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  • Les deux papes

    Une nouvelle réflexion fort intéressante d’Antonio Socci sur "les deux papes" (alors qu'il ne peut y en avoir qu'un): chez Benoît et moi.

    Il rappelle que Benoît XVI a décidé de continuer à s’appeler Benoît XVI, Sa Sainteté Benoît XVI, avec ses armoiries qui ont les clefs de saint Pierre (tandis que celles de François n’ont pas le pallium…), qu’il a choisi le titre de « pape émérite », ce qui est une nouveauté absolue (y compris pour les canonistes qui en perdent leur latin), et il souligne un propos dont on n’avait pas (non plus) remarqué la portée dans le discours du 27 février 2013. Benoît XVI revenait sur le moment où il avait accepté d’être pape : « La gravité de la décision a été vraiment aussi dans le fait qu’à partir de ce moment, j’étais engagé sans cesse et pour toujours envers le Seigneur. Toujours – celui qui assume le ministère pétrinien n’a plus aucune vie privée. Il appartient toujours et totalement à tous, à toute l’Église. (...) Le "toujours" est aussi un "pour toujours"- il n’y a plus de retour dans le privé. Ma décision de renoncer à l’exercice actif du ministère ne supprime pas cela. »

    Et il laissait entendre ensuite qu’il y avait bien un exercice passif du ministère pétrinien

    Le plus stupéfiant, si l’on y réfléchit bien, étant peut-être le tweet de François, le 11 février : « Aujourd'hui, je vous invite à prier pour Sa Sainteté le Pape Benoît XVI, un homme de grand courage et humilité. »

  • Lundi de la Septuagésime

    Hier commençait l’histoire de la création, de la chute et de la longue route vers le salut. Avec, aux matines, le récit des cinq premiers jours. Ce lundi c’est la création de l’homme. Nous avons même les deux récits de la création de l’homme. Celui du sixième jour : « Dieu créa donc l'homme à Son image; Il le créa à l'image de Dieu, et Il les créa mâle et femelle. » Et celui qui figure ensuite dans le récit des « générations du ciel et de la terre », où se trouve la description du « paradis de volupté » (tristement appelé « jardin d’Eden » dans les traductions modernes) : « Le Seigneur Dieu forma donc l'homme du limon de la terre; Il souffla sur son visage un souffle de vie, et l'homme devint vivant et animé. »

    La lecture se termine par l’évocation de la source mystérieuse qui jaillit du centre du paradis et se divise en quatre fleuves. Ils forment ainsi… une croix, et coulent vers les « limites » du paradis, qui ne peuvent être qu’un cercle, à l’image du ciel.

    Un cercle avec une croix à l’intérieur. Et à la fin de la Bible, dans l’Apocalypse, il y aura la Jérusalem céleste qui descend du ciel. Qui est un gigantesque carré parfait (de 550 km de côté, ou de 2.200 km de côté, selon que l’on considère que la mesure donnée est celle du pourtour de la ville ou celle d’un côté).

    La croix liquide du paradis est devenue le rempart solide de la ville : c’est la quadrature du cercle.

    Et l’on passe des deux dimensions aux trois dimensions : l’Apocalypse précise que la hauteur de la ville est égale à sa longueur et à sa largeur : il s’agit donc d’un cube. Au milieu il y a une place, et au centre de cette place… l’arbre de vie, qui est curieusement « de part et d’autre » de l’unique fleuve, qui sort du trône de Dieu et de l’Agneau, et qui ramène à l’origine les quatre du paradis.

  • Septuagésime

    Il importe de bien saisir ce célèbre passage de l’Évangile [les ouvriers de la 11e heure, Matthieu 20, 1-16], et d’apprécier les motifs qui ont porté l’Église à le placer en ce jour. Considérons d’abord les circonstances dans lesquelles le Sauveur prononce cette parabole, et le but d’instruction qu’il s’y propose directement. Il s’agit d’avertir les Juifs que le jour approche où leur loi tombera pour faire place à la loi chrétienne, et de les disposer à accueillir favorablement l’idée que les Gentils vont être appelés à former alliance avec Dieu. La vigne dont il est ici question est l’Église sous ses différentes ébauches, depuis le commencement du monde, jusqu’à ce que Dieu vînt lui-même habiter parmi les hommes et constituer sous une forme visible et permanente la société de ceux qui croient en lui. Le matin du monde dura depuis Adam jusqu’à Noé ; la troisième heure s’étendit de Noé jusqu’à Abraham ; la sixième heure commença à Abraham pour aller jusqu’à Moïse ; la neuvième heure fut l’âge des Prophètes, jusqu’à l’avènement du Seigneur. Le Messie est venu à la onzième heure, lorsque le monde semblait pencher à son déclin. Les plus grandes miséricordes ont été réservées pour cette période durant laquelle le salut devait s’étendre aux Gentils par la prédication des Apôtres. C’est ce dernier mystère par lequel Jésus-Christ veut confondre l’orgueil judaïque. Il signale les répugnances que les Pharisiens et les Docteurs de la Loi éprouvaient en voyant l’adoption s’étendre aux nations, par les remontrances égoïstes que les ouvriers des premières heures osent faire au Père de famille. Cette obstination sera punie comme elle le mérite. Israël, qui travaillait avant nous, sera rejeté à cause de la dureté de son cœur; et nous, Gentils, qui étions les derniers, nous deviendrons les premiers, étant faits membres de cette Église catholique, qui est l’Épouse du Fils de Dieu.

