Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Daoudal Hebdo N° 22

    N°22.jpg
    Dans ce numéro

    Page 2
    L’affaire Eluana Englaro
    De quoi est-elle morte ?

    Page 3
    Sarkozy, la « Tchéquie » et les voitures

    Pages 4-5
    Le « féminisme » du Parlement européen et la résistance tchèque
    Vaclav Klaus et les discriminations

    Page 6
    On installe le wahhabisme…
    La protection judiciaire de l’islam

    Page 7
    « L’édifice cultuel de Saint-Louis »

    Page 8
    Benoît XVI et le sens de la souffrance
    Dimanche prochain…

  • Les 7 fondateurs des Servites

    Lorsque, au XIII° siècle, le schisme funeste excité par Frédéric II et de sanglantes factions divisaient les peuples les plus policés d'Italie, la prévoyante miséricorde de Dieu, entre d'autres personnages illustres par leur sainteté,suscita sept nobles Florentins dont l'union dans la charité allait faire un mémorable exemple d'amour fraternel. C'étaient Bonfils Monaldi, Buonagiunta Manetti,Manetto de l'Antella, Amédée des Amidei, Uguccione des Uguccioni, Sostène des Sostegni et Alexis Falconieri. Comme en l'année trente-trois de ce siècle, au jour de l'Assomption de la bienheureuse Vierge, ils priaient avec ferveur dans le lieu de réunion de la pieuse confrérie dite des Laudesi, la Mère de Dieu apparut à chacun d'eux, les exhortant à embrasser un genre de vie plus saint et plus parfait. En ayant donc conféré d'abord avec l’évêque de Florence, ces sept hommes eurent bientôt fait de dire adieu à leur noblesse et à leurs richesses ; ils n'eurent plus pour vêtements que des habits vils et usés recouvrant un cilice; le huit septembre, ils s'établissaient dans une humble retraite en dehors de la ville, voulant placer les débuts de leur nouvelle existence sous les auspices du jour où la Mère de Dieu, naissant parmi les humains, avait elle-même commencé sa vie très sainte.

    Dieu montra par un miracle combien leur résolution lui était agréable. Comme en effet, peu après, tous les sept traversaient Florence en y mendiant de porte en porte, il arriva que soudain la voix des enfants, parmi lesquels saint Philippe Benizi âgé de cinq mois à peine, les acclama comme Serviteurs de la Bienheureuse Vierge Marie ; c'était le nom qu'ils devaient garder désormais. A la suite de ce prodige , l'amour qu'ils avaient pour la solitude les portant à éviter le concours du peuple, ils choisirent pour retraite le mont Senario. Là, s'adonnant à une vie toute céleste, ils séjournaient dans les cavernes, se contentaient d'eau et d'herbes pour nourriture, brisaient leur corps par les veilles et d'autres macérations. La passion du Christ et les douleurs de sa très affligée Mère étaient l'objet de leurs continuelles méditations. Un jour de Vendredi saint qu'ils s'absorbaient avec une ferveur plus grande en ces considérations, la Bienheureuse Vierge, apparaissant à tous en personne une seconde fois, leur montra l'habit de deuil qu'ils devaient revêtir, et leur dit qu'il lui serait très agréable de les voir fonder dans l'Église un nouvel Ordre régulier, dont la mission serait de pratiquer et de promouvoir sans cesse le culte des douleurs endurées par elle au pied de la croix du Seigneur. Dans l'établissement de cet Ordre sous le titre de Servites de la Bienheureuse Vierge, ils eurent pour conseil saint Pierre Martyr, l'illustre Frère Prêcheur , devenu l'intime de ces saints personnages, et qu'une vision particulière de la Mère de Dieu avait instruit de ses volontés L'Ordre fut ensuite approuvé par le Souverain Pontife Innocent IV.

    Nos saints s'étant donc adjoint des compagnons, se mirent à parcourir les villes et les bourgs de l'Italie, spécialement en Toscane, prêchant partout le Christ crucifié, apaisant les discordes civiles, et ramenant au sentier de la vertu un nombre presque infini d'égarés. Ce ne fut pas seulement au reste l'Italie,mais aussi la France, l'Allemagne et la Pologne qui profitèrent de leurs évangéliques labeurs. Enfin, après avoir répandu au loin la bonne odeur du Christ et s'être vus illustrés par la gloire des miracles, ils passèrent au Seigneur. Un même amour de la vraie fraternité et de la religion les avait unis dans la vie. un même tombeau couvrit leurs corps, une même vénération du peuple les suivit dans la mort. C'est pourquoi les Souverains Pontifes Clément XI et Benoît XIII confirmèrent le culte indivis qui leur était rendu depuis plusieurs siècles ; et Léon XIII, ayant premièrement approuvé la valeur en la cause, puis reconnu la vérité des miracles opérés par Dieu sur leur invocation collective, les éleva en l'année cinquantième de son sacerdoce aux honneurs suprêmes des Saints, établissant que leur mémoire serait célébrée tous les ans par l'Office et la Messe dans toute l'Église.

