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  • La phrase la plus grotesque du jour

    Elle est de Nicolas Doze, sur BFMTV.

    — L’Ukraine demande 35 milliards de dollars. Faut-il payer pour l’Ukraine ?

    — Oui, il faut payer pour l’Ukraine. Parce que c’est le prix de la transition démocratique.

  • Arracher la cathédrale de Cordoue à l’Eglise…

    La gauche laïciste andalouse a lancé une pétition intitulée « Sauvons la mosquée de Cordoue – Pour une Mosquée-Cathédrale pour tous ». Cette pétition a déjà été signée par plus de 90.000 personnes au moment où j'écris. Soulignant que la « mosquée-cathédrale » a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco il y a trente ans comme « symbole universel d’entente entre les cultures », elle demande (au gouvernement de la gauche laïciste de la région Andalouse) qu’il soit interdit d’appeler le bâtiment seulement « cathédrale » comme le fait l’évêché de Cordoue alors qu’elle est appelée « mosquée » par l’Unesco, qu’elle soit reconnue comme propriété publique, qu’elle soit administrée par un organisme public, et qu’y soit interdite « toute action qui nuirait à l’image et à la signification du monument, et aux intérêts de Cordoue, de l’Andalousie et de l’Espagne ».

    Ce que ne dit pas l’archi-menteuse pétition, c’est que les laïcistes (qui travaillent ici comme ailleurs pour l’islam) se mobilisent parce qu’ils ont découvert tout à coup que la cathédrale de Cordoue deviendra définitivement propriété de l’Eglise catholique dans deux ans, si personne ne s’y oppose. En effet, en 2006, l’évêque de Cordoue a fait enregistrer la cathédrale sous son nom dans le registre de la propriété, en utilisant deux articles de la loi sur les hypothèques datant de Vichy. Euh, non… de Franco. Enfin, des heures les plus sombres rappelant la collusion entre l’Eglise et le fascisme… Cette « immatriculation » peut être révoquée au cours des dix premières années si une contestation est émise. Il ne reste donc que deux ans pour arracher la « plus grande mosquée d’Occident », « symbole universel d’entente entre les cultures », des griffes de l’intolérable Eglise islamophobe et intolérante de la Reconquista.

    C’est un professeur de droit de l’université de Cordoue (et activiste « culturel »), Manuel Antonio Rodriguez, qui s’agite de réunions en conférences et pétitions pour que le gouvernement d’Andalousie se saisisse de la question. Lequel gouvernement a demandé un rapport vendredi dernier pour se prononcer.

  • Sept coptes assassinés en Libye

    Des policiers libyens ont trouvé hier les corps de sept Egyptiens, tués par balles, à 30 km à l’ouest de Benghazi. Les sept hommes, coptes, avaient été enlevés dans la nuit de dimanche à lundi.

    Le porte-parole des « services de sécurité » de Benghazi Ibrahim Sharaa ne peut pas confirmer que « les meurtres s’étaient produits pour des raisons religieuses ».

    Mais ce n’est pas la première fois que des Egyptiens sont assassinés en Libye (ou doit-on dire en Cyrénaïque) - ou arrêtés par la police - pour la seule raison qu’ils sont chrétiens.

  • Mardi de la sexagésime

    La lecture des matines est le récit de la fin du Déluge. Voici le commentaire que fait Isaac Le Maistre de Sacy de l’épisode du corbeau et de la colombe. On peut voir au début un relent de jansénisme, mais cela se termine par l’affirmation qu’on ne doit pas désespérer de la miséricorde. Quoi qu’il en soit c’est un très beau texte, appuyé surtout sur le livre de saint Ambroise De Noe et arca.

     *

    Noé laissa aller le corbeau, qui étant sorti ne revint plus. Il envoya aussi la colombe après le corbeau. Mais n’ayant pu trouver où asseoir son pied, parce que la terre était toute couverte d’eaux, elle revint à lui ; et Noé la prit et la remit dans l’arche.

    Le corbeau a pu subsister hors de l’arche, dit s. Augustin, quoique les eaux ne fussent pas encore séchées, parce qu’il trouva apparemment des corps morts sur lesquels il se reposa, et que volant de temps en temps sur le toit de l’arche sans entrer dedans, il retournait toujours à ces corps morts dont il se nourrissait, ces chairs pleines de pourriture et de puanteur étant une viande délicieuse pour ces animaux impurs, amis de la corruption et du carnage.