    Telle est l’interprétation donnée à cette parabole par les saints Pères, notamment par saint Augustin et saint Grégoire le Grand; mais cet enseignement du Sauveur présente encore un autre sens également justifié par l’autorité de ces deux saints Docteurs. Il s’agit ici de l’appel que Dieu adresse à chaque homme pour l’inviter à mériter le Royaume éternel par les pieux labeurs de cette vie. Le matin, c’est notre enfance ; la troisième heure, selon la manière de compter des anciens, est celle où le soleil commence à monter dans le ciel: c’est l’âge de la jeunesse ; la sixième heure, par laquelle on désignait ce que nous appelons Midi, est l’âge d’homme; la onzième heure précède de peu d’instants le coucher du soleil : c’est la vieillesse. Le Père de famille appelle ses ouvriers à ces différentes heures ; c’est à eux de se rendre, dès qu’ils ont entendu sa voix ; mais il n’est pas permis à ceux qui sont conviés dès le matin de retarder leur départ pour la vigne, sous le prétexte qu’ils se rendront plus tard, lorsque la voix du Maître se fera entendre de nouveau. Qui les a assurés que leur vie se prolongera jusqu’à la onzième heure ? Lorsque la troisième sonne, peut-on compter même sur la sixième ? Le Seigneur ne convoquera au travail des dernières heures que ceux qui seront en ce monde lorsqu’elles viendront à sonner; et il ne s’est point engagé à adresser une nouvelle invitation à ceux qui auront dédaigné la première.

    Dom Guéranger

    Sur le sens et le symbolisme de la Septuagésime, voir ici et .

  • La messe traditionnelle, c’est juste une mode, dixit François

    François a reçu les évêques tchèques en visite ad limina, le 14 février. Parmi eux, l’archevêque d’Olomouc, Mgr Jan Graubner. Voici ce qu’il a dit au micro de Radio Vatican :

    Lorsque nous avons parlé de ceux qui aiment beaucoup l’ancienne liturgie et souhaitent y revenir, il était évident que le pape parle avec une grande affection, attention et sensibilité pour tous afin de ne blesser personne. Toutefois, il a fait une déclaration vraiment forte quand il a dit qu’il comprend que l’ancienne génération retourne à ce qu’elle a connu, mais qu’il ne peut pas comprendre que les jeunes générations veuillent y retourner. « Quand je cherche de façon plus approfondie, je trouve que c’est plutôt une sorte de mode. Et si c’est une mode, alors c’est une question qui ne mérite pas beaucoup d’attention. Il faut juste montrer une certaine patience et gentillesse pour les gens qui sont accros à une certaine mode. Mais je considère qu’il est très important d’aller au fond des choses, parce que si on ne va pas en profondeur, aucune forme liturgique, celle-ci ou celle-là, ne peut nous sauver. »

    François est vraiment resté coincé dans les années Paul VI. Il ne voit pas que la « mode » dure depuis plus de 40 ans, et s’étend au lieu de s’éteindre. Il le voit pourtant un peu, puisqu’il ne comprend pas ces jeunes qui suivent une mode de vieux.

    En tout cas il se confirme qu’il ne nous aime pas du tout.

    Et ce qui est sans doute le plus frappant est ce mépris affiché pour toute "forme liturgique". Même Paul VI n'était pas allé aussi loin.

  • Dans l’islam comme dans les autres religions…

    Lu sur Novopress :

    Une libération sous caution a été refusée au père de l’enfant de 12 ans mariée durant une cérémonie illégale malgré le fait qu’il proclame que sa fille « avait insisté » et « était amoureuse ».

    Le père de 61 ans est accusé de complicité dans un délit de relation sexuelle avec une mineure de 10 à 14 ans. Le juge a considéré que même si le prévenu pensait qu’il n’avait rien à se reprocher, il montrait un total mépris des lois de cet Etat.

