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allemagne

  • Genre indéterminé

    A partir du 1er novembre, les bébés allemands pourront être enregistrés sous un sexe «indéterminé», selon le Süddeutsche Zeitung. L'Allemagne deviendra ainsi  le premier pays européen à reconnaître un troisième genre.

    Cette décision fait suite à une recommandation de la Cour constitutionnelle qui reconnaît le droit d'une personne à un genre ressenti et vécu.

    Comme on suppose qu’on ne demandera aux nouveaux-nés s’ils se sentent homme ou femme, il faut comprendre que les tordus inscriront leur enfant comme « indéterminé », en attendant que "ça" choisisse son genre une fois grand…

    Mais il est précisé qu’on pourra en changer au cours de sa vie. Donc on pourra enregistrer un garçon comme tel, ça ne l’engage à rien pour la suite…

  • Angela Merkel et l’UE

    La presse anglo-saxonne ne parle que de ça. Et la nôtre, pour le moment, est muette. Angela Merkel, dans une interview, le soir du 13 mai, n’a pas exclu que l’Allemagne demande un rapatriement de compétences à Bruxelles.

    Les Anglais sont ravis, et tirent volontiers les propos de la chancelière dans leur sens. En fait, le propos d’Angela Merkel était balancé. Elle a dit que « davantage d’Europe », ce n’est « pas seulement » donner de nouvelles compétences à Bruxelles, mais que cela peut passer « aussi » par un renforcement des coopérations entre les Etats membres. On voit que l’accent n’est pas sur le rapatriement de compétence. Toutefois, la nouveauté est qu’elle en parle. En outre et surtout, elle a ajouté qu’il y avait des discussions actuellement aux Pays-Bas sur une liste de compétences à rapatrier, et que l’on pourrait aussi en parler en Allemagne après les prochaines élections…

  • Fermez-la !

    Dans l’attente du jugement par la Cour constitutionnelle allemande du programme d’achats obligataires de la BCE, l’ancien juge de la Cour Udo Di Fabio déclare que si celle-ci juge que la Banque centrale européenne a violé sa propre interdiction de financement des Etats, elle peut, dans le cas le plus extrême, obliger le Parlement et le gouvernement allemands à se retirer de l’euro.

    Tout le monde sait que ce ne sera pas le cas, notamment à cause de juges... comme Udo Di Fabio, qui roulent des mécaniques quand ils ne sont plus en poste et font le contraire de ce qu’ils disent quand ils siègent. On l’a vu à l’œuvre, Di Fabio, sur le traité de Lisbonne, quand il affirmait à qui voulait l’entendre que le traité était incompatible avec la Constitution allemande, et que, porte-parole de la Cour, il s’est couché devant la pensée unique quand il a fallu prendre la décision. Alors maintenant ça suffit, les Di Fabio, Hans Hugo Klein et autres : fermez-la.

  • Ça bouge en Allemagne

    Dans une tribune du FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung), Hans Hugo Klein, ancien juge (1983-1996) à la Cour constitutionnelle allemande, écrit que « le principe de subsidiarité doit être défini plus en détail » et qu’ensuite il faut faire « un examen approfondi des lois existantes de l’UE ». Alors que les eurocrates se succèdent pour dire à David Cameron qu’il est impossible de rapatrier des compétences, Hans Hugo Klein affirme que pour ne pas s’aliéner les peuples, « un rapatriement de compétences et un élagage des règles et règlements est nécessaire ».

  • Une « Alternative » qui grimpe…

    Lors de la constitution du mouvement allemand anti-euro Alternative für Deutschland en parti politique, les doctes politologues lui donnaient généreusement 1% des voix aux prochaines élections, loin donc en dessous de la barre des 5% qui permet d’avoir des députés au Bundestag.

    Dans les jours qui ont suivi, compte tenu du nombre d’adhérents qui augmentait fortement, et d’un sondage qui indiquait un important taux de sympathie pour le nouveau parti, les doctes politologues lui ont donné plus généreusement 3% des voix aux prochaines élections, en soulignant que la sympathie est loin de se traduire forcément en votes.

    Or voici que, une semaine plus tard, selon un sondage de l’institut de recherche Mafo pour Handelsblatt Online, 19,2% des Allemands seraient prêts à voter pour Alternative für Deutschland…

    Quand le quotidien Bild demande à Philipp Rösler, président du parti libéral, vice-chancelier et ministre de l’économie, si des électeurs de son parti pourraient voter pour AfD, il répond : « Je ne peux pas envisager que des gens puissent accorder leur confiance à un parti qui mise tout sur une seule question et joue avec leurs peurs et leurs angoisses »…

    Mais il y a tant de choses que les politiciens ne peuvent pas envisager…

  • Alternative für Deutschland

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    Plus de 1.500 délégués du parti anti-euro Alternative für Deutschland se sont réunis hier dans un grand hôtel de Berlin pour tenir leur congrès inaugural. Le premier objectif est la participation aux élections de septembre prochain et l’entrée au Bundestag. Pour participer aux élections un parti doit recueillir 2.000 signatures dans chacun des 16 Länder, puis récolter au moins 5% des voix.

