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  • Nexit

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    Selon un sondage réalisé par l’institut britannique Bruges Group, une majorité de Néerlandais seraient favorables à ce que leur pays quitte l’UE.

    - 39% des personnes interrogées sont favorables à ce que les Pays-Bas demeurent dans l'UE telle qu'elle est.

    - 23% sont pour une sortie de l'UE tout en gardant le marché unique (?).

    - 27% sont favorables à un « Nexit » assorti d’un accord de libre-échange avec les pays de l’UE.

    - 11% ne « savent pas ».

    Cela fait donc 50% pour le Nexit, 39% pour le statu quo.

    (N.B. Habituellement je francise le nom des organismes étrangers, autant que possible. Mais on doit dire "Bruges Group" pour différencier cet institut eurosceptique du "Groupe de Bruges" qui est européiste...)

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  • Au Mali…

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    Les chefs de trois importants groupes jihadistes du Sahel se sont réunis et ont fusionné.

    Il s’agit de Katiba Macina (section du Macina, appelé chez nous Front de libération du Macina, du nom de l’ancien empire Peul), de Ansar Dine, et de al-Mourabitoun. Le nom du nouveau groupe est Jamaat Nasr al-islam wal mouslimin : rassemblement de secours de l’islam et des musulmans. Il est dirigé par Iyad Ag Ghaly, le chef touareg de Ansar Dine.

    L’objectif semble être de resserrer les rangs d’al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) face aux avancées de l’Etat islamique.

    Dans la vidéo qui annonce cette nouvelle, Iyad Ag Ghaly (au milieu devant l’ordinateur) présente les chefs des organisations qui ont fusionné avec lui, de gauche à droite Amadou Kouffa, émir de la katiba Macina, Yahya Abou Hamam, émir d’Aqmi au Sahara, Al-Hassan Al-Ansari, vice-émir d’al-Mourabitoun, Abou Abdoul Rahman Senhadji, juge d’Aqmi.

    On ose à peine rappeler que l’armée française est allée au Mali pour éradiquer ces jihadistes…

  • Réaction russe

    Le député russe Vitaly Milonov demande au ministre de la Culture d’organiser un pré-visionnage du nouveau film La Belle et la Bête produit par Disney, qui doit sortir le 16 mars, afin de prendre des mesures pour l’interdire s’il s’avère qu’il « contient des éléments de propagande homosexuelle ». Une loi votée à l’unanimité moins une voix en 2013 interdit en Russie la « promotion de relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs ».

    Dans sa lettre au ministre, Vitaly Milonov considère, sur la foi de ce qu’il a lu, que ce film fait une « propagande flagrante et éhontée du péché et des relations sexuelles perverses ».

    De fait, le réalisateur, Bill Condon (sic) déclare à propos de l’homosexualité : « Ça tient une certaine importance dans l’histoire, mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la fin du film. En tout cas, c’est une jolie scène, et une scène ouvertement gay dans un Disney. » Et l’acteur qui tient le rôle du personnage « gay » se répand dans la presse sur son enthousiasme à être le premier à avoir tourné une telle scène dans un film des studios Disney.

    Aux Etats-Unis, un ciné-parc de l’Alabama a déprogrammé le film, considérant qu’il est scandaleux de montrer cela à des enfants.

  • En Croatie

    La Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté jeudi une demande de révision de la loi autorisant l'avortement.

    C’est juste après l’indépendance du pays, en 1991, que Ruzica Cavar, qui venait de fonder le Mouvement croate pour la vie et la famille, avait déposé un recours contre la loi yougoslave de 1978 légalisant l’avortement (jusqu’à la dixième semaine).

    En mai dernier, donc… 25 ans plus tard, la Cour constitutionnelle a annoncé que le juge chargé de l’examen constitutionnel de cette loi avait terminé son travail et que la Cour allait pouvoir examiner la question…

    Et jeudi, le président de la Cour constitutionnelle a donc rejeté la demande de révision.

