Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Dans l’Ohio

    Le Gouverneur de L’Ohio, John Kasich, a signé le 22 décembre la loi qui interdit les avortements des fœtus porteurs de trisomie 21.

    Les médecins qui pratiqueraient de tels avortements encourent 18 mois de prison, une amende de 5000 $, et la perte de leur licence médicale.

    La loi va évidemment être attaquée en justice par les défenseurs des « droits reproductifs » et des « soins d’avortement » (abortion care…).

    Une loi similaire votée dans l’Indiana en 2016 a été bloquée par un juge fédéral.

    Toutefois, celle du Dakota du Nord, entrée en vigueur en 2013 n’a pas été contestée. Dans l’unique avortoir de l’Etat on dit ne pas avoir vu de cas.

  • Folle Angleterre

    La British Fertility Society publie de nouvelles directives, dans lesquelles elle préconise que le NHS (le système de santé publique) prenne en charge la conservation des ovocytes des transgenres avant leur « transition ». Ceci « afin qu’ils puissent être parents ». Le Pays de Galles et l’Ecosse appliquent déjà ces recommandations, qui visent donc l’Angleterre.

    Et l’on ose dire qu’il s’agit d’une question d’équité parce qu’on le fait déjà pour les cancéreux…

    C’était déjà le cas pour les adolescents.

    Et la soi-disant « Eglise d’Angleterre » invente une liturgie pour « rebaptiser » les transgenres…

  • 380 sur 400…

    Le 6 novembre dernier, la société Gobee Bike avait mis en service 400 bicyclettes à Reims. Elles ont quasiment disparu : 380 d’entre eux ont été volés ou vandalisés.

    Le fait est tellement spectaculaire qu’il ne peut plus être nié, comme ce fut le cas au début.

    Et l’on apprend que cela s’est passé à peu près de la même façon à Lille, un mois auparavant…

  • Ecole catholique

    Le 30 décembre, une bande d’hindous nationalistes de la branche jeunes du parti au pouvoir en Inde (BJP) est entrée au Post Graduate College (premier cycle universitaire) Sainte-Marie de Vidisha (Madhya Pradesh), demandant à voir le directeur, le P. Shaju Devassy. Ils lui ont expliqué qu’ils venaient célébrer dans l’établissement la fête de Bharat Mata Aarti, la déesse mère. Devant le refus du principal, ils sont devenus furieux et ont déclaré qu’ils reviendraient célébrer cette fête, par la force si nécessaire.

    Réaction du principal : « Je suis ennuyé, parce que les militants hindous de droite disent qu’ils veulent faire un “pooja” dans notre institution catholique. Au collège nous ne célébrons pas de messe ni de prières, et nous ne permettrons pas qu’ils célèbrent une cérémonie sacrée hindoue. »

    Euh… Ça sert à quoi que l’institution soit catholique s’il n’y a ni messes ni prières ? Et s’il n’y a rien de catholique dans l’établissement qu’est-ce qui empêche des cérémonies hindoues ?

    Addendum

    Plus de 900 étudiants hindous ont tenté de pénétrer aujourd'hui dans le "collège" pour pratiquer leur rite. Ils ont été dispersés par la police qui était là en nombre.

  • Mgr Shao Zhumin libéré

    L’évêque clandestin de Wenzhou (Zhejiang), en Chine, a été libéré hier.

    Il avait été arrêté peu avant Pâques afin qu’il ne puisse pas célébrer le Triduum, puis libéré, puis de nouveau arrêté le 18 mai. Le 15 juin il avait été aperçu à l’aéroport de Wenzhou, sous escorte policière, et la nouvelle s’était répandue qu’il était libéré. Mais il n’était jamais arrivé chez lui. En fait il avait été emmené à Xining, à 2.500 km de Wenzhou, et c’est là qu’il a été libéré.

    On n’en sait pas plus pour l’instant. Notamment si c’est lui qui a cédé aux pressions pour rejoindre l’Eglise officielle, ou si ce sont les autorités communistes qui ont cédé aux pressions internationales. On se souvient que le 20 juin l’ambassadeur d’Allemagne avait ouvertement demandé sa libération.