    Le service de protection des mineurs l’avait arrêté mardi dernier alors qu’il avait donné son accord lors d’une cérémonie musulmane. L’homme de 26 ans d’origine libanaise qui voulait se marier avec l’enfant reste aussi en prison avec 25 charges d’agressions sexuelles sur mineure retenues contre lui.

    Le père a été interpellé le lendemain de l’arrestation du religieux musulman qui a officié pendant la cérémonie. Bien que plusieurs associations musulmanes aient exprimé leur réprobation, le président de l’association des musulmans libanais, Samir Dandan, a tenu à préciser que de tels faits concernaient aussi toutes les religions et pas seulement l’islam.

    Source : Sydney Morning Herald

  • Pour ces choses-là il suffit de demander

    L’autre jour paraissait dans Le Monde une tribune réclamant « de toute urgence » le développement de l’enseignement de l’arabe dans les établissements scolaires.

    C’était le 11 février.

    Jeudi, le 14, Vincent Peillon a annoncé que des moyens allaient être mis en œuvre pour… le développement de l’enseignement de la langue et de la culture arabes.

    C’est une orientation culturelle, a-t-il ajouté, « mais elle est aussi, et ça chacun doit le comprendre, l’avenir de l’Europe et l’avenir de la France ».

    (Via Fdesouche)

  • François montre en modèle un des pays les plus décadents (et anticatholiques) de la planète

    L’agence Zenit nous apprend que François a rencontré Carlos et Rodolfo Luna, « deux frères argentins qui vivent en exil en Suède ». Il a connu la femme de l’un des deux « dans un laboratoire de chimie avant d’entrer chez les jésuites ».

    « Le pape a rappelé qu’il avait caché les livres de leur bibliothèque dans le Collège Massimo de Buenos Aires, à l’époque de la dictature, lorsqu’ils étaient surveillés. »

    Autrement dit Jorge Maria Bergoglio gardait et protégeait des livres intrinsèquement pervers (Divini Redemptoris, 58). Et il en est fier.

    Puis il a fait l’éloge de la Suède :

    « Comme c’est bon de trouver des personnes qui ont un tel cœur ! La Suède ouvre ses frontières, elle organise des cours de langue, offre une aide économique et propose des voies pour rejoindre la société. C’est un exemple que nous pouvons donner au monde. Parce que, en réalité, c’est le seul pays qui fait cela et qui n’est pas envahi par la misère. Cela ne les fait pas souffrir. C’est le message que donne la Suède : Ouvre ton cœur à ton frère, à ta sœur, qui n’a pas d’endroit où vivre, où travailler, où dormir paisiblement. »

    Manifestement, François n’a jamais entendu parler de l’horreur de l’immigration en Suède, des cours de langue en effet : des cours d’arabe donnés aux policiers pour qu’ils soient polis avec les voyous des ghettos ethniques. Il n’a jamais entendu parler des terribles émeutes à répétition à Malmö, qui porte notamment le titre peu enviable de « capitale européenne du viol » (les Suédoises ne peuvent plus sortir le soir et ont peur dans la journée), il n’a jamais entendu parler du laxisme politico-judiciaire concernant notamment la drogue. Sans doute ne sait-il pas que la Suède est moralement pourrie depuis plus longtemps que les autres pays d’Europe, même si elle est coiffée au poteau par le Bénélux pour ce qui est de l’« euthanasie active ».

    « Et les Suédois ont de grands saints. » Et il a cité sainte Brigitte. Il aurait pu citer aussi sainte Catherine de Suède. Et c’est tout pour les « grands saints »…

    « Les luthériens sont une Église qui a de grands hommes et de grandes femmes. »

    Ça c’est le bouquet. François ne sait pas que pour l’Eglise catholique les communautés issues de la Réforme protestante ne sont pas des Eglises (elles n’ont ni l’eucharistie ni la succession apostolique, qui sont les deux marques principales d’un Eglise chrétienne).

    Où çà, des grands hommes et des grandes femmes ? Il évoque le pasteur Anders Gutt, « avec lequel il a partagé la chaire de professeur de théologie spirituelle à Buenos Aires ». Sic. Qui connaît Anders Gutt comme un grand homme ? Et qui sont les autres ? Et qui sont les grandes femmes ? L’évêque luthérienne homosexuelle de Stockholm ?

    Ah oui, la Suède, c’est aussi le pays où les homosexuels peuvent se « marier » à l’église. Pour le reste c'est un désert spirituel.