    Il a expliqué que retirer à une femme le droit de décider de sa grossesse serait une « ingérence dans son droit constitutionnel à l’intimité ». Sic. Il n’a pas précisé si le fait que la femme n’a pas le droit de tuer son mari ne serait pas également une ingérence dans son droit à l’intimité…

    Ce n’est pas à la Cour constitutionnelle de décider quand commence la vie humaine », déclare Miroslav Separovic. Toutefois, la Cour ordonne au Parlement de préparer une nouvelle loi, qui devra trouver, dit son président, un équilibre entre le droit des femmes à la vie privée et la protection de la vie à naître. Un équilibre entre le droit de tuer et la protection de celui qu’on a le droit de tuer…

    Cela dit, Miroslav Separovic précise : « La nouvelle loi devra définir des mesures d’éducation et de prévention qui permettront de faire que l’avortement soit en pratique plutôt une exception. Nous pensons que cela est un jugement rationnel, équilibré et juste. »

    Le nombre d’avortements a été divisé par 10 en Croatie depuis l’indépendance (de 40.000 à 4.000 par an), grâce au travail de l’Eglise catholique et des associations pro-vie. La proportion de médecins qui ne veulent pas pratiquer d’avortement varie de 66% dans la capitale à 95% à Split.

    L’actuel gouvernement croate, soupçonné d’être contre l’avortement, est sous la pression d’un lobby de la culture de mort et LGBT d’autant plus agressif qu’il est groupusculaire, mais appuyé par toute la culture de mort qui règne dans les institutions de l’UE et à l’ONU. Le 25 février, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Davor Ivo Stier, qui participait à la session du Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève, s’est exclamé : « Je rejette absolument les allégations selon lesquelles le gouvernement changera la loi sur l’avortement. » Parce que les médias évoquaient un projet de document du ministère des Affaires étrangères indiquant comme priorités la liberté religieuse et la protection de la famille, et spécifiant : « la Croatie remarque que l’expression “santé et droits sexuels et reproductifs” n’a pas une définition uniforme au plan international, y compris au niveau de l’UE. En ce sens, le Croatie interprète l’expression d’une façon qui n’inclut pas l’avortement. » Les partisans de la culture de mort soulignent que Ladislav Ilicic a été récemment embauché comme conseiller dans ce ministère : Ladislav Ilicic fut l’un des principaux promoteurs de l’initiative populaire qui avait recueilli 750.000 signatures pour un référendum définissant le mariage naturel dans la Constitution, et il est le président de l’association La voix des enfants. (Il est aussi violoniste à l'Orchestre symphonique de la radio-télévision nationale et à l'Orchestre de chambre de Varazdin...)

  • Samedi après les Cendres

    L’Évangile nous offre une grande consolation. L’image est saisissante. Les Apôtres rament. avec le vent contraire et ne peuvent avancer ; pendant ce temps, le Christ prie sur la montagne ; puis il vient, à la quatrième veille de la nuit, dans la barque ; la traversée devient alors facile jusqu’à la rive du lac. C’est l’image de notre vie. Nous ramons dans la barque de notre vie avec le vent contraire et, apparemment, nous n’avançons pas. Nous nous plaignons : je ne fais pas de progrès. C’est la vérité, l’enfant de Dieu navigue toujours contre le vent. La chair, le monde, Satan unissent leurs forces contre nous. Et cependant là-haut, sur la montagne céleste, quelqu’un prie pour nous : le Christ, notre médiateur auprès du Père. Cette prière du Christ sur la montagne est aussi la prière du Christ mystique, de l’Église. Cela n’est pas encore tout ; à la quatrième veille de la nuit, le Christ vient lui-même dans la barque de notre vie ; à la messe, il est vraiment là, il vient en personne ; avec son secours, tout est facile. Avec son secours, nous accomplirons la difficile traversée du Carême et nous débarquerons heureusement sur la rive de fête de Pâques.

    Dom Pius Parsch

  • Menaces dans le vide

    La Commission européenne a durci le ton, hier, sur la question des migrants. Et dans les deux directions, nous assure-t-on : les pays membres de l’UE doivent expulser les migrants qui ne répondent pas aux critères, et les pays membres doivent accueillir les demandeurs d’asile agréés par l’UE, faute de quoi la Commission n’hésitera pas à lancer des procédures d’infraction.