    C’est une excellente image, selon s. Cyprien et s. Hilaire, du pécheur enchanté de l’amour du monde, dont la passion est l’idole à laquelle il se sacrifie, et dont l’âme étant devenue toute charnelle, n’aime que la corruption et la puanteur, et fait ses délices de ce qui la tue. Ces âmes noircies de crimes, et qui se sont vendues au démon pour acheter au prix de leur salut éternel la falsification si courte et si malheureuse de leurs plaisirs criminels, paraissent de temps en temps sur le haut de l’arche qui était la figure de l'Eglise, parce qu'il est même de leur intérêt de ne pas blesser une certaine bienséance humaine, et de garder les dehors et les apparences de la religion, lors même qu'elles en ont étouffé dans leur cœur tout l'esprit et le sentiment.

    Ces âmes sont proprement la vérité, dont le Lazare mort, enterré et pourri dans son sépulcre depuis quatre jours, était la figure. II n'appartient qu'à celui qui a entre ses mains les clefs de la mort et de l’enfer, de ressusciter ces âmes mortes. Et on ne doit pas désespérer de cette miséricorde, dit saint Augustin, en considérant que le Sauveur n'a pas dit d'une voix faible, mais d'une voix forte et toute-puissante : Lazare sortez dehors.

    La colombe au contraire, selon les Saints, peut figurer les âmes justes et innocentes, qui étant engagées dans des occupations extérieures, et dans le commerce des hommes, ne rencontrent aucun lieu où elles puissent asseoir leur pied, c'est-à-dire, où leur cœur puisse trouver un vrai repos. Et comme elles fuient la contagion du siècle, et qu'elles laissent aux morts le soin d'ensevelir leurs morts, elles sont dans une sainte impatience de retourner dans l'arche, et de se remettre entre les mains du véritable Noé, c'est-à-dire, du vrai Consolateur, qui est Jésus-Christ.

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  • La tragi-comédie ukrainienne

    En Ukraine, la mafia de Ioulia Timochenko, appuyée (pour ne pas dire manipulée) par les puissances occidentales, avait viré la mafia de Viktor Ianoukovitch au terme de la soi-disant révolution orange. Puis, aux élections suivantes, la mafia de Ianoukovitch avait viré la mafia de Timochenko. Et voici qu’à l’occasion d’une nouvelle révolution de rue, la mafia de Timochenko a de nouveau viré la mafia de Ianoukovitch…

    Et bien entendu les puissances occidentales se félicitent de ce retour à la démocratie, le commissaire Olli Rehn déclare que l’UE est prête à donner une aide de plusieurs milliards d’euros, et Catherine Ashton se précipite à Kiev pour discuter avec les « nouvelles autorités » (?) de l’aide de l’UE…

    C’est une occasion de plus de vérifier que l’Ukraine n’existe pas. Et il semble que certains, au vu de ce qui se passe à l’est du pays, commencent à le comprendre plus ou moins, ce qui les effraie… En fait, une grande partie de l’Ukraine est russe : on y parle russe, et la principale Eglise est celle qui dépend du patriarcat de Moscou. La « Rous’ de Kiev » est historiquement le berceau même de la Russie. Tandis que la petite partie occidentale, autour de Lvov (en ukrainien Lviv) est un territoire historiquement polonais (polono-ukrainaien), où il y a une Eglise ukrainienne grecque-catholique, et où l’Eglise orthodoxe autocéphale n’est pas reconnue par Moscou.

    En dehors de cela, ce qui me frappe une fois de plus est comment les puissances occidentales ont une fois de plus pris le parti de la rue contre les autorités élues. Il y a là un clair glissement de la conception de la démocratie, il me semble. Cela a commencé avec les « printemps arabes ». Sous prétexte que la rue s’opposait à des dictateurs. Et c’est la suite du printemps arabe qui a vu s’effectuer le glissement : en Egypte. Dans ce pays il y a eu des élections, régulières pour autant qu’elles pouvaient l’être, et donc un gouvernement démocratiquement élu, fatalement islamiste. Mais la rue « démocratique » a manifesté, et l’armée (financée par les Etats-Unis) a « démocratiquement » renversé le gouvernement. Depuis lors c’est partout la rue qui est démocratique, et le pouvoir élu qui est dictatorial (Tunisie, Turquie, Grèce, Ukraine, aujourd’hui Venezuela).