  • « SOS Villages d’enfants », avec mosquée

    Deux prêtres orthodoxes œuvrant en Ethiopie, les Pères Freu et Ephrem, tirent la sonnette d’alarme au sujet de SOS Villages d’enfants international de Gode, dans la région « somalienne » de l’Ethiopie.

    Le village est constitué de 12 maisons d’accueil, et depuis que le directeur chrétien a été remplacé par un musulman une mosquée a été construite (par l’organisation qui se dit non confessionnelle). Désormais tous les enfants doivent aller cinq fois par jour à la mosquée, qui sert également d’école coranique. Une trentaine d’enfants chrétiens ont déjà été convertis de force à l’islam, et 120 autres, confiés à deux femmes musulmanes (« mères SOS »), vont l’être aussi.

    Le Père Freu déclare à Fides : « Je sais que les bienfaiteurs de SOS Villages d’enfants international sont en majorité des chrétiens mais peut-être ne savent-ils pas que leur argent est utilisé pour endoctriner les enfants dans l’islam. »

    Il va de soi que les sites qui incitent à donner au Village d’enfants de Gode (ici ou ) ne signalent pas l’existence d’une mosquée ni de la conversion forcée des enfants.

  • Boubakeur boude (encore)

    Dalil Boubakeur est très vexé de ne pas avoir été invité aux vœux du président de la République aux autorités religieuses.

    « Prenant acte de cette injuste et inexplicable mise à l’écart, la grande mosquée de Paris décide, par conséquent, de se retirer de toutes les instances du CFCM et de ne plus participer à toute initiative émanant des pouvoirs publics sur l’organisation du culte musulman. »

    On en est tout retourné…

    La question est : est-ce que se retirer de quelque chose qui n’existe pas en modifie le fonctionnement ?

  • "Fake news"

    Qui aurait prédit, il y a quelques décennies, que l’Europe occidentale, au XXIe siècle, s’acheminerait vers une authentique dictature du politiquement correct et de la censure des idées et informations non conformes ?

    Il ne se passe plus de mois qu’on annonce ici ou là une nouvelle loi liberticide. La dernière en date est celle qu’annonce Macron contre les « fake news ». Pour protéger la démocratie. Sic. Une loi qui permettra de saisir le juge afin de « supprimer le contenu, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l'accès au site internet ».

    Ce sera donc aux juges de décider si une information est vraie ou fausse… Or, en vertu de l’« indépendance de la justice » (selon l’inversion des valeurs de la société orwellienne), on sait que ce qui déplaira au pouvoir (au vrai pouvoir idéologique) sera fausse nouvelle, et que ce qui le confortera sera vraie nouvelle.

    Pour le moment, la loi ne sera activée qu’en période électorale. Et je viens de voir sur BFM un spécialiste de la question déplorer cette restriction, car il faut faire la chasse aux « fausses nouvelles »© toute l’année. Au nom de la défense de la démocratie…

  • Laetabundus

    La séquence de Noël Latabundus se trouvait « dans tous les Missels Romains-Français », dit dom Guéranger, et elle a été longtemps attribuée à saint Bernard, mais on l’a trouvée dans un manuscrit du XIe siècle. La voici chantée par les moines de Solesmes.

     

    Laetabundus
    Exsultet fidelis chorus.
    Alleluia.

    Que le chœur des fidèles, dans son allégresse, tressaille de joie. Alleluia.

    Regem regum
    Intactae profudit torus:
    Res Miranda !

    Le sein de la Vierge pure a produit le Roi des rois : prodige admirable !

    Angelus Consilii
    Natus est de Virgine,
    Sol de Stella.

    L’Ange du Conseil est né de la Vierge : le Soleil de l’Étoile.

    Sol occasum nesciens,
    Stella semper rutilans,
    Semper clara.

    Soleil sans couchant, Étoile à jamais scintillante, radieuse à jamais.

