Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • La bataille pour Eluana

    Après le veto du président de la République, le gouvernement italien s'est réuni pour la seconde fois, hier soir, pour adresser au Sénat un projet de loi qui interdirait aux médecins de cesser de nourrir les personnes dans le coma.

    "Si le chef de l'Etat devait décider de ne pas signer ce décret-loi, nous convoquerions sur le champ le Parlement pour faire adopter cette loi en l'espace de 2-3 jours", avait dit Silvio Berlusconi. "Je crois interpréter les sentiments de la majorité des Italiens", avait-il ajouté.

    Giorgio Napolitano avait expliqué, dans sa lettre à Silvio Berlusconi, qu'il ne voyait pas dans le décret-loi le "caractère urgent" justifiant l'adoption d'une telle mesure. Réplique de Berlusconi: "Nous avons tous les éléments d'urgence et de nécessité. Selon la Constitution, l'appréciation du caractère d'urgence revient au gouvernement. Si nous n'avions pas fait tous les efforts possibles pour éviter la mort d'une personne dont la vie est en danger, qui respire de manière autonome, je me serais senti coupable de non assistance à personne en danger."

    L'interruption progressive de l'alimentation et de l'hydratation de la jeune femme a débuté vendredi. Vittorio Angiolini, l'avocat de sa famille, a affirmé que celle-ci "se poursuivrait".

    Poursuivant sa dérive sans fin, Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés, a critiqué Silvio Berlusconi en se disant "très préoccupé (par le fait que) le Conseil des ministres n'ait pas pris en compte les arguments du chef de l'Etat". Sic.

     

    Addendum

    Déclaration de Silvio Berlusconi, en déplacement ce samedi en Sardaigne :

    « Franchement, je suis stupéfait que des médecins qui se sont consacrés à sauver les vies humaines puissent s'engager dans une action qui porte sûrement à la mort, et même avec cruauté, à travers la privation d'un organisme de l'alimentation. »

    Et à propos du veto du président de la République sur le décret, pour la raison, selon la presse, qu’il ne veut pas aller à l’encontre du décret définitif de la Cour de cassation concernant Eluana :

    « Je pensais que la présidence aurait pu surmonter ses réticences juridiques (...) à la lumière du fait que le décret avait été fait pour sauver une vie humaine. »

  • Du bonheur d’être malgache

    Quand on connaît la situation économique et sociale épouvantable de ce pauvre pays, ce titre peut paraître provocateur. Et pourtant…

    Deux petits siamois Malgaches ont été séparés mercredi à l’hôpital Necker à Paris. Une opération « plus spectaculaire que compliquée », souligne Le Parisien, citant le professeur Yann Révillon, chef du service de chirurgie viscérale infantile de Necker : « L’intervention s’est déroulée très tranquillement. Ces gestes sont relativement communs en chirurgie viscérale ». Dans 20 minutes, le Pr Révillon insiste : « Ce qui est miraculeux, c'est tout ce qui s'est passé avant l'opération » : à savoir le fait que les petits Malgaches, nés dans la brousse d’une mère très pauvre, aient pu arriver à Necker (grâce à l’Ordre de Malte et à Médecins du monde).

    Mais pourquoi ne parle-t-on jamais de siamois français ?

    Parce qu’ils sont avortés.

    On sait aujourd’hui séparer des siamois « très tranquillement », par des gestes « relativement communs ». Mais dans le pays où l’on sait faire cela, les siamois sont systématiquement tués dans le sein de leur mère.

    Comme le dit « pudiquement » 20 minutes :

    « En France, le diagnostic prénatal permet d'éviter la naissance d'enfants soudés l'un à l'autre par une partie du corps. »

  • Le catastrophique Mgr Ravasi

    L’agence Zenit publie une interview de Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la Culture, à propos du congrès de mars prochain sur « L'évolution biologique : faits et théories ».

    Extrait :

    « J'utilise souvent, quand je parle de dialogue interreligieux, une image qui, selon moi, peut être adaptée à notre thème ; l'image du duo, c'est-à-dire tenir compte du fait que pour créer une harmonie il n'est pas nécessaire qu'il y ait concordisme, c'est-à-dire que la théologie et la science disent la même chose ; d'ailleurs à dire la même chose, cela voudrait dire à ce moment-là que l'une ou l'autre se trompe puisque toutes les deux lisent forcément la réalité selon deux visions différentes. En revanche, l'image du duo, indique que l'harmonie peut être atteinte comme lorsque l'on met ensemble une voix de soprano et une voix de basse, chacune ayant son propre timbre mais pouvant s'associer l'une à l'autre pour construire une harmonie. Il s'agit de deux lectures sous deux angles différents, deux visions différentes sur une même réalité qui doivent conserver leur diversité, mais montrer qu'elles sont l'interprétation d'une même réalité. »

    L’analogie du duo vocal est d’une certaine façon recevable en ce qui concerne la théologie et la science profane. Je précise: profane, car Mgr Ravasi oublie que la théologie est également une science, alors que c’est cela même qui rend son analogie opérante.

