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  • Et clausit a foris ostium Dóminus

    Quadraginta dies et noctes aperti sunt cæli, et ex omni carne habente spiritum vitæ ingressa sunt in arcam. Et clausit a foris ostium Dominus. In articulo diei illius ingressus est Noë in arcam et fílii eius, et uxor illíus et uxores filiorum eius. Et clausit a foris ostium Dominus. Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto. Et clausit a foris ostium Dominus.

    Les cieux furent ouverts quarante jours et quarante nuits, et il entra dans l'arche de toute chair en laquelle est esprit de vie. Et le Seigneur ferma la porte par dehors. Ce jour-là même, Noé entra dans l'arche, lui, ses fils, sa femme, et les femmes de ses fils. Et le Seigneur ferma la porte par dehors. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Et le Seigneur ferma la porte par dehors.

    (répons des matines)

    (neuvaine pour le pape)

  • Témoignage chrétien (encore) à l’agonie

    L'hebdomadaire Témoignage chrétien lance un appel de détresse dans son numéro daté du 19 février, avec un grand titre sur toute sa une, "Témoignage chrétien va-t-il mourir ?".

    "Témoignage chrétien va-t-il mourir ? La simple considération des chiffres comptables ne donne plus au journal que quelques mois d'espérance de vie", écrit le PDG Hubert Debbasch dans son éditorial.

    Eh bien tant mieux. Mais ce n'est pas la première fois, et l'on sait que ce genre de presse trouve toujours de généreux donateurs. Pour soutenir le combat contre l'Eglise...

    Il est inutile de rappeler ce qu'est Témoignage chrétien. Précisons seulement que dans son numéro précédent un prêtre annonçait qu'il a... excommunié Benoît XVI... (sous la rubrique "Croire"...).

    L'appel à sauver le journal est signé notamment par Jacques Delors, Axel Kahn, Cécile Duflot (Verts), Benoît Hamon (PS), Jacques Noyer (ancien évêque d'Amiens), Jack Ralite (PC).

  • Le drapeau européen de Prague

    Le grand drapeau européen suspendu au métronome géant du parc Letna de Prague a été vandalisé pour la quatrième fois depuis le début de l’année.

    Pourtant, les patrouilles de police avaient été renforcées.

    Cette fois, des inconnus ont tracé sur lui « un symbole d’un mouvement interdit », selon la porte-parole de la police qui a refusé de préciser de quoi il s’agissait.

    Il n’y a pas beaucoup d’effort d’imagination à faire pour comprendre qu’il s’agit vraisemblablement d’une croix gammée. Assimiler l'Union européenne à un régime totalitaire, c’est tellement horrible qu’on ne peut pas le dire… (Il reste qu'au même endroit s'élevait autrefois la statue de Staline...)

  • La mission du jour

    Nicolas Sarkozy a annoncé devant les partenaires sociaux qu’il confiait au directeur général de l'Insee, Jean-Philippe Cotis, une mission d'étude "sur le partage de la valeur ajoutée et son évolution, tant pour le secteur privé que pour les entreprises publiques".

  • Un Google islamique...

     

    (Non, ce n'est pas une blague)
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  • La Pologne reste en dehors de la zone euro

    Face aux sirènes européistes qui se font entendre en Pologne, selon lesquelles le pays devrait d'urgence intégrer la zone euro pour résister à la crise, alors que le zloty a beaucoup baissé, le président de la banque centrale polonaise, Slawomir Skrzypek, a déclaré : "Nous n'y sommes pas préparés. Le cours du zloty n'est pas suffisamment stable pour pouvoir entrer dans le système ERM2. Il n'y a pas d'arguments économiques pour y entrer cette année. La thèse selon laquelle une entrée rapide dans le système ERM2 aiderait à stabiliser le cours du zloty est incompréhensible."

    Le gouvernement de Donald Tusk avait fixé le cap de 2012 pour l'entrée de son pays dans la zone euro. Mai il a dit récemment que, en raison des bouleversements sur les marchés internationaux, ce cap pourrait être repoussé.

  • Hélas

    Après deux reports, et une nouvelle réunion de trois heures hier, les députés tchèques ont adopté ce matin le traité de Lisbonne, par 125 voix contre 61, soit 5 voix de plus que la majorité requise.