    C’est parler pour ne rien dire.

    Les migrants clandestins continuent d’affluer par milliers, venant renforcer les centaines de milliers qui sont déjà là. Si les pays qui ont ouvert leurs portes étaient aussi ceux qui expulsent, ça se saurait. Et la palinodie de Mme Merkel ne peut convaincre personne. Renvoyer de temps en temps 50 Afghans quand le pays est littéralement envahi, c’est ridicule. Or un gouvernement européiste ne peut pas faire davantage, car l’idéologie européiste s’oppose à des mesures efficaces que les grandes consciences ne pourraient que juger barbares.

    Il y a d’autre part les pays qui ont refusé d’accueillir les clandestins, et qui sont dénoncés nommément par la Commission : la Hongrie, l’Autriche et la Pologne qui « refusent toujours de participer au programme », la République tchèque, la Bulgarie, la Croatie et la Slovaquie qui « n’y prennent part que dans une mesure très limitée ». Ce n’est pas la première fois que la Commission les menace, et ça ne changera rien. En tout cas dans l’avenir proche, puisque pour l’instant c’est le programme qui fait l’objet d’une procédure, de la part de la Hongrie et de la Slovaquie…

    En outre et surtout on parle d’un nombre ridicule de « migrants », sans commune mesure avec la réalité. Le fameux « programme » consistait à « relocaliser » 160.000 « réfugiés ». Un an et demi plus tard, ils sont 13.500 à avoir été « relocalisés »… Que la Hongrie refuse d’honorer son quota de… 1.294 « réfugiés » (cette précision ubuesque des bureaucrates de Bruxelles !), franchement, ça change quoi ?

  • « She decides »

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    Il y a là quelques ministres (de la culture de mort), quelques représentants d’ONG (avortueuses) et l’assassin en chef, le directeur général de la Fédération internationale du planning familial.

    Ils sont très fiers d’eux parce qu’ils viennent de réunir 181 millions d’euros pour contrer le décret de Donald Trump interdisant le financement américain d’organisations internationales qui pratiquent l’avortement.

    C’est l’initiative « She decides » lancée par Lilianne Ploumen, ministre néerlandais du Commerce international, de la Coopération pour le Développement, pour défendre au niveau mondial les « droits sexuels et reproductifs ».

    « C’est le plus beau jour de ma vie », a déclaré la Danoise Ulla Tørnæs, ministre la Coopération pour le développement (la 2e à gauche sur la photo), ce 2 mars, à l’ouverture de la conférence, organisée par le gouvernement belge à Bruxelles et à laquelle ont participé « les représentants de 50 pays et d’une multitude d’organisations et ONG », selon Euractiv qui publie un article aussi bavard et creux qu’enthousiaste. Toutefois ils ne sont qu’une petite vingtaine sur la photo…

    La Finlande et la Suède ont promis 20 millions d’euros pour tuer les enfants dans le tiers monde, les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et la Norvège en ont promis 10. La représentante de la Commission européenne était très frustrée de ne pouvoir rien donner que ses encouragements, l’avortement n’étant pas de sa compétence. Je ne sais pas comment on arrive à 181, mais on peut constater à quel point est caricatural ce financement de pays tous du nord de l’Europe pour tuer des enfants de l’hémisphère sud. C’était tellement visible que le directeur général de la Fédération internationale du planning familial a cru bon de préciser, sous les applaudissements des participants : « Ce n’est pas une initiative du Nord [pour le Sud]. Quand il s’agit de l’avenir des jeunes, il n’y a ni Nord ni Sud »…

    Car bien sûr on parle de l’avenir des enfants, de l’égalité des chances, du droit à la « reproduction », selon le principe orwellien qui est au cœur de ce genre d’initiative (la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force).

    Euobserver croit pouvoir préciser qu’on aboutit à 181 millions en ajoutant les… 50 millions d’un « donateur américain anonyme », le concours du Canada, et de la… Fondation Bill et Melinda Gates.

