussi, visible d'emblée. Ce dernier satisfait à la requête du fils cadet qui demande la part d'héritage qui lui revient, et il fait le partage de ses biens. Il donne la liberté. Il peut imaginer ce que le plus jeune fils va faire de ses biens, mais il le laisse suivre sa route personnelle.

    Le fils part « pour un pays lointain ». Les Pères de l'Église ont interprété cela principalement comme un éloignement intérieur du monde du père, du monde de Dieu, comme la rupture intime de la relation, le fait de partir très loin de ce qui vous est propre et véritablement essentiel. Le fils dilapide son héritage. Il veut simplement jouir de la vie, en profiter jusqu'à la dernière goutte et l'avoir, croit-il, « en abondance ». Il ne veut plus être soumis à aucun commandement, à aucune autorité. Il cherche la liberté radicale, il veut vivre seulement selon sa propre règle, sans se soumettre à une exigence extérieure. Il jouit de la vie, il se sent tout à fait autonome.

    Est-il difficile pour nous de reconnaître là l'esprit de notre époque, cet esprit de rébellion contre Dieu et contre la Loi divine ? L'abandon de tout ce qui constituait jusqu'ici nos fondements, et le choix d'une liberté sans limites ? Le mot grec qui, dans la parabole, désigne la fortune dilapidée signifie dans le langage des philosophes grecs « substance », nature. Le fils prodigue dilapide « sa substance », lui-même. [note YD : La Vulgate dit également : substantiam suam.]

    À la fin, il a tout dépensé. Cet homme qui a été tout à fait libre devient alors réellement esclave, gardien de porcs, et il s'estimerait heureux si on lui donnait à manger ce que mangent les porcs. L'homme qui entend par liberté l'arbitraire absolu de sa volonté propre, de son chemin personnel et d'eux seuls, vit dans le mensonge, car, par nature, sa place est d'être dans la réciprocité, sa liberté est une liberté à partager avec autrui. Par nature, il porte inscrites en lui la discipline et la norme ; s'identifier profondément avec elles, telle serait la vraie liberté. Une fausse autonomie conduit à la servitude, l'histoire nous l'a montré entre-temps de façon éclatante. Pour les Juifs, le porc est un animal impur ; être gardien de porcs est donc l'expression de l'aliénation et de la paupérisation les plus extrêmes. L'homme totalement libre est devenu un pitoyable esclave.

    C'est ici qu'advient le « retournement ». Le fils prodigue comprend qu'il est perdu, que c'est dans la maison paternelle qu'il était libre, et que les domestiques de son père sont plus libres que lui, qui s'était cru totalement libre. Il « rentre alors en lui-même », dit l'Évangile et, comme la parole sur le pays lointain, cette formule invite les Pères à la réflexion philosophique : cet homme qui vit loin de chez lui, coupé de son origine, s'est aussi beaucoup éloigné de lui-même. Il vivait coupé de la vérité de son existence.

    Son retournement, sa « conversion », consiste à reconnaître cela, à comprendre sa propre aliénation d'homme parti réellement « à l'étranger » et devenu étranger à lui-même, et maintenant elle consiste à revenir à soi. En lui-même, il trouve inscrit le principe qui l'oriente vers le père, vers la vraie liberté de « fils ». Les paroles qu'il prépare pour son retour nous montrent l'étendue du cheminement intérieur qu'il accomplit maintenant. C'est l'expression d'une existence qui s'est mise en route et qui, traversant tous les déserts, retourne « chez elle », pour se retrouver elle-même et pour retrouver le père. Il se met en route vers la vérité de son existence, une route qui le mène « chez lui ». Par cette interprétation « existentielle » du retour au bercail, les Pères nous expliquent aussi ce qu'est la « conversion », quelles souffrances et quelles purifications intérieures elle implique, et nous pouvons dire sans crainte qu'en cela, ils ont compris très justement l'essence de cette parabole et qu'ils nous aident à en percevoir toute l'actualité.

    - Sur le répons des matines tiré de l’évangile, voir ici.
    - Sur la postcommunion de la messe, voir ici.

  • Caricatural

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    « Ce vendredi matin un individu a pénétré dans l'hôpital de jour de Flavigny en criant "Allah akbar". Il a été interpellé vers midi trente à Nancy et placé en garde-à-vue pour apologie du terrorisme. »

    Parce que c’est donc faire l’apologie du terrorisme que de dire Allah akbar. Intéressant.