    En revanche, il est absolument inadmissible de faire la même analogie dans le « dialogue interreligieux » : il est évidemment contraire à la doctrine catholique, contraire à la foi, de prétendre « construire une harmonie », en « associant » par exemple la voix du christianisme et celle de l’islam comme deux voix légitimes et complémentaires. Comment peut-on être un prélat responsable d’un conseil pontifical et proférer une telle énormité ?

    Rappel. Mgr Ravasi est notamment l'homme qui voit Galilée comme le « patron idéal pour un dialogue entre science et foi », et qui a dit à propos du congrès sur l'évolution : « A priori, il n’y a pas incompatibilité entre les théories de l’évolution et le message de la Bible et de la théologie. Darwin n’a jamais été condamné par l’Eglise et L’origine des espèces n’est pas à l’Index. »

  • Saint Romuald

    Romuald, né à Ravenne et fils de Sergius, homme de noble race, se retira dès sa jeunesse dans le monastère de Classe, proche de la ville, pour y faire pénitence. Les discours d'un saint religieux l'animèrent fortement à la piété, et à la suite de deux apparitions qu'il eut de saint Apollinaire, pendant la nuit, dans son église, il se fit moine selon la prédiction que lui en avait faite ce serviteur de Dieu. Peu après,il se rendit auprès d'un personnage nommé Marin, qui était célèbre par la sainteté et l'austérité de sa vie, sur les terres des Vénitiens ; désirant l'avoir pour maître et pour guide, dans le chemin étroit et sublime de la perfection.

    Il eut à souffrir les embûches de Satan et l'envie de la part des hommes; mais il s'en montrait d'autant plus humble, s'exerçant assidûment aux jeûnes et à la prière. Lorsqu'il se livrait à la contemplation des choses célestes, il répandait d'abondantes larmes ; mais il ne laissait pas d'avoir toujours le visage si joyeux, qu'il réjouissait tous ceux qui le considéraient. Il fut en grand honneur auprès des princes et des rois, et plusieurs par son conseil renoncèrent aux attraits du monde et se retirèrent dans la solitude. Enflammé du désir du martyre, il partit pour la Pannonie, dans l'espoir de l'y rencontrer ; mais une maladie qui le tourmentait à mesure qu'il avançait, et qui le quittait lorsqu'il revenait sur ses pas, l'obligea de s'en retourner.

    Il éclata par des miracles durant sa vie et après sa mort, et il eut aussi l'esprit de prophétie. Comme le Patriarche Jacob, il vit une échelle qui s'élevait de la terre au ciel, et par laquelle montaient et descendaient des hommes vêtus de blanc, et il reconnut que cette vision merveilleuse désignait les moines Camaldules dont il a été l'instituteur. Enfin, après avoir vécu 120 ans, et servi Dieu pendant 100 ans par la vie la plus austère, il alla au ciel, l'an du salut 1027. Son corps fut trouvé dans son intégrité, cinq ans après qu'il eut été enseveli, et on le déposa avec honneur dans l'Eglise de son Ordre à Fabriano.

    (bréviaire)

  • La France et l’OTAN : sous la coupe des Etats-Unis

    Le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN devrait être officialisé lors des cérémonies du 60e anniversaire de l'Alliance à Strasbourg et Kehl, les 3 et 4 avril prochains.

    La France va prendre deux postes de commandement.

    L'un des deux commandements attribués à des généraux français sera basé à Norfolk, dans l'Etat américain de Virginie, où se trouve l'Allied Command Transformation (ACT), chargé de piloter les transformations de l'Alliance.

    Un autre général français devrait prendre la tête de l'un des commandements régionaux de l'OTAN basé à Lisbonne, où se trouve le quartier général de la Force de réaction rapide ainsi qu'un centre d'analyses de photos satellites.

    Le Monde précise que les deux postes ont été négociés entre le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Lévitte, et le conseiller du nouveau président américain Barack Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones.

    Ce n’est pas avec l’OTAN que la France négocie son retour à l’OTAN, mais avec le gouvernement des Etats-Unis…

  • La bataille pour Eluana

    Le gouvernement italien a adopté à l’unanimité, en urgence, un décret-loi stipulant que « l'alimentation et l'hydratation, en ce qu'elles sont des formes de soutien à la vie ou ayant pour objectif physiologique de soulager la souffrance, ne peuvent en aucun cas être refusées par les personnes intéressées ou suspendues par ceux qui assistent les personnes qui ne sont pas en mesure de décider pour elles-mêmes ».