    Euobserver précise également que la France et le Royaume Uni ont assisté à la conférence mais n’ont rien promis, et que « de nombreux grands pays, comme l’Allemagne, n’avaient pas envoyé de représentant ».

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  • Au Pakistan

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    Babar Masih et sa femme Ruqiya Bibi sont de très pauvres chrétiens pakistanais de Kamalpur (Faislabad) qui comme tant d’autres travaillent dans une briqueterie pour un salaire de misère (quand ils sont payés). Ils ont quatre enfants. Dont Mehswish, une fille de 15 ans (à gauche sur la photo). En octobre 2015, la femme d’un riche entrepreneur musulman a demandé à embaucher Mehswish comme femme de ménage. (En fait quasi esclave : un salaire mensuel de 5.000 roupies – 50 $ - pour 18 heures de travail par jour 7 jours sur 7). En septembre 2016 Mehswish s’est plainte de douleurs à l’abdomen : elle avait une appendicite. Ses parents ont voulu la garder à la maison jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Ils ont été alors harcelés par la femme de l’entrepreneur, qui exigeait que la jeune fille reprenne son travail. Après diverses menaces, elle est venue fin novembre avec des policiers, accusant Mehswish d’avoir volé pour 16 millions de roupies (15.000$) de bijoux. C’est le coup classique. Mehswish et son père ont été conduits au poste de police, interrogés, et relâchés le lendemain. le 8 décembre, la femme de l’entrepreneur fit venir chez elle Mehswish et son père pour régler définitivement le problème, disait-elle. En fait elle avait fait venir la police pour arrêter les deux chrétiens. Le père a été emprisonné au poste de police, et la fille… chez son employeur. Jusqu’à ce que la commission Justice et Paix de l’épiscopat intervienne pour les libérer, contre caution provisoire.

    La prochaine audience aura lieu lundi.

    Shahid Anwar, le coordonnateur diocésain de Justice et la Paix, a déclaré à Asianews : « Très souvent, ce genre d'allégations est dirigé contre les domestiques chrétiens par les riches propriétaires parce qu'ils appartiennent à des minorités et à des groupes marginalisés. La plupart du temps, les accusations sont sans fondement. Les employeurs ne veulent pas que leurs employés se libèrent de leur servitude. La fille a été détenue dans la maison de Tariq et son père a été gardé derrière les barreaux pendant plusieurs jours sans procédure régulière. Cette famille est innocente et très pauvre. Nous leur fournissons une aide juridique et avons réussi à obtenir une caution provisoire de la Haute Cour de Lahore, mais nous espérons que le 6 mars, la caution sera confirmée. Nous défendons ces pauvres victimes et nous nous battrons jusqu'à ce que justice soit faite. »

  • Nettoyage

    Quelque 1.500 coptes ont fui al-Arich depuis le triple assassinat, car leur sécurité ne peut pas être garantie.

    Tel est le terrorisme en action. Le nord Sinaï est ainsi nettoyé de ses chrétiens.

    Le « pape » copte Tawadros s’insurge contre les médias qui appellent « immigrés » les réfugiés chrétiens. C’est un mot « erroné », dit-il, parce qu’il s’agit « seulement d’une crise passagère ».

    Le mot est erroné d’abord parce que ce sont des Egyptiens… Quant à la « crise passagère », on voit que depuis plusieurs années maintenant ce sont les islamistes qui gagnent du terrain (malgré les efforts réels du gouvernement).

  • Vendredi après les Cendres

    Dómine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
    . Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis.
    (Hic genuflectitur.)
    . Adjuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.

    Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
    Seigneur, ne vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
    (Ici on s’agenouille.)
    Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la gloire de votre nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre nom.

    L’une des particularités liturgiques du carême est ce trait qui est chanté trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis. C’est aussi la prière prescrite pour les temps de calamité. Il est composé de versets du psaume 102 et du psaume 78. Le verset du psaume a été transformé, de façon à ce que ce qui était un constat devienne une prière.

    Selon le bienheureux cardinal Schuster, ce trait « semble avoir été introduit dans la liturgie par le pape Hadrien Ier, qui ordonna de le réciter à la demande de Charlemagne ».

    Le voici par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard, 1953.
    podcast

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