    Sicut sidus radium,
    Profert Virgo Filium
    Pari forma.

    L’étoile produit son rayon ; la Vierge enfante son Fils d’une même manière.

    Neque sidus radio,
    Neque Mater Filio
    Fit corrupta.

    Ni l’étoile par le rayon, ni la Vierge par son Fils ne perd rien de son pur éclat.

    Cedrus alta Libani
    Conformatur hyssopo
    Valle nostra.

    Le haut cèdre du Liban vient ramper, avec l’hysope, dans notre humble vallée.

    Verbum ens Altissimi
    Corporari passum est,
    Carne sumpta.

    Le Verbe, Sagesse du Très-Haut, daigne se revêtir d’un corps ; il se fait chair.

    Isaias cecinit,
    Synagoga meminit,
    Numquam tamen desinit
    Esse caeca.

    Isaïe l’avait chanté, la Synagogue s’en souvient, et pourtant n’a point cessé d’être dans l’aveuglement.

    Si non suis vatibus,
    Credat vel gentilibus,
    Sibyllinis versibus
    Haec praedicta :

    Qu’elle en croie, sinon ses Prophètes, au moins ceux de la gentilité ; les vers de la Sybille ont annoncé le mystère :

    Infelix, propera,
    Crede vel vetera:
    Cur damnaberis, gens misera?

    Peuple malheureux, hâte-toi : crois enfin les antiques oracles ; pourquoi serais-tu réprouvé, peuple infortuné ?

    Quem docet littera
    Natum considera:
    Ipsum genuit puerpera.
    Alleluia.

    L’Enfant qu’annonce la lettre prophétique, vois-le aujourd’hui : une Vierge l’a mis au monde. Alléluia.

  • L’inévitable dérive euthanasique

    Lu sur Gènéthique :

    En Belgique, une décision de la Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie (CFCEE) a conduit à la démission d’un de ses membres, médecin spécialiste et pro-euthanasie. Il a déclaré : « Cette commission ne remplit pas son rôle. Elle se prend pour un juge. Elle n’élargit pas l’application de la loi euthanasie, elle la viole ». La décision en débat concernait une patiente atteinte de démence et de Parkinson, euthanasiée « sur simple demande de sa famille », sans son avis et sans l’avis d’un second médecin, celui-ci n’ayant été consulté qu’une fois le décès intervenu. Devant cette « double violation manifeste de la loi », la Commission n’a pas transféré le dossier à la justice, car la majorité des deux tiers requise n’a pas été atteinte : « Les 6 membres (sur 16) qui n’ont pas souhaité transférer ce dossier à la justice ne l’ont pas fait par conviction du respect de la loi dans le cas d’espèce, semble-t-il, mais bien par volonté politique de défendre l’euthanasie dans n’importe quelle circonstance, y compris dans les cas de démence profonde, et par crainte qu’un renvoi en justice freine encore plus la pratique de l’euthanasie en Wallonie ».

    Pour Willems Lemmens, professeur de philosophie à l’université d’Anvers et membre du Comité consultatif de bioéthique belge, « cette affaire confirme la ‘sacralisation malsaine’ de l’euthanasie dans notre société. Ni les médecins, ni la famille de la personne décédée n’ont considéré leur comportement comme répréhensible, et la commission leur a donné raison, en dépit des conditions légales violées ». En outre, cette affaire « n’est que la pointe de l’iceberg », un certain nombre d’euthanasies n’étant pas déclarées à la Commission de contrôle. Willems Lemmens considère qu’une « petite minorité de médecins fanatiques » présente au sein de la Commission prend « en otage le monde médical » : de plus en plus de médecins « témoignent de la pression morale qu’ils ressentent. Puisque l’euthanasie est de plus en plus perçue par la population comme un droit sur sa mort et sur celle de ses proches, c’est leur liberté thérapeutique et de conscience à eux, les praticiens, qui est mise sous pression ». La société devrait « entendre les doutes et les questions des médecins », estime-t-il.