    Et pour finir en beauté, François a redit, reredit, rereredit :

    « Avec notre foi chrétienne, nous devons comprendre clairement que Jésus était un réfugié, parce qu’on cherchait à tuer cet enfant… C’est l’un des premiers messages de l’Évangile… Jésus était un réfugié. Ce n’était pas un touriste. Il n’était pas là pour son travail. Il fuyait la mort. Un réfugié. »

    Sauf que Jésus n’avait pas fui la Galilée pour agitation communiste ou subversion armée. Sauf que Jésus n’avait pas décidé de s’installer en Egypte pour y vivre aux crochets de la société égyptienne.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Christus virgo, mater virginis nostri virgo perpetua, mater et virgo. Jesus enim clausis ingressus est ostiis: et in sepulchro ejus, quod novum et in petra durissima fuerat excisum, nec antea quis, nec postea positus est. Hortus conclusus, fons signatus: de quo fonte ille fluvius manat, juxta Joel, qui irrigat torrentem vel funium, vel spinarum: funium, peccatorum, quibus ante alligabamur: spinarum, quae sufficiant sementem patrisfamilias. Haec est porta Orientalis, ut ait Ezechiel (7), semper clausa et lucida, operiens in se, vel ex se proferens Sancta sanctorum: per quam sol justitiae, et Pontifex noster secundum ordinem Melchisedech ingreditur, et egreditur.

    Saint Jérôme, lettre au sénateur Pammaque

    Le Christ est vierge, la mère de notre vierge est vierge perpétuelle (1), mère et vierge. Jésus en effet est entré, les portes étant closes (2) ; et dans son sépulcre, qui était neuf et creusé dans une roche très dure, personne ne fut déposé, ni avant, ni après lui (3). Jardin clos, source scellée (4) ; de cette source émane un fleuve, selon Joël, qui arrose le torrent des liens, ou des épines (5) : les liens des péchés par lesquels nous étions liés auparavant, les épines, qui étouffent la semence du père de famille (6). Elle est la porte orientale dont parle Ezéchiel (7), qui est toujours fermée et lumineuse, qui cache en elle-même ou qui fait voir par elle-même le Saint des saints ; par laquelle entre et sort le Soleil de justice (8) et notre Pontife selon l’ordre de Melchisédech (9).

    (1) Cf. « Ille virgo de virgine, de incorrupta incorruptus » (saint Jérôme, Contre Jovinien).
    (2) Jean 20, 19.
    (3) Luc 23, 53.
    (4) Cantique des cantiques 4, 12.
    (5) Joël 3, 18. Comme à son habitude quand il commente le texte sacré, saint Jérôme donne les deux traductions, de la Septante et la sienne, qui sera la Vulgate. Celle-ci, c’est le « torrent des épines ». Le mot hébreu que saint Jérôme avait était différent de celui qu’avaient les Septante, qu’ils ont traduit par σχοίνων : un mot qui veut dire « de joncs », ou tout ce qui est fait, tressé, avec des joncs. On remarque que pour saint Jérôme le mot paraît avoir perdu son sens de jonc pour désigner un « lien », une corde (tressée). Dans son commentaire du livre de Joël d’après les Septante, il traduit par le diminutif « funiculorum » : des cordelettes. Le mot qui figure dans le texte massorétique, Chittim, a été gardé tel quel, comme un nom propre, dans la Bible du rabbinat et quelques autres traductions. Chittim, comme le lieu où les Israéliens couchèrent avec les femmes de Moab, et le dernier campement avant l’entrée dans la terre promise. Mais Joël ne peut pas parler ici de ce lieu, puisque précisément il ne fait pas partie de la terre promise dont parle ce verset, il est au-delà du Jourdain. La majorité des traductions récentes donnent « la vallée » (ou « le ravin »)… « des acacias », parce que MM. Brown, Driver et Briggs en ont décidé ainsi…
    (6) Mat. 13, 7 ; Marc, 4, 7 ; Luc 8, 7.
    (7) Ezéchiel 44, 1.
    (8) Malachie 4, 2.
    (9) Psaume 109, 4 ; Hébreux 5, 1-9.

  • Pas Dieu : Demorand…

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    Le 13 février 2013, Libération titrait : « Dieu démission ! »

    Le 13 février 2014, le directeur de Libération a démissionné.

  • Les effets de la rumeur

    Ce qui n’existe pas peut changer de place, démontrent les socialistes.

    Le livre pour enfants Tous à poil, qui se trouvait dans la rubrique “Outils pédagogiques” du l’ABCD de l’égalité, a été transféré dans une nouvelle rubrique : “Ressources complémentaires” (dans un document PDF qui est une pub de l’Académie de Grenoble pour tous les livres qui permettent de « bousculer les stéréotypes fille garçon »…).

    Autrement dit, Jean-François Copé avait tort mais il avait raison. Ça va devenir difficile à suivre.