    (bréviaire)

  • Le pape face aux loups (en Autriche)

    L'archevêque de Salzbourg, Mgr Alois Kothgasser, déclare :

    « Faut-il que l'Eglise catholique soit “assainie” pour être ramenée à une secte où ne resterait qu'une poignée de membres fidèles à la ligne officielle? »

    Lors d'une conférence des doyens du diocèse de Linz, 31 des 35 doyens présents ont rejeté la nomination par le pape de l’abbé Gerhard Maria Wagner, 54 ans, comme évêque auxiliaire :

    « Dans le souci de la crédibilité de l'Eglise et de l'unité du diocèse, cette nomination ne peut pas être approuvée. »

  • Mgr Cattenoz face aux loups

    Un incroyable déchaînement de haine contre l’archevêque d’Avignon :

    1, 2 (voir les commentaires).

  • La Cour et le traité

    La Cour constitutionnelle allemande a commencé hier ses auditions (de deux jours) sur la première plainte contre le traité de Lisbonne. Selon EUObserver, quatre des huit juges ont exprimé de grandes réserves sur le traité. Le juge Udo Di Fabio (celui qui donnera le jugement de la Cour) s’est demandé si le transfert de pouvoirs à l’UE signifiait réellement plus de liberté pour les citoyens européens : « Est-ce que l’idée d’aller toujours plus loin dans cette direction n’est pas une menace pour la liberté ? » Le juge Rudolf Mellinghoff s’est demandé si le traité n’était pas déjà largement appliqué de façon extensive en matière de sanctions criminelles dans les questions d’environnement.

    Tous les juges ont constaté que le traité était très difficile à lire, et les passages les plus abscons, lus à haute voix, ont déclenché des rires.

    L’Irish Times note que le juge Herbert Landau a dit que de nouveaux pouvoirs de l’UE en matière de justice criminelle affectent le noyau même de l’autorité législative allemande, et les valeurs que partage un peuple.

    Le Süddeutsche Zeitung ajoute que la Cour pourrait demander un référendum si elle conclut que le traité porte préjudice à la Constitution allemande. « Si les juges interviennent, ce sera parce que d’importants tranferts de pouvoirs ne sont pas suivis d’un accroissement correspondant de démocratie. »

  • Eluana

    Selon les premiers résultats de l’autopsie, Eluana serait morte de déshydratation ayant entraîné un arrêt cardiaque. C’est aberrant, car il est tout simplement impossible de mourir au bout de trois jours d’un arrêt progressif de l’hydratation.

    Et cette conclusion est en totale contradiction avec ce que disait la clinique, à savoir qu’elle est morte à la suite d’une « détresse respiratoire »…

  • Geert Wilders interdit d’entrer en Grande-Bretagne !

    Le 29 janvier dernier devait avoir lieu à la Chambre des Lords britanniques une projection du film Fitna, en présence de son réalisateur Geert Wilders. Mais, le 23, Lord Nazir Ahmed avait obtenu l’annulation de la projection.

    De nombreux lords avaient protesté contre cette atteinte à la liberté d’expression, et avaient invité de nouveau Geert Wilders.

    Cette fois, le gouvernement britannique interdit l’entrée du territoire à Geert Wilders.

    Cette décision a été annoncée par le ministère néerlandais des Affaires étrangères, qui a officiellement protesté auprès du gouvernement britannique. "Les Pays-Bas estiment que M. Wilders, en tant que député néerlandais, doit pouvoir voyager librement au sein des pays de l'Union européenne", a déclaré un porte-parole.

    A Londres, un porte-parole de l'Intérieur a expliqué que le "gouvernement empêchera ceux qui veulent répandre l'extrémisme de venir dans notre pays". Sic.

    "La Grande-Bretagne sacrifie la liberté d'expression. Nous nous attendrions à ce que quelque chose comme cela se produise dans des pays comme l'Arabie saoudite mais pas en Grande-Bretagne", a déclaré Geert Wilders, avant d’annoncer qu’il fera néanmoins le voyage :

    “Je vais voir ce qui se passe à la frontière. Laissez-les me mettre les menottes aux poignets...”

  • 22 clandestins régularisés au Bourget

    Une autorisation provisoire de séjour a été accordée à 22 sans-papiers en grève depuis juin dans l'entreprise de nettoyage du bâtiment Alfa Services au Bourget (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mardi auprès de la préfecture.

    Au total, 30 sans-papiers s'étaient mis en grève le 16 juin pour réclamer leur régularisation et des conditions de travail conformes au droit, dans le cadre du mouvement enclenché en avril en région parisienne.

    Le ministère de l'Immigration a donné mardi "son accord pour attribuer des autorisations de séjours de trois mois aux 22 salariés d'Alfa services", a précisé la préfecture.