    Sauf en France. Parce que la rue n’a raison que si ses revendications sont celles de l’oligarchie mondiale.

  • Vers une deuxième grande mosquée (municipale) à Colombes

    Le conseil municipal de Colombes a voté une délibération par laquelle il met à la disposition des musulmans, pour 1 euro par an, un terrain dont la valeur est estimée à 4 millions d’euros (et sa valeur locative à 20.000 € par an).

    Un riverain de ce terrain est l’église copte, qui espérait pouvoir s’agrandir…

    Colombes, c’est comme en Egypte…

  • La loi « controversée » de l’Arizona

    Les sénateurs et les députés de l’Arizona ont adopté la semaine dernière un texte de loi qui permet aux personnes en général et aux commerçants en particulier de faire valoir leurs croyances religieuses en cas de procès pour « discrimination ».

    Par exemple, un pâtissier qui serait poursuivi pour avoir refusé de créer une pièce montée pour une parodie de mariage homosexuel ne pourrait pas être condamné pour discrimination. (Il y a eu aussi le même problème avec un photographe, et en Angleterre avec un Bed and Breakfast, etc.)

    Bien entendu, le lobby a fait jouer toutes ses caisses de résonance. Et la pression est terrible sur le gouverneur, Mme Jan Brewer, qui a annoncé sur CNN qu’elle prendra sa décision cette semaine sur cette « loi très controversée »…

  • Québec : l’euthanasie attendra

    Le projet de loi qui devait légaliser l’euthanasie au Québec ne sera pas voté au cours de l’actuelle législature. Il avait été déposé le 12 juin 2013. Il devait être voté ces jours-ci, mais, jeudi dernier, le 20 février, le parti libéral a refusé de prolonger les travaux parlementaires : c’était le dernier jour avant une pause de deux semaines. Or, lorsque les travaux reprendront, ils porteront d’abord sur le budget, pour un vote qui risque fort de faire tomber le gouvernement et conduire à de nouvelles élections…

    Une veillée de prière avait été organisée devant l’Assemblée nationale le 18 février. Cet événement s’inscrivait dans le cadre d’un « blitz de prière » et de jeûne. L’Assemblée des évêques s’était fortement mobilisée contre le projet.

  • L’hommage de la culture de mort officielle à Antoinette Fouque

    Antoinette Fouque, co-fondatrice du MLF, figure de proue de la culture de mort, est morte vendredi. Aussitôt, le gouvernement y est allé de son hommage appuyé, le président de la République en personne saluant cette « inlassable militante » qui n’a « jamais cessé de défendre l’émancipation des femmes ».

    Elle fut « aussi une figure culturelle majeure », souligne Aurélie Filippetti, ministre de la « Culture ». Sous prétexte qu’elle avait été psychanalysée par Lacan et était donc devenue aussi une figure de la psychanalyse (car toutes les perversions sont bonnes à prendre).

    Le communiqué le plus immonde est naturellement celui de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes (et porte-parole du gouvernement) : « Une grande et belle voix du féminisme s'est tue », « la disparition d'Antoinette Fouque est une immense perte », « sa contribution à l'émancipation d'une génération de Françaises est immense, et continuera d'inspirer longtemps celles et ceux qui s'engagent pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes ».

    « L’égalité réelle entre les femmes et les hommes », allusion à l’idéologie du genre, dont Antoinette Fouque était également une adepte, et c’est à ce titre qu’elle avait été déléguée de l’UE (sic) à la Conférence mondiale des femmes organisée par l’ONU à Pékin en 1995.

    Antoinette Fouque était commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du Mérite, commandeur des Arts et Lettres.

    Tel est notre monde.

  • Comportements de cour

    Dans son homélie d’hier, devant les cardinaux qu’il avait créés la veille, François a repris un de ses refrains :

    « Le Cardinal entre dans l’Église de Rome, il n’entre pas dans une cour. Tous évitons et entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour. »

    C’est la première fois qu’un pape ne cesse de s’en prendre aux attitudes de courtisans.

    C’est la première fois que je vois une telle débauche d’attitudes de courtisans : tant d’évêques et de cardinaux qui se bousculent pour reprendre à qui mieux mieux les marottes bergogliennes.

    Pour le moment, je n’ai pas encore entendu le pape demander à ses courtisans d’arrêter de jouer aux perroquets.