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La messe traditionnelle, c’est juste une mode, dixit François

François a reçu les évêques tchèques en visite ad limina, le 14 février. Parmi eux, l’archevêque d’Olomouc, Mgr Jan Graubner. Voici ce qu’il a dit au micro de Radio Vatican :

Lorsque nous avons parlé de ceux qui aiment beaucoup l’ancienne liturgie et souhaitent y revenir, il était évident que le pape parle avec une grande affection, attention et sensibilité pour tous afin de ne blesser personne. Toutefois, il a fait une déclaration vraiment forte quand il a dit qu’il comprend que l’ancienne génération retourne à ce qu’elle a connu, mais qu’il ne peut pas comprendre que les jeunes générations veuillent y retourner. « Quand je cherche de façon plus approfondie, je trouve que c’est plutôt une sorte de mode. Et si c’est une mode, alors c’est une question qui ne mérite pas beaucoup d’attention. Il faut juste montrer une certaine patience et gentillesse pour les gens qui sont accros à une certaine mode. Mais je considère qu’il est très important d’aller au fond des choses, parce que si on ne va pas en profondeur, aucune forme liturgique, celle-ci ou celle-là, ne peut nous sauver. »

François est vraiment resté coincé dans les années Paul VI. Il ne voit pas que la « mode » dure depuis plus de 40 ans, et s’étend au lieu de s’éteindre. Il le voit pourtant un peu, puisqu’il ne comprend pas ces jeunes qui suivent une mode de vieux.

En tout cas il se confirme qu’il ne nous aime pas du tout.

Et ce qui est sans doute le plus frappant est ce mépris affiché pour toute "forme liturgique". Même Paul VI n'était pas allé aussi loin.

Commentaires

  • Un moderniste ne peut aimer que des modernistes. Ceux qui prônent la paix et la tolérance à tort et à travers sont en réalité les plus intolérants et agressifs.
    Et ce n'est pas une mode , peut être, cette frénésie de se conformer au monde "qui ne comprend plus le discours rétrograde de l'Eglise"?. C'est le monde qui est rétrograde, pas l'Eglise. C'est la liturgie moderniste qui est une mode qui s'écroulera bientôt, tellement elle est insipide.
    Nous avons ici l'explication de la sauvagerie avec laquelle les Franciscains de l'Immaculée ont été traités: il s'agissait de jeunes prêtres, frères et religieuses tentés par cette "mode"
    En pleine contradiction avec la phrase: " Il faut juste montrer une certaine patience et gentillesse pour les gens qui sont accros à une certaine mode." Où est la patience, où est la gentillesse? Volpi a compris que "certaine" pouvait signifier "aucune"

  • À gerber...

  • Il faudrait connaître exactement les propos du pape François et non ceux qui sont rapportés pour éviter de porter peut-être un jugement téméraire.

  • La messe qui a donné tant de saints, tant de grâces, la messe du Padre Pio, de Ste Thérèse, du curé d'Ars, une mode. Seigneur que nous faites vous avec votre vicaire? Quel est le sens, le signe? Montrez nous la voie.

  • CE qui est une MODE c'est bien cette "liturgie" qui n'est même pas celle du CONCILE. Mais qui est bien celle de la "réforme" de 1970, "sa protestantisation".

    La Vrai LITURGIE du Concile est celle contenu dans le Missel Grégorien, telle que Célébrée à SOLESME.
    L'autre, l'expédiée rapidement et souvent celle du n'import quoi est celle d'une MODE qi ne trouve sa source nulle part, ni dans la tradition des Pères, ni dans aucun CONCILE et certainement pas dans celui de Vatican II.
    Nous commençons réellement à nous interroger ...........

  • Est ce que le Pape François va dire aussi cela aux orthodoxes qui sont très à la mode d'une liturgie byzantine millénaire et qu'ils sont particulièrement heureux de retrouver après l'athéisme forcé de l'ère soviétique (un athéisme forcé qui a pris d'autres formes en Occident mais qui est bien réel et cela ne date pas d'hier) et aux gréco-catholiques qui ont retrouvé l'union avec Rome mais qui ont conservé leur rite, et les syro-malabars qui depuis Vatican II sont retournés à leur mode d'avant leur latinisation par les missionnaires portugais et espagnols du XVI-XVIIIe.