    36 des 79 députés ODS ont voté contre le texte (mais 2 des 36 ont dit qu'il y avait eu une erreur et qu'ils avaient voté pour). Plusieurs autres se sont abstenus.

    Les députés ODS demandaient que le vote soit reporté jusqu'à l'adoption d'un texte spécifiant que le Parlement doit approuver les futurs transferts de compétence. Ce texte sera examiné en mars. Hier, les sénateurs ODS ont fait savoir qu'ils ne voteraient pas en faveur de la ratification tant qu'il n'y aurait pas un tel texte.

    Au cours des débats, le Premier ministre Mirek Topolanek a dit tout le mal qu'il pensait du traité, avant souligner que c'est « sa tête, et non son cœur, qui décide » de le soutenir. « Ma décision est très rationnelle. Je ne peux pas dire que je m'en réjouis, comme nous pouvions nous amuser quand le précédent régime prenait des décisions stupides. Non, je ne m'en réjouis pas. » Sic. (La position de Topolanek est que le traité est très mauvais mais que la République tchèque doit le ratifier pour ne pas apparaître comme le mauvais élève, isolé sur la scène européenne. Il n'a pas compris qu'il rendrait au contraire service à l'Europe, devant l'histoire, en contribuant à l'échec du traité, en alliance avec son président, le président polonais et le peuple irlandais... et tant d'autres peuples, en réalité avec la majorité des Européens. Mais Topolanek, comme l'a souligné Vaclav Klaus, fait partie de ces politiciens qui ont pour ambition d'être les bons camarades des eurocrates et d'être reconnus par eux comme d'authentiques dirigeants européens.)

    Le texte pourrait venir au Sénat en avril. Le président Vaclav Klaus, qui s'attendait au vote des députés, pense que le Sénat examinera le traité « d'une façon plus responsable », a déclaré son porte-parole.

    Le vote des députés fait resurgir la question de la signature du président de la République. Certains juristes se mettent à prétendre, de façon inédite, que le président n'a pas le droit de ne pas signer un traité international adopté par le Parlement. Ce qui est absurde, puisqu'il l'a déjà fait deux fois sans que ces juristes se manifestent, et que la Constitution est parfaitement claire à ce sujet.

    Cette peur des juristes européistes est la (petite) bonne nouvelle de la journée...

  • Le Pr Dallapiccola et le Pr Lejeune

    Lors de la conférence de presse de présentation du congrès organisé par l'Académie pontificale pour la Vie sur les nouvelles frontières de la génétique et le risque de l'eugénisme, l'agence Zenit a posé au Pr Dallapiccola une question sur le rapport entre progrès scientifique et « progrès éthique », en partant de l'exemple de la découverte de la trisomie 21 par le Pr Jérôme Lejeune il y a 50 ans : la possibilité de diagnostic a entraîné la suppression des enfants trisomiques avant leur naissance.

    Mgr Carrasco, qui est un ami du prof. Lejeune, comme il l'a souligné, a confié : « Il ne s'est jamais repenti de sa découverte ! » Et d'ajouter : « L'éthique est possible ! ». Il a cité en exemple l'hôpital catholique Gemelli de Rome où « l'on vit l'éthique » !

    Il a précisé : « Des enfants trisomiques y viennent au monde. Et grâce à l'amélioration de leurs conditions de vie, on réussit à résoudre les problèmes qu'ils doivent affronter ».

    Le Pr Dallapiccola a également rappelé avec enthousiasme qu'avant la découverte du Pr Lejeune, on appelait les enfants souffrant de trisomie 21, en italien, des enfants frappés d'« idiotie mongoloïde », ce qui signifiait la pire maladie de l'intelligence.

    Or, a-t-il fait observer, en cinquante ans, les enfants trisomiques ont réussi à atteindre « une autonomie » jamais envisagée auparavant, grâce aux soins de « psychomotricité » et ils « s'intègrent discrètement » dans la société. Ils réussissent à accéder à des « diplômes ». Il considère donc que la découverte du Pr Lejeune a apporté cette « victoire »

    Cependant, le Pr Dallapiccola ne minimise pas la « sélection pré-natale ». Mais il se réjouit d'autant plus du fait que, malgré le diagnostic, il rencontre chaque année entre 10 et 20 familles qui décident de poursuivre la grossesse et d'accueillir un enfant porteur de trisomie 21.