    Les politologues sont très sceptiques sur les chances de percée de ce parti, et pensent généralement qu’il ne pourra pas dépasser 1%, dans une Allemagne dominée depuis si longtemps par la CDU et les sociaux-démocrates.

    Toutefois le parti est soutenu par d’importantes personnalités, comme Hans-Olaf Henkel, PDG d’IBM Europe et ancien président de l’Union des industries allemandes, et parmi ses fondateurs on note deux anciens responsables de la CDU, Alexander Gauland et l’économiste Bernd Lucke. Et le dernier baromètre politique publié vendredi par ZDF indique que 17% des Allemands pourraient voter pour un tel parti.

    « Nous sommes fiers d’être traités de populistes, a déclaré d’emblée l’ancien journaliste Konrad Adam, cofondateur du parti. Il y a quelque chose comme une police de la libre parole ici en Allemagne, disant qu’il n’y a pas d’alternative à l’euro. Nous sommes l’alternative maintenant, l’Alternative pour l’Allemagne. »

    C’est la première fois qu’un parti politique allemand se prononce contre la monnaie unique, en dehors des néonazis du NPD, dont quelques militants manifestaient devant l’hôtel en scandant qu’ils étaient les seuls vrais opposants à l’euro…

  • Les Allemands font l’amalgame proscrit par M. Hollande

    Dans un article d’AsiaNews sur un complot salafiste déjoué par la police allemande à Leverkusen, et sur les groupes salafistes interdits par le ministère de l’Intérieur (en tant que musulmans extrémistes, non en tant que terroristes sans qualification religieuse), on apprend que, selon l’Office fédéral pour la protection de la Constitution, quelque 60 Allemands sont actuellement en Egypte pour apprendre l’arabe et le Coran. Dans une école salafiste spéciale pour Occidentaux, dédiée à l’apprentissage de l’arabe, du Coran, et à l’entraînement militaire…

    Daniel Schneider, qui avait été arrêté en 2010 pour terrorisme, venait de cette école. Deux autres de ses étudiants, Robert B. et Christian E., ont été arrêtés en décembre dernier dans un aéroport londonien avec des explosifs dans leurs bagages. (Les noms et prénoms n’ont pas été changés : on voit qu’il s’agit d’Allemands de souche.)

  • « Alternative pour l’Allemagne »

    Un groupe d’universitaires, de journalistes et de patrons (dont Hans-Olaf Henkel, PDG d’IBM Europe et président de l’Union des industries allemandes), va lancer le mois prochain un nouveau parti politique intitulé « Alternative pour l’Allemagne », qui prône notamment l’abandon de la monnaie unique et un référendum pour tout changement du traité européen.

    Open Europe ne voit aucun avenir à ce parti et juge qu’un score de 1% aux prochaines élections législatives (en septembre prochain) serait honorable.

    C’est oublier qu’en Autriche le parti anti-euro Team Stronach, fondé en septembre dernier par un homme d’affaires austro-canadien, vient de remporter 11,3% des voix en Carinthie et 9,8% en Basse-Autriche.

    Et c’est faire bon marché des sondages qui montrent que les deux tiers des Allemands voudraient revenir au mark alors qu’ils n’ont pas de parti politique, jusqu’ici, pour faire de cette opinion un vote.

  • L’évidence scandaleuse

    Lors de sa première conférence de presse, le nouveau ministre allemand de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich, que l’on dit proche d’Angela Merkel, a déclaré :

    « Que l'islam soit partie intégrante de l'Allemagne, c’est un fait qui n’est nulle part étayé par l'histoire. L'islam n'a pas imprimé sa marque à notre société, et ne le fait pas non plus aujourd’hui. L'islam n’est donc pas partie intégrante de l'Allemagne. »

    Dans une société normale, cette évidence passerait inaperçue. Mais elle bien sûr déclenché un tollé, y compris au sein du gouvernement…

  • Révélation

    « Le credo "Multikulti" (multiculturel), selon lequel nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons, a échoué. Cette approche a échoué, totalement échoué. »

    Propos d’Angela Merkel lors d'une réunion des Jeunesses de la CDU à Potsdam.

    Il y a une semaine, le président bavarois CSU Horst Seehofer faisait scandale en déclarant : « Nous, en tant qu'Union, nous nous engageons pour la culture de référence allemande et contre le multiculturel. Le Multikulti est mort. »

    Angela Merkel a également déclaré :

    « Nous n'avons pas besoin d'une immigration qui pèse sur notre système social. »