    Et naturellement on a très vite compris que c’était un déséquilibré.

    C’est une confirmation du propos de Brigitte Barèges, maire de Montauban : « Il a proféré les insultes habituelles Allah Akbar etc. », donc c’est un déséquilibré.

    En revanche le gamin qui a tiré au lycée de Grasse n’est pas un déséquilibré, puisqu’il n’a pas dit Allah akbar. Peut-être « fragile », mais pas déséquilibré. Alors que, manifestement, il n’est pas très équilibré…

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  • Toni le Tampon

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    « Je suis avec les menstruateurs (sic) de tous les genres », dit le tampon périodique.

    C’est « Toni le Tampon ». Personnage d’un album de dessins à colorier, pour les petits enfants. L’album est intitulé « Les aventures de Toni le tampon », accompagné de ses amis Marine la Coupe menstruelle, Sébastien l’Eponge, et Patrick la Serviette périodique.

    Toni le Tampon vient donc en aide aux « menstruateurs » de tous les genres. Puisqu’on peut être du genre masculin en ayant un sexe de femme et donc des menstrues, comme l’auteur de l’album le fait savoir à ceux qui osent critiquer son œuvre.

    Toutefois on ne voit pas comment Toni le Tampon peut aider un homme de genre féminin, ni un homme de genre masculin…

    On ne voit pas surtout quels parents dégénérés peuvent donner un tel album à leurs enfants.

  • Détraqués

    Au trop célèbre théâtre des Amandiers de Nanterre est jouée en ce moment une pièce – en français - intitulée Five easy pieces, où des enfants (uniquement des enfants) retracent la carrière du prédateur et assassin d’enfants Marc Dutroux.

    Tant il est vrai que la perversion diabolique est sans limite.

    Jean-Frédéric Poisson a écrit une excellente lettre au garde des Sceaux pour demander l’interdiction de cette horreur.

    Lire aussi le communiqué de l’Agrif.

  • En Norvège

    Sylvi Listhaug est ministre des Migration et de l’Intégration en Norvège. Elle est membre du parti du progrès (une bande d’affreux « populistes »).

    Voici la dernière affiche du parti du progrès. Silvy Listhaug fait savoir, avec un grand sourire, que « près de 10.000 criminels étrangers ont été renvoyés chez eux ».

    En haut de l’affiche le slogan du parti : « Une vie plus facile pour les gens ».

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    Et voici l’affiche précédente, toujours avec Silvy Listhaug : « Laissez Sylvi porter une croix ». « Soutenez-vous Sylvi ? »

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  • "Décriminaliser"

    Diana Johnson, député travailliste militante de la culture de mort, a lu le 13 mars à la Chambre des Communes une motion dite « 10 minute rule » visant à décriminaliser l’avortement en Grande-Bretagne.

    L’avortement est toujours théoriquement un crime en Grande-Bretagne. Il est néanmoins permis jusqu’à la 24e semaine en cas de grave danger pour la santé physique ou morale de la mère (ou en cas de risque substantiel que l’enfant souffrira d’une grave infirmité). En pratique toute femme qui veut avorter doit seulement avoir l’autorisation de deux médecins, lesquels la donnent automatiquement au prétexte que la vie de la femme est plus en danger quand elle est enceinte…

    La motion « 10 minute rule » est une proposition de loi surnuméraire que tout député peut défendre aux Communes : il a dix minutes pour convaincre. A la suite de quoi il y a (ou non) un vote : 172 députés contre 142 ont voté pour que la proposition suive son cours. En général ces motions viennent ensuite en deuxième lecture, sont alors publiées… et disparaissent dans un tiroir, parce qu’elles passent après les autres textes et que la Chambre n’a jamais le temps de les examiner. Il s’agit en fait d’un moyen d’attirer l’attention sur un sujet. Et ici de relancer le « débat » sur l’avortement afin d’aboutir à la décriminalisation de l’avortement.

    Il s’agit d’une offensive coordonnée avec l’Association médicale britannique qui a publié en même temps un texte intitulé Décriminalisation de l’avortement, donnant trois possibilités pour une évolution de la législation :

    - une décriminalisation totale (jusqu’à la naissance) ;

    - une décriminalisation totale assortie d’une recriminalisation lorsque l’avortement est pratiqué par une personne non qualifiée (sic) ;

    - une décriminalisation sélective (jusqu’à 28 semaines).

    Tout ceci ne concerne pas l'Irlande du Nord où l'avortement est, réellement, comme il se doit, un crime.