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  • L’été de l’euthanasie

    Le Sénat a examiné hier une des rituelles propositions de loi sur l’euthanasie qui sont déposées chaque année. Le texte a été « renvoyé en commission ».

    Mais Marisol Touraine, ministre de la « Santé », a déclaré aux sénateurs que le projet de loi « sur la fin de vie » promis par François Hollande sera déposé d’ici l’été.

  • Jusqu’au fond de l’horreur

    Les députés belges ont adopté hier, par 86 voix contre 44 et 12 abstentions, la loi, déjà adoptée par le Sénat, qui permet l’euthanasie des mineurs.

    La Belgique devient ainsi le premier pays à autoriser l’euthanasie des enfants. Avec les Pays-Bas qui toutefois ont fixé un âge minimum de 12 ans…

  • La Bolivie pour la vie

    La Cour constitutionnelle de Bolivie a rejeté, hier, la demande d’organisations « féministes » de déclarer contraire à la Constitution la loi qui interdit l’avortement (sauf en cas de viol et de danger vital pour la mère).

    « L'avortement est un crime », a déclaré le juge Gualberto Cusi, et cette décision « est une reconnaissance du droit à la vie », elle est fondée « sur le raisonnement selon lequel la vie doit être respectée dès la conception », et elle « respecte l'intérêt de la société ».

    Gualberto Cusi, qui est un Indien Aymara, a ajouté : « Même les pierres parlent et sont vivantes. Si même une pierre est vivante, comment pouvons-nous ne pas protéger la vie d'une personne ? Nous ne pouvons pas aller à l'encontre de nos principes et de nos valeurs. »

  • Torturé à mort

    Sabir Masih, un jeune Pakistanais, père de deux enfants, est mort sous la torture parce qu’il était chrétien.

    Il a été arrêté mardi, soupçonné de vol, et conduit au commissariat « modèle » de Kohsar, à Islamabad. Sa famille s’y est aussitôt rendue pour clamer l’innocence de Sabir, qui était au travail toute la journée et chez lui le soir. Il a été « interrogé » toute la nuit, et mercredi matin on l’a retrouvé pendu dans sa cellule. Il s’est suicidé, a déclaré la police.

    Mais un rapport médical indique qu’il est mort de « graves blessures internes » causées par « des tortures et des mauvais traitements ».

    L’Eglise catholique et des associations ont aussitôt organisé une manifestation devant le Press Club d’Islamabad pour réclamer une enquête.

  • Un symposium de langue (liturgique) de buis

    Du 18 au 20 février se déroulera à l’université du Latran un symposium "Sacrosanctum Concilium. Gratitude et engagement pour un grand mouvement de communion ecclésiale".

    Le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la congrégation pour le culte divin, s’est livré à la rituelle envolée de langue de buis sur le sujet : la constitution "Sacrosanctum Concilium" a soutenu « le grand et authentique renouveau liturgique de notre temps » ; le symposium permettra donc de « rendre grâce à Dieu » pour la « grande portée » de ce fruit du Concile, exprimée par « le renouveau de l’Eglise et de l’humanité qui a suivi » mais aussi pour le « dynamisme rénovateur de l’Eglise qui continue à en jaillir ». Etc.

    Ce qui me fascine toujours est qu’on puisse affirmer ces contre-vérités avec la vérité du désastre sous les yeux…

    On notera aussi le propos du recteur de l’université du Latran, Mgr Enrico dal Covolo, qui conclut l’article de Zenit : ces travaux devront conduire à « resserrer le lien intrinsèque entre la célébration liturgique et la mission d’évangélisation et de témoignage de l’Eglise, jusqu’aux périphéries les plus lointaines ». Eh oui, tout ce qui se fait au Vatican doit désormais avoir l’estampille “périphéries”. C’est du moins une façon facile de repérer les courtisans.

    On notera aussi un sinistre gag. Alors que, en violation du texte même de Sacrosanctum Concilum (n.116), la liturgie grégorienne non seulement n’a plus « la première place » mais a été jetée aux poubelles de l’histoire et remplacée par des musiquettes dont même les supermarchés ne voudraient pas, le symposium organise un concert « Voix de l’Orient chrétien » pour mettre en relief « la beauté offerte par l’art au service de la liturgie »…

    Si vous voulez de la beauté, allez chez les « orthodoxes », comme disait en substance le pape au retour de son happening « jeunes » de Rio.

  • Le premier pape à demander à des catholiques de ne pas aller à la messe

    « Si chacun de nous ne sent pas le besoin de la miséricorde de Dieu, ne se sent pas pécheur, il vaut mieux qu’il n’aille pas à la Messe ! »

    François, dans sa « catéchèse » (sic) de mercredi.

    Un pape qui demande à des fidèles de se couper de la source de la grâce parce qu’ils ne correspondent pas à la grâce, et les condamne donc à ne pas pouvoir y correspondre, c’est une première historique.