    Le Pape François en tout cas est resté à une mode qui est bien passér si c'est celle des années 60, pour la messe comme pour bien d'autres choses.

    Si son interrogation est celle de quelqu'un qui n'a pas tous les éléments pour juger de la question, c'est aux fidèles de lui apporter. Le problème c'est que les "vieux" prélats qui sont aussi de cette époque passée de mode des années 60 mais qui veulent encore y croire, risquent de prendre ce que dit le Pape pour une directive et encore continuer à se montrer hostiles au rite dit extraordinaire. Mais n'ayons pas peur , ils ne feront que raffermir les catholiques qui le demandent!

  • Les derniers mots de la citation me font sursauter « ne peut nous sauver ».
    Il réalise enfin que l'Église est en danger ?
    Il admet qu'elle puisse ne pas être sauvée ?
    Venant d'un pape, je trouve fort inquiétants, voire terrifiants, ces mots.

  • On ne parle plus de la Sainte Messe,mais de l'eucharistie,cherchez l'erreur.
    Si on ne peut être sauvés,alors des milliards de chrétiens sont déjà en enfer.
    J'ai choisi de rester fidèle à la Messe en latin et au grégorien.

  • Voici ce que Benoît XVI écrivait dans sa lettre aux évêques accompagnant summorum Pontificum de juillet 2007 (extrait)
    "...C’est pour ce motif que le Pape Jean-Paul II s’est vu dans l’obligation de donner, avec le Motu proprio « Ecclesia Dei » du 2 juillet 1988, un cadre normatif pour l’usage du Missel de 1962; ce cadre ne contenait cependant pas de prescriptions détaillées, mais faisait appel de manière plus générale à la générosité des Evêques envers les « justes aspirations » des fidèles qui réclamaient cet usage du Rite romain. A cette époque, le Pape voulait ainsi aider surtout la Fraternité Saint Pie X à retrouver la pleine unité avec le successeur de Pierre, en cherchant à guérir une blessure perçue de façon toujours plus douloureuse. Cette réconciliation n’a malheureusement pas encore réussi; cependant, une série de communautés a profité avec gratitude des possibilités offertes par ce Motu proprio. Par contre, en dehors de ces groupes, pour lesquels manquaient des normes juridiques précises, la question de l’usage du Missel de 1962 est restée difficile, avant tout parce que les Evêques craignaient, dans ces situations, que l’on mette en doute l’autorité du Concile. Aussitôt après le Concile Vatican II, on pouvait supposer que la demande de l’usage du Missel de 1962 aurait été limitée à la génération plus âgée, celle qui avait grandi avec lui, mais entretemps il est apparu clairement que des personnes jeunes découvraient également cette forme liturgique, se sentaient attirées par elle et y trouvaient une forme de rencontre avec le mystère de la Très Sainte Eucharistie qui leur convenait particulièrement. C’est ainsi qu’est né le besoin d’un règlement juridique plus clair, que l’on ne pouvait pas prévoir à l’époque du Motu Proprio de 1988; ces Normes entendent également délivrer les Evêques de la nécessité de réévaluer sans cesse la façon de répondre aux diverses situations." (fin de citation)
    La "générosité" des évêques après 1988 ayant été partout très "chiche", le motu proprio de 2007, les déchargeait de tout "numerus clausus".
    François dé-tricotte ce que Benoît XVI a fait

  • Si la tradition est une mode, c'est donc qu'elle est moderne.

  • Il est regrettable de se dérober de façon aussi légère aux nombreux arguments en faveur de la messe traditionnelle. Louis Salleron et Daniel Raffard de Brienne pour ne citer qu'eux les ont exposés en leur temps de façon magistrale. Des auteurs spécialisés, comme le professeur Jean Hani, ont souligné l'ancienneté et l'extraordinaire richesse symbolique de la liturgie. C G Jung lui même, quoique Luthérien, l'a étudiée en soulignant combien elle peut toucher l'homme au plus profond de sa psyché. La mode de la messe conciliaire conduisit au contraire dans les années 60/70 à un abandon des fidèles, une disparition progressive de l'église du paysage social. Cela devient presque un lieu commun de le répéter. Le Saint Père a-t-il des yeux pour ne pas voir ? Ne connait-il pas la France?-Ses propos nous désolent et nous plongent dans l'incompréhension.

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