    Dans un communiqué, la CGT 93 s'est félicitée de cette "première victoire", mais elle souhaite "que tous les soutiens restent mobilisés afin d'obtenir une solution pour les huit salariés toujours en attente de la régularisation de leur situation administrative".

    De son côté, le député Daniel Goldberg (PS), aux côtés des salariés d'Alfa Services depuis juin, a qualifié dans un communiqué ce conflit "d'exemplaire", rappelant la "solidarité" et le "courage" dont les salariés "ont su faire preuve pendant huit mois".

    Le nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, Nacer Meddah, avait rencontré la CGT le 2 février afin d'évoquer ce dossier.

    (AFP)

  • Détecteurs de fumée

    La nuit dernière, l'Assemblée nationale a adopté un amendement, ajouté au texte de loi sur le logement, visant à rendre obligatoire dans toutes les habitations l'installation de détecteurs de fumée.

    Voici quelques réactions sur le site du Figaro :

    Au Canada où il y a plein de constructions en bois ça se conçoit bien sauf qu'assez régulièrement ça se met en marche sans trop de raisons : un fumeur qui passe par là (j'habite un immeuble où les fausses alertes ne manquent pas). Ça va faire des frais supplémentaires pour bcp de gens qui n'ont pas obligatoirement de l'argent à mettre dans un système pour faire plaisir à un nième lobby de plus. Et comment va t-on faire avec les cheminées?

    J'habite en Islande. Ici ces détecteurs de fumée sont obligatoires. Dans mon appart, j'ai aménagé à 14h. A 21h30 cet appareil était déjà enlevé du plafond et planqué au fond d'un tiroir (il s'y trouve toujours). Il avait eu le temps de sonner 2 fois, la première quand j'ai fait griller les toasts dans le grille-pain pour fêter notre nouvel appart, la deuxième quand j'ai ouvert la porte du four pour y mettre le poulet, même pas le sortir, le mettre.!!!! Par contre pas de doute que ça extirperait le plus gros dormeur de son sommeil tellement que ça gueule fort et aigu.

    Voici les avertisseurs d'incendie dans les appartements. Imposés en masse avec des devis démesurés à des copropriétaires qui n'en peuvent mais, à qui on a déjà demandé mille certificats de ceci et de cela. Nous avons installé des détecteurs d'incendie sur les paliers : ils sonnent toujours pour de mauvaises raisons et il y a eu des dizaines et des dizaines de fausses alertes. Résultat : plus personne ne tient compte de ces alarmes. Si en plus il faut en mettre dans les 180 appartements, viva la samba des sonneries toute l'année.

    A quand les détecteurs de monoxyde de carbone ? Ah, ce sera EN PLUS de celui-ci, dans un an ou deux, le temps qu'un lobbyiste de cette industrie se réveille. Pourtant je crois ce gaz inodore plus dangereux qu'une fumée visible...

    Et à quand les détecteurs de connerie ?

    Ras le bol de ce corsetage de la société.

  • L’affaire Williamson. Réponse à quelques amis

    Des amis me reprochent d’avoir traité aussi benoîtement de l’affaire Williamson dans cette note.

    Je précise ceci :

    Je n’admets pas que les propos d’un évêque niant l’existence des chambres à gaz, ou minimisant de façon aberrante le nombre des juifs morts pendant la Seconde Guerre mondiale, soient considérés comme un blasphème plus grave que les propos d’évêques niant ou édulcorant des dogmes de la foi catholique.

    Lorsqu’on montera une campagne mondiale contre tel ou tel évêque qui ne croit pas à la virginité de Marie ou aux miracles du Christ, voire à sa résurrection corporelle, ou qui dit qu’à la messe on « fait mémoire » d’un événement du passé, alors j’admettrai qu’on s’excite ainsi contre les propos de Mgr Williamson. Mais plusieurs tons en dessous, néanmoins, car il y a une différence de nature entre le véritable blasphème et la contestation de faits historiques qui n’engagent pas la foi.

    Au lieu d’embrayer sur les prétentions des organisations juives à vouloir faire admettre à toute l’humanité que la Shoah, et l’interprétation théologique qu’elles en donnent, est un super-dogme qui s’impose à toutes les religions, il vaudrait mieux leur rappeler tranquillement que la Shoah ne fait pas partie du Credo. (Cela vaut aussi et d’abord pour la note de la Secrétairerie d’Etat qui affirme que l’Eglise ne peut donner de fonctions épiscopales à un évêque qui tient des propos révisionnistes.)

    Pour ceux qui voudraient en savoir plus, voici ce que disait Mgr Witold Kiedrowski, rescapé de Majdanek et de Birkenau, après la signature de la « convention » de Genève par laquelle quatre cardinaux avalisaient la théologie juive de la Shoah pour exiger l’expulsion des carmélites d’Auschwitz.

    Lire la suite