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  • Les reliques de la statue

    La statue de saint Martin (plus de 4 mètres, 2,4 tonnes), qui risquait de tomber, a été descendue du dôme de la basilique de Tours. Selon les gazettes, on a trouvé, dans le bras droit de la statue, celui qui bénissait les Tourangeaux, un reliquaire contenant des reliques de saint Martin, et un autre contenant des reliques de trois autres anciens évêques de Tours. « La présence de ces reliques n'était connue que par tradition orale, selon une religieuse de la communauté carmélitaine de la basilique. »

    C’est parfaitement loufoque d’imaginer que l’on ne savait que par « tradition orale » que des reliques de saint Martin se trouvaient dans une statue de la fin du XIXe siècle…

    De fait, il suffit d’aller sur le site du diocèse pour lire cet extrait de la Semaine religieuse de Tours du 15 février 1890 :

    « La statue qui couronne le dôme de l'église Saint-Martin n'est pas seulement une œuvre d'art : c'est encore un objet de piété béni selon les prescriptions du rituel. En outre, avant de clore l'ouverture qui permet de s'introduire dans l'intérieur de cette statue, MM. Quincarlet et Biet ont déposé, dans le bras bénissant, quatre reliquaires contenant des reliques de saint Martin, de saint Brice, de saint Perpet et de saint Grégoire de Tours. Pour toutes ces raisons, sur la demande de M. le curé de Saint-Julien, Monseigneur l'archevêque de Tours a bien voulu accorder une indulgence de 40 jours à tous ceux qui, en regardant cette statue, réciteront, de bouche et de cour, la petite invocation suivante : Saint Martin, priez pour nous. »

  • Il y a quatre ans

    Il y a quatre ans, le 18 février 2010, paraissait le numéro 69 de Daoudal Hebdo. Avec un article (page 4 et page 5) intitulé « L’“Education” “nationale”, c’est devenu ça », où je dénonçais notamment des livres pour enfants de propagande homosexuelle fondés sur l’idéologie du genre. Et je reproduisais les couvertures de Dis Mamans, Un mariage vraiment gai, J’ai deux papas qui s’aiment, Je ne suis pas une fille à papa. Je dénonçais aussi l’enseignement de l’idéologie du genre dans certaines écoles, à partir précisément de ces livres, et avec l’alibi de la « lutte contre l’homophobie », déclarée priorité de l’Education nationale depuis l’année précédente par le ministre Xavier Darcos.

    A l’époque, cela n’avait eu aucun écho. Y compris chez des gens qui se battent aujourd’hui contre ces mêmes livres. C’est une illustration, parmi tant d’autres, de ce fait assez fascinant qu’il ne sert à rien d’avoir raison trop tôt, ou plus exactement qu’il ne sert à rien d’énoncer une vérité quand les gens ne sont pas prêts à la recevoir.

    De même (mutatis mutandis, évidemment), l’Eglise a dénoncé l’idéologie du genre dès son apparition dans des documents officiels internationaux, c’est-à-dire en 1995, lors de la Conférence de Pékin. Mais personne n’y a fait attention. C’était il y a près de 20 ans…

    En 2003 le Conseil pontifical pour la famille faisait paraître un Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie, et les questions éthique. La version française a paru en 2005. On y trouve trois grands articles sur l’idéologie du genre. Le mot idéologie se trouve cinq fois dans la seule présentation du premier article. Mais on voit presque tous les militants d’aujourd’hui se battre contre la « théorie du genre ». Ils découvrent cela avec dix ou vingt ans de retard, et ils découvrent à côté de la plaque. Ce qui est certainement volontaire de la part de ceux qui leur imposent, sans qu’ils en aient conscience, l’expression « théorie ».

    Quand un scientifique combat une théorie, c’est parce qu’il propose une autre théorie, qui lui paraît meilleure. Mais la différenciation sexuelle n’est pas une théorie, c’est un fait.

    Il n’y a pas de « théorie du genre », il y a, comme l’a tout de suite compris l’Eglise, une idéologie du genre. Une théorie ne détruit rien. Une idéologie détruit le réel : ici la famille, la société, et la réalité de l’être humain lui-même.A une idéologie on répond par la vérité, le vrai, le réel.

    Ce serait bien que les militants « anti-genre » ne mettent pas encore dix ou vingt ans à le comprendre…

  • Un étranger règne au Vatican

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    Le souverain de l’Etat souverain de la Cité du Vatican a fait renouveler son passeport… argentin et sa carte d’identité argentine. Avec sa photo habillé en pape.