  • Saint Valentin

    « A Rome, sur la voie flandrienne, le jour de naissance céleste du saint prêtre et martyr Valentin qui, après de nombreuses guérisons miraculeuses et beaucoup de preuves de sa sagesse, fut battu de verges et décapité sous l’empereur Claude. »

    Ainsi s’exprime le martyrologe, et c’est tout ce que l’on sait de saint Valentin. Pourtant son culte se développa. Le bienheureux cardinal Schuster explique :

    « La fête de ce martyr de la persécution de Claude II, tout différent du Valentin de Terni, se trouve déjà dans le Gélasien. Sa basilique cimitérale sur la voie Flaminienne, érigée par le pape Jules (337-352) et restaurée par Honorius Ier, était la première que rencontraient les pèlerins, quand, avides de visiter les sépulcres des anciens héros de la Foi, ils approchaient de la Ville éternelle. Le culte de saint Valentin prit un développement intense, spécialement dans la Sabine et dans le Latium, où lui furent dédiées un très grand nombre d’églises. A Rome on en comptait quatre ; mais dès le temps de Paschal Ier, son corps fut transporté à Sainte-Praxède, pour que, hors de l’enceinte de la Ville, il ne risquât pas d’être profané par les Sarrasins. »

    Quant à la « Saint-Valentin » profane, on l’a fait remonter aux Lupercales (ainsi christianisées par l’Eglise), mais en réalité on n’a aucune mention d’une fête des amoureux le 14 février avant le XIVe siècle en Angleterre. C’est un thème poétique, qui passe en France avec Charles d’Orléans, pour s’éteindre aussitôt. La tradition demeure néanmoins en Angleterre, puisque Shakespeare, dans Hamlet, fait chanter à Ophélie (qui est folle, comme chacun sait) :

    Bonjour ! c'est la Saint-Valentin.
    Tous sont levés de grand matin.
    Me voici, vierge, à votre fenêtre,
    Pour être votre Valentine.
    Alors, il se leva et mit ses habits,
    Et ouvrit la porte de sa chambre ;
    Et vierge elle y entra,
    et puis oncques vierge elle n'en sortit.

    (Traduction de François-Victor Hugo).

    Au XIXe siècle sont apparues les cartes de la Saint-Valentin, surtout dans les pays anglo-saxons, semble-t-il. Des cartes, on est passé aux cadeaux. Et la société de consommation en a fait un grand événement commercial dans le monde entier (de façon fort récente en beaucoup d’endroits).

  • Repleatur os meum laude tua

    ℟. Repleatur os meum laude tua, ut hymnum dicam gloriae tuae, tota die magnitudinem tuam: noli me projicere in tempore senectutis: * Dum defecerit in me virtus mea, ne derelinquas me.
    ℣.Gaudebunt labia mea cum cantavero tibi.
    ℟. Dum defecerit in me virtus mea, ne derelinquas me.

    Que ma bouche soit remplie de ta louange, pour que je chante un hymne à ta gloire, et tout le jour ta grandeur. Ne me rejette pas au temps de la vieillesse; lorsque ma force me fera défaut, ne m'abandonne pas.

    (Répons des matines: psaume 70, 8-9, dans une version antérieur à la Vulgate)

  • « Il faut enseigner l'arabe dans le service public »

    Tel est le titre d’une tribune très militante publiée par Le Monde, rédigée par deux enseignants, et dont voici une partie de la conclusion :

    « Il faut aujourd'hui de toute urgence une politique claire qui mette les rectorats devant leurs responsabilités, pour développer sans faux-fuyants l'offre d'enseignement d'une discipline qui constitue la deuxième “langue de France”, et l'une de nos principales langues d'échanges économiques et culturels. »

    Il y a une erreur grossière dans ce propos, qui permet d’expliquer l’erreur qui sous-tend tout le texte et enlève toute force à son titre : l’arabe n’est pas du tout la deuxième langue de France. A supposer qu’il y ait véritablement davantage de locuteurs de ce que ces enseignants appellent « l’arabe » que de locuteurs des parlers occitans (par exemple), ou du corse, ou du basque, il ne s’agit pas de la langue arabe, mais d’un des patois maghrébins, qui sont si éloignés de l’arabe véritable que les Maghrébins du Maghreb comprennent beaucoup mieux leurs dirigeants quand ils s’expriment en français que quand ils font leurs discours officiels en arabe classique. Et en France, dans les banlieues, cela devient un véritable sabir.

    En réalité, l’apprentissage de l’arabe dit littéral ou classique (qui est l’arabe parlé au Machrek : Syrie, Liban, Palestine, Irak) sert uniquement, chez nous, à apprendre le Coran puis à s’endoctriner davantage dans l’islam, c’est-à-dire dans l’islamisme. Est-ce vraiment ce que veulent les enseignants français ?

  • Peillon : «C’est bien l’égalité filles-garçons qui pose problème à ceux qui colportent les rumeurs»

    Non seulement le petit dictateur des écoles devient de plus en plus grotesque, mais le comble est que Libération fait un titre de cette insanité.