    En urgence, parce qu’il s’agit d’abord d’empêcher l’arrêt de l’hydratation d'Eluana, la jeune femme dans le coma depuis 17 ans, permis par un arrêt de la Cour de cassation. La jeune femme a été transportée mardi dans une clinique d'Udine ayant accepté de cesser de l'alimenter.

    Mais le président de la République, Giorgio Napolitano, a décidé d’opposer son veto au décret-loi, ne voyant pas, dit-il, où est l’urgence…

  • Mohamed inquiète le directeur de la police belge

    Propos de Glenn Audenaert, directeur de la police judiciaire fédérale belge :

    “Les études montrent que Bruxelles est l’une des villes les plus mondialisées au monde, que pour sept jeunes sur dix en obligation scolaire, leur langue maternelle n’est ni le néerlandais ni le français et que la population bruxelloise, dont 30% sont des citoyens d’origine non européenne, a augmenté en 2008 de 20.000 personnes, soit la population d’une petite ville.”

    “La situation politique internationale en général et les questions autour du Moyen-Orient ont une influence évidente sur la radicalisation de la communauté musulmane de notre pays.”

    “Je suis donc très préoccupé par l’intégration des jeunes dans la capitale.”

    Depuis plus de vingt ans, le prénom le plus donné aux enfants à Bruxelles est Mohamed.

    (via Bivouac ID)

  • Reconnaissance de la « communauté laïque »

    Barack Obama a annoncé hier la création d'un bureau des associations à la Maison Blanche ouvert aux « laïques », c’est-à-dire aux militants de l’athéisme.

    George Bush avait ouvert un tel bureau, mais réservé aux organismes religieux.

    Comme le dit la Maison Blanche, ce bureau doit aider les associations à avoir plus d'impact auprès de leurs communautés, utiliser au mieux le soutien du gouvernement, éviter les pesanteurs bureaucratiques ou connaître leurs obligations légales.

    Obama reconnaît donc une « communauté laïque ». Il sera intéressant de voir quels « laïques » il va nommer au conseil de 25 membres chargé de lui donner des avis.

    "Nous tendrons aussi la main aux dirigeants et aux experts à travers le monde pour favoriser un dialogue plus productif et plus pacifique sur la foi", a dit Obama...

  • « C’est d’une pâleur »…

    Le CRAN, pour montrer qu’il est aussi « représentatif » que le CRIF, organise un dîner annuel, auquel il invite de nombreuses personnalités. Ce n’est pas encore au point de celui du CRIF, qui ressemble à la fois au conseil des ministres et une réunion des états-majors des partis politiques. Mais hier soir il y avait des représentants de haut niveau de l’UMP (Dominique Paillé et Axel Poniatowski) et du PS (Sandrine Mazetier et Jean-Marie Le Guen), deux ministres (Roger Karoutchi et Eric Besson), et naturellement le commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, Yazid Sabeg, qui a déclaré que "parmi les défis importants" qui se posent au pays, figure "la façon dont on va réaliser l'égalité réelle" :

    "La situation se dégrade plutôt pour nos enfants (...) Si on n'agit pas vite et fort, on va construire un apartheid social et territorial. A quoi sert d'avoir des autoroutes, des industries florissantes, si notre cohésion sociale est minée. Il suffit de regarder la couleur de nos assemblées et de nos entreprises pour voir l'ampleur du problème: c'est d'une pâleur, d'une blancheur et c'est pas très frais d'ailleurs!"

    M’est avis que M. Sabeg est lui-même assez pâlichon. Je ne me permettrai pas d’ironiser sur sa fraîcheur, mais je constate que son propos est ouvertement raciste, comme l’est l’intitulé même du CRAN. En toute impunité, car il s’agit du racisme officiel qui échappe donc par le fait à la Halde et à la justice.

  • On installe le wahhabisme à Marseille…

    L'Institut méditerranéen d'études musulmanes (IMEM) vient d'ouvrir ses portes à Marseille. La première session de formation en « sciences » islamiques a débuté fin janvier. Elle est assurée par Abd el Hakim Boussandel, qui a été formé à l'Université islamique de Médine.

    Le ministère de l'immigration et de l'Identité nationale vient de délivrer un visa de séjour à Abd Allah Abd el Muhsin Zekri, du 7 au 12 février, pour que celui-ci délivre à l’IMEM un cours sur la charia. Zerki est professeur à l'Université de Riyad, et juge des tribunaux wahhabites. (La charia en Arabie saoudite, c’est la peine de mort, la lapidation, l’amputation de la main, les coups de fouet, la chasse aux chrétiens, etc.)

    (source)