    Depuis le jour de son élection, François avait un passeport de la Cité du Vatican. A compter de l’année prochaine, son seul passeport valide sera l’argentin.

    Comment un souverain de l’Etat de la Cité du Vatican peut-il être de nationalité argentine ?

    En tout cas il n’est pas souverain en ceci qu’il peut être poursuivi en tant que citoyen argentin.

    Ce qui est une façon de détruire, ou du moins d’affaiblir, la souveraineté de l’Etat de la Cité du Vatican. Qui n’appartient pourtant pas à Jorge-Mario Bergoglio. Même s'il affecte de vivre à l'hôtel comme un réfugié des périphéries...

  • Sainte Marie-Bernard

    Dans la Nouvelle Revue Théologique, en 1979, le P. André Ravier publiait un article intitulé « Une fille de notre race, sainte Bernadette Soubirous ». Il souligne que l’abbé Fèvre, l’aumônier du couvent de Nevers, déclara que Bernadette avait réalisé sa vocation (de faire pénitence, prier, se mortifier, souffrir pour les pécheurs, comme l’avait dit l’Immaculée) par la souffrance physique, par la souffrance morale, et par la souffrance spirituelle. Sur ce dernier aspect rarement évoqué, le P. Ravier écrit :

    En fait, l’épreuve la plus profonde de Bernadette se situe encore ailleurs, en une région de son âme où il nous est difficile d’accéder. Cette épreuve fut très vive, beaucoup plus « pénible », de son propre aveu, que toutes les souffrances de son corps. C’est dès 1858 [l’année des apparitions] que nous en découvrons les premiers indices : et, lorsqu’on lit la Correspondance et les Notes spirituelles, on peut en suivre les traces, disons, pour être plus exact, quelques légères empreintes. Nous ne pouvons que donner ici les conclusions des études que nous avons faites de cette très douloureuse épreuve spirituelle. Il semble qu’elle consista essentiellement en une forme de « déréliction », dont la racine était le sentiment de ne pas assez « rendre » à Dieu pour toutes les grâces qu’il lui avait faites et qu’il ne « cessait de lui faire », et d’être, en raison de ce manque de générosité, « pécheresse » parmi les pécheurs. Il s’agirait donc d’une lumière vive qui l’éclairait sur sa « misère », sur sa « pauvreté », sur ce qui en elle résistait à Dieu. S’il faut la comparer aux épreuves par lesquelles Dieu a fait passer d’autres saints, c’est du côté du Curé d’Ars ou de la crise de François de Sales à Paris et à Padoue qu’il faut chercher… Et pour une raison (mais Dieu a-t-il des « raisons » ?) très voisine : des âmes, très pures, très innocentes, étaient appelées, par spéciale vocation, à porter avec le Christ le poids des péchés du monde. Jusqu’à quelle profondeur pénétra en elle ce sentiment de déréliction ? Alla-t-il jusqu’à cette désespérance par laquelle passèrent Jean-Baptiste Vianney, François de Sales et d’autres saints ? Rien ne permet de le préciser : ce qui est sûr, c’est que dans son « carnet de notes intimes », sœur Marie-Bernard a recopié une page tragique du livre du P. Thomas de Jésus, Souffrances de Notre Seigneur Jésus-Christ (trad. franç. Du P. Alleaume) : « O Jésus désolé et en même temps le refuge des âmes désolées, votre amour m’apprend que c’est de vos délaissements que je dois tirer toute la force dont j’ai besoin pour supporter les miens, etc. » Or, l’on sait que dans ces « notes intimes », sœur Marie-Bernard ne recopiait que ce qui correspondait à ses propres états d’âme… Ce passage d’ailleurs s’harmonise bien avec la tonalité générale des autres « notes intimes », citations ou confidences personnelles.