    En 1963, le Pr Dallapiccola était venu rendre visite au Pr Lejeune à Paris. Il constate que depuis lors, « quelque chose d'important a changé dans l'histoire » et dans la société, vis-à-vis de ces enfants, et qu'il n'y a pas à s'en « repentir ».

  • Ecce ego statuam pactum meum

    Ecce ego statuam pactum meum vobiscum, et cum semine vestro post vos. Neque erit deinceps diluvium dissipans terram. Arcum meum ponam in nubibus, et erit signum fœderis inter me, et inter terram. Neque erit deinceps diluvium dissipans terram.

    Voici : j'établirai mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous. Et il n'y aura plus à l'avenir de déluge ravageant la terre. Je placerai mon arc dans les nuages, et il sera un signe de l'alliance entre moi et la terre. Et il n'y aura plus à l'avenir de déluge ravageant la terre.

    (répons des matines)

    (neuvaine pour le pape)

  • L’Académie pontificale pour la Vie et l’eugénisme

    Mgr Rino Fisichella, Président de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Ignacio Carrasco de Paula, Chancelier de l’Académie, et le Pr Bruno Dallapiccola, de l'Université de Rome La Sapienza, ont présenté à la presse le congrès prévu les 20 et 21 février au Vatican sur "Les nouvelles frontières de la génétique et les risques de l'eugénique".

    « Le risque d'une dérive de la génétique n'est pas seulement théorique. Le terme d'eugénique semble appartenir au passé (...) mais (...) une bonne publicité soutenue par de grands intérêts économiques fait perdre de vue les vrais dangers », a dit Mgr Fisichella. Le risque est « de mettre en œuvre des pratiques eugéniques au nom d'une “normalité” de la vie » en voulant « améliorer physiquement l'espèce humaine ».

    Mgr Carrasco de Paula a expliqué que le Projet du Génome Humain constituait l'une des grandes avancées de la connaissance de ce début de millénaire. Mais, « si cette connaissance est essentielle pour la médecine, et pas uniquement pour elle, la mise en évidence de ses conséquences éthiques, légales et sociales l'est également ». Quant à l'eugénisme, il « est aujourd'hui l'instrument principal de discrimination des découvertes de la science génétique, point que le congrès se propose d'approfondir. Le but principal est d'attirer l'attention du public sur les grands avantages qu'on peut tirer de la recherche génétique si, comme on l'espère, elle bénéficie de l'engagement des chercheurs et des investisseurs à renoncer aux aventures proposées par l'eugénisme. »

    Le Pr Dallapiccola a précisé que « la diffusion des analyses génomiques n'est pas seulement destinée à médicaliser la vie des personnes mais à modifier aussi le profil du médecin. L'ère du post génome risque d'entraîner une nouvelle régression de cette figure, le médecin étant peut-être destiné à devenir une sorte de génomiste, un interprète des données complexes issues d'une haute technologie. Il faut donc rester critiques vis-à-vis des réductionnistes qui estiment que la segmentation du génome est suffisante pour éclairer le sens de la vie humaine, tandis que les déterministes croient lire dans le seul ADN le destin biologique de la personne. »

    « Nous sommes tous remplis d'imperfections génétiques », a-t-il insisté, soulignant que la connaissances des gènes ne permettait pas de dire que la science sait tout sur l'homme. « Les facteurs environnementaux sont essentiels. Nous devons comprendre maintenant ces facteurs et l'interaction entre les gènes eux-mêmes. Chaque gène est comme une note qui contribue à la mélodie finale » de l'homme.

    Et il a dénoncé « la pression commerciale » qui rend disponibles jusque sur internet de prétendues « analyses génétiques » qui affirment, entre autres, pouvoir prédire les maladies. « La génétique ne doit pas se transformer en une recherche de la perfection qui n'existe pas », a-t-il conclu.

    (Zenit, Eucharistie miséricordieuse)