    Cette vocation de Bernadette à « souffrir avec le Christ pour l’Eglise » trouve son expression, sobre et simple, dans sa lettre à Pie IX (décembre 1876) : « Que pourrais-je faire, très Saint-Père, pour vous témoigner ma vive reconnaissance ?... Mes armes sont la prière et le sacrifice que je garderai jusqu’à mon dernier soupir. »

    Faut-il prononcer ici le mot de « Victime » ? Il se trouve quelquefois, mais assez rarement, dans les « notes intimes ». Quoi qu’il en soit, il faut dépouiller ce mot, et plus encore le sentiment qu’il désigne, de tout dolorisme, de tout goût plus ou moins morbide pour la souffrance. « Il fallait que le Christ souffrît pour entrer dans sa Gloire. » C’est de cette souffrance-là, mystérieusement imposée au Christ par l’amour de son Père, que souffrit sainte Bernadette. Elle souffre avec le Christ, pour participer à la Résurrection du Christ et en faire participer les pécheurs. Elle souffre lucidement, courageusement, énergiquement, et dans une totale espérance. La voie spirituelle de Bernadette est en somme la voie baptismale, mais personnalisée lors des Apparitions de Massabielle et approfondie par la consécration religieuse. Ici, il convient de souligner une coïncidence assez frappante : sœur Marie-Bernard fit sa première profession religieuse « in articulo mortis » le 25 octobre 1866 ; or elle était tombée malade un mois et demi après son entrée à Saint-Gildard, le 14 août 1866, dans la lumière de l’Assomption : et elle fit sa profession perpétuelle en la fête de Notre Dame des Sept Douleurs, sept mois avant sa mort dans la lumière de Pâques… Simple coïncidence peut-être, mais dans laquelle on peut voir légitimement le destin spirituel de sainte Bernadette : sa vie religieuse n’apparaît-elle pas comme un « approfondissement », pour parler le langage de Vatican II, de sa « plongée baptismale » dans la Passion et la Résurrection du Christ ?

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    La lecture des matines est Genèse 2, 15-24 : Dieu commande de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, fait nommer les animaux par Adam, et lui donne une compagne, « os de mes os, chair de ma chair (...) c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme, et ils seront deux en une seule chair ».

  • Dans le train-train de la dictature européenne

    José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, considère qu’il serait « extrêmement difficile, voire impossible », qu’une Ecosse indépendante puisse devenir membre de l’UE.

    Questionné sur l’Ecosse par la BBC, il n’a pas voulu répondre sur l’Ecosse mais faire une remarque générale, ce qui est encore pire :

    « Je crois qu’il sera extrêmement difficile, voire impossible, qu’un nouvel Etat membre, issu d’un de nos pays, obtienne l’agrément des autres. »

    Or AUCUN Etat, à ce jour, n’a fait la moindre objection à la perspective d’une Ecosse indépendante rejoignant l’UE – considérant que c’est déjà une vexation suffisante qu’un Etat qui était une province de l’UE ait besoin d’accomplir toutes les démarches d’adhésion à l’UE.

    Comme Barroso n’avait aucun argument à produire, il en a inventé un particulièrement absurde : l’Espagne n’a pas reconnu l’indépendance du Kosovo… (Appel du pied au gouvernement espagnol pour qu’il fasse peur aux Catalans…)

    Bref, la Turquie peut faire partie de l’UE, mais pas l’Ecosse…

    Le référendum aura lieu cet automne, le 16 septembre.

  • Les associations qu’aime Dominique Bertinotti

    Sur son blog, Dominique Bertinotti recommande cinq associations (colonne de gauche, entre Politique et Développement durable) et seulement cinq, qui sont :

    - Homosexualité et Socialisme

    - CONTACT, dont le but est « d’aider les familles et leurs amis à accepter l’orientation sexuelle de leurs proches – d’aider les lesbiennes, gais, bisexuel-le-s, à communiquer avec leur entourage – de lutter contre les discriminations, notamment l’homophobie ».

    - Inter-LGBT.

    - Le SNEG (syndicat national des entreprises gaies).

    - Fonds social juif unifié.

    Dominique Bertinotti est ministre de la Famille.

    (via Fdesouche)

  • Liban : les chrétiens ont vendu la moitié de leurs terres aux musulmans…

    Au moment de l’indépendance du Liban, en 1943, 8.130 km2 de terres appartenaient à des chrétiens. Aujourd’hui les chrétiens libanais ne possèdent plus qu’environ 4.000 km2 de terre.

    (Fides)

  • Un massacre de chrétiens au Nigeria

    Samedi dernier, des hommes armés en uniformes, sans doute de Boko Haram, dans six camions et en motos, ont pillé le village d’Izghe, dans l’Etat de Borno (nord-est) et tué des dizaines d’habitants, peut-être plus d’une centaine, majoritairement chrétiens.

    Les mêmes ou d’autres avaient ravagé un autre village de la région, Konduga, mardi dernier, et tué 39 personnes.

  • Le Quoc Quan n’est pas seul

    Hier soir a été organisée une veillée de prière aux chandelles, à Hanoi et à Saigon, aux intentions de l’avocat Le Quoc Quan, dont le procès en appel doit avoir lieu demain. Au moins trois mille personnes se sont rassemblées, à l’appel des rédemptoristes, pour que ce procès se déroule selon la justice, contrairement à celui de premier instance, et pour la santé de l’avocat, qui serait en péril à cause de la grève de la faim qu’il a entreprise pour protester contre ses conditions de détention : on lui refuse les livres de droit et les livres religieux, et la visite d’un prêtre. Comme le dit Eglises d’Asie : « Les ministres du culte, en effet, n’entrent guère dans les prisons vietnamiennes, sinon comme détenus. »

    Addendum

    La cour d'appel a confirmé sa condamnation à 30 mois de prison pour "fraude fiscale". Son avocat a protesté au cours de l'audience en soulignant que si l'on voulait juger Le Quoc Quan pour son militantisme il fallait laisser tomber les fausses accusations.

  • A propos du pays exemplaire

    « C’est un exemple que nous pouvons donner au monde », dit François (le pape de l’Eglise catholique) à propos de la Suède (avec sa prétendue “Eglise” nationale luthérienne). Voici un extrait d’une lettre d’une religieuse dominicaine française vivant en Suède depuis de longues années.

    A la fine pointe de la recherche scientifique s’est développée aux Etats-Unis depuis 1990 une nouvelle discipline: la recherche sur le bonheur. Le bonheur étant défini comme ”être satisfait de sa vie et aller bien”. On essaie grâce aux sondages et aux statistiques de le quantifier, de l’organiser, de le planifier pour l’avenir.

    Un de ces chercheurs suédois sur le bonheur, Erik Fernholm, écrit en conclusion de son enquête dans un grand quotidien:

    « Nous allons plus mal aujourd’hui qu’il y a cinquante ans. Les jeunes surtout vont mal. Le mal-être psychologique des jeunes a triplé et le suicide est la plus grande cause de décès chez les personnes de moins de trente ans. Nous avons en Suède un mal-être unique qui ne se rencontre pas chez nos voisins. La société est sur une mauvaise voie.

    « La Suède est le pays du monde qui est le plus centré sur la réalisation individuelle. Nous avons aussi une manière unique de ne pas prendre en considération les valeurs traditionnelles et de renvoyer chacun à lui-même pour résoudre les grandes questions de l’existence et déterminer ce qu’il doit faire de sa vie.

    « Nous croyons à la faculté qu’a chaque individu de penser de façon rationnelle, si bien que la responsabilité de se réaliser soi-même pèse sur chaque individu, sans possibilité de se référer à qui que ce soit. Cela crée une angoisse insupportable et explique le mal-être psychique.

    « Le reste du monde nous suit et nous sommes dans l’obligation de résoudre le problème et de changer de voie. »

    Sous les apparences de la réussite, le malaise est profond dans ce pays qui voudrait être un paradis.

    Le bonheur n’est pas au rendez-vous et la réussite extérieure ne fait que souligner le mal-être intérieur. Sans doute faut-il vivre ici pour le constater!

    Chacun est seul et cela me frappe beaucoup dans les familles. Financièrement les enfants ne sont pas à la charge de leurs parents. Les impôts sont toujours payés individuellement, qu’on soit marié ou non. L’Etat a déchargé les parents de toute responsabilité éducative. L’école se charge d’éduquer et d’enseigner ce qu’il faut penser. Les parents, souvent très gentils par ailleurs, ne savent plus qu’ils ont une responsabilité éducative vis à vis de leurs enfants. Ils respectent à tel point leur liberté qu’ils les voient faire les pires choses sans oser leur parler ou intervenir, et sans même penser qu’ils pourraient ou devraient le faire. Comme me le disaient un couple: Nous souffrons de ce que font nos enfants, mais nous ne pouvons qu’être là, continuer à les aimer et attendre que les choses aillent mieux pour eux.

    Parmi les volontaires qui viennent nous aider et passent quelques semaines ou mois ici nous pouvons constater à quel point il est difficile de se construire dans une société qui se charge de faire votre bonheur! Les jeunes et moins jeunes qui viennent ici sont de plus en plus des personnes fragiles, gentilles, mais sans force, fatiguées de vivre! Nous essayons de les aider du mieux que nous pouvons, mais nous nous sentons souvent très démunis devant une souffrance si profonde!